Dissertation sur le traite de paix de Crepy du 18 septembre 1544

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France, par Giranit de Saint Fargeau, on lit les lignes
suivantes
« Crépy- en-Laonnois, petite ville érigée en commune en
1184, sous le règne de Philippe-Auguste, c'était jadis une
ville farte que les Anglais saccagèrent en 1339 et dont ils
tentèrent inutilement de s'emparer en 1359. Le duc de
Lancastre la ruina en 1373; les Bourguignons la prirent en
- 4418, mais Pothon de Xaintrailles la reprit en 1419. Le duc
de Bourgogne l'assiégea en 1420 ; les habitants après une
vigoureuse résistance furent obligés do capituler. La ville
fut pillée et ses fortifications démantelées à la prière des
Laonnais pour les délivrer des excursions que les troupes
du Dauphin faisaient de Crépy jusqu'au pied de la montagne
de Laon en 15, les ministres plénipotentiaires de
François la et de Charles-Quint y avaient signé le traité de
paix fait entre les deux puissances. Le ligueur Balagny
s'empara de eete ville en 1548, mais elle fut reprise le
lendemain par le brave La Foucaudière, qui en fit une
place d'armes fort incommode pour Laon, qui tenait alors
pour la ligue. Le duc de Mayenne l'assiégea en 1590; en
1649 Crépy fut pillé par les troupes étrangères au service
de Francc.
Voilà certes des titres suffisants pour tirer Crépyen-Laonnois
de l'obscurité où l'avaient plongé mes
savants contradicteurs.
Dans son mémoire, M. Michaux déclare que le duc
d'Orléans est allé à Crépy-en-Laonnois quelques jours
après la signature dutraité pour y avoir une entrevue
avec Charles Quint, mais nous avons démontré plus
haut que le dut d'Orléans est arrivé à Crêpy en-
Laonnois le 18 sept.ehre 1544, vers quatre heures du
soir au uioment Oik les ministres plénipotentiaires
mettaient la dernière main à la rédaction du traité de
paix.
Notre honorable cidlègue s'appuie eu outre sur la
déolarâtion de M. Henri Martin, qui après avoir ex-