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© A.Deschamps
N°29, Octobre 2009
Réunion Annuelle
à Paris
Hôtel Marriott
Rive Gauche
1-4 novembre 2009

Président
Marc SINDOU
Service de Neurochirurgie A
Hôpital Neurologique Pierre Wertheimer
Université de Lyon - Groupement Hospitalier Est,
59 BD PINEL - 69003 LYON- FRANCE
Tél : 33(0)472118901
Fax : 33(0)472357365
Email : marc.sindou@chu-lyon.fr
Secrétaire
Jean D'HAENS
Service de Neurochirurgie
Academisch Ziekenhuis - Vrije Universiteit Brussel
Laarbeeklaan 101
1090 BRUXELLES - BELGIQUE
Tél : 0032 2 477 55 14
Fax : 0032 2 477 55 70
Email : jean.dhaens@uzbrussel.be
*Représentant de la Belgique
Trésorier
Jean-Claude MARCHAL
Hôpital Neurologique
Service de Neurochirurgie
29 avenue Maréchal de Lattre de Tassigny
54037 NANCY CEDEX FRANCE
Tél : 0033 3 83 85 16 26
Fax : 0033 3 83 85 26 12
Email : jc.marchal@chu-nancy.fr
*Coordonnateur-Adjoint de la Réunion de PARIS
Relations extérieures
Bernard GEORGE
Hôpital Lariboisière CHU AP
2 rue Amboise-Paré, 75475 PARIS Cédex
Tél : 33(0)1 49 95 81 46
Fax : 33(0)1 49 95 81 55
Email : bernard.george@Irb.ap-hop-paris.fr
*Responsable du "Bulletin"
Déléguée aux candidatures
Najia EL ABBADI
BP 2163 Hay Ryad, RABAT - MAROC
Tél : 00212-61390139 / Fax : 00212-37683848
Email : najiaelabbadi@hotmail.com
*Représentant du Maghreb
Hugues LOISEAU
CHU de Bordeaux - Hôpital Pellegrin Tripode
Clinique Universitaire de Neurochirurgie
33076 BORDEAUX CEDEX FRANCE
Tél : 0033 5 56 79 55 18
Fax : 0033 5 56 79 59 84
Email : hugues.loiseau@chu-bordeaux.fr
les grands noms de la neurochirurgie Comité francophone directeur
Comité Directeur et Scientifique de la SNCLF
Conseiller auprès du CDS
François-Xavier ROUX
Hôpital Ste-Anne - Faculté Cochin Port Royal
1, rue Cabanis - 77674 PARIS CEDEX 14-FRANCE
Tél : 0033 1 45 65 82 25
Fax : 0033 1 45 65 8853
Email : fx.roux@ch-sainte-anne.fr
*Coordonnateur de la Réunion de PARIS
Rédacteur en chef de la revue "Neurochirurgie"
Françoise LAPIERRE
CHU La Milettrie-Hôpital Jean Bernard
Neurochirurgie, 350 avenue Jacques Coeur BP 577
ADJOINTS
Pascal ROUSSEAUX
Hôpital Maison Blanche - Service de Neurochirurgie
45 rue Cognacq Jay
51092 REIMS CEDEX FRANCE
Tél : 0033 3 26 78 32 96
Email : prousseaux@chu-reims.fr
Michel Wieslaw BOJANOWSKI
Service de Neurochirurgie
Hôpital Notre Dame/CHUM
1560, rue de Sherbrooke Est
MONTREAL - QUEBEC - CANADA - H2L 4MI
Tél : (514)890-8000 ext.26809 ou (514)526-8525
Fax : (514)412-7816
Email : michel.bojanowski.chum@ssss.gouv.qc.ca
*Représentant du Canada
Gail ROSSEAU
4501 North Winchester
CHICAGO-ILLINOIS 60640 - USA
Tél : 001 773 250 05 00
Fax : 001 777 250 04 97
Email : grosseau@neurosource.com
*Représentant des USA
Kazadi K.N. KALANGU
Department of Neurosurgery - University of Zimbabwe
P.O. Box A 178 - Avondale - HARARE, Zimbabwe
Tél : 00263 4 791631
Fax : 00 263 4 804703/724912
Email : kalangu@mweb.co.zw
*Représentant de l'Afrique sub-Saharienne
Georges NOHRA
Service de Neurochirurgie - Hôtel Dieu de France
BEYROUTH-LIBAN
Tél : 00 961 3 290 995
Fax : 00 961 9 546 608
Email : parkin@terra.net.lb
*Représentant du Moyen-Orient
Ramiro VILLAVICENCIO
Clinique INCOR
Av. 26 de Febrero esq. Caranda (entre Pirai y Roca
Coronado)
Tél : 00 591 72 15 05 90
Email : ramvillavicencio@hotmail.com
*Représentant de l'Amérique Latine
Olivier VERNET
Cabinet Neurochirurgical, Avenue de Savoie 10
1003 LAUSANNE - SUISSE
Tél : 0041-21 3214141
Fax : 0041-21 3214142
Email : vernet@neurocentre.ch
*Représentant de la Suisse
AU CDS
86021 POITIERS-FRANCE
Tél : 0033 5 49 44 39 43
Fax : 0033 5 49 44 40 49
Email : f.lapierre@chu-poitiers.fr
Historien
Jacques BRUNON
Service de neurochirurgie-Hôpital Bellevue
C.H.U. de Saint-Etienne 17, boulevard Pasteur
42055 SAINT ETIENNE Cédex 02 France
Tél : 0033 04 77 12 77 23
Fax : 0033 04 77 12 05 44
Email : jbrunon@club-internet.fr
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N°29, octobre 2009
Sommaire
Programme RAP
Communications Orales
Vidéos
Nouveau site
de la SNCLF
www.snclf.com
Communications affichées
Communications lues sur résumé
Communications sur le Rapport : Nerfs Periphériques
Informations diverses
Bulletin de la Société de
Neurochirurgie de Langue Française
N°29 - octobre 2009
Adresse de la Rédaction :
Pr. B. GEORGE
Service de Neurochirurgie - Hôpital Lariboisière
2, rue Ambroise Paré - 75010 PARIS
Tel : 01.49.95.81.46 - Fax : 01.49.95.81.55
e-mail : bernard.george@lrb.aphp.fr
Rédaction :
Pr. B. GEORGE, Pr. Marc SINDOU
Maquette :
Atelier Alfortville
Edition :
REGIMEDIA - 326 Bureaux de la Colline - 92213 St Cloud Cedex
Tél. : 01 49 10 09 10 - Fax : 01 49 10 00 56
Régie publicitaire :
REGIMEDIA - Yves PAVOT
326 Bureaux de la Colline - 92213 St Cloud Cedex
Tél. : 01 72 33 91 04 - Fax : 01 72 34 92 30
Photo de couverture :
Ericus fotalia
7
20
47
53
73
83
85

Réunion annuelle de Paris
1,2, 3 et 4 novembre 2009
13h Ouverture de l’enregistrement
13h30 Introduction du Cours
Présentation par Jean-Paul
N’GUYEN
Evaluation des connaissances par
Jean-Jacques MOREAU (Collège de
Neurochirurgie)
14h15-15h30 Névralgie du Trijumeau
Coordonnateur Marc SINDOU
- Quels patients opérer ?
M Sindou (10mn)
- Techniques percutanées : compression
par ballon Y Kéravel(10mn)
- Techniques percutanées : thermorhizotomie
M Sindou (10mn)
- Décompression Vasculaire
M Sindou (10mn)
- Radiochirurgie J Régis (10mn)
- Choix de la technique
Y Keravel (10mn)
Discussion : 15 minutes
HÔTEL MARRIOTT
17 Boulevard Saint Jacques - 75014 Paris
Tel : 33 (0) 1 40 78 78 40- Fax : 33 (0) 1 40 78 78 04
Coordonnateurs : F-X. Roux et J-C. Marchal.
Président de la SNCLF : M. Sindou
Secrétaire de la SNCLF : J. D’Haens
Réunion annuelle de Paris
Dimanche 1 er Novembre 2009
Cours commun de la SFNC, de la SNCLF
et du Collège de Neurochirurgie
« Neuro-Chirurgie de la Douleur :
Indications et Techniques Chirurgicales »
Organisateurs
Jean-Paul N’GUYEN
(Société Française de Neuro-Chirurgie)
Marc SINDOU
(Société de Neuro-Chirurgie de Langue Française)
15h50-17h30 Neuromodulation
Coordonnateur Jean-Paul N’ GUYEN
15h50- 16h La Neuromodulation : Introduction
JP N’Guyen
16h - 16h30 Stimulation médullaire
S Blond (20mn)
Discussion : 10 mn
16h30-17h Stimulation Nerf Occipital
JP N’Guyen (20mn)
Discussion : 10 mn
17h -17h30 Stimulation Corticale
P Mertens (20mn)
Discussion : 10 mn
18h Clôture du Cours
JP N’GUYEN et JJ MOREAU
7

Bulletin de la Société de Neurochirurgie de Langue Française
SOCIETE DE NEUROCHIRUR-
GIE DE LANGUE FRANCAISE
Vu le nombre important de résumés soumis à communication,
il n’a pas été possible de tous les retenir pour communications
orales ou affichées.
Le CDS a donné préférence aux communications suscitant la
discussion pour être présentées oralement, à celles dont le
message se prête à l’image pour être affichées et a retenu les
résumés informatifs pour être « lus sur résumés ».
Par ailleurs, pour pouvoir donner la parole à un maximum
LUNDI 2 NOVEMBRE
8H00 : Ouverture du secrétariat / Accueil des
participants
9H00 : ouverture du congrès
"Les présentateurs sont remerciés de bien vouloir ne pas
dépasser 5 minutes de temps de parole et réserver 2 minutes
additionnelles pour la discussion."
9H00 - 10H00 SESSION VASCULAIRE
Modérateurs : K. Schaller ; A. De Souza ; M. Bojanowski
01 : Les Fistules Artério-Veineuses Durales Rachidiennes. A propos
d’une série continue de 7 cas. G. Koerts, H. Rooijakkers, V.
VanThuyne, M. Delavallée, C. Raftopoulos ; UCL Bruxelles
02 : Intérêt de la Fluorescence peropératoire par injection de Vert
d’Indocyanine dans la chirurgie des Malformations Vasculaires
Cérébrales. A. Durand ; I. Pélissou-Guyotat, M. Linne,
J. Guyotat ; Lyon
03 : La Radiochirurgie des Malformations Arterio-Veineuses Nonrompues
: Efficacite et RisquesM. Zaari Jabiri, F. Nataf, M.
Ghossoub, M. Schlienger, E. Touboul, F.X. Roux; CH Sainte-
Anne, PARIS
04 : Anevrisme Cerebral Familial, suivi d’une Cohorte. P. Verdure,
S. Lévêque (1), S. Derrey(1), L. Maréchal(2), E. Gerardin
(3), P. Fréger(1), F. Proust(1); (1) Service de Neurochirurgie,
CHU de Rouen, (2) Unité de recherche Génétique,
(3) Service de Radiologie
05 : Anévrysmes traités chirurgicalement à l’Hôpital Lariboisière
: l’après ISAT.D. Bresson, S. Chibbaro, J. Cornelius, M.
Orabi, S. Hamdi, E. Mandonnet, E. Houdart, B. George;
Paris.
06 : Patients en grade clinique avancés suivant une Hémorragie
sous-arachnoïdienne anévrismale: Expérience récente.
N. McLaughlin, P. Lessard-Bonaventure, M. W. Bojanowski
; Montréal.
10H - 10H30 : Pause-café / visite des stands
8
d’auteurs, le CDS a appliqué la règle d’une seule communication
libre orale par premier auteur.
Pour la première fois une session vidéo a été consacrée à des
présentations exclusivement animées ne comprenant pas
de message écrit. Ces présentations sont limitées à trois
minutes et le support CD-DVD doit parvenir au secrétaire
avant le 15 septembre 2009.
Nous vous rappelons que tous les résumés acceptés sont
publiés dans la revue "Neurochirurgie" et référencés dans :
Current Contents/Clinical Médicine, EMBASE/Excerpta Medica,
Medline (Index Médicus), Biosis, Pascal (INIST/CNRS), SCI
Search, Scinence Citation Index, Research Alert, Scopus.
10H30 – 11H15 : Conférence invitée : « Revascularisation
cérébrale : état actuel »
Lucas Regli.
Présentation : O. Vernet.
LUCA REGLI,
est né le 26.04.1962 à Zurich en Suisse.
En 1980 il obtient son baccalauréat après avoir suivi ses écoles
aux Etats Unis (Rochester), Allemagne (Mainz) et en
Suisse (Zurich, Lausanne).
En 1986 il est diplômé de l’école de Médecine de l’Université
de Lausanne et en 1992 il défend avec succès sa thèse de docteur en médecine
sur la résonance magnétique et les infarctus lacunaires.
Il se forme en neurochirurgie dans le service universitaire de Lausanne sous la
direction du Professeur N. de Tribolet.
Par un stage de 2 ½ ans à la Mayo Clinic (MN-USA) il approfondit ses connaissances
en microchirurgie crânienne auprès des Professeurs DG Piepgras (cérébrovasculaire),
FB Meyer (épilepsie) et PJ Kelly (neurooncologie).
A son retour à Lausanne, il continue à développer son champ d’intérêt principal
(la neurochirurgie cérébrovasculaire) grâce au support des Professeurs N. de
Tribolet, puis JG Villemure.
La rigueur dans la démarche diagnostique, l’excellence dans la technique chirurgicale
et l’évaluation critique du suivis des patients ont toujours représentés
l’essentiel dans sa pratique neurochirugicale.
Ses activités de recherche sont centrées autour des maladies cérébrovasculaires
et comprennent tant de la recherche clinique que fondamentale.
En dehors de l’activité clinique et de recherche il s’est toujours investi pour la
formation des jeunes en neurochirurgie.
Cette intense activité se reflète dans plus de 3800 opérations neurochirurgicales,
dont 1000 pour les pathologies cérébrovasculaires, plus de 100 publications
scientifiques et 12 chapitres de livres. Il assume de nombreuses tâches
dans les sociétés professionnelles internationales et nationales.
Reconnaissant ses mérites, l’Université d’Utrecht aux Pays-Bas lui octroie le
titre de professeur ordinaire et l’invite à diriger son service de neurochirurgie.
En 2008 il se transfert avec toute sa famille aux Pays-Bas et succède au Prof.
CAF Tulleken à la tête du service de neurochirurgie, contribuant à renforcer
Utrecht comme centre d’excellence des maladies cérébrovasculaires et particulièrement
la revascularisation cérébrale.

11H15-12H30 : SESSION ONCOLOGIE I
Modérateurs : A. El Khamlichi ; A. Basso ; J. D’Haens.
07 : Les tumeurs intramédullaires : étude rétrospective de 72
cas opérés
A. Lahlou, M. Baroncini, M. Allaoui, Ph. Bourgeois, M.
Vinchon, JP Lejeune; Lille.
08 : Chirurgie des Méningiomes Rachidiens avec paraplégie ou
paraparésie sévère dans le 3eme âge : Résultats d’une étude
multicentrique.
D. Brauge, O. Sacko(1), V. Mendes(2), C. Haegelen(3),
M. Sesay(4), A. Brenner(5), J. Lagarrigue(1), H. Loiseau(6),
F-E Roux(1); Neurochirurgie CHU Toulouse(1), Neurochirurgie
CHU Clermont-Ferrand(2), Neurochirurgie CHU
Renne, Neuroanesthésie CHU Bordeaux(4), Harrison
Medical Center Bremerton, Washington(5), Neurochirurgie
CHU Bordeaux (6)
09 : Meningiomes "En Plaque" Spheno-Orbitaires: strategie chirurgicale
et facteurs de récidive dans une série de 71 patients.
S. Chibbaro; G. Mirone, D. Bresson, M. Orabi, M. Yasuda,
B. George; Hopital Lariboisière Paris.
010 : Traitement complémentaire par Radiochirurgie Gammaknife
après Exérèse Chirurgicale des Méningiomes intracrâniens
- à propos de 96 cas.
Y. Ouammou, M. Baroncini, G. Touzet, L. Thines, S.
Blond, J-P. Lejeune; Lille
011 : L'IRM Peropératoire dans la Chirurgie des Macroadénomes
Hypophysaires: à propos de 26 patients. O .
Palombi, E. Gay, O. Chabre, JG. Passagia, JF. Le Bas;
Grenoble
012 : Résultats à long terme de la Radiochirurgie Gamma Knife
pour les Adénomes Hypophysaires sécrétants.
J. Regis, F. Castinetti, H. Dufour, I. Morange, Ph. Caron,
Ph. Chanson, Ch. Cortet-Rudelli, J-M. Kuhn, B. Conte-
Devolx, Th. Brue; Marseille.
013 : Adénome hypophysaire non-sécrétant : Faut-il traiter un
résidu après chirurgie?
O. De Witte, S. Lonneville, Ph. David, F. Devuyst; Services
de Neurochirurgie, Neuroradiologie, Endocrinologie
Hôpital Erasme,ULB,Bruxelles.
014 : L’ Apoplexie Hypophysaire reste-t-elle une indication
Neurochirurgicale ? A propos de 37 cas
E. Theret, J. Duntze(1), Ch. Eap(1), C-F. Litré(1), B. Delemere(2),
M. Pluot(3), P. Rousseaux (1); (1) Service de
Neurochirurgie, Hôpital Maison Blanche, CHU de Reims,
France (2) Service d’Endocrinologie et Diabétologie, Hôpital
Robert Debré, CHU de Reims, France (3) Laboratoire
d’Anatomo-Pathologie, Hôpital Maison Blanche, CHU
de Reims, France.
12H30-13H30 : Repas.
13H30-15H : SESSION ONCOLOGIE II
Modérateurs : A. El Azhari; S. Badiane; H. Loiseau
015 : Le bévacizumab (Avastin) augmente l’efficacité anti-tumorale
du témozolomide dans un modèle préclinique de glioblastome.
R. Djedid, V. Mathieu, M. LeMercier, R. Kiss et F. Lefranc;
Réunion annuelle de Paris
Services de Neurochirurgie, Hôpital Erasme et EHS
AIT IDIR, Université d’Alger, Alger, Algérie ; Laboratoire
de Toxicologie, Institut de Pharmacie Université
Libre de Bruxelles (U.L.B.), Bruxelles, Belgique.
016 : Un traitement chronique in vitro de lignées humaines
de glioblastomes d’origine astrocytaire par le témozolomide
augmente leur agressivité in vivo et induit leur
résistance au témozolomide.
M. Rynkowski, B. LeCalvé, S. Spiegl-Kreinecker,
W. Berger, R. Kiss et F. Lefranc; Services de Neurochirurgie,
Hôpital Erasme; Université Libre de Bruxelles
(U.L.B.), Bruxelles, et Wagner Jaureg Hospital, Linz,
Autriche ; Laboratoire de Toxicologie, Institut de Pharmacie,
U.L.B., Bruxelles, Belgique ; Institut de Recherche
du Cancer
017 : Traitement des glioblastomes à l’aube de 2010 : Quel
avenir pour la thérapie ciblée ?
F. Lefranc, R. Djedid, O. Tomasi, M. Rynkowski; Service
de Neurochirurgie, Hôpital Erasme; Laboratoire de
Toxicologie, Institut de Pharmacie Université Libre de
Bruxelles (U.L.B.), Bruxelles, Belgique; Service de Neurochirurgie,
EHS AIT IDIR, Université d’Alger, Alger,
Algérie.
018 : La Résection Complète de la Captation de Traceur TEP
augmente la survie des Gliomes de Haut Grade contrairement
à la Résection Complète du Rehaussement après
Gadolinium en IRM : Analyse chez 66 patients consécutifs.
B. Pirotte ; M. Levivier, S. Goldman, N.
Massager, F. Lefranc, J. Brotchi, O. Dewitte; Hôpital
Erasme, ULB, Bruxelles, Belgique
019 : Impact de l’IRM peropératoire à 3.0 T sur le taux de
résection complète des gliomes cérébraux.
X. Pablos Martin, G. Vaz, Th. Duprez, M-A. Docquier,
Ch. Raftopoulos; Cliniques Universitaires Saint
Luc (UCL), Bruxelles.
020 : L'expression de l'Antigène CD 133 est corrélée de
manière significative et indépendante à la survie des
Glioblastomes.Ph. Metellus, S. Fuentes, T. Adetchessi,
Y. Benhima, D. Laguerre, H. Dufour, D. Figarella-Branger;
CHU Timone, Marseille.
021 : Gliomes de grade 2 OMS et Zone sous-ventriculaire :
Considérations Anatomiques, Génétiques et Cliniques
H. Duffau; F. Vergani, J. Martino, V. Rigau, C. Goze;
Montpellier.
022 : La Grossesse modifie l’Histoire Naturelle des Gliomes
Diffus de Grade II OMS. Approche quantitative de l’Evolution
de la Croissance radiologique.
J. Pallud, E. Mandonnet, D. Fontaine, H. Duffau,
L. Capelle, L. Bauchet, P. Peruzzi, E. Jouanneau, P.
Page, L. Bozec-Le Moal, M. Frenay, J.Y. Delattre, S.
Cartalat-Carel, S. Aldea, L. Taillandier; Hôpital Sainte-
Anne, Paris Hôpital Lariboisière, Paris - CHU Nice -
CHU Montpellier - Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris -
CHU Reims - Hospices Civils Lyon - Hôpital Foch, Suresnes
- CHU Nancy - Réseau d'Etude des Gliomes.
15H00-15H30 : Pause-café/ visite des stands.
9

