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un délais moyen de 48 à 96 mois. 24 patient on été suivi plus<br />
de 120 mois avec des taux de remission et de déficit hypophysaire<br />
comparable au reste de la cohorte.<br />
Conclusion<br />
La radiochirurgie Gamma Knife est une approche neurochirurgicale<br />
efficace et bien tolérée des adénomes sécrétants<br />
(en deuxième ligne ou première intention).<br />
013 : Adénome hypophysaire non sécrétant :<br />
Faut-il traiter un résidu après chirurgie?<br />
O DE WITTE,<br />
Sarah Lonneville, Philippe David, France Devuyst<br />
Services de Neurochirurgie, Neuroradiologie, Endocrinologie<br />
Hôpital Erasme,ULB,Bruxelles<br />
Introduction<br />
La résection chirurgicale représente le traitement de choix<br />
des adénomes non sécrétants. Mais lorsque la résection n’a pu<br />
être complète, faut-il traiter le résidu et quand? Faut-il tenir<br />
compte de l’âge? Situations devant lesquelles nous nous trouvons<br />
et dont la réponse n’est pas facile. Nous avons donc<br />
revu les adénomes hypophysaires non sécrétants du service<br />
de neurochirurgie sur une période de 20 ans.<br />
Matériel - Méthode<br />
Cette étude rétrospective concerne 111 patients ayant<br />
bénéficié d’une exérèse complète ou partielle et porteurs<br />
d’un adénome. Tous les patients ont bénéficié d’une résonance<br />
magnétique post-chirurgie afin de contrôler la qualité<br />
de l’exérèse. Une analyse statistique a permis le calcul<br />
du risque de récidive selon le type d’exérèse, le calcul<br />
du temps moyen de récidive, un T Test afin de déterminer<br />
si l’âge influence le risque de récidive dans un groupe<br />
donné.<br />
Résultats ou Cas rapporté<br />
L’âge moyen des patients est de 53 ans. Une exérèse complète<br />
a été effectuée chez 66 patients et 11 d’entre eux ont<br />
présenté une récidive. Trente neuf des 45 patients ayant eu une<br />
exérèse partielle, ont eu une reprise évolutive de leur adénome.<br />
Différence statistiquement significative p>0,001 entre<br />
résection complète et partielle. L’intervalle libre entre la chirurgie<br />
et la récidive est de 54 mois pour l’exérèse complète et<br />
42 pour une exérèse partielle. Le T Test d’indépendance<br />
confirme qu’il n’existe pas de différence significative entre<br />
les âges auxquels apparaissent les récidives dans le groupe<br />
d’exérèse partielle (p= 0,146).<br />
Conclusion<br />
Cette étude, bien que basée sur un nombre limité de patients<br />
permet de tirer comme conclusion que le risque de récidive<br />
après résection partielle d’un adénome est important et cela<br />
quel que soit l’âge du patient. Dès lors, il nous parait important<br />
de traiter les récidives (ou reprises évolutives) le plus<br />
rapidement possible, soit par une nouvelle chirurgie soit par<br />
un traitement de radiochirurgie.<br />
Communications Orales<br />
014 : L’ Apoplexie Hypophysaire reste-t-elle<br />
une indication Neurochirurgicale ? A propos de<br />
37 cas<br />
Etienne THERET,<br />
Duntze Julien (1), Eap Christophe(1), Litré Claude-<br />
Fabien (1), Delemere Brigitte (2), Pluot Michel (3), Rousseux<br />
Pascal (1)<br />
(1) Service de Neurochirurgie, Hôpital Maison Blanche,<br />
CHU de Reims, France (2) Service d’Endocrinologie<br />
et Diabétologie, Hôpital Robert Debré, CHU de<br />
Reims, France (3) Laboratoire d’Anatomo-Pathologie,<br />
Hôpital Maison Blanche, CHU de Reims, France<br />
Introduction<br />
Pendant des années, l’apoplexie hypophysaire était considérée<br />
comme une urgence neurochirurgicale. De plus en<br />
plus, ce précepte est remis en cause : traitement chirurgical ou<br />
traitement conservateur ? Du fait de la rareté de cette pathologie,<br />
un large recrutement est difficile. Nous présentons une<br />
étude de 37 patients sur le prise en charge d’une apoplexie<br />
hypophysaire<br />
Matériel - Méthode<br />
Analyse rétrospective, monocentrique de 37 patients (24<br />
hommes, 13 femmes) souffrant d’une apoplexie hypophysaire<br />
diagnostiquée entre 1991 à 2008. Nous avons étudié le<br />
pronostic fonctionnel (visuel principalement), hormonal et<br />
remnographique chez les patients opérés et non opérés<br />
Résultats ou Cas rapporté<br />
Les symptômes les plus fréquents étaient les céphalées (97%),<br />
déficits visuels (82%), et nausées/vomissements (78%). 18<br />
patients ont été opérés, soit par voie trassphénoïdale, soit par<br />
voie haute. Parmi eux : 7 avaient une BAV uni ou bilatérale,<br />
2 une hémianopsie bi-temporale, 6 ophtalmoplégies, 3 asymptomatiques<br />
19 patients non opérés ont bénéficié d’un traitement<br />
hormonal substitutif L’indication de la chirurgie était<br />
pour les détériorations visuelles, hémiparésie et niveau de<br />
l’altération conscience. Les six patients dans ce groupe avec<br />
une ophtalmoplégie qui se résolvent dans 60% après la chirurgie,<br />
et 9 ont un champ visuel altéré avec une récupération<br />
dans 55% post-opératoire Le traitement conservateur<br />
était réservé pour les patients sans déficit visuels initiaux ou<br />
en cours de résolution. Dans ce groupe, 7 ont présenté initialement<br />
une parésie oculaire et 6 avec un champs visuels, tous<br />
ont eu une récupération complète. Des patients opérés, 85%<br />
nécessitent une substitution glucocorticoide à long-terme et<br />
60% une substitution thyroïdienne à long terme. La prise en<br />
charge conservatrice nécessite un remplacement glucocorticoide<br />
dans 72% et thyroidienne dans 70% des cas<br />
Conclusion<br />
Le traitement médical des apoplexies hypophysaires avec<br />
des troubles visuels stables ou récupération est bénéfique<br />
tant sur le plan visuel qu’endocrinologique. En comparaison,<br />
le traitement chirurgical présente la même efficacité pouvant<br />
parfois être délétère.<br />
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