Dissertation sur le traite de paix de Crepy du 18 septembre 1544

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Darsà5r,
éxpoéàinsi les- faitsdans son Histoire de Soièsons,
2° voL, éhà2 33, p. 440, édition de 1663.
« Cependant l'empereur qui s'estoit avancé jusqu'à
Villers-Cotteréus; reprit la route de Flandre et vint un yendred
r 12° jour de septembre descendre dans rostre vallée
où il demeura quelques jours. L'avant-garde éampà dans la
plaine et 'tenait presque toutes les avenues de la ville deçà
la rivière. Le quartier impérial estoit àChevreux et le
reste logea dans les villages de Vauxbuin, Courmelles,
Berzy, Ploizy, Vignolles et autres, soit que Charles redoutàst
le passage de la rivière d'Aisne, où son arrière-garde -
pourroit estre deffaite, ou qu'il se lassast de la guerre, soit
que François eust une pasion d'empescher la perte de
Boulogne ou qu'il craignist qu'après la prise de cette ville
là, on ne lui tinst le marché plus haut qu'auparavant les
esprits se disposeraient des deux costés à la paix. Dès lors
Charles quitta le logement de Chevreuk, qui estoit incommode
et estroit et vint k l'abbaye de Saint-Jean-des -Vignes
qui n'estoit pas encore enfermée dans la ville. Aussitost
on mit le feu à Chevreux, mais on ne put scavoir si cela
se fit par accident ou à dessein. Quoy qi'il en soit, l'amiral
d'Annebaut arriva peu aprèÉ en la mesmo abbaye
avec pouvoir de conclure et de signer le traitté aunom du
Roy ce quit fust fait dans la grande salle de cette abbaye,
lé 18 de septembre.
Dans son Histoire de l'abbaye de Saint-Jean-des-
Vignes, Charles-Antoine de Louen, chanoine régulier
de la même abbaye fait un récit conforme à celui des
précédeiats auteurs (1).
Nous citons immédiatement les lignes ci—après, ex
(if Tonal indiqient' que la discussion et là conclusion de la paix
eurentiiu à-Pabbaye de St-Jean-des-vignes. li n'est donc jamais ques -
(ion de Crépy -en-Valois.