15H30-17H15 : SESSION VIDEO
(3 minutes par présentation)
Modérateurs : C. Raftopoulos; J. Brunon; R. Villavicencio
V 01 : Neurotomie selective de la branche profonde du Nerf
Ulnaire au Poignet. Technique microchirurgicale pour
le traitement de la spasticité du pouce en adduction-flexion
dans la paume.
E. Simon, P. Mertens, M. Sindou; Neurochirurgie A,
Hôpital Neurologique Pierre Wertheimer, Lyon, France ;
Laboratoire d’Anatomie, Université Lyon-1, Faculté de
Médecine Lyon-Est, 8 av Rockefeller, 69003 Lyon, France.
V 02 : Migration intradurale d’un dispositif BOP lombaire. Rapport
d’un cas et explications techniques à l’aide d’une vidéo.
A. Belaqsir, E. Gimbert, B. Maachi, M. Dautheribes, F.
San-Galli, D. Liguoro, JR. Vignes; Bordeaux.
V 03 : Névralgie C6 par boucle de l’Artère Vertébrale : décompression
par voie antérolatérale.
M. Yasuda, D. Bresson, J.F. Cornelius, S. Chibbaro, B.
George; Hopital Lariboisière, Paris.
V 04 : Neurinome intradural C2-C3 droit : résection par voie
antérolatérale.
M. Yasuda, D. Bresson, J.F. Cornelius, B. George; Hopital
Lariboisière, Paris
V 05 : Hernie Médullaire: description de la technique chirurgicale
dans 5 cas consécutifs. F. Faccioli, U.M. Ricci;
Hôpital Borgo Trento, Vérone, Italie.
V 06 : Monitorage combiné des Potentiels Evoqués Somesthésiques
(PES) et des Potentiels Evoqués Moteurs (PEM)
pour la chirurgie des Tumeurs Intramedullaires.
T. Jacquesson, S. Moucharrafie, N. Obadia, M. Sindou;
Hopital neurologique P. Wertheimer, Université Claude
Bernard, Lyon 1
V 07 : Résection de l’Odontoïde par Voie transnasale-endoscopique
pour décomprimer la jonction bulbo-médullaire
– Présentation vidéo de la technique chirurgicale.JF.
Cornelius, R. Kania, E. Mandonnet, M. Yasuda, Ph. Herman,
P. Tran Ba Huy, B. George; Service de neurochirurgie
et de chirurgie oto-rhino-layrngologique, Hôpital
Lariboisière, Paris
V 08 : Chirurgie "à 4 mains" d’un chordome du clivus par voie
endonasale : Technique chirurgicale, principes de la fermeture
par lambeau septal pédiculé et résultats.
Neurochirurgie); CHU Poitiers
V 09 : Décompression Vasculaire Micro Chirurgicale (DVMC)
pour Névralgie du Trijumeau (NT): Intérêt d’une technique
chirurgicale sans neocompression. Analyse statistique
à propos d’une série de 330 patients et Vidéodémonstration.
JM. Leston, M. Sindou; Hôpital Neurologique "Pierre
Wertheimer". Service de Neurochirurgie A. Université
"Claude Bernard", Lyon 1, France.
V 10 : Apport de l’endoscopie de l’angle ponto-cérébelleux
pour la chirurgie de Décompression Micro Vasculaire .
A propos de 25 cas; présentation vidéo.
C. Fabien Litre, J. Duntze, C. Eap, E. Theret, A. Chays,
P. Rousseaux; Service de neurochirurgie, hôpital Maison-Blanche
10
Bulletin de la Société de Neurochirurgie de Langue Française
V 11 : L’Amygdalo-Hyppocampectomie sélective par voie transsylvienne
dans l’Epilepsie réfractaire : expérience chirurgicale
à propos d’une série consécutive de 48 cas. C.
Raftopoulos, G. Vaz, X. Pablos Martin, P. Finet, K. van
Rijckevorsel; Centre de l’épilepsie réfractaire, Cliniques
Universitaires St-Luc, Université Catholique de Louvain,
Bruxelles, Belgique
V 12 : Traitement original de l’Hydrocéphalie : Le Traumatisme
Crânien. A propos d’un cas.
E. Gimbert, D. Laguerre, J.R. Vignes, D. Liguoro; Service
de neurochirurgie A, Hôpital Pellegrin, CHU de BOR-
DEAUX, FRANCE
V 13 : Un Angiome Caverneux du Troisième Ventricule pris
pour un Tératome.
E. Gimbert, M. Rue, J.R. Vignes, D. Liguoro; Service de
Neurochirurgie A, Hôpital Pellegrin, CHU de BOR-
DEAUX, FRANCE
V 14 : Neuroendoscopie et lésions expansives intracrâniennes.
Quel futur ?
JP. Kalala Okito, F. Dewaele, D. Van Roost, J. Caemaert;
Service de Neurochirugie, Hôpital Universitaire de Gand,
Belgique
V 15 : Méningiome parasagittal obstruant le Sinus Sagittal Supérieur
(sss) : exérèse avec reconstruction du sinus et des
veines post-centrales.
M. A. Boukebir, S. Moucharrafie, M. Sindou; Service
de Neurochirurgie A. Hôpital Neurologique Pierre Wertheimer
.Université Claude-Bernard Lyon I. Groupement
Hospitalier Est ( Hospices Civils de Lyon). 59 Boulevard
Pinel , 69003, Lyon, France.
17H15-17H45 : Conférence invitée : « Lipomes
lombo-sacrés. Règles de bonne conduite »
Alain Pierre-Kahn (Paris).
Présentation : P. Dhellemmes.
PROFESSEUR
ALAIN PIERRE-KAHN
Professeur des Universités, Praticien hospitalier
Chef du Service de Neurochirurgie Pédiatrique de
l'Hôpital Necker
Enfants Malades de 1993 à 2005
Président de la Société française de Neurochirurgie Pédiatrique (2002–
2005).
Président de l'International Society for Pediatric Neurosurgery
(2001–2002).
Président du 31éme meeting de l'International Society for Pediatric
Neurosurgery (Monaco 14/18 September 2003).
Membre correspondant de l'American Association of Neurological Surgeons
depuis 1991.
Principaux sujets d'intérêt: Dysraphies principalement lipomes
lombosacrés, Craniopharyngiomes, Ependymomes, Diagnostic prénatal,
Kystes intracraniens.
18H00 : fin de la journée

MARDI 3 NOVEMBRE
08H-10H : SESSION : TECHNIQUES (A)
Modérateurs : G. Rosseau; J.D.Born; J. Lagarrigue
023 : L’exposition aux radiations ionisantes dans la neurochirurgie
rachidienne en 2009
P. Fransen, F. Collignon; Centre Neurochirurgical de
Bruxelles, Clinique du Parc Léopold, Bruxelles
0 24 : Salle d’opération combinée avec angiographie intraopératoire
rotationnelle: une note technique sur l’expérience
de Genève.
Ph. Bijlenga, Kotowski, B. Schatlo, I. Radovanovic, S.
Momjian, L. Slegers, O. Brina , DA. Rüfenacht, C.
Schaller; Hôpitaux Universitaire de Genève
0 25 : Système d’imagerie per opératoire O’ARM. Bilan d’un
an d’utilisation.
JJ. Moreau, F. Caire, M. Gueye, P.A. Faure, M. Ali
Benali, J. Vidal; Service de Neurochirurgie, CHU
Dupuytren, 2 avenue Martin Luther King 87042 Limoges
France
0 26 : Evaluation de la précision d’une méthode de recalage
automatique échographie 3D intra-opératoire – IRM
pré-opératoire en neurochirurgie.
P.-L. Henaux, P. Hellier(1), P. Jannin(1), P. Coupé(1),
C. Haegelen (2), S. Diabira (2), X. Morandi(1,2); (1)
Unité/Projet VisAGeS U746 INSERM/INRIA, UMR
CNRS 6074-Université de Rennes 1, IRISA, Campus de
Beaulieu, 35042 Rennes, France (2) Service de Neurochirurgie,
CHU Pontchaillou, 2 rue Henri Le Guilloux,
35033 Rennes Cedex 09, France
0 27 : Débit de sécrétion du Liquide Cérébro-Spinal et Pression
intracrânienne chez le patient adulte, hydrocéphale,
porteur d’une dérivation ventriculaire externe.
O. Klein(1), B. Demoulin(2), J. Auque(1), G. Audibert(3),
Ch. Sainte-Rose(4), J-C. Marchal(1), F. Marchal(2);
(1) Service de Neurochirurgie, CHU Nancy
(2), Laboratoire de Physiologie, EA 3450, Faculté de
Médecine de : CHU Nancy
0 28 : Avec quelle précision mettons-nous en place les dérivations
ventriculaires externes ?
M. Abdoh, O. Bekaert, M. Diarra, C. Le Guerinel, R.
Nseir, B. Jarraya, Ph. Decq; Service de Neurochirurgie,
Hôpital Henri Mondor, Creteil, France
SESSION : TECHNIQUES (B)
Modérateurs : J. Régis; B. George ; T. Benbouzid
029 : Hypertensions Intra-Craniennes Benignes : indication,
technique et resultats du stenting des sinus lateraux.
Ch. Cognard, M. Dupuy, A-Ch. Januel, Ph. Tall, A.
Viguier, J-F. Albucher, N. Fabre, E. Schmidt, V. Larrue,
F. Chollet, J. Lagarrigue; Service de Neuroradiologie,
Neurologie, Neurochirurgie . Pôle de Neurosciences,
CHU de Toulouse, France.
0 30 : Intérêt de la Ventriculo-cisternostomie Endoscopique
dans la prise en charge des Tumeurs de la Région
Pinéale : Etude Rétrospective et Suivi à long terme à
Réunion annuelle de Paris
partir d’une série consécutive de 81 patients
M. Lefranc, N. Reyns, G. Touzet, JP. Lejeune, R. Assaker,
D. Le Gars, S. Blond; Service de Neurochirurgie,
CHU Amiens.
0 31 : Expérience préliminaire du traitement par Radiochirurgie
Gamma Knife® Perfexion au Maroc. Etude
des 100 premiers cas.
A. Melhaoui, Y. Arkha, A. Mansouri, B.K. El Gueddari,
A. El Khamlichi; Unité de Radiochirurgie Gamma
Knife Perfexion; Centre National de Réhabilitation et
de Neurosciences; Service de Neurochirurgie Hôpital
des Spécialités ONO Rabat Maroc.
0 32 : Monitoring peropératoire des altérations fonctionnelles
cochléaires en cas de résection microchirurgicale de
Schwannomes Vestibulaires. Apport des produits de
distorsion acoustiques.
Th. Mom1,3, A. Montalban1,B. Eschalier3, L.
Gilain1,3, P. Avan3, J. Chazal2,3;
1Service d’ORL et de Chirurgie cervico-Faciale/ 2Service
de Neurochirurgie A/ 3Laboratoire de Biophysique
Sensorielle (EA 2667)Clermont-Ferrand.
0 33 : L’Artère Carotide Interne Intracaverneuse comme repère
topographique dans l’abord endoscopique des tumeurs de
la base : Etude anatomique et expérience clinique.
S. Froelich, H. Cebula, T. Pham Quynh, P. Boyer, P. Kehrli,
*Ch. Dibry; Service de Neurochirurgie, Hôpital de Hautepierre,
CHU de Strasbourg - *Service d'ORL, Hôpital de
Hautepierre, CHU de Hautepierre
0 34 : La Voie Orbitaire latérale dans la prise en charge des
Méningiomes sphéno-orbitaires en plaque.
A. Dagain, F. Nataf, R. Dulou, Ph. Page, Fx. Roux; Centre
Hospitalier Saint Anne, Paris.
035 : Hernie Médullaire Transdurale spontanée
F. Zairi, L. Thines, Ph. Bourgeois, A. Bouras, R. Assaker;
Lille
10H00-10H30 : Pause-café/ visite des stands.
10H30-11H10 : Conférence-débat : Présent et futur
de la Chirurgie Ambulatoire en Neurochirurgie
30 min (avec 10 min de discussion)
par FX Roux
11H10-12h30 : ASSEMBLEE GENERALE
Rapport du Président
Rapport du Secrétaire
Rapport du Trésorier
Cours Francophones
Nécrologie
Election des nouveaux candidats à la SNCLF
Election du nouveau président : candidat : FX ROUX.
Bilan du 59ème Congrès SNCLF (ALGER )
Neurochirurgie 2010 : LYON (du 26 au 29 Mai 2010)
Candidature 61ème congrès d’été SNCLF 2011 : VIENNE :
vote (organisateur François ALESCH)
Candidature « Neurochirurgie 2012 » : TOULOUSE
63ème Congrès de la SNCLF 2013 : candidatures.
11

Revue Neurochirugie : Françoise Lapierre et Jean Claude Marchal.
CDS : envisager l’élargissement à 3 représentants du Maghreb
et à un représentant de l’Asie du Sud-Est.
Les nouvelles des USA: Gail Rosseau.
Prix du « Poster »(2) : Jury :G. Brassier (président), Ph. Decq ;
J. Guyotat ; H. Loiseau et P.H. Roche.
12H30-13H30 : Repas.
13H30-15H00 : Réunion commune avec la
Société Française de Neuroradiologie.
Modérateurs : A. de Lobtinière; M. Yedeas; P; Rousseau
- l’IRM fonctionnelle pre-operatoire : A.Krainik (Grenoble)
- Stéréotaxie et technique de repérage pré-opératoire : D.Dormont
(Paris Pitie Salpetriere)
- Embolisation pré-opératoire : C.Cognard (Toulouse)
- Embolisation Percutanée des Tumeurs de la Base du Crâne :
J Moret (Paris, Fondation Rothschild).
15H00-15H30 : Pause-café/ visite des stands
15H30-17H00 : Table Ronde « La Neurochirurgie
fonctionnelle"
organisée par la SLANFE (Société Latino Américaine
de Neurochirurgie Fonctionnelle et Stéréotaxique).
- La Neurochirurgie Fonctionnelle et Stéréotaxique en Amérique
Latine
Modérateurs : F. Velasco ; Y. Keravel ; S. Blond.
Coordinateurs : Marc Sindou (Président SNCLF) et Luiz
Fernando Martins (Président SLANFE).
Introduction : Francisco Velasco (Mexique) 10 min
Radiochirurgie : Radiochirurgie dans le traitement des grosses
malformations artério - veineuses
Osvaldo Betti (Argentine) 10 min
Commentaire : Jean Régis (Marseille) 5 min.
Epilepsie : L’imagerie par résonance magnétique (IRM) en
cas de sclérose mésio-temporale permet de prévoir
avec précision le succès thérapeutique de la
lobotomie temporale antérieure
Arthur Cukier (Brésil) 10 min
Commentaire : Bertrand Devaux (Paris) 5 min
Mouvements anormaux : - Stimulation bilatérale du globus
pallidus externe dans le traitement du Syndrome de Gilles
de la Tourette
Osvaldo Villela-Filho (Brésil) 10 min
Commentaire : Philipe Cornu (Paris) 5 min
- Lésion ou stimulation du globus pallidus interne dans
le traitement des dystonies ?
Fabian Piedimonte (Argentine) 10 min
Commentaire : Serge Blond (Lille) 5 min
Psychochirurgie : Stimulation électrique du pédoncule thalamique
inférieur dans le syndrome compulsif
obsessif et la dépression. Fiacro Jiménez
12
Bulletin de la Société de Neurochirurgie de Langue Française
(Mexique) 10 min
Commentaire : Alim Benabid (Grenoble)
5 min
17H00-18H30 : SESSION :NEUROCHIRURGIE FONC-
TIONNELLE.
Modérateurs : Ph. Cornu ; B. Abdennebi; G. Nohra
0 36 : Stimulation corticale et epilepsie focale: Résultats d’un
modèle expérimental chez le primate non humain
T Blauwblomme, B.Piallat, S.Chabardes; INSERM U
836, équipe 7, Nano-Technologies et Cerveau, Grenoble
Institut des Neurosciences
0 37 : Intérêt de la SEEG dans l’exploration des épilepsies occipitales:
A propos d’une série de 17 cas
S. Colnat-Coulbois, T. Tanriverdi, A. Al-Jishi, F.
Dubeau, F. Andermann, A. Olivier; Départements de
Neurochirurgie et de Neurologie, Institut Neurologique,
Montréal
0 38 : EEG invasif par électrodes sous-durales dans l'épilepsie
réfractaire: technique d’implantation par craniotomie
linéaire et sous neuronavigation, à propos de 99 électrodes
consécutives.
G. Vaz, K. van Rijckevorsel, J-N. Comps, C. Raftopoulos;
Centre de traitement de l’épilepsie réfractaire, Cliniques
Universitaires St-Luc, Université Catholique de Louvain,
Bruxelles, Belgique
0 39 : Traitement Radiochirurgical par Gamma Knife de l’Epilepsie
Réfractaire: Résultats du Centre Gamma Knife
de Bruxelles.
L. Abeloos, B. Legros, D. Devriendt, P. Van Bogaert,
O. De Witte, N. Massager; Centre Universitaire Hôpital
Erasme, Bruxelles, Belgique
0 40 : Traitement radiochirurgical par Gamma Knife du Tremblement
pharmaco-résistant
N. Massager, D. Devriendt, F. Supiot, D. Zegers De Beyl,
O. De Witte; Centre Gamma Knife, Université Libre de
Bruxelles - Hôpital Erasme, Bruxelles, Belgique
0 41 : Séquences IRM pour l’identification des Conflits Vasculo-Nerveux
(CVN) dans les Syndromes d’Hyperactivité
des Nerfs Crâniens.
M. Sindou, P. Lacerda (1), E. Simon (1), M. Hermier
(1) , J-C. Froment (2); Service de Neurochirurgie (1) et Service
de Neuro-Imagerie (2), Hôpital Neurologique Pierre
Wertheimer, Université Claude-Bernard Lyon I , Hospices
Civils de Lyon, 69003 Lyon, France.
0 42 : Stimulation du Nerf Occipital dans la prise en charge
des Algies Vasculaires de la Face (AVF) pharmacorésistantes
: Etude pilote prospective chez 5 patients
J-Ch. Sol, N. Fabre, S. Fowo, N. Cantagrel, E. Moyse,
JC. Verdié, Y. Lazorthes, J. Lagarrigue; Toulouse
0 43 : Rôle de l'infiltration péridurale dans le traitement des
hernies discales
G. Nohra, A. El-Helou, J-C. Lahoud, S. Chamandy; Centre
Hospitalier Universitaire Notre Dame de Secours,
Byblos-Lebanon
18H30 : fin de la journée.

MERCREDI 4 NOVEMBRE
8H -10H : Rapport : Neurochirurgie et Pathologie
des Nerfs périphériques
par Françoise Lapierre (Poitiers).
Communications sur le thème du rapport
Modérateurs : L. Jacques, D. Martin, K.Kalangu
(3 min par présentation) :
Mécanismes physiopathologiques impliqués
dans les interactions entre système nerveux
central et système nerveux périphérique chez
l'homme.
P. Rigoard, K. Buffenoir, S. D’houtaud, A. Delmotte, F.
Lapierre
Données récentes sur la transmission neuro-musculaire chez
l'animal après lésion du système nerveux central.
P. Rigoard, K. Buffenoir, A. Delmotte, S. D’houtaud, F.
Lapierre
Exploration neuroradiologique dans les atteintes du système
nerveux périphérique
M. Chan, L. Pesquer, P. Vandermarcq
Exploration neurophysiologique du nerf périphérique
P. Dumas
Tumeurs des nerfs périphériphériques: Attitude pratique et
règles de bonne conduite
F. Lapierre, Ph. Rigoard
Syndromes canalaires: formes rares et pièges diagnostiques
F. Lapierre, Ph. Rigoard, K. Buffenoir
Douleurs de déafférentation: Mécanisme, prévention, principes
thérapeutiques
F. Lapierre, Ph. Rigoard, K. Buffenoir
Les sciatiques de la fesse :
JJ Labat, R Robert, T Riant, JM Louppe, O Lucas, O
Hamel
10H00-10H30 : Pause-café/ visite des stands
10H30-12H00 : SESSION RACHIS
Modérateurs : N. El Abbadi ; JJ. Moreau; G. Perrin
0 44 : La Cinématique du Rachis Cervical après Arthroplastie:
évaluation en flexion-extension et inclinaison latérale
C. Barrey, A. Ramadan, S. Campana, G. Perrin,
W. Skalli; Hôpital Neurologique P Wertheimer,
LYON; Clinique Beaulieu, GENEVE; Laboratoire
de Biomécanique, Arts et Metiers Paris-
Réunion annuelle de Paris
Tech, PARIS
0 45 : Evaluation Du Systeme Vertex ( Medtronic) dans les
Osteosyntheses de la Jonction Cranio-Cervicale
Ph. Paquis, S. Litrico, F. Pennes, S. Charbek, D.
Rasendrarijao; Nice
0 46 : Evaluation clinique de la Myélopathie Cervicarthrosique
après traitement chirurgical par somatotomie médiane.
M. Bouaziz, T. Benbouzid*, S. Feknous, A. Mansour,
S. Alimi, K. Haouam, S. Smati, M. Fateh Amarakorba,
N. Latati; Service de neurochirurgie,
CHU Annaba - *Service de neurochirurgie CHU
Bab El Oued- Algérie
0 47 : Myélopathie Cervicarthrosique (MC): le choix des différentes
voies d’abord, le rôle de la voie postérieure par
laminectomie. Etude d’une série de 200 cas sur 15 ans.
E. Bachour; Hôpital Français Saint Louis . Damas
Syrie
0 48 : Montages Hybrides d'Ostéosynthèse plus Prothèse discale
dans la Pathologie Dégénérative Cervicale – Série clinique
JF. Cornelius, M. Orabi, B. George; Service de
neurochirurgie, Hôpital Lariboisièr, Paris
0 49 : Stabilisation percutanée des fractures non-A du rachis
dorso-lombaire
A. Fichten, J. Peltier, M. Lefranc, H. Deramond,
D. Le Gars ; Amiens
0 50 : Ostéosynthèse percutanée des fractures du rachis dorsolombaire
: indications, technique chirurgicale et évaluation
sur une série de 35 patients.
P-A. Faure ; M. Ali Benali, J-J. Moreau; Limoges
0 51 : Ostéosynthèses percutanées longues : faisabilité et résultats
préliminaires A propos de 14 cas.
S. Fuentes, B. Blondel, T. Adetchessi, P. Metellus,
H. Dufour; Marseille
0 52 : Evaluation des Arthrodeses Lombaires par Voie Anterieure
dans le cadre de Lombalgies Chroniques. Resultats
préliminaires d'une Etude prospective.
A. Simon, R. Seizeur, E. Magro, P. Forlodou, H.
Person, P. Dam Hieu, G. Besson; Service de neurochirurgie
- CHU Cavale Blanche - 29609 BREST –
FRANCE
0 53 : Etude prospective du traitement chirurgical de la lombalgie
par ALIF : série de 26 patients
D. Fischer-Lokou, S. Froelich, J.Voirin, H. Cebula,
P. Boyer, D.Maitrot, P. Kehrli; Service de Neurochirugie,
CHU de Strasbourg
12H00-13H00 : Table ronde de la Société Francophone
de Neurochirurgie du Rachis:
Modérateurs : R. Assaker ; G. Matgé; R. Robert
Prise en charge des Métastases Rachidiennes
en 2009:
S. Fuentes
Introduction : fréquence, problèmes posés par les métastases
rachidiennes,
13

