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Population et Méthode<br />
48 patients consécutifs avec un âge moyen de 33 ans (8-54; F/H:<br />
31/17) et atteints d’une ERM furent inclus dans cette étude.<br />
Pour chaque patient sélectionné, une IRM préopératoire pour<br />
neuronavigation (BrainLab, Germany) est réalisée. Les différentes<br />
zones d’intérêts sont alors dessinées sur la station de<br />
travail BrainLab. L’AHSel est réalisée par voie trans-sylvienne,<br />
trans-ventriculaire et de façon sous-piale au CUSA. La limite<br />
postérieure de résection est la face postérieure du mésencéphale.<br />
Résultats<br />
Vingt-huit (58.3%) patients ont eu une AHSel à gauche. Nous<br />
n’avons pas observé de mortalité. La seule morbidité permanente<br />
symptomatique est une (2.1%) quadranopsie homonyme<br />
supérieure. Vingt-trois (47.9%) patients ont eu une complication<br />
bénigne spontanément transitoire: la plus fréquente étant<br />
17 (35.4%) occurrences de quadranopsie homonyme supérieure<br />
dont une seule permanente symptomatique. Parmi les 36 premiers<br />
patients avec un suivi clinique d’au moins un an, 32<br />
(89%) ont un bon (Engel I: 26; II: 6) résultat clinique immédiat<br />
et stable.<br />
Conclusion<br />
L’AHSel sous-piale par voie transsylvienne sous neuronavigation<br />
présente un faible risque de complication permanente et une<br />
efficacité clinique immédiate importante.<br />
V 12 : Traitement original de l’Hydrocéphalie :<br />
Le Traumatisme Crânien. A propos d’un cas.<br />
(Vidéo).<br />
Edouard GIMBERT,<br />
Daniel Laguerre Jean Rodolphe Vignes Dominique<br />
Liguoro<br />
Service de neurochirurgie A, Hôpital Pellegrin, CHU de<br />
BORDEAUX, FRANCE<br />
Introduction<br />
Les kystes colloïdes du troisième ventricule (V3) sont rares. Le<br />
plus souvent asymptomatiques, ils induisent parfois une<br />
hydrocéphalie obstructive. Il est alors le plus souvent proposé une<br />
ventriculoscopie avec ponction aspiration de la colloïde, coagulation<br />
de la paroi, septotomie et/ou cisternostomie.<br />
Matériel - Méthode<br />
Nous rapportons le cas original d’une patiente de 75 ans, admise<br />
dans le service en urgence devant des céphalées, une confusion<br />
et un ralentissement idéomoteur d’aggravations rapides. Le<br />
scanner cérébral objective une importante hydrocéphalie uni-ventriculaire<br />
du ventricule latéral droit (VLD) par un probable kyste<br />
colloïde du V3 obstruant un foramen interventriculaire (FIV). En<br />
radiologie, alors qu’elle attend l’IRM, confuse et agitée, elle<br />
chute du brancard et présente un traumatisme crânien bénin.<br />
L’IRM ne montre pas de saignement et confirme un kyste colloïde.<br />
Au retour de l’IRM, la patiente est transformée cliniquement<br />
avec régression spectaculaire de ses symptômes. La relecture<br />
de l’IRM montre une moindre dilatation du VLD ainsi<br />
qu’une nette régression de la déviation du septum pellucidum.<br />
Vidéos<br />
Résultats ou Cas rapporté<br />
Après introduction de l’endoscope dans la corne frontale du<br />
VLD, on confirme une déchirure du septum pellucidum (vidéo)<br />
induite par l’augmentation brutale de pression dans le VLD lors<br />
du traumatisme. Le FIV gauche étant libre, l’hydrocéphalie était<br />
logiquement traitée. Nous pratiquons néanmoins la ponction<br />
aspiration et coagulation du kyste pour libérer le FIV droit et<br />
agrandissons la septostomie. Les suites sont simples et l’imagerie<br />
encore améliorée.<br />
Conclusion<br />
La septostomie spontanée ou provoquée par une augmentation<br />
brutale de la pression ventriculaire est probablement plus fréquente<br />
qu’elle n’est rapportée dans la littérature. Notre cas permet d’affirmer<br />
ce mode de résolution de l’hydrocéphalie avec une iconographie<br />
qui précède et suit juste la septostomie, ainsi qu’une chirurgie<br />
endoscopique confirmant la déchirure du septum pellucidum.<br />
V 13 : Un Angiome Caverneux du Troisième Ventricule<br />
pris pour un Tératome. (Vidéo).<br />
Edouard GIMBERT,<br />
Marjory RUE ; Jean Rodolphe VIGNES ; Domnique<br />
LIGUORO<br />
Service de Neurochirurgie A, hôpital Pellegrin, CHU de<br />
BORDEAUX, FRANCE<br />
Introduction<br />
Les cavernomes ou angiomes caverneux représentent seulement<br />
0.4 à 0.5 % des tumeurs cérébrales. Le plus souvent hémisphériques<br />
ou du tronc cérébral, ils sont intraventriculaires dans<br />
2,5% à 10,8% des cas. Nous rapportons ici le cas d’une patiente<br />
dont la présentation clinico-radiologique d’un cavernome ventriculaire<br />
est atypique.<br />
Matériel - Méthode<br />
Nous rapportons le cas d’une patiente de 27 ans, vivant en Italie,<br />
admise aux urgences pour crise convulsive tonico-clonique<br />
généralisée inaugurale. L’examen neurologique ne retrouvait<br />
ni signes d’hypertension intracrânienne ni céphalées. Les paires<br />
crâniennes étaient normales. L’IRM cérébrale retrouvait une<br />
lésion du troisième ventricule s’étendant via le foramen interventriculaire<br />
au ventricule latéral gauche, sans dilatation des cavités<br />
ventriculaires, hyperintense, hétérogène et prenant partiellement<br />
le contraste en T1. Les collègues italiens ont proposé<br />
une intervention chirurgicale mais la patiente a préféré être rapatriée.<br />
Sous Levetiracetam® 1000mg/j elle n’a présenté aucune<br />
nouvelle crise. Mais elle rapportait des troubles mnésiques des<br />
faits récents, confirmés par les tests cognitifs. Notre diagnostic<br />
s’orientait vers une tumeur dysembryonnaire (tératome). Nous<br />
avons dosé les marqueurs tumoraux sériques (CA19.9, ACE,<br />
alphafoetoprotéine) et réalisé un bilan endocrinien. Les résultats<br />
étaient normaux. Une intervention chirurgicale a été programmée<br />
pour obtenir un diagnostic histologique.<br />
Résultats ou Cas rapporté<br />
L’exérèse a pu être complète par voie transventriculaire transcorticale<br />
(vidéo). L’anatomopathologie a répondu angiome cav-<br />
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