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Introduction<br />
Evaluer l’efficacité et les risques de la radiochirurgie (RC)<br />
dans le traitement des malformations artério-veineuses cérébrales<br />
(MAV) non rompues par rapport à leur risque propre.<br />
Matériel - Méthode<br />
323 patients consécutifs (199 hommes et 124 femmes) avec une<br />
MAV non rompue ont été traités par RC entre 1984 et 2006.<br />
L’âge moyen au traitement était de 35 ans (8- 65). Le mode de<br />
révélation était dans 63,8% l’épilepsie, 29,4% des céphalées,<br />
9% un déficit neurologique progressif et 9,8% une découverte<br />
fortuite. Le volume moyen de ces MAVs non rompues<br />
était 4,3cc (0,54 -18,44cc) et la taille moyenne était 25,6mm<br />
(6 -60mm). Dans 41% des cas, les MAV ont été traitées initialement<br />
par embolisation, 3% par microchirurgie et 2% par<br />
chirurgie et embolisation. La radiochirurgie a été réalisée par<br />
un accélerateur linéaire avec une dose moyenne à l’isodose<br />
de référence de 23 Gy.<br />
Résultats ou Cas rapporté<br />
Lors des contrôles angiographiques, 14% des patients ont eu<br />
une oblitération complète à 12 mois , 34% à 24 mois , 40% à<br />
36 mois et 44% au dernier contrôle. Pour un volume inférieur<br />
à 1cc 75% ont eu une oblitération complète, 59% pour<br />
un volume entre 1cc et 4cc, 55% pour un volume entre 4 et<br />
10cc et 41% pour les volumes supérieurs à 10cc. 14 patients<br />
(4,3%) ont eu une hémorragie après RC ; 5 malades sont<br />
décédés sans relation avec la MAV ; 2,16% ont développé<br />
un déficit neurologique permanent induit par les radiations<br />
et 6,2% ont eu des réactions parenchymateuses en IRM. Les<br />
taux de morbidité et d’oblitération étaient directement liés<br />
au volume des MAV traitées.<br />
Conclusion<br />
La RC paraît être la méthode de choix pour le traitement des<br />
MAV non rompues de petit et moyen volume.<br />
04 : ANEVRISME CEREBRAL FAMILIAL, SUIVI D’UNE<br />
COHORTE.<br />
Pierre VERDURE,<br />
Sophie Lévêque (1), Stéphane Derrey(1), Lucie Maréchal(2),<br />
Emmanuel Gerardin (3), Pierre Fréger(1), François<br />
Proust(1).<br />
(1) service de Neurochirurgie, CHU de Rouen, (2) Unité<br />
de recherche Génétique, (3) service de Radiologie<br />
Introduction<br />
Les Anévrismes Cérébraux Familiaux (ACF) désignent ceux<br />
diagnostiqués chez au moins 2 patients apparentés de 1er<br />
degré. Ils représentent 10 % des Anévrismes Cérébraux (AC).<br />
Les publications sur l’existence de vasculopathies extracérébrales<br />
associées aux ACF évoquent une fragilité pariétale<br />
systémique et justifient des explorations vasculaires pour<br />
déterminer leur nature et fréquence.<br />
Matériel - Méthode<br />
Cette étude prospective, monocentrique et observationnelle,<br />
concernait les patients porteurs d’ACF, hospitalisés entre<br />
Communications Orales<br />
1990 et 2009. L’objectif primaire était de déterminer la fréquence<br />
d’une vasculopathie extracérébrale dans un contexte<br />
d’ACF par une IRM aortique et un angioscanner cervical.<br />
Les objectifs secondaires étaient d’établir un arbre généalogique<br />
avec constitution d'une banque d'ADN, analyser les<br />
données épidémiologiques, dépister l’apparition d’un anévrisme<br />
cérébral de novo et/ou une récidive in situ et rechercher<br />
une maladie du tissu conjonctif sous jacente.<br />
Résultats ou Cas rapporté<br />
Parmi les 63 patients identifiés (6 %) de la population globale,<br />
30 étaient inclus. Selon l’organisation de l’arbre généalogique,<br />
La transmission pouvait être autosomique dominante<br />
dans 9 familles et récessive dans 1 ; les 20 autres familles<br />
seraient des agrégats familiaux secondaires en raison de facteurs<br />
de risque génétique. Les anomalies vasculaires observées<br />
étaient : un anévrisme de l’aorte chez 3 patients (10%), un<br />
anévrisme cérébral de novo chez 4 (6,4%) et une récidive in<br />
situ chez 4 (6,4%), des lésions athéromateuses exocrâniennes<br />
chez 6 (20 %) et une Dysplasie Fibromusculaire (DFM)<br />
aortique chez 1 (3%).<br />
Conclusion<br />
Cette étude confirme l'intérêt du suivi des patients porteurs<br />
d'ACF d'une part pour renforcer l'éducation vis-à-vis des facteurs<br />
favorisants, d'autre part en raison du taux de récidive anévrismale<br />
(13%) et l’existence de vasculopathie extracérébrale<br />
associée.<br />
05 : Anévrysmes traités chirurgicalement à l’Hôpital<br />
Lariboisière : l’après ISAT.<br />
Bresson D., Chibbaro S., Cornelius J., Orabi M., Hamdi<br />
S., Mandonnet E., Houdart E., George B.<br />
Introduction<br />
Le traitement des anévrysmes intracrâniens s’est radicalement<br />
modifié du fait des progrès de la neuroradiologie interventionnelle.<br />
L’étude ISAT a profondément modifié la prise<br />
en charge des anévrysmes rompus (AR) mais aussi des non<br />
rompus (ANR). Actuellement, de nombreux centres rapportent<br />
des taux d’embolisation de 70 à 95% des cas.<br />
Le but de cette étude est de recenser les anévrysmes traités<br />
chirurgicalement dans notre centre dans la période «<br />
post ISAT », de cerner les critères motivant ce choix et d’analyser<br />
les résultats.<br />
Matériel et méthodes<br />
Les données cliniques et radiologiques des services de neurochirurgie<br />
et de neuroradiologie ont été analysées concernant<br />
la période de juin 2004 à juin 2009. Il s’agit d’une étude<br />
rétrospective descriptive.<br />
Résultats<br />
Cinquante quatre patients présentant un total de 58 anévrysmes<br />
ont été opérés. Dans la même période, 666 anévrysmes<br />
ont été embolisés. Ainsi 8% des anévrysmes ont été<br />
traités chirurgicalement. Les localisations des anévrysmes<br />
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