ilan pré-thérapeutique.
Prise en charge thérapeutique : Traitements médicaux ciblés
Radiothérapie et Cyberknife - Vertébroplastie Kyphoplastie.
Traitement chirurgicaux : Chirurgie « palliative »
Chirurgie « carcinologique »
Définition et rôle d’une RCP
Arbre décisionnel.
13H00-14H00 : Repas.
14H00-15H30 : Table ronde : la spasticité chez
l’enfant.
Neurochirurgie de la Spasticité de l’enfant
Olivier Klein et Thomas Roujeau (hôpital Necker Paris)
Pompe à Liorésal ou Rhyzotomie
1. Introduction /Particularité chez l’enfant /5 min
a. Epidémio
b. Déformations et Croissance
2. Etat des lieux en France/ Qui fait quoi /5mi
3. Pompes à Liorésal / 20 min
a. Efficacité
b. Complications (Pourquoi plus chez l’enfant que chez
l’adulte ?)
c. Limites du Liorésal intrathécal
4. Rhyzotomie / 20 min
a. Effet à long terme (5min)
b. Complications (5min)
c. Techniques dérivées
i. Rhyzotomie et laminotomie modifiée (Sindou) (5min)
ii. ThermoRhyzotomie (5min)
5. Quelles indications pour quels patients / 10 min
a. Questionnaire
b. Revue de la littérature
c. Discussion
Modérateurs : B. Rillet; S. Stoica; C. Sainte-Rose
15H30-16H00 : Pause-café/ visite des stands
16H00-17H30 : SESSION : PEDIATRIE.
Modérateurs : A. Sidi Said; G. Lena; J.C. Marchal
0 54 : Etude des Polymorphismes Génétiques des Enzymes du
Métabolisme des Folates dans les Anomalies de Fermeture
du Tube Neural
J. Voirin, P. Avogbe, R-M. Rodriguez-Guéant, L. Goffinet,
T. Fargues, F. Feuillet, P. Kehrli, J-L. Guéant; Neurochirurgie
CHU Strasbourg / Laboratoire de Biochimie,
Biologie Moléculaire, Métabolisme, Nutrition et Unité
U724 UHP-INSERM – CHU NANCY
0 55 : Méningocèle et myéloméningocèle. Notre expérience à
propos de 100 cas
A. Mansour, S. Feknous, S. Alimi, M. Bouaziz; Service
de neurochirurgie CHU Annaba Algérie
0 56 : Malformation de Chiari I et Syringomyélie chez l’enfant :
Revue d’une série de 40 cas traités par décompression de
la charnière crânio-cervicale.
G. Pech-Gourg, A. Paz-Paredes, D. Scavarda, G. Lena;
Service de Neurochirurgie Pédiatrique, Hôpital des
14
Bulletin de la Société de Neurochirurgie de Langue Française
Enfants, La Timone, Marseille. (France)
0 57 : Hydrocéphalie néonatale : résultats à long-terme.
A. Melot, V. Bellavoine(2), M. Brasseur(3), S. Derrey(1),
S. Marret(2), P. Fréger(1), F. Proust(1); (1) service de
Neurochirurgie, CHU de Rouen, (2) Service de Néonatologie,
(3) service de Radiologie
0 58 : Efficacité de la Ventriculo-cisternostomie Endoscopique
dans le traitement de l’hydrocephalie chez les enfants porteurs
de craniosynostoses.
F. Di Rocco, E. Jucá, R. Ven, Ch. Sainte-Rose, E. Arnaud,
D. Renier; Hôpital Necker Enfants Malades, Université
Paris V, Paris.
0 59 : Les Gliomes des Voies Optiques chez l’Enfant : Quelle est
la place de la Chirurgie ?
S. Puget, A. Dauta, T. Roujeau, F. DiRocco, J. Grill, F.
Doz, M. Zerah, C. Sainte-Rose ; Paris.
0 60 : Traitement des craniopharyngiomes kystiques chez l’enfant
avec Bleomycine et Interféron alpha : expérience
chez 24 patients.
C. Mottolese, A. Szathmari, AC. Ricci-Franchi, D. Frappaz,A.Jouvet,
C. Carrie; Hopital Neurologique et Neurochirurgical
« P.Wertheimer » Lyon
0 61 : Traumatisme Crânien du Nourrisson : accident ou maltraitance
? comparaison des cas corroborés dans une série
prospective.
M. Vinchon, N. Travers, I. Delestret, N. Noulé, M. Desurmont,
S. Defoort-Dhellemmes; Lille
17H30-18H00 : CONFERENCE DE CLOTURE
De la créativité à l’innovation
Mais pourquoi avons-nous autant besoin de
nouveautés ?
par P.L Desprez.
Présentation B, George.
PIERRE-LOUIS DESPREZ,
51 ans
Ancien élève de Normale Supérieure de la
rue d'Ulm (Lettres classiques), ancien conseiller du
Président du MEDEF,
ancien conseiller de l'Ambassade de France à Vienne,
entrepreneur.
Directeur général de KAOS : conseiller en innovation et création de noms
de marques (ARTE, EXCELLIUM, NICKEL, ZAPPETI, SKY TEAM, DIXEL...).
Enseignant à Paris V, Faculté de Médecine rue des Saints-Pères.
Auteur de : « Traité de tous les noms, Histoire de mots manquants » (Ed
: Descartes et cie).
Auteur de : « Petits cycles de bonheur » (Ed : Arléa).
Cherche des idées de nouveaux produits, de nouveaux services, de
nouveaux noms avec les entreprises.
18H00 : CLOTURE DU CONGRES.

COMMUNICATIONS AFFICHEES.
Oncologie :
A 01 : Méningiome du Foramen Magnum notre expérience à
propos de 5 cas
Keyvan Mostofi, Dominique Marnet**, André Warter***,
Christine Saint Prix*, Brigitte Tyburn*
* Service de Neurochirurgie-CHU de Fort de France –
Martinique
** Service de Neurochirurgie- Hôpital Wertheimer, Lyon
*** Service d’Anatomopathologie- CHU de Fort de
France –Martinique
A 02 : Syndrome de Claude Bernard - Horner: une présentation
clinique atypique d'un Schwannome de la Chaîne
Sympathique Cervicale. Cas clinique.
F. Vassal, Ch. Nuti; Service de Neurochirurgie, CHU de
Saint-Etienne, Hôpital Nord, avenue Albert Raimond,
42270 Saint-Priest en Jarez
A 03 : Schwannomes en sablier des nerfs mixtes: traitement chirurgical,
résultats et complications dans une série de 16
patients.
S. Chibbaro, O. Makiese, G. Mirone, D. Bresson, JF.
Cornelius, M. Yasuda. B. George B. Hopital Lariboisière,
Paris
A 04 : Les Mélanomes Primitifs du Système Nerveux Central.
A propos de 2 cas et revue de la littérature.
M, Hemama, M. Laghmari*, Y. Oudghiri, K. Quenum,
A. Hossini, N. El Fatemi, R. Gana, R. Maaqili, F. Bellakhdar;
Service de Neurochirurgie, Hôpital Ibn Sina,
Rabat *Service de Neurochirurgie, CHU Mohammed
VI, Marrakech, Maroc
A 05 : Méthodes d'Administration Retardée du GM-CSF Intratumoral
dans un Modèle de Gliosarcome 9L chez le rat.
S. Schuind, O. De Witte, L. Tenenbaum; Service de
Neurochirurgie, Laboratoire de Neurochirurgie Expérimentale
Hôpital Erasme, ULB, Bruxelles, Belgique
A 06 : Tumeur à Cellules Géantes de C2 colonisée par un Kyste
Anévrysmal : à propos d’un cas.
H. Cebula, Ph. Quynh Trang, Ch. Debry, S. Froelich;
Service de Neurochirurgie, Hopital de Hautepierre,
CHU de Strasbourg
A 07 : Oligodendrogliomes Intra-Médullaires à Différenciation
Neurocytaire: Définition d’une Nouvelle Entité Histopathologique
Fondée sur des Arguments Moléculaires
Ph. Metellus, S. Fuentes, L. Chaari, Y. Benhima, T. Adetchessi,
H. Dufour, D. Figarella-Branger; CHU Timone,
Marseille
A 08 : Hémangioendothéliome Epithélioïde Spinal. A propos
d'un cas et revue de littérature.
V. Benhima, Ph. Metellus, S. Fuentes, S. Malikov*, T.
Adetchessi, G. Pech-Gourg, T. Graillon, H. Dufour; Service
de Neurochirurgie, Service de Chirurgie Vasculaire
et Thoracique*. C.H.U. La Timone. 264, rue saint pierre
13385 MARSEILLE cedex 5
A 09 : Intérêts et Perspectives du Recensement National Histologique
des Tumeurs Primitives du Système Nerveux
Central (RnhTPSNC) : vers des protocoles de recherche
appliquée.
Réunion annuelle de Paris
L. Bauchet, V. Rigau, H. Mathieu-Daudé, B. Trétarre,
D. Figarella Branger, P. Fabbro-Peray, L. Taillandier, H.
Duffau; avec la Participation de la SFNC, la SFNP et l’A-
NOCEF; Montpellier
Vasculaire :
A 10 : Angioplastie Préopératoire d’une Sténose Artérielle Intracrânienne
due à une Compression Extrinsèque par un
Méningiome de la base.
N. Chivoret, D. Fontaine, Y. Chau, S. Lachau, P. Paquis,
J. Sedat; Service neurochirurgie CHU Nice
A 11 : Rupture d’Anévrysme Cérébral et Facteurs Météorologiques,
Analyse d’une Population Française
E. Camiade, F. Bauduer, E. Gimbert, F. San-Galli, M.
Dautheribes, D. Liguoro, JR. Vignes; Service de Neurochirurgie
A, CHU de Bordeaux, et service d'Hématologie,
CH Côte Basque
A 12 : Traitement Chirurgical d’un Anévrysme Géant du Segment
M1 de l’Artère Cérébrale Moyenne par Anastomose
Carotide Externe – Segment M2 sans Exclusion
Directe de l’Anévrysme.
G. Pech-Gourg, S. Fuentes, Ph. Metellus, S. Malikov, H.
Dufour; Service de Neurochirurgie, Hôpital La Timone,
Marseille. (France)
A 13 : Anévrysme de l’Artère Communicante Antérieure traité
par Voie Endoscopique Endonasale : à propos d’un cas.
S. Froelich, H; Cebula, Q.T. Pham, Ch. Debry*, P. Boyer;
°Service de Neurochirurgie, Hôpital de Hautepierre,
CHU de Strasbourg, *Service d'ORL, Hôpital de Hautepierre,
CHU de Strasbourg
A 14 : Le Risque de Resaignement des Malformations Cavernomateuses
Profondes avant et après Radiochirurgie
M. Lévêque, T. Graillon, K. Minkin, J. Régis ; Marseille
Rachis :
A 15 : Un Livret d'Information permet de réduire l'Incapacité
Fonctionnelle après une Discectomie Lombaire : Etude
Contrôlée Randomisée
D. Claus, E. Coudeyre, P. Givron, F. Riaux, J. Chazal,
B. Irthum, JM. Ristori; CHU Clermont-ferrand
A 16 : Chondrosarcome du Rachis Dorsal : à propos d’un cas et
revue de la littérature
H. Ghannane, K. Aniba, W. Elhymer, M. Lmejjati, S.
Ait Benali; Service de Neurochirurgie, CHU Mohammed
VI. Marrakech. Maroc
A 17 : Atteinte Rachidienne de la Neuro-Osteo-Arthropathie
de Charcot
C. Barrey, H. Massourides, F. Cotton, G. Perrin, G.
Rode; Université Lyon 1, Hopital P wertheimer, LYON;
Hôpital Henry Gabrielle, SAINT-GENIS-LAVAL; Centre
Hospitalier Lyon Sud, PIERRE BENITE
A 18 : Hémangiomatose révélée par une Atteinte Vertébrale
de l’Arc Postérieur avec Compression Médullaire.
M-M. Asselin, E. Magro, A. Simon, R. Bouttier, G. Besson,
R. Seizeur; Service de Neurochirurgie, Service de
Radiologie A, CHU Cavale Blanche BREST.
A 19 : Apports de l'Abord Minimal Invasif dans l'Arthrodèse
15

Transforaminale
F. Zairi, M. Baroncini, L. Thines, M. Allaoui, R. Assaker;
Lille
A 20 : Vertebrectomie Monobloc par Voie Posterieure : Etude
Cadaverique
C. Eap, C.F. Litre, R. Noudel, J. Duntze, E. Theret, A.
Bazin, B. Scherpereel, P. Rousseaux. Reims
Fonctionnel :
A 21 : Combinaison de l’IRM Fonctionnelle (IRMf) et de la
Magnétoencéphalographie (MEG) pour guider le Ciblage
Sélectif des Aires Corticales Sensori-Motrices dans la Stimulation
du Cortex Moteur dans la Douleur Neuropathique
B. Pirotte, M. Bourguignon, X. De Tiège, D. Baleriaux,
P. Voordecker, M. Op De Beeck, D. Martin, B. Kashten,
O. Dewitte; Hôpital Erasme, ULB, Bruxelles, CHU Sart-
Tilman, ULg, Liège, Belgique
A 22 : Tractographie de l’ Amygdale et de l’Hippocampe: Etude
Anatomique et Application à l’Amygdalo-Hippocampectomie
Selective
S. Colnat-Coulbois, K. Mok, D. Klein, S. Penicaud, T.
Tanriverdi, A. Olivier; Départements de Neurochirurgie
et de Neurologie, Institut Neurologique, Montréal
A 23 : Les Déficits du Champ Visuel Post Amygdalo-Hippocampectomie
Sélective par Voie Transsylvienne : Analyse
Quantitative à 1 an
P. Finet, G. Vaz, G. Van Rijckevorsel, Ch. Raftopoulos;
Centre d’épilepsie réfractaire, Cliniques Universitaires
Saint-Luc, Université Catholique de Louvain, Bruxelles,
Belgique
A 24 : Amélioration de la Précision et de la Vitesse de Fusion
Radiographie-Scanner-IRM Stéréotaxie et Radiochirurgie
par des Marqueurs Transcutanés
F. Nataf, B. Devaux, M. Schlienger, E. Touboul, F-X.
Roux; Hopital Sainte-Anne, Paris
A 25 : Normalisation Radio-Morphologique de l’Hippocampe
(1, 2) A. Afif Afif, (1,2) P. Mertens (1); Département d’Anatomie,
Faculté de Médecine Lyon Est, Inserm U 879,
Université Lyon 1, Lyon, F-69003, France. (2) Département
de Neurochirurgie, Hôpital Neurologique, Hospices
civils de Lyon, Lyon,
A 26 : Place des Techniques Percutanées de Microcompression
du Ganglion de Gasser dans la Névralgie Trijéminale
au XXIe Siècle. Expérience Rémoise
CF. Litré, C. Eap, P. Peruzzi, J. Duntze, A. Bazin, P.
Rousseaux. Reims
A 27 : Implication du Gyrus Moyen Brevis de l’Insula dans les
Procedures de Parole : Etude par Stimulations Electriques
Intracerebrales chez l’Homme Epileptique
A. Afif Afif (1, 2), L. Minotti (3), Ph. Kahane (3), D. Hoffmann
(2); (1)Département Neurochirurgie A, Hôpital
Neurologique, Hospices Civils de Lyon, Lyon, F-69003,
France. (2) Département Neurochirurgie, Hôpital Universitaire
de Grenoble, BP 217,Grenoble
A 28 : Étude Prospective des Compressions Vasculo-Nerveuses
dans la Névralgie Trigéminale Essentielle par IRM
16
Bulletin de la Société de Neurochirurgie de Langue Française
3-tesla - Comparaison avec les Données Chirurgicales de
40 Patients Opérés
P. Lacerda, (2) M. Hermier, (2) J-C. Froment, (4) M.
Souza, (3) G. Cristino, (1) M. Sindou; (1)Service de Neurochirurgie
A et (2)Service de Neuroradiologie, Hôpital
Neurologique, Université de Lyon, France; (3) Service
de Neurochirurgie du CHU de Sobral et (4) Service de
Médecine Interne du CHU de Fortaleza, Université Fédérale
du Ceara, Brésil
Techniques :
A 29 : Etude Anatomique du Contrôle de l’Artère Carotide
Interne lors de la Chirurgie Endoscopique Endonasale
des Tumeurs de la Base du Crâne
M. Ladib, M. Ladib, P. Lacerda, E. Simon, M. Messerer,
P. Mertens, E. Jouanneau; Hospices Civils de Lyon, Service
de Neurochirurgie, Hôpital Neurologique, Lyon, Franc
A 30 : Résultats du Traitement Radiochirurgical par Gamma
Knife des Schwannomes Non-Vestibulaires Intracrâniens
N. Massager, D. Devriendt, O. De Witte; Centre Gamma
Knife, Université Libre de Bruxelles - Hôpital Erasme,
Bruxelles, Belgique
A 31 : Insertion de Cathéter Ventriculaire Assistée par Neuronavigation
ou Guidance en Temps Réel: Etude sur Cadavre
Ph. Bijlenga, M. Kotowski, B. Schatlo, B. Stimec, T. Gerken,
L. Slegers, J. Fasel, K. Schaller; Hôpitaux Universitaire
de Genève, Service de Neurochirurgie
A 32 : Approche Fronto-Orbitaire Trans-Sourcilière pour le Traitement
des Anévrysmes et des Tumeurs de l’Etage Antérieur.
S. Fuentes, P. Metellus, T. Adetchessi, Y. Benhima, H.
Dufour; CHRU la Timone Marseille
A 33 : Pseudo Tumeur Inflammatoire de l’Apex Orbitaire et
du Canal Optique : à propos d’un Cas Abordé par Voie
Endoscopique Endonasale.
M. Nardin, H. Cebula, P.Q. Trang, Ch. Debry, S. Froelich;
Service de Neurochirurgie, Hopital de Hautepierre,
CHU de Strasbourg
A 34 : Mesure par Neuronavigation des Rapports Anatomiques
Microchirurgicale du Grand Nerf Petreux Superficiels dans
la Fosse Cérébrale Moyenne et Revue de la Littérature.
O. Makiese, P. Pillai, A. Flatter, M. Ammirati; Neurological
Surgery Ohio State University Medical Center
A 35: omparaison de la Précision des Différents Modes d’Enregistrement
utilisé dans les Systèmes d’Aide Informatisée
à la Neuronavigation.
O. Makiese, P. Pillai, H. Zarzour, S. Asem, S. Wong, S.
Sammet, M. Ammirati; Neurological Surgery Ohio State
University Medical Center
A 36: Choix du Côté de la Voie d'Abord dans les Méningiomes
Suprasellaires Interoptiques.
D. Laguerre, S. Fuentes, P. Metellus, Y. Benhima, T.
Adetchessi, Th. Graillon, H. Dufour; Marseille
A 37 : Choix de la Voie d'Abord dans les Adénomes à Extension
Transdiaphragmatique
Th. Graillon, Ph. Metellus, S. Fuentes, T. Adetchessi,
Y. Benhima, D. Laguerre, H. Dufour; Marseille
A 38 : Odontoidectomie par Voie Endoscopique Endonasale

Expérience avec une Nouvelle Technique Neurochirurgicale
S. Aldea, JF. Lepeintre, P. Scarone, M. Dupuy, A. Kouadri,
S. Gaillard; Hopital Foch, Suresnes
Pediatrie :
A 39 : Modifications Epidemiologiques des Craniostenoses de
l’Enfant
F. Di Rocco, E. Arnaud, D. Renier; Hôpital Necker
Enfants Malades, Université Paris V, Paris.
A 40 : Dysplasie Fibreuse : Décompréssion Extradurale de Nerf
Optique
N. Oulali, B. Fedoul, M. Aggouri, A.A. Daoudi, K. Chakour,
M.F. Chaoui; Service de neurochirurgie, C.H.U
HASSAN II Fès.
A 41 : Hydrocéphalie et Gliome Infiltrant du Tronc chez l'EnfantT.
Roujeau, M. Zerah, S. Puget, F. di Roco, Ch. Sainte-Rose;
Service de neurochirurgie pédiatrique, Necker Enfants-
Malades, Paris, France
A 42 : Malformation de Chiari I: Expérience avec une Série de
70 patients opères entre 1995et 2008.
C. Mottolese, A. Szathmari, A.C. Ricci-Franchi, C. Rousselle,
M. Hermier; Hopital Neurologique « P.Wertheimer » Lyon
A 43 : Fermeture Cutanée Tardive des Myélomeningocèles Larges
: notre Expérience de l'Expansion Cutanée Préopératoire
D. Scavarda, G. Pech-Gourg, V. Imada, B. Salazard, A.
Paz Paredes, G. Lena; Service de Neurochirurgie Pédiatrique.
Timone Enfants. Marseille
A 44 : Tumeur Desmoplasique Infantile Metastatique : Analyse
de Trois Cas et Revue de la Littérature
N. Travers, M. Vinchon; Services de Neurochirurgie
Pédiatrique, CHU Lille et Tours
Divers :
A 45 : Proteine Amyloide, Proteine Tau et Hydrocephalie Chronique
de L’adulte
J. Peltier, R. Fournier, A. Fichten, M. Lefranc, B. Nicot,
C. Desenclos, P. Toussaint, D. Le Gars, JM. Serot; Service
de Neurochirurgie et Gériatrie, Place Victor Pauchet,
CHU Amiens Nord
A 46 : Dilatation du Ventriculus Terminalis chez l’Adulte: 28ème
Cas et Revue de la Littérature
P-Y. Borius, P. Cintas, J. Lagarrigue; Service de Neurochirurgie,
Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse,
Hôpital Rangueil, Toulouse
A 47 : Evaluation d'un Suivi à long terme des Traumatismes
Crânio-Cérébraux
L. Arrouf, Ch. Arrouf; Constantine
LU SUR RESUME.
R 1 : Kyste Epidermoïde Intra-Crânien révélé par des Episodes
Ecurrents de Méningite Aseptique et Méningite de
Mollaret : une seule et même entité ? Cas Clinique et Discussion
Nosologique. F. Vassal, J. Brunon, Ch. Nuti; Service
de Neurochirurgie, CHU de Saint-Etienne, Hôpital
Nord, avenue Albert Raimond, 42270 Saint-Priest en Jarez
R 2 : Tumeur Fibreuse Solitaire Intra-Ventriculaire : Considérations
Clinique, Radiologique, et Histopathologique d'une
Réunion annuelle de Paris
Entité Rare. Cas clinique.
F. Vassal, H. Tourneux, Ch. Nuti; Service de Neurochirurgie,
CHU de Saint-Etienne, Hôpital Nord, avenue Albert
Raimond, 42270 Saint-Priest en Jarez
R 3 : Méningiome Insulaire chez un Enfant : à propos d’un Cas
et la Revue de la Littérature
Keyvan Mostofi*, Dominique Marnet**,André Warter***,Christine
Saint Prix*
*Service de Neurochirurgie, CHU de Fort de France,
Martinique
**Service de Neurochirurgie Hôpital Wertheimer, Lyon
***Service d’Anatomopathologie, CHU Fort de France,
Martinique
R 4 : Tuberculome Intracrânien simulant un Cavernome : à
propos d’un Cas et Revue de la Littérature
H. Ghannane, K. Aniba, W. Elhymer, M. Lmejjati, S. Ait
Benali; Service de Neurochirurgie, CHU Mohammed VI.
Marrakech. Maroc
R 5 : Tumeur Glioneuronale du 4ème Ventricule avec Formation
de Rosettes : à propos d’un Cas et Revue de la Littérature
E. Moyse, V. Lubrano, JB. Dandine, I. Catalaa, E. Uro-
Coste, JC. Sol, J. Lagarrigue; Service de neurochirurgie
CHU Rangueil Toulouse
R 6 : Hematome Intracérébral Spontane : à propos de 63 cas
(2005/2008).
M. Yahiaoui, B. Abzouzi, Boutbel, Bennadji, N. Ioualalen;
Ehs Ali Ait Idir Alger Algerie
R 7 : Médulloblastome de l’Enfant : à propos de 38 patients
traité entre 2000 et 2008
C. Mottolese, I. Gouader, A. Szathmari, AC. Ricci-Franchi,
A. Jouvet, D. Frappaz, C. Carrie; Hopital Neurologique
« P.Wertheimer » Lyon
R 8 : Place du Drainage Kysto-Péritonéal dans la Prise en Charge
des Schwannomes Vestibulaires Kystiques Géants
A. Dagain, G. Dutertre, R. Dulou, B. Pouit, JM. Delmas,
JL. Poncet, Ph. Pernot; Hôpital du Val de Grâce
R 9 : Place de la Chimiothérapie Intra-Ventriculaire dans la
Prise en Charge de la Méningite Carcinomateuse sur Cancer
du Sein
F. Zairi, E. Le Rhun, R. Assaker, J. Bonneterre; LILLE -
Service de Neurochirurgie
R 10 : @neurIST, une Plate-Forme d'Intégration d'Informations
Bio-Médicales pour l'Optimisation de la Prise en Charges
des Patients Souffrants d'Anévrismes Intracraniens. Etat
des Lieux
Ph. Bijlenga, D. Rufenacht, R. Hose, M. Hofmann-Apitus,
P. Hasselmeyer, A. Arbona, G. Lonsdale, A. Frangi; Hôpitaux
Universitaire de Genève, Service de Neurochirurgie
R 11 : Résultats d'une Prise en Charge Pluridiscplinaire de
Patients Souffrant d'Anévrismes Intracrâniens. Analyse
d'une Cohorte Prospective et Consécutive de Plus
de 200 Patients.
Ph. Bijlenga; Hôpitaux Universitaire de Genève
R 12 : L’Ischémie Cérébrale au Décours de l’Hémorragie Sous-
Arachnoïdienne Anévrismale.
S. Leveque, S. Derrey, O. Langlois, P. Freger, F. Proust;
Service de Neurochirurgie, CHU de Rouen
17

R 13 : Résultats à 12 mois d’une Etude Prospective sur une
Agrafe Cervicale Compressive Sécurisant une Cage Intersomatique
en PEEK dans le Cas d’une Décompression
Arthrodèse Cervicale Antérieure.
F. Zairi, R. Assaker, A. Faline, V. Fiere, G. Greff, P. Bernard;
Service de neurochirurgie – LILLE
R 14 : Hématome du Mésencephale Révélateur d'une Association
Morbide Inédite : la Maladie de Marfan et le
Neuro Behçet.
M. Laghmari, W. El Hymer, J. Najib, H. El Asri, K.
Aniba, M. Lmejjati, E. Ghannane, S. Ait Benali; CHU
Mohammed VI, Marrakech, Maroc
R 15 : Test Non-Invasif du Fonctionnement d’une Dérivation du
Liquide Cérébro-Spinal (LCS) : Apport des Oto-Emissions
Acoustiques (OEA)
L. Sakka1, A. Chomicki2, P. Avan2, J. Chazal1; 1Service
de Neurochirurgie A 2Laboratoire de Biophysique Sensorielle
(EA 2667) Clermont-Ferrand
R 16 : Etude Anatomo-Fonctionnelle de la Voie Ventrale Sémantique
: Applications en Neurochirurgie Oncologique
H. Duffau, Ph. De Witt, J. Martino, F. Vergani, I. Maldonaldo,
E. Le Bars, N. Mangeot, S. Moritz-Gasser; CHU
de Montpellier
R 17 : Étude des Caractéristiques des Images Vasculo-Nerveuses
au Contact du Nerf Trijumeau par IRM 3-tesla et Comparaison
entre le Côté de la Névralgie Trigéminale (NT)
et le Côté Asymptomatique
P. Lacerda, (2) M. Hermier, (2) J-Cl. Froment, (4) M. Souza,
(3) G. Cristino, (1) M. Sindou; Service de Neurochirurgie
A ; 2 Service de Neuroradiologie, Hôpital Neurologique,
Université de Lyon, France; 3 Service de Neurochirurgie
du CHU de Sobral et 4 Service de Médecine Interne du
CHU de Fortaleza, Université Fédérale du Ceara, Brésil)
18
Bulletin de la Société de Neurochirurgie de Langue Française
R 18 : Le Devenir à Long Terme des Patients Opérés pour Acromégalie
J. D’Haens, K. Van Rompaey, R. Ates, M. Moens, B. Ampe,
G. Lesage, P. Haentjens, K. Poppe, B. Velkeniers; UZ Brussel,
Vrije Universiteit Brussel.
R 19 : Enregistrement de Procédures Chirurgicales : Etude Comparant
l'Activité Gestuelle de Neurochirurgiens Seniors et
Juniors au cours de Procédures d'Exérèse de Hernies Discales
Lombaires. L. Riffaud,
Th. Neumuth, X. Morandi, Ch. Trantakis, J. Meixensberger,
O. Burgert, B. Trelhu, P. Jannin; Service de
Neurochirurgie, Hôpital Pontchaillou, Rennes, France; Service
de Neurochirurgie, Hôpital Universitaire de Leipzig,
Allemagne
R 20 : Malformation de Chiari i avec Oedeme Papillaire chez
l’Enfant
S. Ferrand-Sorbets, G. Dorfmuller, M. Fohlen, F. Audren,
P. Koskas, G. Lot, O. Delalande; Fondation Rothschild,
Paris
R 21 : Histoire Naturelle des Tumeurs Spinales Associées à la
Neurofibromatose type 2
S. Goutagny, M. Abdennadher*, Th. Faillot*, D. Bouccara**,
A. Bozorg-Grayeli**, A. Redondo*, O. Sterkers**,
M. Kalamarides*; Service de Neurochirurgie*
& ORL**, Hôpital Beaujon, APHP, Clichy & Faculté
de médecine Paris 7
R 22 : Infiltrations extra foraminales pour névralgies cervicobrachiales
radioguidées
V. Allano, R. Seizeur(1), H.Person(1), P. D. Hieu(1), G.
Besson(1), P. Forlodou(2)
(1) Service de neurochirurgie, CHU de Brest (2) Service
de radiologie B, CHU de Brest

Communications Orales
01 : Les Fistules Artério-veineuses Durales
Rachidiennes. A propos d’une série continue
de 7 cas.
Guus KOERTS,
Hebert Rooijakkers, Vincent VanThuyne, Maxime Delavallée,
Christian Raftopoulos
Bruxelles
Introduction
Les fistules artério-veineuses durales rachidiennes (FAVDR)
à drainage veineux péri-médullaires sont rares. En cas de
persistance de la fistule une myélopathie congestive se manifeste
souvent par une paraparésie. La stratégie thérapeutique
optimale par chirurgie ou embolisation n’est pas encore déterminée.
Matériel - Méthode
Nous présentons une série consécutive de 7 patients traités
entre 2002 et 2009 par chirurgie ou/et embolisation. Il s’agit
d’une analyse rétrospective des données. Les fonctions
urinaires et motrices ont été évaluées par l’échelle d’Aminoff-Logue.
Résultats ou Cas rapporté
Il s’agissait de 5 hommes et 2 femmes, âgés de 39 à 61 ans
(moyenne de 55,1 ans). Le délai diagnostique était de 2 à 36
mois (moyenne de 12,9 mois). Le suivi postopératoire était
de 24 mois en moyenne. Six patients souffraient d’un déficit
sensitivomoteur et des troubles sphinctériens. Le score
préopératoire était de 5 points et passait à 4 points en postopératoire.
Quatre patients ont bénéficié une occlusion complète
par la chirurgie en première intention. Deux des trois
patients initialement embolisés ont requis un deuxième traitement
complémentaire pour obtenir une occlusion définitive
de leur fistule. Aucune détérioration neurologique a été observé
lors du traitement endovasculaire ou chirurgical.
Conclusion
Les fistules artério-veineuses durales rachidiennes sont associées
à une morbidité neurologique importante due à un délai
diagnostique. En cas d’impossibilité d’obtenir une occlusion
complète par voie endovasculaire le traitement chirurgical
est indiqué pour éviter une détérioration neurologique.
02 : Intérêt de la fluorescence peropératoire
par injection de Vert d’Indocyanine dans la
chirurgie des malformations vasculaires
cérébrales.
Anne DURAND,
I. Pélissou-Guyotat, M. Linne, J. Guyotat
lyon
20
Bulletin de la Société de Neurochirurgie de Langue Française
Introduction
Le but du traitement chirurgical des malformations vasculaires
intracrâniennes est de les exclure complètement de la
circulation sanguine tout en maintenant le débit sanguin artériel
dans les vaisseaux principaux, secondaires ou perforants.
Diverses méthodes sont disponibles mais sont soit opérateurdépendantes
soit lourdes à mettre en œuvre. La vidéoangiographie
peropératoire (technique de l’INFRARED 800
(Zeiss®)) semble permettre un contrôle simple des paramètres
vasculaires.
Matériel - Méthode
Entre mars et mai 2009, 11 interventions neurochirurgicales
comprenant 3 MAV, 7 anévrysmes et 1 anastomose extraintracrânienne
ont été réalisées avec la technique angiographique
peropératoire de l’IR 800 par injection intraveineuse
lors de la procédure de Vert d’Indocynanine (ICG). Ces actes
microchirurgicaux ont été réalisés de façon classique avec
contrôle conjoint au microdoppler peropératoire.
Résultats ou Cas rapporté
INFRARED 800 permet en temps réel de visualiser le flux
sanguin, artériel, capillaire puis veineux. La vision simultanée
des structures anatomiques et des images angiographiques
permet une meilleure compréhension de la malformation et
de ses rapports avec les vaisseaux normaux. Dans le cas de chirurgie
d’un anévrysme, l’intérêt de cette technique est lié à
deux points principaux : d’une part le contrôle de la perméabilité
des artères d’amont et d’aval ainsi que des perforantes,
d’autre part, le contrôle de l’exclusion complète de
l’anévrysme. Le contrôle de la perméabilité artérielle a également
été réalisé par microdoppler, corrélant ainsi les données
fluorescentes et ultrasonographiques. Dans le cas de
chirurgie d’une MAV, l’intérêt principal a été de confirmer
l’exclusion complète de la malformation. La limite principale
de cette technique est l’exposition complète de la malformation
pour visualiser le flux car seuls les vaisseaux exposés
sont visibles
Conclusion
L’angiographie fluorescente peropératoire procure une aide
technique intéressante dans la chirurgie vasculaire. Elle
apporte un argument supplémentaire dans l’exclusion de la
malformation et le maintien du flux artériel.
03 : LA RADIOCHIRURGIE DES MALFORMATIONS
ARTERIO-VEINEUSES NON ROMPUES : EFFICACITE
ET RISQUES
M. ZAARI JABIRI, F. NATAF, M. GHOSSOUB, M.
SCHLIENGER, E. TOUBOUL, F.X. ROUX.
Service de neurochirurgie, CH Sainte-Anne, PARIS

Introduction
Evaluer l’efficacité et les risques de la radiochirurgie (RC)
dans le traitement des malformations artério-veineuses cérébrales
(MAV) non rompues par rapport à leur risque propre.
Matériel - Méthode
323 patients consécutifs (199 hommes et 124 femmes) avec une
MAV non rompue ont été traités par RC entre 1984 et 2006.
L’âge moyen au traitement était de 35 ans (8- 65). Le mode de
révélation était dans 63,8% l’épilepsie, 29,4% des céphalées,
9% un déficit neurologique progressif et 9,8% une découverte
fortuite. Le volume moyen de ces MAVs non rompues
était 4,3cc (0,54 -18,44cc) et la taille moyenne était 25,6mm
(6 -60mm). Dans 41% des cas, les MAV ont été traitées initialement
par embolisation, 3% par microchirurgie et 2% par
chirurgie et embolisation. La radiochirurgie a été réalisée par
un accélerateur linéaire avec une dose moyenne à l’isodose
de référence de 23 Gy.
Résultats ou Cas rapporté
Lors des contrôles angiographiques, 14% des patients ont eu
une oblitération complète à 12 mois , 34% à 24 mois , 40% à
36 mois et 44% au dernier contrôle. Pour un volume inférieur
à 1cc 75% ont eu une oblitération complète, 59% pour
un volume entre 1cc et 4cc, 55% pour un volume entre 4 et
10cc et 41% pour les volumes supérieurs à 10cc. 14 patients
(4,3%) ont eu une hémorragie après RC ; 5 malades sont
décédés sans relation avec la MAV ; 2,16% ont développé
un déficit neurologique permanent induit par les radiations
et 6,2% ont eu des réactions parenchymateuses en IRM. Les
taux de morbidité et d’oblitération étaient directement liés
au volume des MAV traitées.
Conclusion
La RC paraît être la méthode de choix pour le traitement des
MAV non rompues de petit et moyen volume.
04 : ANEVRISME CEREBRAL FAMILIAL, SUIVI D’UNE
COHORTE.
Pierre VERDURE,
Sophie Lévêque (1), Stéphane Derrey(1), Lucie Maréchal(2),
Emmanuel Gerardin (3), Pierre Fréger(1), François
Proust(1).
(1) service de Neurochirurgie, CHU de Rouen, (2) Unité
de recherche Génétique, (3) service de Radiologie
Introduction
Les Anévrismes Cérébraux Familiaux (ACF) désignent ceux
diagnostiqués chez au moins 2 patients apparentés de 1er
degré. Ils représentent 10 % des Anévrismes Cérébraux (AC).
Les publications sur l’existence de vasculopathies extracérébrales
associées aux ACF évoquent une fragilité pariétale
systémique et justifient des explorations vasculaires pour
déterminer leur nature et fréquence.
Matériel - Méthode
Cette étude prospective, monocentrique et observationnelle,
concernait les patients porteurs d’ACF, hospitalisés entre
Communications Orales
1990 et 2009. L’objectif primaire était de déterminer la fréquence
d’une vasculopathie extracérébrale dans un contexte
d’ACF par une IRM aortique et un angioscanner cervical.
Les objectifs secondaires étaient d’établir un arbre généalogique
avec constitution d'une banque d'ADN, analyser les
données épidémiologiques, dépister l’apparition d’un anévrisme
cérébral de novo et/ou une récidive in situ et rechercher
une maladie du tissu conjonctif sous jacente.
Résultats ou Cas rapporté
Parmi les 63 patients identifiés (6 %) de la population globale,
30 étaient inclus. Selon l’organisation de l’arbre généalogique,
La transmission pouvait être autosomique dominante
dans 9 familles et récessive dans 1 ; les 20 autres familles
seraient des agrégats familiaux secondaires en raison de facteurs
de risque génétique. Les anomalies vasculaires observées
étaient : un anévrisme de l’aorte chez 3 patients (10%), un
anévrisme cérébral de novo chez 4 (6,4%) et une récidive in
situ chez 4 (6,4%), des lésions athéromateuses exocrâniennes
chez 6 (20 %) et une Dysplasie Fibromusculaire (DFM)
aortique chez 1 (3%).
Conclusion
Cette étude confirme l'intérêt du suivi des patients porteurs
d'ACF d'une part pour renforcer l'éducation vis-à-vis des facteurs
favorisants, d'autre part en raison du taux de récidive anévrismale
(13%) et l’existence de vasculopathie extracérébrale
associée.
05 : Anévrysmes traités chirurgicalement à l’Hôpital
Lariboisière : l’après ISAT.
Bresson D., Chibbaro S., Cornelius J., Orabi M., Hamdi
S., Mandonnet E., Houdart E., George B.
Introduction
Le traitement des anévrysmes intracrâniens s’est radicalement
modifié du fait des progrès de la neuroradiologie interventionnelle.
L’étude ISAT a profondément modifié la prise
en charge des anévrysmes rompus (AR) mais aussi des non
rompus (ANR). Actuellement, de nombreux centres rapportent
des taux d’embolisation de 70 à 95% des cas.
Le but de cette étude est de recenser les anévrysmes traités
chirurgicalement dans notre centre dans la période «
post ISAT », de cerner les critères motivant ce choix et d’analyser
les résultats.
Matériel et méthodes
Les données cliniques et radiologiques des services de neurochirurgie
et de neuroradiologie ont été analysées concernant
la période de juin 2004 à juin 2009. Il s’agit d’une étude
rétrospective descriptive.
Résultats
Cinquante quatre patients présentant un total de 58 anévrysmes
ont été opérés. Dans la même période, 666 anévrysmes
ont été embolisés. Ainsi 8% des anévrysmes ont été
traités chirurgicalement. Les localisations des anévrysmes
21

étaient les suivantes : sylviens (39 cas), communicante antérieure
(9 cas), communicante postérieure (5 cas), terminocarotidien
(3 cas) et pericalleux (2 cas).
Trente deux anévrysmes étaient rompus dont 13 présentant
des hématomes compressifs, 13 autres un collet jugé trop
large pour l’embolisation ou une dysplasie et enfin 6 inaccessibles
à l’embolisation pour d’autres raisons.
Vingt six anévrysmes étaient non rompus et ont été opérés sur
le critère d’un collet jugé trop large (20 cas), d’une recanalisation
(3 cas), ou de la possibilité d’un traitement d’anévrysmes
multiples (3 cas).
Conclusion
Le traitement chirurgical reste indiqué dans certains cas. Certaines
situations sont sans ambigüité, d’autres sont plus discutables
et nécessitent la concertation des équipes de neuroradiologie
et de neurochirurgie afin que soient confrontés les
expériences. Des critères décisifs (degré d’exclusion escompté
par les différentes techniques, complexité et risques inhérents
aux traitements, stabilité du traitement) restent à définir
précisément.
06 : Patients en grade clinique avancés suivant
une hémorragie sous-arachnoïdienne anévrismale
: Expérience récente
Nancy McLaughlin, Paule Lessard-Bonaventure, Michel
W. Bojanowski
Introduction
Chez les patients admis en grade clinique avancé, un traitement
de l’anévrisme est envisagé à moins que l’examen neurologique
à l’admission révèle peu ou pas d’activité cérébrale.
Nous avons révisé notre expérience récente chez ces patients
sévèrement atteints.
Méthodologie
Étude rétrospective des patients admis suivant une hémorragie
sous-arachnoïdienne (HSA) anévrismale à l’hôpital
Notre-Dame de 2005 à 2007 en grade clinique avancé (H&H
grade 4 et 5). La modalité de traitement de l’anévrisme a été
proposée conjointement par l’équipe de neurochirurgie et
de neuroradiologie interventionnelle. Les dossiers cliniques
et radiologiques ont été révisés. Le pronostic fonctionnel a
été évalué à un an suivant l’HSA selon l’échelle modifiée de
Rankin (mRS).
Résultats
Au cours de cette période, 65 patients ont été admis en grade
avancé. Quarante sept patients ont été traités dont 19 par
chirurgie et 28 par voie endovasculaire. Chez dix-huit autres,
aucun traitement visant l’anévrisme n’a été envisagé et tous
ces patients sont décédés. Comparés au groupe endovasculaire,
les patients traités chirurgicalement étaient plus jeune (48
ans vs 61 ans), en condition clinique plus sévère (43% vs 29%)
et plus souvent porteur d’un hématome intracérébral (68%
vs 21%). Le groupe endovasculaire présentait un taux plus
élevé d’HSA de Fisher grade III. Dans cette série, l’évolution
22
Bulletin de la Société de Neurochirurgie de Langue Française
fut favorable (mRS 1-2) chez 47% des patients traités. Les
patients ayant nécessité un traitement chirurgical ont eu généralement
une meilleure évolution (mRS 1-2: 79%) suggérant
que l’HSA diffuse est liée à un pronostic moins favorable
qu’un hématome intracérébral.
Conclusion
La prise en charge conjointe des patients en grade clinique
avancé donne des résultats favorable dans près de la moitié
des cas. L’HSA diffuse, bien plus que l’hématome intracérébral,
semble être lié à un pronostic défavorable en raison de
l’hypertension intracrânienne plus difficile à contrôler et d’un
risque accru d’ischémie cérébrale secondaire au vasospasme.
07 : Les tumeurs intramédullaires : étude
rétrospective de 72 cas opérés
Amine LAHLOU,
M. BARONCINI, M. ALLAOUI, Ph. BOURGEOIS, M.
VINCHON, JP LEJEUNE
Pôle de neurochirurgie, CHRU de Lille, FRANCE
Introduction
Les tumeurs intramédullaires représentent 4% des tumeurs du
système nerveux central.
Matériel - Méthode
Nous rapportons une étude rétrospective de 72 cas opérés
dans le service de neurochirurgie de Lille entre 1997 et 2007.
Il s’agit de 42 hommes et de 30 femmes. Les cas pédiatriques
représentent 12,5%. L’âge moyen était de 37,4 ans (extrêmes
5 – 80). L’évaluation clinique pré et postopératoire a été faite
avec l’échelle de McCormick. Le recul s’échelonnait de 2
mois à 11 ans (moyenne de 30 mois).
Résultats ou Cas rapporté
L’examen clinique préopératoire retrouvait des troubles
moteurs (48%), des douleurs (45%), des troubles génito-sphinctériens
(23%) et était normal dans 12,5% des cas. Les épendymomes
et les astrocytomes représentent 44 des 72 cas, soit
respectivement 41,5 et 19,5%. L’exérèse a été complète dans
57,5% des cas. L’examen neurologique préopératoire des
patients se répartissait comme suit : 33% grade I, 33% grade
II, 29% grade III et 5% grade IV. En postopératoire : 30%
grade I, 52% grade II, 13% grade III et 5% grade IV. 70%
des patients étaient stables ou améliorés et 30% ont été aggravés.
Il n’y a pas eu de mortalité opératoire.
Conclusion
L’imagerie doit être irréprochable pour écarter un diagnostic
différentiel (myélite ou autre affection médicale). La qualité
de l’exérèse dépend de la qualité du plan de clivage. Le pronostic
est bon en cas d’épendymome, d’hémangioblastome
ou de cavernome. Il est réservé en cas d’astrocytome de bas
grade en raison de l’évolutivité et du manque d’efficacité des
traitements complémentaires (radiothérapie, chimiothérapie).
Il est très péjoratif pour les tumeurs gliales de haut grade
et les métastases avec une survie ne dépassant pas 18 mois.

08 : Chirurgie des Méningiomes Rachidiens avec
Paraplégie ou paraparésie sévère dans le 3eme
âge : Résultat d’une étude Multicentrique
D. BRAUGE,
Oumar Sacko(1), Vivien Mendes(2),Claire Haegelen(3),
Musa Sesay(4), Adam Brenner(5), Jacques Lagarrigue(1),
Hugues Loiseau(6), Franck- Emmanuel Roux(1)
Neurochirurgie CHU Toulouse(1), Neurochirurgie CHU
Clermont-Ferrand(2), Neurochirurgie CHU Renne,
Neuroanesthésie CHU Bordeaux(4), Harrison Medical
Center Bremerton, Washington(5), Neurochirurgie CHU
Bordeaux (6)
Introduction
Déterminer les résultats à court et long terme de la Chirurgie
d’exérèse des Méningiomes Rachidiens chez les patients de
plus de 70 ans qui présentent une Paraplégie ou une paraparésie
sévère.
Matériel - Méthode
Notre étude Rétrospective Multicentrique de 1990 à 2007
incluait 102 patients ≥ 70 ans. Les patients ont eu une évaluation
clinique et neuroradiologique avant et après la chirurgie
avec une durée moyenne de suivi de 49.5 mois. La
régression logistique multivariée a été utilisée pour l’analyse
des facteurs pronostiques.
Résultats ou Cas rapporté
Sur les 102 patients, 26 étaient paraplégiques. La résection
tumorale a été complète chez 93 patients. La mortalité liée à
la chirurgie et la morbidité étaient 0% et 9%, respectivement.
A 3 mois 87 patients se sont améliorés, 7 sont restés stables,
8 n’ont pas été évalués. A un an, 93 se sont améliorés dont 49
ont complètement récupérés, 7 sont restés stables, 2 sont
décédés de pathologies intercurrentes.
Conclusion
L’âge ≥ 70 ans ne semble pas être une contre indication à la
chirurgie d’exérèse d’un méningiome rachidien, ceci quel
que soit le déficit neurologique préopératoire. Des bénéfices
fonctionnels nets sont attendus.
09 : MENINGIOMES "EN PLAQUE" SPHENO-
ORBITAIRES : STRATEGIE CHIRURGICALE ET FAC-
TEURS DE RECIDIVE DANS UNE SERIE DE 71
PATIENTS.
Salvatore CHIBBARO,
Mirone G, Bresson D, Orabi M, Yasuda M, George B.
Introduction
Les méningiomes "en plaque" sphéno-orbitaires sont des
lésions complexes qui concernent l'aile sphénoïdale, l'orbite
et le sinus caverneux rendant l’exérèse complète très difficile
et cela explique leur fort taux de récidive et de morbidité
postopératoire.
Communications Orales
Matériel - Méthode
Les dossiers cliniques de 71 patients porteurs d’un méningiome
"en plaque" ont été collectés prospectivement créant
ainsi une base de données sur 14 ans. Les symptômes, la technique
chirurgicale, les résultats cliniques post-opératoires et
le suivi ont été analysés.
Résultats ou Cas rapporté
Parmi les 71 patients (âge moyen: 52,7 ans; 12-79 ans), 62
étaient des femmes et 9 des hommes. Une exérèse complète
a été réalisée dans 59 cas (83%). Lors du contrôle IRM à 6
mois, 9 patients présentaient une tumeur résiduelle dans le
sinus caverneux et 3 au niveau de la fente sphénoïdale. Sur
un suivi moyen de 76,8 mois (fourchette 24-168 mois), la
récidive tumorale a été enregistrée dans 6 cas (8,4%). Parmi
les 12 patients ayants eu une résection subtotale (Simpson
Grade III/IV), trois récidives/progressions ont été observées
(2 de grade III et 1 de grade IV). Trois récidives ont
également été observées chez les patients ayant eu une résection
Simpson grade II. Le temps moyen de récidive était
43,8 mois (fourchette 12-78 mois).
Conclusion
La stratégie chirurgicale de meningiome en plaque ne peut être
uniforme et doit être adaptée à chaque cas. Nous recommandons
la décompression du canal optique dans tous les
cas dans le but d'améliorer et/ou de préserver la fonction
visuelle. Le sinus caverneux et/ou la fente sphénoïdale représentent
une limite chirurgicale. La décision d’une chirurgie
plus radicale (exentération du sinus caverneux etc…) ne doit
être discutée qu’en cas de déficits préopératoires des paires
crâniennes et/ou de récidives multiples.
010 : Traitement complémentaire par Radiochirurgie
Gamma-knife après Exérèse Chirurgicale
d’un Méningiome intra-crânien - à propos
de 96 cas.
Youssef Ouammou ; Marc Baroncini, Gustavo Touzet,
Laurent Thines, Serge Blond, Jean-Paul Lejeune
Pôle de Neurochirurgie, CHRU de Lille
Introduction
Les indications du traitement complémentaire par radio-chirurgie
sur les reliquats de méningiomes intracrâniens restent
discutées. Nous rapportons notre expérience sur les indications
et les résultats de ce traitement complémentaire.
Matériel - Méthode
Quatre vingt seize patients ont été inclus rétrospectivement;
ils ont été opérés au CHRU de Lille entre 1996 et 2008 d’un
méningiome intracrânien de grade 1 et ont bénéficié ensuite
d’un traitement par radiochirurgie stéréotaxique (Leksel
Gamma Knife ®).
Résultats ou Cas rapporté
L’âge moyen était de 50 ans. Onze patients présentaient des
23

localisations méningiomateuses multiples. L’exérèse était
complète dans 33 % des cas (Simpson I ou II), subtotale
dans 4 % (Simpson III) et délibérément incomplète dans
63 % (Simpson IV), pour réduire la morbidité post-opératoire
(reliquat au fond du méat acoustique interne ou envahissement
d’un sinus veineux). Le traitement radiochirurgical
(parfois multiple) a été réalisé en post-opératoire immédiat
dans 23 cas devant un reliquat tumoral significatif, et de
façon retardée dans 74 cas (augmentation secondaire de
volume d’un reliquat plus petit ou récidive). 12 patients ont
été traités en plus par radiochirurgie pour une autre localisation.
La dose d’irradiation moyenne en périphérie était
de 14 grays, le volume moyen de 3800 mm3. Pour les 54
patients suivis dans notre centre, le reliquat est resté stable
dans 43 cas, a diminué de taille dans 7 cas, et a continué à
évoluer dans 4 cas, avec un suivi moyen de 6,6 ans. Aucun
patient n’a été aggravé sur le plan clinique par le traitement
radiochirurgical.
Conclusion
Cette expérience montre que pour des méningiomes de traitement
difficile, l’association d’une exérèse chirurgicale délibérément
incomplète et d’une radiochirurgie secondaire permet
d’obtenir une stabilité lésionnelle dans 93 % des cas, en
réduisant la morbidité opératoire.
011 : L'IRM Peropératoire dans la Chirurgie des
Macroadénomes Hypophysaires: a propos de
26 patients.
Olivier PALOMBI,
E. Gay O. Chabre JG. Passagia JF. Le Bas
Clinique Universitaire de Neurochirurgie, CHU de
Grenoble
Introduction
L'utilisation d'une IRM bas champ peropératoire de type
PoleStar N10 (Medtronic Surgical Navigation Technologies,
Louisville, KY) au cours de la chirurgie hypophysaire permet
un suivi en cours d'intervention de la qualité de l’exérèse.
L'objectif de cette étude est d'apprécier sa faisabilité et
d'évaluer son intérêt chirurgical.
Matériel - Méthode
Cette étude concerne 26 patients porteurs d'un macroadénome
hypophysaire à l'origine d'un déficit visuel par
compression des voies optiques (baisse d'acuité visuelle,
altération campimétrique). Au cours du traitement chirurgical
par voie endonasale transphénoïdale directe, les
patients ont bénéficié de plusieurs acquisitions IRM avec
injection de gadolinium. Une IRM a été réalisée avant l'incision
puis au cours de l'intervention pour confirmer la
qualité de l'exérèse. Si un reliquat supra-sellaire persistait
l'exérèse était poursuivie et de nouveau contrôlée par IRM.
La durée opératoire et les temps d'acquisition ont été relevés.
Dans tous les cas la dernière acquisition IRM peropératoire
réalisée a été comparée à une IRM haut champ
(1,5T) réalisée en postopératoire.
24
Bulletin de la Société de Neurochirurgie de Langue Française
Résultats ou Cas rapporté
L'introduction de l'IRM peropératoire a augmenté de 75%
la durée d'anesthésie pour ce type d'intervention. Après une
courbe d'apprentissage, le temps moyen pour une acquisition
IRM était de 30 minutes. Pour 6 patients (23%), le contrôle
IRM a montré la persistance d'un reliquat comprimant les
voie visuelles motivant la poursuite de l'exérèse . Dans 4 cas,
parmi ces 6 patients, la poursuite du geste opératoire a permis
d'obtenir une exérèse complète de la portion supra-sellaire de
l'adénome. La libération des voies optiques constatée en peropératoire
a été confirmée dans 100% des cas par l'IRM postopératoire.
Conclusion
La réalisation d'une IRM peropératoire a permis d'améliorer
le taux d'exérèse tumorale et a permis de confirmer de façon
fiable la libération des voies optiques une fois cette dernière
obtenue.
012 : Résultats à long terme de la Radiochirurgie
Gamma Knife pour les Adénomes Hypophysaires
sécrétants
JEAN REGIS,
Frederic Castinetti, Henry Dufour, Isabelle Morange,
Philippe Caron, Philippe Chanson, Christine Cortet-
Rudelli, Jean-Marc Kuhn, Bernard Conte-Devolx,
Thierry Brue.
CHU Timone Marseille
Introduction
Notre objectif est ici de determiner les résultats à long terme,
en terme d’éfficacité et de tolérane de la radiochirurgie
Gamma Knife des adénomes hypophysaires sécrétants.
Matériel - Méthode
On été analysé rétrospectivement 76 patients opérés à Marseille
par radiochirurgie Gamma Knife (GK) pour acromégalie
(n=43), Cushing (CD, n=18) ou prolactinome (n=15) soit
aprés une chirurgie rhinoseptale (n=49) ou de première intention
(n=27) avec un suivis minimal de 60 mois. Aprés sevrage
médicamenteux les patients étaient considérés en rémission
avec un taux de GH < 2 ng/ml et une IGF1normale (acromegalie),
un cortisol libre urinaire sur 24h normal et une cortisolémie
< 50 nmol/l aprés une dose faible de déxamethasone
(CD) ou 2 dosages consécutifs normaux de prolactinémie
(Prolactinomes).
Résultats ou Cas rapporté
Aprés un suivi moyen de 96 mois, 44.7% des patients étaient
en rémission. Le délais moyen pour la rémission était de 42.6
mois. Douze patients présentèrent une rémission tardive
aprés 48 mois. Deux patients (CD) présentèrent une récidive
à 72 et 96 mois aprés le GK. Parmis les patients traités de
première intention 40% étaient en rémission. Les prédicteurs
de la rémission étaient le volume tumoral et le taux hormonal
initial en analyse univariée. Un hypopituitarisme était
observé chez 23% des patients, dans la moitier des cas aprés

un délais moyen de 48 à 96 mois. 24 patient on été suivi plus
de 120 mois avec des taux de remission et de déficit hypophysaire
comparable au reste de la cohorte.
Conclusion
La radiochirurgie Gamma Knife est une approche neurochirurgicale
efficace et bien tolérée des adénomes sécrétants
(en deuxième ligne ou première intention).
013 : Adénome hypophysaire non sécrétant :
Faut-il traiter un résidu après chirurgie?
O DE WITTE,
Sarah Lonneville, Philippe David, France Devuyst
Services de Neurochirurgie, Neuroradiologie, Endocrinologie
Hôpital Erasme,ULB,Bruxelles
Introduction
La résection chirurgicale représente le traitement de choix
des adénomes non sécrétants. Mais lorsque la résection n’a pu
être complète, faut-il traiter le résidu et quand? Faut-il tenir
compte de l’âge? Situations devant lesquelles nous nous trouvons
et dont la réponse n’est pas facile. Nous avons donc
revu les adénomes hypophysaires non sécrétants du service
de neurochirurgie sur une période de 20 ans.
Matériel - Méthode
Cette étude rétrospective concerne 111 patients ayant
bénéficié d’une exérèse complète ou partielle et porteurs
d’un adénome. Tous les patients ont bénéficié d’une résonance
magnétique post-chirurgie afin de contrôler la qualité
de l’exérèse. Une analyse statistique a permis le calcul
du risque de récidive selon le type d’exérèse, le calcul
du temps moyen de récidive, un T Test afin de déterminer
si l’âge influence le risque de récidive dans un groupe
donné.
Résultats ou Cas rapporté
L’âge moyen des patients est de 53 ans. Une exérèse complète
a été effectuée chez 66 patients et 11 d’entre eux ont
présenté une récidive. Trente neuf des 45 patients ayant eu une
exérèse partielle, ont eu une reprise évolutive de leur adénome.
Différence statistiquement significative p>0,001 entre
résection complète et partielle. L’intervalle libre entre la chirurgie
et la récidive est de 54 mois pour l’exérèse complète et
42 pour une exérèse partielle. Le T Test d’indépendance
confirme qu’il n’existe pas de différence significative entre
les âges auxquels apparaissent les récidives dans le groupe
d’exérèse partielle (p= 0,146).
Conclusion
Cette étude, bien que basée sur un nombre limité de patients
permet de tirer comme conclusion que le risque de récidive
après résection partielle d’un adénome est important et cela
quel que soit l’âge du patient. Dès lors, il nous parait important
de traiter les récidives (ou reprises évolutives) le plus
rapidement possible, soit par une nouvelle chirurgie soit par
un traitement de radiochirurgie.
Communications Orales
014 : L’ Apoplexie Hypophysaire reste-t-elle
une indication Neurochirurgicale ? A propos de
37 cas
Etienne THERET,
Duntze Julien (1), Eap Christophe(1), Litré Claude-
Fabien (1), Delemere Brigitte (2), Pluot Michel (3), Rousseux
Pascal (1)
(1) Service de Neurochirurgie, Hôpital Maison Blanche,
CHU de Reims, France (2) Service d’Endocrinologie
et Diabétologie, Hôpital Robert Debré, CHU de
Reims, France (3) Laboratoire d’Anatomo-Pathologie,
Hôpital Maison Blanche, CHU de Reims, France
Introduction
Pendant des années, l’apoplexie hypophysaire était considérée
comme une urgence neurochirurgicale. De plus en
plus, ce précepte est remis en cause : traitement chirurgical ou
traitement conservateur ? Du fait de la rareté de cette pathologie,
un large recrutement est difficile. Nous présentons une
étude de 37 patients sur le prise en charge d’une apoplexie
hypophysaire
Matériel - Méthode
Analyse rétrospective, monocentrique de 37 patients (24
hommes, 13 femmes) souffrant d’une apoplexie hypophysaire
diagnostiquée entre 1991 à 2008. Nous avons étudié le
pronostic fonctionnel (visuel principalement), hormonal et
remnographique chez les patients opérés et non opérés
Résultats ou Cas rapporté
Les symptômes les plus fréquents étaient les céphalées (97%),
déficits visuels (82%), et nausées/vomissements (78%). 18
patients ont été opérés, soit par voie trassphénoïdale, soit par
voie haute. Parmi eux : 7 avaient une BAV uni ou bilatérale,
2 une hémianopsie bi-temporale, 6 ophtalmoplégies, 3 asymptomatiques
19 patients non opérés ont bénéficié d’un traitement
hormonal substitutif L’indication de la chirurgie était
pour les détériorations visuelles, hémiparésie et niveau de
l’altération conscience. Les six patients dans ce groupe avec
une ophtalmoplégie qui se résolvent dans 60% après la chirurgie,
et 9 ont un champ visuel altéré avec une récupération
dans 55% post-opératoire Le traitement conservateur
était réservé pour les patients sans déficit visuels initiaux ou
en cours de résolution. Dans ce groupe, 7 ont présenté initialement
une parésie oculaire et 6 avec un champs visuels, tous
ont eu une récupération complète. Des patients opérés, 85%
nécessitent une substitution glucocorticoide à long-terme et
60% une substitution thyroïdienne à long terme. La prise en
charge conservatrice nécessite un remplacement glucocorticoide
dans 72% et thyroidienne dans 70% des cas
Conclusion
Le traitement médical des apoplexies hypophysaires avec
des troubles visuels stables ou récupération est bénéfique
tant sur le plan visuel qu’endocrinologique. En comparaison,
le traitement chirurgical présente la même efficacité pouvant
parfois être délétère.
25

015 : Le bévacizumab (Avastin) augmente l’efficacité
anti-tumorale du témozolomide dans un
modèle préclinique de glioblastome
Ryad DJEDID,
Véronique Mathieu, Marie LeMercier, Robert Kiss et
Florence Lefranc
Services de Neurochirurgie, Hôpital Erasme et EHS
AIT IDIR, Université d’Alger, Alger, Algérie ; Laboratoire
de Toxicologie, Institut de Pharmacie Université
Libre de Bruxelles (U.L.B.), Bruxelles, Belgique.
Introduction
Le but de notre travail est d’investiguer l’effet anti-angiogénique
in vitro et in vivo d’un traitement chronique par
témozolomide sur différents modèles de glioblastomes et de
démontrer que le bévacizumab, anticorps monoclonal
dirigé contre le VEGF, pourrait augmenter l’effet thérapeutique
du témozolomide dans des modèles précliniques
de glioblastomes.
Matériel - Méthode
L’expression de divers facteurs anti-angiogéniques a été évaluée
par Western Blotting in vitro après un traitement chronique
par du témozolomide de 4 lignées humaines de glioblastomes.
Des tests de prolifération et de migration ont été
effectués sur des cellules endothéliales humaines incubées
avec des surnageants provenant de cellules de glioblastomes
traitées ou non avec du témozolomide. Des modèles orthotopiques
de glioblastomes humains ont été utilisés pour évaluer
l’effet anti-angiogénique du témozolomide in vivo et l’effet
thérapeutique de divers schémas de traitement par le
témozolomide seul ou associé au bévacizumab.
Résultats ou Cas rapporté
Le témozolomide, une chimiothérapie pro-autophagique et
pro-apoptotique, diminue significativement les taux d’expression
de , divers facteurs jouant un rôle majeur dans l’angiogenèse
comme HIF-1 ID-1, ID-2 et c-myc dans les glioblastomes
humains investigués. Ces diminutions d’expression
pourraient être responsables, au moins en partie, de l’effet
anti-angiogénique observé in vitro et in vivo. De plus, le bévacizumab
combiné au témozolomide augmente significativement
la survie de souris immunodéficientes porteuses d’un
glioblastome humain implanté en intracrânien comparativement
au témozolomide seul ou au bévacizumab seul.
Conclusion
En plus des nombreux mécanismes d’action déjà identifiés
pour le témozolomide, nous rapportons que le témozolomide
exerce une action anti-angiogénique in vitro et in vivo.
Nous montrons ensuite que le bévacizumab, un anticorps
monoclonal anti-VEGF, dont le mécanisme d’action est différent
de celui du témozolomide serait utile en combinaison
du témozolomide dans le traitement des glioblastomes. Ces
résultats supportent donc l’essai clinique de Phase III débuté
prochainement dans le contexte des glioblastomes nouvellement
diagnostiqués.
26
Bulletin de la Société de Neurochirurgie de Langue Française
016 : Un traitement chronique in vitro de lignées
humaines de glioblastomes d’origine astrocytaire
par le témozolomide augmente leur agressivité
in vivo et induit leur résistance au témozolomide
Michal RYNKOWSKI,
Benjamin LeCalvé, Sabine Spiegl-Kreinecker, Walter
Berger, Robert Kiss et Florence Lefranc
Services de Neurochirurgie, Hôpital Erasme; Université
Libre de Bruxelles (U.L.B.), Bruxelles, et Wagner
Jaureg Hospital, Linz, Autriche ; Laboratoire de Toxicologie,
Institut de Pharmacie, U.L.B., Bruxelles, Belgique
; Institut de Recherche du Cancer, Se
Introduction
Le témozolomide apporte un bénéfice thérapeutique significatif
chez les patients atteints d’un glioblastome. Des données
préliminaires de la littérature sont conflictuelles sur la possibilité
que ce traitement au long terme puisse conduire à l’émergence
de tumeurs plus agressives. Nous avons investigué
les effets du traitement au long terme sur les
comportements in vitro et in vivo de 2 modèles de glioblastomes
humains d’origine astrocytaire.
Matériel - Méthode
Les lignées humaines de glioblastomes d’origine astrocytaire
U373 et T98G ont été traitées in vitro pendant 6 mois à des
doses progressivement croissantes de témozolomide (jusque
1mM). Nous avons comparé la tumorigénicité in vivo et la
réponse au témozolomide de ces modèles greffés dans le cerveau
de souris immunodéficientes. Une analyse du génome
humain a été utilisée pour identifier les gènes dont l’expression
était modifiée dans ces modèles. Des techniques de RT-
PCR quantitative ont été utilisées pour analyser le degré de
différenciation de ces divers modèles.
Résultats ou Cas rapporté
Les 2 lignées de glioblastomes chroniquement traitées in vitro
avec le témozolomide montrent un morphotype plus invasive
in vivo comparativement aux lignées parentales et leur
sensibilité in vivo au témozolomide est significativement
réduite. Les taux d’expression de nombreux marqueurs des
cellules souches restent inchangés dans les lignées U373 et
T98G sensibles ou résistantes au témozolomide. En revanche,
les analyses génomiques révèlent une surexpression très
marquée des marqueurs du stress cellulaire aldo-keto réductase
AKR1C1 et-2 et des transporteurs du glucose.
Conclusion
Un traitement chronique in vitro avec du témozolomide de
lignées de glioblastomes d’origine astrocytaire induit in vivo
des tumeurs plus agressives et dont la sensibilité au témozolomide
est réduite par rapport aux tumeurs parentales. Ces
modifications sont associées à une augmentation des transporteurs
du glucose et de l’expression des gènes AKRC1 et-2
connus pour être induits durant le stress oxydatif et augmenter
la résistance à la chimiothérapie.

017 : Traitement des glioblastomes à l’aube de
2010 : Quel avenir pour la thérapie ciblée ?
Florence LEFRANC,
Ryad Djedid, Ottavio Tomasi, Michal Rynkowski
Service de Neurochirurgie, Hôpital Erasme; Laboratoire
de Toxicologie, Institut de Pharmacie Université
Libre de Bruxelles (U.L.B.), Bruxelles, Belgique; Service
de Neurochirurgie, EHS AIT IDIR, Université
d’Alger, Alger, Algérie
Introduction
Le traitement des glioblastomes requiert une approche pluridisciplinaire
car malgré l’arsenal thérapeutique associant
progrès de la chirurgie, de l’iconographie et de la recherche,
ce cancer reste incurable et progresse dans les 6 mois qui suivent
son diagnostic. Les recommandations actuelles pour le
traitement des patients atteints d’un glioblastome préconisent
une résection chirurgicale maximale de leur tumeur suivie
d’une radiothérapie associée à un traitement concomitant
et adjuvant de chimiothérapie avec l’alkylant
témozolomide.
Matériel - Méthode
En utilisant le site web
http://www.clinicaltrials.gov/ct/search;jsessionid=
854243DC237D32C8BED356A7ADB0F791?term=glioblastoma
comme référence (un service développé par la Librairie
Nationale de Médecine pour l’Institut National de la Santé
aux Etats-Unis), nous avons obtenu des informations sur plus
de 400 essais cliniques recrutant des patients atteints d’un glioblastome
(avril 2009). A la lumière de la résistance des cellules
de glioblastomes à l’apoptose et donc aux chimiothérapies
conventionnelles, nous décrivons les thérapies ciblées qui peuvent
être utilisées en complément des traitements conventionnels
dont le témozolomide pour lequel nous venons récemment
de démontrer son pouvoir anti-angiogénique.
Résultats ou Cas rapporté
La majorité des essais cliniques utilisant des agents de thérapie
ciblée en monothérapie n’ont pas démontré de bénéfice
réel sur la survie des patients. Chacune des voies de signalisation
qui peut être constitutivement activée à un moment
donné au sein d’un gliome donné ne l’est pas forcément en
même temps que d’autres voies. Les thérapies anti-angiogéniques
restent palliatives et un traitement efficace devrait
combiner divers agents anti-angiogéniques entre-eux ou d’autres
cibles en plus du traitement standard et/ou de l’immunothérapie.
Conclusion
Des inhibiteurs de cibles multiples ou la combinaison de différents
inhibiteurs de diverses voies de signalisation oncogéniques
pourraient court-circuiter de manière plus efficace
la résistance des glioblastomes aux traitements utilisant une
thérapie visant une seule cible moléculaire. Nous présentons
un algorithme de traitement des glioblastomes tel qu’il peut
être optimisé dans le contexte de nos connaissances actuelles.
Communications Orales
018 : La Résection Complète de la Captation
de Traceur TEP Augmente la Survie des Gliomes
de Haut Grade contrairement à la Résection
Complète du Rehaussement après Gadolinium
en IRM : Analyse chez 66 Patients
Consécutifs
B PIROTTE,
M LEVIVIER, S GOLDMAN, N MASSAGER, F
LEFRANC, J BROTCHI, O DEWITTE
Hôpital Erasme, ULB, Bruxelles, Belgique
Introduction
L'intégration de l'imagerie TEP (Tomographie à Emission
de Positons) dans les résections volumétriques des gliomes
de haut grade (GHG) a montré que l'information sur l'hétérogénéité
métabolique améliorait la délimitation tumorale
et offrait un contour final différent de celui obtenu par IRM
seule dans 80% des procédures. La TEP aide aussi à accroître
le volume de tissu tumoral réséqué et à cibler la résection
vers les aires anaplasiques. Nous avons étudié si la résection
guidée par TEP dans les GHG supratentoriels pouvait modifier
le devenir.
Matériel - Méthode
Les images TEP [[18F]fluorodeoxyglucose (n=23); [11C]méthionine
(n=43)] furent combinées aux images IRM dans le planning
des résections réalisées au stade initial chez 66 patients
consécutifs (43H/23F) porteurs d'un GHG supratentoriel selon
une technique déjà décrite (35 gliomes anaplasiques et 31 glioblastomes).
La captation du traceur TEP fût analysée pour
définir un contour TEP projeté sur les images IRM afin de
définir un contour cible final pour résection. Une résection
tumorale maximale fût réalisée dans chaque cas, incluant la
zone métaboliquement anormale. Une imagerie IRM et TEP
post-opératoire précoce permit d’évaluer la résection. Les survies
fûrent analysées après le décès de tous les patients selon la
présence ou l'absence de captation/rehaussement résiduelle
en TEP/IRM post-opératoire.
Résultats ou Cas rapporté
La TEP contribua à définir un contour cible final différent
de celui obtenu avec l’IRM seule (n=66). 46/66 patients ne
présentaient aucune captation TEP résiduelle post-opératoire,
23/66 aucun rehaussement IRM. Aucune morbidité
neurologique additionnelle liée à la résection maximaliste
ne fût observée. Une résection TEP complète fût associée à
une survie significativement plus longue des gliomes anaplasiques
(p=0.0071) et des glioblastomes (p=0.0001) contrairement
à une résection IRM complète (p=0.6089 et
p=0.6806).
Conclusion
Une résection complète de la captation élevée de traceur
TEP augmente la survie des patients porteurs de GHG. Ceci
illustre la place primordiale de la chirurgie dans le traitement
des GHG.
27

019 : Impacte de l’IRM peropératoire à 3.0 T
sur le taux de résection complète des gliomes
cérébraux.
Xavier PABLOS MARTIN,
Geraldo Vaz, Thierry Duprez, Marie-Agnes Docquier,
Christian Raftopoulos.
Cliniques Universitaires Saint Luc (UCL), Bruxelles.
Introduction
Evaluer l’impacte de l’imagerie par Résonance Magnétique
Nucléaire peropératoire (iMRI) à 3.0 T. sur l’augmentation du
taux de résection complète des gliomes cérébraux.
Matériel - Méthode
Entre mars 2006 et février 2009, 96 gliomes cérébraux ont été
pris en charge chirurgicalement au sein de notre département.
Nous n’avions accès au complexe iMRI que trois fois
par semaine et seulement 62 tumeurs (58 patients, 4 récurrences)
ont pu en bénéficier. Selon la classification de l’Organisation
Mondiale de la Santé (OMS), l’ensemble comprenait
9 gliomes de grade I, 12 de grade II, 16 de grade III
et 25 de grade IV. Nous avons distingué essentiellement deux
groupes, le premier avec résection tumorale complète et le
second avec présence d’un résidu.
Résultats ou Cas rapporté
Aucune complication clinique liée à l’utilisation du complexe
iMRI n’a été observée. En considérant l’ensemble des
tumeurs, l’iMRI a démontré une résection complète dans 32
(51.6%) cas. Des 30 cas présentant un résidu tumoral, nous
avons réalisé une résection complémentaire chez 17 (56.6%).
Dans ces 17 cas, une résection complète à été obtenue pour
8 (47%). Finalement, pour l’ensemble, une résection complète
a été atteinte dans 40 (64.5%) cas (grade I: 89%; II: 67;
III: 56; IV : 60). L’iMRI a permis d’augmenter le taux de
résection complète de 13.1% (grade I: + 22.2%; II: pas de
résection complémentaire; III: + 18.7; IV: +12).
Conclusion
L’iMRI à 3.0 T. n’est associée à aucun risque clinique significatif
pour les patients avec gliomes cérébraux. L’iMRI a permis
d’augmenter le taux de résection complète de 13.1% pour
atteindre 64.5%, et particulièrement dans le groupe de grade
I avec 22.2% de résection totale supplémentaire atteignant
alors 89%.
020 : L'expression de l'Antigène CD 133 est Corrélée
de manière Significative et Indépendante
à la Survie des Glioblastomes.
Philippe METELLUS,
S Fuentes, T Adetchessi, Y Benhima, D Laguerre, H
Dufour, d Figarella-Branger
CHU Timone, Marseille
Introduction
Les cellules souches cancéreuses sont considérées comme la
population de cellules impliquée au premier plan dans la
28
Bulletin de la Société de Neurochirurgie de Langue Française
tumorigénèse des cancers. L’antigène CD 133 permet d’identifier
cette population cellulaire notamment au sein des
glioblastomes (GBs). Nous rapportons ici une série prospective
homogène de patients atteints de GB et analysons la
valeur pronostique potentielle du marqueur CD 133.
Matériel - Méthode
Entre décembre 2006 et avril 2008, une cohorte prospective
de 61 patients atteints de GB traités par chirurgie et radiochimiothérapie
selon le protocole de STUPP a été analysée.
L’analyse des facteurs pronostiques cliniques reconnus, à
savoir l’âge, l’indice de Karnofski et la qualité de l’exérèse
chirurgicale a été effectuée. Pour tous les patients une analyse
du statut de méthylation du promoteur de l’enzyme
MGMT selon la technique de méthylation quantitative Methy-
Light a été réalisée. Enfin, une étude quantitative de l’expression
de l’ARNm de l’antigène CD 133 en QRT-PCR a été
faite. L’ensemble de ces paramètres ont été testés en analyse
uni- et multi-variée sur leur impact pronostique en terme de
survie globale.
Résultats ou Cas rapporté
En analyse multivariée il y avait une corrélation significative
entre l’âge, la qualité d’exérèse chirurgicale, le statut de méthylation
du promoteur de l’enzyme MGMT et le taux d’expression
du CD 133. Un âge inférieur à 60 ans et une exérèse macroscopiquement
complète était significativement associé à une
meilleure survie. De même, la présence d’une méthylation de
la MGMT et le faible taux d’expression du CD 133 étaient
significativement corrélé à une survie globale plus longue.
Conclusion
Le niveau d’expression de l’antigène CD 133 évalué de
manière quantitative est un facteur indépendant significativement
corrélé à la survie des GB traités par chirurgie et
radiochimiothérapie selon le protocole de STUPP.
021 : Gliomes de grade 2 OMS et Zone sous-ventriculaire
: Considérations Anatomiques, Génétiques
et Cliniques
Hugues DUFFAU,
Francesco VERGANI, Juan MARTINO, Valérie RIGAU,
Catherine GOZE
CHU de Montpellier
Introduction
Plusieurs études récentes ont suggéré que les cellules souches
provenant de la zone sous-ventriculaire (ZSV) pouvaient
être impliquées dans la gliomagenèse. Nous avons évalué la
relation anatomique entre les gliomes de grade II OMS
(GGII) et la ZSV, et nous avons corrélé le contact GGII /
ZSV avec le statut moléculaire.
Matériel - Méthode
43 patients ont été opérés d'un GGII histologiquement vérifié.
Sur les séquences FLAIR des IRMs pré-opératoires, nous
avons déterminé si la tumeur infiltrait le cortex, et si existait

un contact entre le gliome et la ZSV (groupe 1) ou non (groupe
2). Les volumes tumoraux pré- et post-opératoires ont été
calculés sur les pondérations FLAIR. La recherche d'une
délétion 1p 19q a également été effectuée.
Résultats ou Cas rapporté
24 tumeurs ont été classées dans le groupe 1 et 19 dans le
groupe 2. Tous les gliomes infiltraient le cortex. Le volume
pré-opératoire était significativement plus important dans
le groupe 1 (p = 0.003). Le taux de résection partielle était
significativement plus élevé dans le groupe 1 (p = 0.012).
Aucun des 12 GGII insulaires ne présentait de co-délétion
1p19q. Parmi les tumeurs extra-insulaires, la co-délétion
était significativement plus fréquente dans le groupe
1 (p = 0.029).
Conclusion
Un modèle de croissance centripète des GGII du cortex vers
la ZSV peut être envisagé, du fait d'une relation constante
de ces tumeurs avec le cortex et d'un plus large volume quand
elles arrivent au contact du ventricule. Ces résultats pourraient
suggérer une origine distincte des GGII et des gliomes
de haut grade. De plus, les statuts génétiques distincts
des GGII, en fonction de l'infiltration insulaire et/ou du
contact avec la ZSV, représentent un paramètre potentiellement
utile pour la prise en charge.
022 : La Grossesse Modifie l’Histoire Naturelle
des Gliomes Diffus de Grade II OMS. Approche
Quantitative de l’Evolution de la Croissance
Radiologique.
J PALLUD,
E. MANDONNET, D. FONTAINE, H. DUFFAU, L.
CAPELLE, L. BAUCHET, P. PERUZZI, E. JOUAN-
NEAU, P. PAGE, L. BOZEC-LE MOAL, M. FRENAY,
J.Y. DELATTRE, S. CARTALAT-CAREL, S. ALDEA, L.
TAILLANDIER
Hôpital Sainte-Anne, Paris - Hôpital Lariboisière, Paris
- CHU Nice - CHU Montpellier - Hôpital Pitié-Salpêtrière,
Paris - CHU Reims - Hospices Civils Lyon - Hôpital
Foch, Suresnes - CHU Nancy - Réseau d'Etude des
Gliomes
Introduction
Les gliomes diffus de grade II OMS (GGII) sont des tumeurs
évolutives caractérisées par une croissance continue avant
transformation maligne (taux de croissance radiologique
(TCR), 4 mm/an). L’amélioration du pronostic et de la qualité
de vie des patients rend nécessaire la meilleure compréhension
des interactions entre grossesse et GGII. L’objectif de
cette étude est de déterminer comment la grossesse peut
modifier l’histoire naturelle des GGII selon une approche
quantitative du TCR tumoral.
Matériel - Méthode
Etude rétrospective multi-institutionnelle (Réseau d’Etude
des Gliomes; Société Française de Neurochiurgie; Association
Communications Orales
des Neuro-Oncologues d’Expression Française). Critères
d’inclusion: 1) patientes adultes; 2) localisation supra-tentorielle
hémisphérique; 3) diagnostic histologique de GGII; 4)
grossesse observée au cours de la maladie; 5) suivi IRM disponible
avant, pendant et après grossesse; 6) Détermination du
TCR par l’évolution du diamètre tumoral moyen au cours
du temps.
Résultats ou Cas rapporté
15 grossesses chez 14 patientes (9 oligodendrogliomes, 3 astrocytomes,
2 oligo-astrocytomes). GGII connu avant la grossesse
dans 12 cas et découvert lors de la grossesse dans 3 cas. Dans
11 cas (73,3%), augmentation significative du TCR durant la
grossesse par rapport aux valeurs d’avant la grossesse
(p

Résultats ou Cas rapporté
En moyenne, une arthrodèse cervicale a nécessité 10 s d’irradiation
et une dose de 168 mGycm2, une prothèse cervicale,
24 secondes et 455 mGycm2, un PLIF 44 secondes et 3983
mGycm2, une vertébroplastie, 1 minute 25 secondes et 6830
mGycm2, un implant interépineux percutané 1 minute 55
secondes et 7512 mGycm2, une arthrodèse lombaire percutanée,
2 minutes 25 secondes et 9489 mGycm2, et une cyphoplastie
5 minutes 1 secondes et 14542 mGycm2. Les différences
entre chirurgiens pour une même opération s’inscrivent
dans un ratio de 1 à 2 pour la cyphoplastie et de 1 à 3 pour la
mise en place d’implants interépineux percutanés.
Conclusion
La chirurgie « ouverte » est associée à une dose d’irradiation
moindre que la chirurgie percutanée minimalement invasive.
En attendant des solutions pour réduire la dose et la
durée d’irradiation peropératoire dans ce type de chirurgie,
des mesures préventives telles que le port de blouses, cachesthyroïde,
gants et lunettes de radioprotection devraient être
recommandées. Enfin, les différences qui persistent entre
plusieurs chirurgiens pour une même opération soulignent
le besoin d’une prise de conscience de la communauté neurochirurgicale
envers le problème de l’irradiation en chirurgie
minimalement invasive.
024 : Salle d’opération combinée avec angiographie
intra opératoire rotationnelle: une note
technique sur l’expérience de Genève
Philippe BIJLENGA,
Kotowski, B Schatlo, I Radovanovic, S Momjian, L Slegers,
O Brina , DA Rüfenacht , C Schaller
Hôpitaux Universitaire de Genève
Introduction
Décrire notre nouvelle salle d’intervention cérébro-vasculaire
hybride : chirurgie et endovasculaire.
Matériel - Méthode
Nous avons modifié une salle d’angiographie à amplificateur
plat afin qu’elle rencontre les standards de qualité d’air et
d’espace d’une salle d’opération neurochirurgicale. Les modifications
ont été faites afin de permettre de positionner le
patient selon les principes neurochirurgicaux. L’angiographie
à haute définition intra-opératoire peut donc être effectuée
pendant la chirurgie. Nous rapporterons notre expérience
à 2 ans de pratique.
Résultats ou Cas rapporté
Après 1 an de pratique nous pouvons rapporter que: 1) Les
chirurgies et les angiographies peuvent être effectuées lors
de la même session sans changer le positionnement du patient.
Nous décrivons également un cas illustratif d’un anévrisme de
la communicante antérieure où l’angiographie 3D intra opératoire
à conduit à la découverte d’un résidu et a largement
facilité la rectification. 2) Plus de 60 patients ont été traités
chirurgicalement avec angiographie per-opératoire. Un repo-
30
Bulletin de la Société de Neurochirurgie de Langue Française
sitionnement de clip a été effectué dans 18.8% des patients
permettant une complète exclusion de l’anévrisme dans 100%
des cas sans ré intervention. Globalement, le temps chirurgical
est légèrement accru en comparaison avec une intervention
traditionnelle sans angiographie intra-opératoire. Il y a une
courbe d'apprentissage permettant de diminuer les temps
d'installation et de transition entre temps chriurgical et endovasculaire.
Des approches combinées simultanées sont possible
en toute sécurité.
Conclusion
Il est possible de fusionner une salle d’angiographie équipée
d’une imagerie à amplificateur plan avec une salle d’opération
neurochirurgicale. Nous sommes convaincus que la configuration
présentée ici améliore de manière significative la
sécurité et le résultat des procédures, en particulier dans les
cas vasculaires complexes.
025 : Système d’imagerie per opératoire O’ARM.
Bilan d’un an d’utilisation
JJ MOREAU, F. CAIRE, M. GUEYE, P.A. FAURE, M.
ALI BENALI, J. VIDAL
Service de Neurochirurgie, CHU Dupuytren, 2 avenue
Martin Luther King 87042 Limoges France
Introduction
L’imagerie per opératoire est indispensable au fonctionnement
d’une salle de stéréotaxie et au développement des
techniques mini invasives rachidiennes et encéphaliques. Le
système d’imagerie O’ARM (Medtronic) répond à ces deux
impératifs.
Matériel - Méthode
Le système a été acquis en novembre 2008 et placé dans une
vaste (68 m2) salle de stéréotaxie rénovée. Le système d’imagerie
O’ARM fournit une fluoroscopie à haute résolution,
une radiologie conventionnelle et des informations en 3D
en temps réel. Il est couplé au système de neuro-navigation.Les
fonctions électromagnétiques permettent un positionnement
répétable entre les prises de vue et laissent la
voie libre aux chirurgiens pour accéder au patient. 57 procédures
ont été effectuées en 6 mois comportant 55 cas de
pathologies rachidiennes et 2 mises en place d’électrodes
profondes intra-crâniennes. Dans le cadre de la pathologie
rachidienne ce matériel a été utilisé pour la mise en place de
matériel d’ostéosynthèse (21 prothèses cervicales, 10 ostéosynthèses)
et le repérage percutané et micro invasif de la zone
chirurgicale (articulation, tumeur, hernie discale, déplacement
vertébral).
Résultats ou Cas rapporté
L’utilisation de l’imagerie 2D et surtout 3D per opératoire en
temps réel couplée à la neuro-navigation a permis un gain
en rapidité et en sécurité pour les procédures rachidiennes
notamment mini invasives et percutanées. L’ergonomie du
matériel en permet une utilisation courante. L’extension des
indications aux procédures stéréotaxiques encéphaliques a

conclu l’équipement radiologique de la salle de stéréotaxie.
Les contraintes liées au poids de la machine (800 kg), à son
encombrement, à l’irradiation diffusée nécessitant une salle
aux murs plombés, à la technicité du matériel et à son financement
seront discutées.
Conclusion
Le système d’imagerie en temps réel est un outil indispensable
à l’équipement radiologique per-opératoire d’une salle
de stéréotaxie dans les pathologies rachidiennes et encéphaliques.
Son ergonomie et sa complémentarité avec le système
de neuronavigation en font une aide précieuse à toute
procédure moins invasive.
026 : Evaluation de la précision d’une méthode
de recalage automatique échographie 3D intraopératoire
– IRM pré-opératoire en neurochirurgie
Pierre-Louis HENAUX,
Pierre Hellier (1), Pierre Jannin (1), Pierrick Coupé (1),
Claire Haegelen (2), Sylma Diabira (2), Xavier Morandi
(1,2)
(1) Unité/Projet VisAGeS U746 INSERM/INRIA, UMR
CNRS 6074-Université de Rennes 1, IRISA, Campus de
Beaulieu, 35042 Rennes, France (2) Service de Neurochirurgie,
CHU Pontchaillou, 2 rue Henri Le Guilloux,
35033 Rennes Cedex 09, France
Introduction
La principale faiblesse des systèmes de neuronavigation est
leur incapacité à prendre en compte (détection-quantification-correction)
les déformations cérébrales intra-opératoires,
perturbant ainsi les trajectoires et l’évaluation de l’exérèse
lésionnelle. L’acquisition de données échographiques 3D
intra-opératoires recalées sur l’IRM pré-opératoire (échoneuronavigation)
constitue une des solutions pour contourner
ce problème majeur. Le but de notre étude était d’évaluer
une méthode de recalage automatique entre l’IRM pré-opératoire
et l’échographie 3D intra-opératoire dans un contexte
d’exérèse de lésions cérébrales.
Matériel - Méthode
Dix patients ont été opérés de lésions cérébrales intraparenchymateuses
(gliomes, métastases et cavernomes)
en utilisant l’échographie 3D couplée à un système de
neuronavigation. Des acquisitions échographiques ont
été réalisées à quatre étapes de la chirurgie : 1) après craniotomie
et avant ouverture de la dure-mère, 2) après
ouverture de la dure-mère, avant puis 3) après exérèse
lésionnelle et 4) après fermeture de la dure-mère. Cellesci
ont été recalées de façon automatique sur les images
IRM pré-opératoires afin de les placer dans un même
repère. La validation était basée sur la reconnaissance
manuelle par un expert de points homologues dans les
images IRM et les images échographiques. Nous avons
ensuite comparé les résultats entre les 2 méthodes: automatique
et manuelle.
Communications Orales
Résultats ou Cas rapporté
Nous n’avons pas montré de différence statistiquement significative
entre les résultats du recalage échographie 3D intraopératoire
– IRM pré-opératoire réalisé par la méthode automatique
et celui obtenu par la méthode manuelle de l’expert.
De plus la méthode automatique fournissait des résultats en
moins d’une minute rendant son utilisation possible en salle
d’opération.
Conclusion
Dans ce travail, nous avons montré que cette méthode de
recalage automatique en échoneuronavigation était précise.
Néammoins une évaluation sur un nombre plus important
de patients, en se focalisant sur un type de lésion cérébrale particulier,
est nécessaire afin d’évaluer l’apport de cette technique
en terme de morbi-mortalité.
027 : Débit de sécrétion du Liquide cérébrospinal
et Pression intracrânienne chez le patient
adulte, hydrocéphale, porteur d’une dérivation
ventriculaire externe.
Olivier Klein(1), Bruno Demoulin(2), Jean Auque(1),
Gérard Audibert(3), Christian Sainte-Rose(4), Jean-
Claude Marchal(1), François Marchal (2). (1) Service de
Neurochirurgie, CHU Nancy (2) Laboratoire de Physiologie,
EA 3450, Faculté de Médecine de : CHU Nancy
Introduction
Le but de l’étude est de monitorer pendant 24 heures le débit
de sécrétion de liquide cérébro-spinal (LCS) et la pression
intracrânienne (PIC) chez un patient adulte, hydrocéphale
et porteur d’une dérivation ventriculaire externe (DVE).
Matériel - Méthode
Douze patients (5H/7F) âgés de 30 à 69 ans présentant une
hydrocéphalie aigue nécessitant une DVE ont été inclus. Ils
ont été admis en service de neuroréanimation. Le sac
recueillant le LCS était pesé en continu à l’aide d’une balance
de précision (+/-0.01 g), les données filtrées et transférées
dans un ordinateur. Un programme convertissait alors les
données en débit instantané (Q’csf). La PIC était enregistrée
simultanément.
Résultats ou Cas rapporté
Un patient a été exclu car plus de 80% des données de Q’csf
ont été rejetées par le filtre installé sur le système. Les moyennes
+/-sd de Q’csf et de la PIC étaient respectivement de 7.5
+/- 3.4 ml/h (1.6 – 12.1 ml/h) et 12.4 +/- 2.7 mmHg. Deux profils
de Q’csf ont été identifiés: un profil continu et un profil discontinu
avec de nombreux “pics” associés aux manœuvres suivantes:
aspirations trachéales, kinésithérapie respiratoires,
et à la toux. Les variations à court terme de Q’csf et de la PIC
n’étaient généralement pas reliées.
Conclusion
Ce travail montre l’importante variabilité de Q’csf chez les
patients porteurs d’une DVE. La valeur moyenne de Q’csf
31

est très inférieure à la valeur de référence de sécrétion du
LCS (21 ml/h), posant la question de la persistance d’une
réabsorption et/ou d’une sécrétion diminuée du LCS chez
ces patients, soit d’une valeur de référence surestimée. Les
variations indépendantes de Q’csf et de la PIC sur le court
terme s’expliquent probablement par les caractéristiques
pression – volume du contenu intracrânien.
028 : Avec quelle précision mettons-nous en
place les dérivations ventriculaires externes
?
ABDOH Mohammad, BEKAERT Olivier, DIARRA
Mamadou, LE GUERINEL Caroline, NSEIR Rémi,
JARRAYA Béchir, DECQ Philippe
Service de neurochirurgie, Hôpital Henri MONDOR,
CRETEIL, FRANCE
Objectif
Caractérisation de la précision de mise en place des dérivations
externes
Matériel et méthodes
Analyse rétrospective de scanners pré et post-opératoires
d’une série consécutive de 66 dérivations externes posées
chez 62 patients en 2008 pour une hémorragie méningée (32
cas), ventriculaire (21 cas) ou pour d’autres indications (13
cas).
Le geste est réalisé à main levée par les neurochirurgiens
juniors suivant les instructions suivantes : craniotomie sur
la ligne médio-pupillaire à 10cm au dessus du rebord orbitaire,
trajectoire visant simultanément le tragus et le nasion,
profondeur maximum de 7cm.
La cible théorique est le foramen de Monro.
Résultats
La DVE a été placée à droite (53 cas) ou à gauche (13 cas).
Le volume bi-ventriculaire pré-opératoire moyen est de
56cc (10-118cc). La craniotomie est placée en moyenne à 28
mm de la ligne médiane (11-49mm) et à 101 mm du rebord
orbitaire (75-125mm). La longueur intracrânienne moyenne
du cathéter est de 60mm (39-102mm). Dans 7 cas (10 %)
la longueur est supérieure à la consigne. Dans 3 cas, l’extrémité
de la DVE est placée en dehors des ventricules
(4%). Un hématome sur le trajet est présent dans 5 cas (7%).
13 DVE croisent la ligne médiane (20%). La variation angulaire
maximale est de 49° tant dans la plan sagittal que dans
le plan coronal. La cible n’est atteinte avec une précision de
+/- 5° que dans 40% des cas sur le plan sagittal et dans 50%
des cas sur le plan coronal. Sur le plan sagittal, 74% des
DVE sont au niveau de la cible ou en avant, dans la corne
frontale.
Conclusion
La mise en place à main levée en pratique quotidienne
d’une dérivation externe ne permet pas d’atteindre la cible
ventriculaire avec précision. Ces données suggèrent qu’un
système de guidage de ce geste est nécessaire.
32
Bulletin de la Société de Neurochirurgie de Langue Française
029 : HYPERTENSIONS INTRA-CRANIENNES BENI-
GNES : INDICATION, TECHNIQUE ET RESULTATS DU
STENTING DES SINUS LATERAUX
Christophe COGNARD,
Martin Dupuy, Anne-Christine Januel, Philippe Tall,
Alain Viguier, Jean-François Albucher, Nelly Fabre,
Eric Schmidt, Vincent Larrue, François Chollet, JacquesLagarrigue.
Service de Neuroradiologie, Neurologie, Neurochirurgie
. Pôle de Neurosciences, CHU de Toulouse, France.
Introduction
Les hypertensions intra-crâniennes bénignes idiopathiques
(HIC) peuvent être liées à une sténose des sinus latéraux
notamment chez des jeunes femmes obèses. Nous discutons
la prise en charge diagnostique et thérapeutique de même
que le suivi évolutif.
Matériel - Méthode
Douze patients (11 femmes, 1 homme) présentaient une HIC
bénigne idiopathique. Les symptômes évoluaient depuis 3
mois à 14 ans avant la découverte de la sténose des sinus.
Nous rapportons l’efficacité du diagnostique IRM. Tous les
patients ont été explorés par ponction lombaire et prise de
pression, évaluation de l'œdème papillaire et de l'acuité
visuelle. Dans tous les cas, la procédure thérapeutique consistait
en une artériographie sous anesthésie générale avec
mesure de pression veineuse depuis le sinus longitudinal
supérieur jusqu’aux deux jugulaires, et enregistrement de la
pulsatilité veineuse.
Résultats ou Cas rapporté
Dans dix cas, un stent a été mis en place. Dans un cas deux
stents du même côté ont été nécessaires. Dans aucun cas, les
deux sinus latéraux ont été stentés lors de la même procédure.
Dans huit cas, les symptômes ont été résolutifs. Dans
deux cas, ils ont récidivés à distance du traitement. Une
patiente a bénéficié d'un second traitement.
Conclusion
Nous discutons l'exploration diagnostique des patientes présentant
une HIC bénigne idiopathique, l'indication des mesures
de pression veineuse, l'indication du stenting en fonction
du gradient de pression rencontré et en fonction de la stratégie
thérapeutique antérieure (traitement médical par DIAMOX,
traitement chirurgical par dérivation du LCR). Il est certain
que la prévalence des sténoses des sinus duraux est sous estimée
chez les patients présentant une HIC bénignes. La découverte
de cette nouvelle entité physiopathologique nécessite
cependant une évaluation précise des indications et des résultats
du stenting.
030 : Intérêt de la Ventriculo-cistermostomie
Endoscopique dans la prise en charge des
Tumeurs de la Région Pinéale : Etude Rétrospective
et Suivie à long terme à partir d’une série
consécutive de 81 patients

Michel LEFRANC,Reyns N, Touzet G, Lejeune JP, Assaker
R, Le Gars D, Blond S
Service de Neurochirurgie, CHU Amiens, 5 place Victor
Pauchet 80054 cedex 1
Introduction
L’hydrocéphalie obstructive est le mode de révélation le plus
fréquent des tumeurs de la région pinéale. L’urgence est le traitement
des troubles de la circulation du LCR avant même la
démarche diagnostic anatomopathologique. La ventriculocisternotomie
endoscopique est une technique de dérivation
interne du LCR de plus en plus utilisé. Cependant, les données
cliniques concernant le suivie à long terme sont limitées.
Matériel - Méthode
Nous présentons la prise en charge de l’HTIC à partir d’une
série rétrospective monocentrique de 81 patients suivi pour
tumeurs de la région pinéale entre 1985 et 2009. 57 patients
présentaient une HTIC. La moyenne d’âge était de 29 ans. La
durée moyenne de suivi est de 5,7 ans (3 mois à 22 ans). 30
patients bénéficiaient d’une valve de dérivation ventriculo
péritonéale (DVP), 22 d’une ventriculocisternostomie endoscopique,
1 d’une ventriculocisternostomie stéréotaxique et
2 d’une dérivation externe. 2 patients bénéficiaient d’une
ventriculocisternostomie après réalisation de biopsies stéréotaxiques.
Résultats ou Cas rapporté
Les DVP étaient réalisées avec succès dans tous les cas. Au
cours du suivi, 1 infection de valve et 10 dysfonctions de valve
non lié à une infection nécessitaient l’ablation et le changement
du matériel. 1 hématome sous dural par hyper drainage. 2
patients présentaient un échec de la ventriculocisternotomie
nécessitant un geste de dérivation externe sans complication
clinique associé. Aucune morbidité infectieuse n’est apparue
au décours du suivi. Aucun patient n’a eu besoin d’un
second geste de dérivation lors du suivi. L’analyse comparative
ne retrouve pas de différence significative concernant
l’échec (p=0,219) ni la morbidité (p=0,508). En revanche il
existe une différence significative concernant le risque de
dysfonctionnement de la dérivation (p =0,028).
Conclusion
La ventriculocisternotomie remplace efficacement la pose
de DVP. Le geste est simple avec une morbidité faible et protège
sur le long terme le patient de tout problème de circulation
du LCR.
031 : Expérience préliminaire du traitement
par Radiochirurgie Gamma Knife® Perfexion
au Maroc. Etude des 100 premiers cas
Adyl MELHAOUI,Y. Arkha, A. Mansouri, B. K. El Gueddari,
A. El Khamlichi
Unité de Radiochirurgie Gamma Knife Perfexion _
Centre National de Réhabilitation et de Neurosciences
Service de Neurochirurgie Hôpital des Spécialités ONO
Rabat Maroc
Communications Orales
Introduction
La technique de radiochirugie s’est imposée depuis quelques
années comme un outil neurochirurgical incontournable. L’évolution
technologique qu’a connu le Gamma Knife® a conduit
au model Gamma Knife® Perfexion qui se caractérise par
une automatisation complète de la procédure du traitement.
Les auteurs rapportent leur expérience préliminaire concernant
les cent premiers cas traités à l’aide de cet appareil.
Matériel - Méthode
Entre Juin 2008 et Mars 2009, nous avons traité, au centre
de Radiochirurgie Gamma Knife de Rabat Maroc, les cent premiers
cas en utilisant le Gamma Knife Perfexion. Les données
épidémiologiques, cliniques et techniques radiochirurgicales
ont été revues pour évaluer les principales
caractéristiques de cette population traitée ainsi que la faisabilité
du traitement dans notre contexte.
Résultats ou Cas rapporté
Sur un délai de 10 mois, les cent premiers patients ont été
traités. Il s’agissait de 56 femmes et 54 hommes d’âge moyen
43 [4 ans-70 ans]. Ces patients se répartissaient selon les principales
pathologies en 40 Malformations artérioveineuses,
15 Métastases, 10 Méningiomes, 6 schwannomes vestibulaires,
5 adénomes hypophysaires. Les autres cas étaient représentés
par les cavernomes, les gliomes, les paragangliomes, les
tumeurs de la région pinéale et un cas de névralgie faciale.
Le volume lésionnel moyen était de 3,6cc [200mm3-35cc].
Le nombre de collimateurs utilisés était de 12, La durée
moyenne d’irradiation était de 68 minutes [21 – 300]. Tous
les cas ont pu être traités avec succès, avec un temps de traitement
acceptable (moyenne par procédure 4h00).
Conclusion
La technique de traitement par radiochirurgie Gamma Knife
semble apporter en pratique quotidienne une réponse thérapeutique
adéquate à des situations cliniques très variées. Dans
notre contexte l’implantation de cette technique a été possible,
tous les traitements ont pu être menés à bien localement. Un
suivi à long terme devra permettre d’apprécier les résultats.
032 : Monitoring peropératoire des altérations
fonctionnelles cochléaires en cas de résection
microchirurgicale de schwannomes vestibulaires.
Apport des produits de distorsion acoustiques.
Thierry Mom1,3, Audrey Montalban1,Bénédicte Eschalier3,
Laurent Gilain1,3, Paul Avan3, Jean Chazal2,3
1Service d’ORL et de Chirurgie cervico-Faciale
2Service de Neurochirurgie A
3Laboratoire de Biophysique Sensorielle (EA 2667)
Clermont-Ferrand
Objectifs
La préservation auditive en cas de schwannome vestibulaire,
prend une place de plus en plus importante dans la stratégie
thérapeutique. L’altération de la fonction cochléaire est une
33

des principales causes de surdité postopératoire. Le but de
ce travail était de préciser l’apport des produits de distorsion
acoustique (PDA) dans la surveillance peropératoire de la
fonction cochléaire au cours de résection microchirurgicale
de schwannommes vestibulaires.
Patients et Méthodes
21 patients consécutifs ayant une audition utile préopératoire
avec otoémissions acoustiques provoquées présentes, furent
opérés d’un schwannome vestibulaire en double équipe otoneurochirurgicale
par voie rétro-sigmoïde. L’amplitude des
PDA fut mesurée à tout moment désiré par le chirurgien, au
rythme d’un point par 10-15 sec, pour une durée très courte
en l’absence de dégradation du signal acoustique (20-30 sec)
ou plus longue sinon.
Résultats
Trois groupes d’altérations des PDA furent observés. Le
groupe P1 (altération aiguë-n=4) comportait une dégradation
brutale et irréversible des PDA. Cet accident survint toujours
après blessure ou cautérisation de l’artère labyrinthique.
Le groupe P2 (altération progressive-n=7) consistait en une
dégradation progressive et irréversible des PDA, qui finissaient
constamment par disparaître. Le groupe P3 (altération
fluctuante-n=10) était caractérisé par des fluctuations rapides
des PDA, revenant toujours à la normale. Plusieurs cas de
vasospasmes de l’artère labyrinthique furent confirmés dans
ce groupe par visualisation directe, et purent être contrés par
vasodilatateurs.
Conclusion
Les PDA permettent de détecter dans les 10-15 secondes une
dégradation cochléaire pendant une chirurgie d’exérèse de
schwannome vestibulaire, en révélant principalement une
cause vasculaire.
033 : L’artère carotide interne intracaverneuse
comme repère topographique dans l’abord
endoscopique des tumeurs de la base : Etude
anatomique et expérience clinique.
S FROELICH,
°CEBULA Hélène, °PHAM Quynh Trang °BOYER
Patrick, °KEHRLI Pierre *DEBRY Christian
°Service de Neurochirurgie, Hôpital de Hautepierre,
CHU de Strasbourg - *Service d'ORL, Hôpital de Hautepierre,
CHU de Hautepierre
Introduction
Les reliefs du sinus sphénoïdal sont des repères anatomiques
essentiels dans les abords endoscopiques endonasales, comparable
au repère de la voûte pour les abords transcrâniens.
Ils permettent d’anticiper la position et la trajectoire des structures
anatomiques sous-jacentes. Néanmoins, les variations de
la pneumatisation rendent ces repères aléatoires. Dans les
tumeurs des régions latérosellaire, clivale et carverno-orbitaire
abordées par cette voie, l’artère carotide interne intracaverneuse
est souvent le premier élément exposé et cons-
34
Bulletin de la Société de Neurochirurgie de Langue Française
titue donc un repère topographique capital. L’objet de cette
étude est de décrire son anatomie endoscopique et ses rapports
avec les structures avoisinantes.
Matériel - Méthode
10 têtes injectés et fixés ont été utilisées pour cette étude.
Après abord du sinus sphénoïdal par voie endoscopique, le
trajet et les rapports de l’artère carotide interne intracaverneuse
avec la loge hypophysaire et les éléments nerveux
avoisinants ont été étudiés. 7 cas de tumeurs pour lesquelles
l’ensemble de la carotide intracaverneuse a été exposé, ont été
revus.
Résultats ou Cas rapporté
L’artère carotide interne peut être exposée par voie endoscopique
depuis le trou déchiré antérieur jusqu’à l’anneau
dural distal. Son trajet peut être subdivisé en 5 segments :
segment ascendant petroclival, boucle postérieure, segment
horizontal, boucle antérieure et segment clinoïdien. La variation
la plus significative de son trajet porte sur l’ouverture de
la concavité de la boucle antérieure, qui lorsqu’elle est large
(8 cotés) permet un accès direct au sinus caverneux postérieur.
La trajectoire des nerfs crâniens III, IV, V1, VI, V2 et
nerf vidien peut être prédite précisément à partir de la visualisation
de l’artère carotide interne et de son trajet.
Conclusion
Une parfaite représentation de l’anatomie endoscopique de
l’artère carotide interne et la connaissance de ses variations
sont essentiel à l’abord endonasale des tumeurs de la base
afin de faciliter son exposition, son contrôle et permettre
d’anticiper la trajectoire des éléments nerveux adjacents.
034 : La voie orbitaire latérale dans la prise en
charge des méningiomes sphéno-orbitaires en
plaque.
arnaud DAGAIN,
F NATAF, R DULOU, Ph PAGE, FX ROUX
Centre Hospitalier Saint Anne
Introduction
Nous avons évalué les résultats de l’association chirurgie –
radiothérapie dans la prise en charge initiale des méningiomes
sphéno-orbitaires « en plaque ». La chirurgie a pour but
de prévenir et de soulager la symptomatologie du patient.
La radiothérapie permet de stabiliser le reliquat tumoral.
Matériel - Méthode
Cette étude rétrospective a été réalisée à partir d’une série
de 12 patients consécutifs à l’hôpital Saint Anne (Paris). La
technique chirurgicale a consisté à la réalisation d’une voie
orbitaire latérale par abord sourcilier. L’irradiation conformationnelle
fractionnée par accélérateur linéaire est réalisée
en post-opératoire avec une dose totale de 54 Grays répartie
en 5 fractions de 1,8 Grays par semaine. L’analyse rétrospective
des données a été menée à la manière d’une enquête à
l’aide d’un questionnaire de dépouillement.

Résultats ou Cas rapporté
L’exérèse a été considérée comme sub-totale pour 2 patients
et incomplète pour 10. La fissure orbitaire supérieure a été
ouverte pour tous les patients. La paroi latérale du canal
optique a été ouverte pour 10 patients. Une procédure de
neuronavigation à partir d’un scanner en coupes osseuses a
été utilisée pour 6 patients. L’exophtalmie a été réduite pour
tous les patients. La baisse de l’acuité visuelle a été améliorée
pour 7 patients sur 8. Le résultat esthétique était satisfaisant.
Le délai moyen de suivi après la radiothérapie était de 53,8
mois. Tous les reliquats tumoraux apparaissaient stables lors
de la dernière imagerie de contrôle.
Conclusion
Ces résultats nous encouragent à poursuivre le développement
de cette association thérapeutique. Le suivi de cette
série de patients doit se poursuivre pour évaluer à plus long
terme le devenir des reliquats méningiomateux.
035 : Hernie médullaire transdurale spontannée
Fahed ZAIRI,
Laurent THINES, Philippe BOURGEOIS, Alkis BOU-
RAS, Richard ASSAKER
LILLE - Service de Neurochirurgie
Introduction
La hernie médullaire trans-durale est une pathologie méconnue
dont le diagnostic est souvent établi de façon tardive. De
nombreux diagnostics différents sont évoqués à tort, dont le plus
fréquent est le kyste arachnoïdien. Le but de cette présentation
est de rapporter la symptomatologie clinique de cette pathologie
ainsi que les signes radiologiques habituels. Nous effectuons
une revue de 90 cas publiés dans la littérature, et analysons
les différentes options thérapeutiques proposées.
Matériel - Méthode
Nous rapportons trois cas de patients atteints de hernies
médullaires trans-durales, opérés au CHU de Lille. Ces trois
patients ont souffert d’un délai diagnostic moyen de 2 ans.
Une patiente était suivie pour une myélopathie inflammatoire,
la seconde pour un kyste arachnoïdien postérieur et la
dernière pour une hernie discale calcifiée. Les diagnostics
ont été secondairement redressés et les patientes opérées. Il
s‘agit pour les trois cas, d’une hernie médullaire à travers une
déhiscence durale antérieure. Les trois cas concernent la
moelle thoracique et ont bénéficié de procédures chirurgicales
différentes. Une patiente a bénéficié d’une suture « bord
à bord », la seconde d’un élargissement de la déhiscence permettant
de libérer la moelle de son anneau dural, et la dernière
de la mise en place d’une plastie
Résultats ou Cas rapporté
Aucune complication opératoire ou post-opératoire n’a été rencontrée.
Les trois patients ont présenté une amélioration de
la symptomatologie clinique quelque soit la procédure chirurgicale
adoptée. Le bilan radiologique par IRM confirme
la libération médullaire. Aucune récidive n’a été rapportée
Communications Orales
Conclusion
La hernie médullaire est une cause curable de myélopathie
dorsale. La connaissance de cette pathologie, des signes cliniques
et radiologiques doit permettre de réduire le délai diagnostic
et de proposer une solution chirurgicale précocement,
améliorant ainsi le pronostic.
036 : STIMULATION CORTICALE ET EPILEPSIE FOCALE:
Résultats d’un modèle expérimental chez le
primate non humain
T BLAUWBLOMME,
B.Piallat, S.Chabardes
INSERM U 836, équipe 7, Nano Technologies et Cerveau,
Grenoble Institut des Neurosciences
Introduction
Plusieurs études cliniques tentent actuellement de déterminer
la place de la neuromodulation dans les épilepsies pharmacorésistantes.
Leurs résultats hétérogènes pourraient s’expliquer
par le manque d’expérimentations animales préalables,
et la méconnaissance des paramètres de stimulation
optimaux. Notre étude propose d’établir un modèle primate
de crises d’épilepsie de la région centrale, et d’étudier les
effets de la stimulation corticale chronique ou intermittente.
Matériel - Méthode
Deux électrodes quadripolaires épidurales et deux canules d’injection
étaient positionnées en regard du cortex moteur droit
d’un singe macaca fascicularis en conditions stéréotaxiques. Les
crises d’épilepsie étaient induites par injection intra corticale de
2000 à 6000 UI de Pénicilline G et enregistrées en EEG video. Les
critères d’études étaient: nombre et durée des crises et des pointes
inter critiques. L’analyse statistique comparait les périodes stimulées
et les périodes contrôle selon une ANOVA non paramétrique
ou une régression multiple. Les paramètres de stimulation
étaient: stimulation bipolaire, pulses monophasiques (80 à 300µS),
I=80 % seuil moteur, F= 1, 25, 130, 200 ou 500 Hz. La stimulation
était chronique (2 heures) ou aigue (closed loop, 5 secondes).
Résultats ou Cas rapporté
L’injection de Pénicilline permettait d’obtenir des crises focales
hémicorporelles gauches pendant 24 heures. Trois injections
contrôles ont montré: un pattern de décharge similaire
lors de l’analyse temps-fréquence, une durée moyenne des
crises comparables entre les 3 essais et une variabilité du
nombre de crises en fonction du temps et entre les injections.
Lors de la stimulation en closed loop à 25 Hz et 130 Hz,
aucune crise n’ a pu être arrêtée, et la durée des crises n’était
pas diminuée significativement (p=0.064).
Conclusion
Nous avons développé un modèle de crises d’épilepsie de la
région centrale chez le primate. Nos résultats préliminaires ne
montrent pas d’efficacité de la stimulation corticale du foyer
épileptogène. Nous déterminons actuellement l’effet de la
stimulation très haute fréquence en closed loop et de la stimulation
chronique.
35

037 : INTERET DE LA SEEG DANS L’EXPLORATION
DES EPILEPSIES OCCIPITALES: A propos d’une série
de 17 cas
Sophie COLNAT-COULBOIS,
Taner TANRIVERDI, Ahmed AL-JISHI, Francois
DUBEAU, Frederick ANDERMANN, André OLIVIER
Départements de Neurochirurgie et de Neurologie,
Institut Neurologique, Montréal
Introduction
Le diagnostic des épilepsies occipitales reste difficile: bien
que les auras visuelles soient fréquentes, il peut exister des
discordances entre la sémiologie clinique et électroencephalographique
des crises et les données de l’imagerie. L’hémianopsie
latérale homonyme étant une conséquence attendue
des cortectomies occipitales, il est fondamental de prouver
l’implication du cortex occipital avant de proposer un traitement
chirurgical.
Matériel - Méthode
Nous rapportons une série rétrospective de 17 patients (12
hommes et 5 femmes) dont la sémiologie clinique était suggestive
d’une épilepsie occipitale et qui ont bénéficié d’une
exploration sEEG dans la perspective d’un traitement chirurgical.
Résultats ou Cas rapporté
Tous les patients présentaient une aura visuelle. Dans11 cas
l’imagerie a retrouvé des anomalies compatibles avec une
épileptogénèse occipitale. Chez aucun patient l’EEG per-critique
conventionnel n’était suffisant pour situer précisément
la zone épileptogène. Dans tous les cas, la sEEG a permis de
localiser cette zone et de prouver l’implication du lobe occipital.
Chez certains patients présentant deux lésions à l’imagerie,
elle a permis de déterminer laquelle était à l’origine
des crises. Aucun patient n’a présenté de complications après
l’implantation des électrodes. Tous les patients sauf un ont
été secondairement opérés. 8 patients (50%) sont en Classe I
de Engel, 2(12.5%) en Classe II, 4(25%) en Classe III and
3(18.75) en Classe IV.
Conclusion
La sEEG est une méthode efficace et sécuritaire pour l’évaluation
pré-opératoire des épilepsies occipitales. En dépit des
progrès de l’IRM dans le diagnostic de certaines lésions, les
explorations invasives restent la technique de référence pour
définir la zone épileptogène dans les épilepsies occipitales
lésionnelles ou non lésionnelles.
038 : EEG invasif par électrodes sous-durales dans
l'épilepsie réfractaire: technique d’implantation
par craniotomie linéaire et sous neuronavigation,
à propos de 99 électrodes consécutives.
G. Vaz, K. van Rijckevorsel, J-N. Comps, C. Raftopoulos
Centre de traitement de l’épilepsie réfractaire, Cliniques
Universitaires St-Luc, Université Catholique de
Louvain, Bruxelles, Belgique
36
Bulletin de la Société de Neurochirurgie de Langue Française
Objet
Evaluer notre technique d’implantation d’électrodes sousdurales
(ESD) par craniotomie linéaire sous neuronavigation
pour électroencéphalographie invasive (EEGi) dans l’épilepsie
réfractaire au traitement médical (ERM)
Population et Méthode
quarante-trois patients consécutifs (âge moyen: 26 ans, 2-55 ;
F/H: 22/21) avec une ERM furent inclus. Nonante-neuf ESD
ont été implantées (AD-TECH, USA). Pour chaque patient,
une IRM préopératoire pour neuronavigation (BrainLab,
Germany) et une postopératoire de contrôle de localisation
furent réalisées. L’incision cutanée linéaire est définie en pensant
au possible second temps chirurgical thérapeutique.
Ensuite, une ou deux craniotomies linéaires en biseau (Longueur
≤ 3 cm, largeur ≤ 1 cm) sont réalisées d’un ou des deux
côtés. La dure-mère est ensuite incisée sans perforer l’arachnoïde.
Une ou deux ESD sont alors glissées dans l’espace
sous-dural de chaque craniotomie.
Résultats
il y a eu 45 EEGi, 2 (4.6%) patients en ayant deux. Dix-sept
(37.8%) EEGi ont été bilatéraux, 13 (76.4 %) dans le même
champ opératoire. Les 99 ESD se répartissent en 51 de 20
contacts (C), 40 de 4C, 7 de 32C et 1 de 16C. Vingt-cinq
EEGi ont utilisé 2 ESD, 9 une seule, 7 EEGi 4 et 3 EEGi 4
ESD. Deux ESD furent mises par la même craniotomie
linéaire 23 fois. Les deux (4.4%) seules complications ont été
mineures et transitoires: une hémorragie sous-durale intraopératoire
contrôlée par rinçage et une douleur mandibulaire.
Il n’y a eu aucune infection. Seules trois ESD (3%) furent
imparfaitement localisées sans perturber l’analyse EEGi.
Conclusion
L’implantation d’ESD par craniotomie linéaire et sous neuronavigation
apparaît être une technique efficace et d’agressivité
particulièrement réduite.
039 : Traitement Radiochirurgical par Gamma
Knife de l’Epilepsie Réfractaire: Résultats du
Centre Gamma Knife de Bruxelles.
Laurence ABELOOS,
Benjamin LEGROS, Daniel DEVRIENDT, Patrick VAN
BOGAERT, Olivier DE WITTE, Nicolas MASSAGER
Centre Universitaire Hopital Erasme, Bruxelles, Belgique
Introduction
La chirurgie constitue un traitement reconnu de l’épilepsie
focale réfractaire aux traitements médicamenteux (EFR). La
radiochirurgie par Gamma Knife représente une alternative
thérapeutique potentielle à la chirurgie pour ces patients.
Nous avons rétrospectivement analysé les données des patients
porteurs d’une EFR traités dans notre centre par radiochirurgie
par Gamma Knife.
Matériel - Méthode
Les données de 18 patients ont été analysées. Les patients

ont été séparés en deux groupes distincts en fonction de la
nature de leur lésion épileptogène. Le premier groupe correspond
à 8 patients porteurs d’une épilepsie mésio-temporale
et le deuxième groupe comprend 8 patients porteurs d’un
hamartome hypothalamique. Les patients ont été suivi
rétrospectivement en moyenne pendant 52,3 mois pour le
groupe 1 et 12,6 mois pour le groupe 2.La dose moyenne d’irradiation
périphérique était respectivement de 21,8 et 16,25 Gy.
Résultats ou Cas rapporté
Dans le groupe 1 : 1 patient est libre de crise, 5 patients ont améliorés
de manière importante la sévérité et la fréquence de
leurs crises, 1 patient n’a pas présenté d’amélioration de son
épilepsie et 1 patient a présenté une amélioration temporaire
de son épilepsie avec récidive des crises 2,5 ans après le traitement
radiochirurgical. Dans le groupe 2, deux patients ont
été perdus de vue et deux patients ont présentés une diminution
importante de la fréquence et de l’intensité de crises. Les
quatre autres patients ont actuellement un suivi insuffisant
pour pouvoir juger de l’effet du traitement.
Conclusion
La radiochirurgie par Gamma Knife semble être une option
thérapeutique intéressante pour la prise en charge de l’EFR.
La place de ce traitement par rapport au traitement chirurgical
conventionnel reste néanmoins indéterminé dans la mesure
où son efficacité devrait être comparée au traitement chirurgical
conventionnel par des études multicentriques randomisées.
040 : Traitement radiochirurgical par Gamma
Knife du tremblement pharmaco-résistant
N MASSAGER,
D DEVRIENDT, F SUPIOT, D ZEGERS DE BEYL, O
DE WITTE
Centre Gamma Knife, Université Libre de Bruxelles -
Hôpital Erasme, Bruxelles, Belgique
Introduction
Plusieurs procédures chirurgicales peuvent être utilisées pour
traiter certaines formes de tremblement pharmaco-résistant.
Dans ce travail nous évaluons les indications, les détails de la
procédure chirurgicale, et les résultats du traitement du tremblement
réfractaire par irradiation radiochirurgicale par
Gamma Knife du thalamus.
Matériel - Méthode
Quinze patients présentant un tremblement pharmaco-résistant
invalidant ont été traités par radiochirurgie Gamma Knife
dans notre Centre. L’origine du tremblement était une maladie
de Parkinson pour 10 patients, un tremblement essentiel
pour 3 patients, une sclérose en plaques chez 1 patient et
une hémorragie cérébrale chez 1 patient. Un patient a bénéficié
d’un traitement bilatéralement. Le traitement radiochirurgical
a été préféré aux options chirurgicales en raison de
l’âge du patient, de l’état médical du patient, de la présence de
lésions cérébrales à l’IRM, d’un échec de traitement chirurgical
Communications Orales
ou du refus du patient d’un traitement chirurgical. L’âge moyen
est de 67 ans. Une irradiation focalisée par Gamma Knife du
noyau VIM du thalamus a été réalisée, en utilisant une dose
maximale de 140-Gy chez tous les patients.
Résultats ou Cas rapporté
Pour 10 patients, un suivi clinique et radiologique de minimum
2 ans était disponible ; 2 patients n’ont pas eu de suivi et
3 patients ont été traités il y a moins d’un an. La durée moyenne
du suivi était de 3 ans. Une amélioration significative du tremblement
a été objectivée chez 8 patients : disparition du tremblement
pour 7 patients et amélioration de plus de 50% chez
1 patient. Pour 2 patients, le tremblement ne s’est pas amélioré.
Un patient a présenté une complication neurologique
sous la forme d’une hémiparésie.
Conclusion
Un traitement par irradiation Gamma Knife du noyau VIM
du thalamus peut constituer une alternative intéressante (efficace
et peu risquée) aux autres options chirurgicales du tremblement
réfractaire invalidant pour les patients présentant
une contre-indication relative à la chirurgie.
041 : Séquences IRM pour l’identification des
Conflits Vasculo-Nerveux (CVN) dans les Syndromes
d’Hyperactivité des Nerfs Crâniens.
M SINDOU,
Paulo LACERDA (1), Emile SIMON (1), Marc HER-
MIER (1) , Jean-Claude FROMENT (2) .
Service de Neurochirurgie (1) et Service de Neuro-Imagerie
(2), Hôpital Neurologique Pierre Wertheimer, Université
Claude-Bernard Lyon I , Hospices Civils de Lyon,
69003 Lyon, France.
Introduction
La fiabilité de l’IRM moderne appliquée à l’exploration des
Syndromes d’Hyperactivité des Nerfs Crâniens doit permettre
de poser les indications opératoires sur des bases anatomopathologiques
objectives, plutôt que sur les seules préférences
des équipes médico-chirurgicales.
Matériel - Méthode
D’après notre expérience de l’IRM chez 1200 patients porteurs
de Névralgie Trigéminale, 180 de Spasme Hémifacial, 25
de Névralgie Vago-glossopharyngienne, opérés par Décompression-Vasculaire,
trois séquences sont déterminantes pour
une identification fiable des CVN.
Résultats ou Cas rapporté
1°) La séquence 3D-T2-Haute-Résolution (CISS, DRIVE,
FIESTA, …), par sa bonne résolution spatiale, donne des images
fines, avec un excellent contraste entre le LCS (en hypersignal)
et les structures vasculo-nerveuses (en hyposignal), c’està-dire
une cisternographie performante. Ses limites sont l’absence
de différentiation de signal, non seulement entre artères/veines,
mais aussi entre vaisseaux /nerfs. 2°) L’Angio-RM-TOF (=
Time Of Flight) visualise bien les vaisseaux à circulation rapide,
37

préférentiellement les artères, alors que les tissus environnants,
stationnaires, ont un signal faible. La visibilité du réseau veineux
peut être supprimée par une bande de présaturation supérieure.
Les reconstructions sont réalisées en MIP (Maximum-
Intensity-Projection) ; l’analyse du Système Vertébro-Basilaire
bénéficie de la suppression du réseau carotidien. 3°) La séquence
3D-TI- Gadolinimum en coupes fines, donne des images où
les nerfs sont visibles en signal intermédiaire, par rapport au
LCS en hyposignal et aux vaisseaux en hypersignal.
Conclusion
L’association des trois séquences est nécessaire à une bonne
visualisation des CVN . L’anatomie fine des nerfs crâniens s’étudie
en 3D-T2-Haute-Résolution. La séquence 3D-T1-
Gadolinium permet de visualiser artères et veines. Les veines sont
identifiées par déduction, ces dernières n’apparaissant pas à
l’IRM-TOF avec bande de présaturation. Faite de façon rigoureuse,
l’exploration IRM a un taux de sensibilité de 96.7%.
042 : Stimulation du nerf Occipital dans la prise
en charge des Algies Vasculaires de la Face (AVF)
Pharmacorésistantes : étude pilote prospective
chez 5 patients
Jean-christophe SOL ,
Fabre N, Fowo S, Cantagrel N, Moyse E, Verdié JC, Lazorthes
Y, Lagarrigue J.
Toulouse
Introduction
Au cours de ces dix dernières années les techniques de neuromodulation
ont amené un nouvel espoir dans la prise en charge
des AVF chroniques pharmacorésistantes. La stimulation hypothalamique
est une technique invasive ayant démontré son efficacité
au long cours dans plusieurs essais cliniques. Des travaux
récents ont souligné dans cette indication l’intérêt de la stimulation
du grand nerf occipital (SNO). Cette technique totalement
conservatrice, dénuée de risque, pourrait représenter une
première alternative chirurgicale dans la prise en charge de ces
patients réfractaires à tout traitement médicamenteux.
Matériel - Méthode
Nous rapportons les résultats d’une étude pilote, prospective
visant à évaluer l’efficacité analgésique de la SNO chez 5
patients présentant une algie vasculaire de la face chronique
pharmacorésistante. Les patients sont opérés sous anesthésie
locale, l’électrode est placée de façon unilatérale, homolatérale
à la douleur, au niveau de la région sous occipitale. Les tests
de stimulation effectués en per-opératoire confirment la bonne
position de l’électrode.
Résultats ou Cas rapporté
Tous les patients sont suivis à la consultation tous les 3 mois.
La douleur est évaluée quotidiennement par le patient par le
nombre, l’intensité des crises, l’importance des signes neurovégétatifs
associés ainsi que la dose d’antalgiques consommés.
Les activités quotidiennes et la qualité de vie sont évaluées
par le questionnaire SF 36. Les effets indésirables sont notés
38
Bulletin de la Société de Neurochirurgie de Langue Française
lors de chaque consultation. Les résultats préliminaires de
cette étude semblent encourageants mais restent à confirmer
à plus long terme. Ils seront évalués à un an chez tous les
patients puis tous les six mois de façon prospective.
Conclusion
La stimulation du nerf occipital est une technique chirurgicale
émergente peu invasive et dénuée de risques majeurs.
L’efficacité analgésique doit être confirmée à long terme. L’analyse
des différents travaux de la littérature souligne cependant
son intérêt dans la prise en charge difficile des patients porteurs
d’AVF pharmacorésistantes.
043 : Rôle de l'infiltration péridurale dans le
traitement des hernies discales
Georges NOHRA,
Antonios El-Helou, Jean-Claude Lahoud, Souheil Chamandy
Centre Hospitalier Universiyaire Notre Dame de Secours,
Byblos-Lebanon
Introduction
La lombalgie et la lombosciatalgie représentent une des principales
causes d'absentéisme et d'arrêt de travail, le but de
cette étude est d'évaluer l'efficacité de l'infiltration péridurale
dans le traitement des hernies discales lombaires rebelles au
traitement médical.
Matériel - Méthode
Entre février 2004 et juillet 2008 nous avons mené une étude prospective
sur 115 patients se présentant pour une lombosciatique.
Les critères d'inclusion étaient: âge supérieur à 18 ans,
sciatique rebelle à un traitement médical bien conduit, l'absence
de maladie concomitante sévère et la présence à l'imagerie
d'une hernie concordante avec la symptomatologie. Tous
les malades devaient recevoir 3 infiltrations péridurales à 10
jours d'intervalle. Tous les malades étaient revus à 1 mois après
la dernière infiltration, à six mois et interrogé par un questionnaire
portant sur la qualité de vie (SF 36, QOL 0.05) et l'échelle
visuelle analogue à la fin de l'étude
Résultats ou Cas rapporté
Nous avons pu compléter l'étude sur 100 patients des 115. La
durée moyenne du suivi était de 16.6 mois (6 à 45 mois), l'âge
moyen des malades était de 53 ans, 13% des patients ont eu
besoin d'un deuxième cycle de 3 infiltrations entre 8 et 24
mois. Le taux de complication était de 1%, l'échelle visuelle analogue
est passée de 8.26 en pré infiltration à 2.37 en post infiltration,
le score SF était de 68.2 à 16.6 mois de suivi 32% des
malades avaient un échec de l'infiltration et ont nécessité un
traitement chirurgical.
Conclusion
L'infiltration péridurale représente une modalité thérapeutique
intéressante dans les hernies discales rebelles au traitement
médical. Elle pourrait permettre d'éviter la chirurgie
dans 68% des cas.

044 : La Cinématique du Rachis Cervical après
Arthroplastie: évaluation en flexion-extension
et inclinaison latérale
C BARREY,
A RAMADAN, S CAMPANA, G PERRIN, W SKALLI
Hôpital Neurologique P Wertheimer, LYON; Clinique
Beaulieu, GENEVE; Laboratoire de Biomécanique,
Arts et Metiers ParisTech, PARIS
Introduction
L’arthroplastie cervicale, proposée comme alternative à la
fusion, semble donner des résultats comparables à court terme
avec préservation de la mobilité. Cependant, les études cinématiques
in vivo restent rares et concernent surtout la mobilité
sagittale. L’objectif de cette étude a été une évaluation quantifiée
de la cinématique du rachis cervical en flexion-extension
et inclinaison latérale, en parallèle des résultats cliniques.
Matériel - Méthode
Cette étude prospective porte sur 34 patients (15h/19f, âge
46 ans), traités par arthroplastie cervicale pour pathologie
dégénérative. Les données avec un recul moyen de 21 mois
sont : les mobilités en FE et en inclinaison latérale, les centres
moyens de rotation (CMR) pour les niveaux traités et
adjacents, la douleur cervicale et radiculaire (EVA), la fonction
(NDI) et le critère d’Odom.
Résultats ou Cas rapporté
Les mobilités moyennes en flexion –extension pour le niveau
traité ont été de 8.6° à 1 an et de 9.5°à 2 ans; les CMRs
étaient normaux dans 57% des cas et localisés au-dessus de
la prothèse pour les autres. La cinématique des niveaux
adjacents a été normale, à l’exception de 3 cas présentant une
légère hypermobilité (20°). La mobilité en inclinaison latérale
a augmenté de façon significative en postopératoire
(9°au dernier recul versus 5.3°en préopératoire) ; la localisation
des CMRs était centrée sur la vertèbre susjacente
dans 58% des cas et dispersée autour de cette vertèbre pour
les autres. Les résultats cliniques étaient excellents ou bons
dans 93 % des cas et moyens en 6%.
Conclusion
A ce recul intermédiaire, des résultats cliniques satisfaisants ont
été associés à la préservation de la mobilité, avec quelques particularités.
La cinématique dans le plan sagittal montre, pour
des amplitudes de mobilité normales et comparables, des axes
de rotation normaux (57% des cas) ou projetés au dessus de la
prothèse. La cinématique dans le plan frontal est quasi-physiologique
sans conflit entre uncii et la vertèbre susjacente.
045 : EVALUATION DU SYSTEME VERTEX ( Medtronic)
DANS LES OSTEOSYNTHESES DE LA JONC-
TION CRANIO CERVICALE
Philippe PAQUIS,
Litrico Stéphane., Pennes Florent., Charbek Saad.,
Rasendrarijao.David.
Service Neurochirurgie, Nice
Communications Orales
Introduction
Les ostéosynthèses de la jonction cranio-cervicale font l'objet
de nombreuses réflexions techniques. Plusieurs publications
font la promotion du vissage transarticulaire C1C2
ainsi que des vissages des masses articulaires du rachis cervical
bas. La fixation par crochets lamaires proposée par le
système Vertex (medtronic) est une alternative fiable. La
fixation par crochets peut également être utilisée au niveau
occipital en alternative au vissage et lorsque l'écaille occipitale
est trop fine pour assurer un vissage stable.
Matériel - Méthode
Nous présentons notre série de 31 patients. 17 femmes, 14
hommes. Age moyen 58 ans. 14 ont été opérés pour fixation
occipito-cervicale et 17 pour fixation C1C2. Sur les 14
patients ayant eu une fixation occipitale, 8 ont eu une fixation
occipitale par crochets et 6 par vis. Les pathologies sont
rhumatismales dans 20 cas, congénitales dans 5 cas et tumorales
dans 6 cas.
Résultats ou Cas rapporté
Le recul moyen est de 59 mois. 3 patients sont décédés du fait
de leur pathologie. Nous n'avons observé aucun débricolage.
L'amélioration des douleurs cervicales a été obtenue
dans 80 % des cas. L'obtention d'une fusion osseuse est
authentifiée dans 70% des cas.
Conclusion
L'utilisation des crochets pour la fixation de la charnière
occipito-cervicale est souvent critiquée en invoquant une
moins bonne stabilité que les vis transarticulaires qui mènerait
à un taux plus élevé de pseudarthrose et un risque de
compression neurologique lié au volume des crochets souslamaires.
Notre expérience est basée sur l'utilisation de crochets
lamaires au niveau cervical et sur le choix entre vis ou
crochet au niveau crânien, en fonction de l'épaisseur de l'os
occipital. L'utilisation des crochets lamaires pour la fixation
C1C2 comme pour la fixation occipito-cervicale dans les
pathologies non traumatiques nous semble apporter des
résultats comparables aux techniques de vissage avec un
risque iatrogène moindre.
046 : Evaluation clinique de la myélopathie
cervicarthrosique après traitement chirurgical
par somatotomie médiane.
Mourad BOUAZIZ,
Tahar BENBOUZID*, Sandra FEKNOUS, Abdelkrim
MANSOUR, Soraya ALIMI, Keltoum HAOUAM,
Soraya SMATI, Marwan Fateh AMARAKORBA, Nawel
LATATI
Service de neurochirurgie, CHU Annaba - *Service
de neurochirurgie CHU Bab El Oued- Algérie
Introduction
Le but de notre étude est d’évaluer cliniquement l’évolution
de la myélopathie cervicarthrosique après traitement chirurgical
par somatotomie médiane.
39

Matériel - Méthode
Il s’agit d’une étude descriptive, prospective, portant sur une
série de 28 cas, les données ont été colligées de manière prospective
du 1er janvier 2001 au 31 décembre 2006. Les critères
d’évaluation sont exclusivement cliniques, portant sur l’ensemble
des patients opérés. Un examen neurologique du
patient est fait systématiquement et le score de la JOA (Japanese
Orthopaedic Association) est établit. Le bilan radiologique
comporte des radiographies standards du rachis cervical,
des clichés dynamiques, une IRM, une TDM pour
apprécier la somatotomie. La tranchée faite dans le corps
vertébral est de 12 à 16 mm et le ligament vertébral commun
postérieur est ouvert systématiquement. Les patients ont été
revus en consultation six mois après l’intervention. Le score
de la JOA est noté afin de faire une évaluation postopératoire.
Afin d’avoir une meilleur précision, le coefficient d’amélioration
fonctionnelle de JOA est calculé dans l’évaluation
dans tous nos cas. Une IRM post opératoire est demandée
dans les six mois qui suivent l’intervention.
Résultats ou Cas rapporté
Quarante étages ont été concernés par la somatotomie. Elle
a été plus pratiquée sur les étages C6-C7, suivi par les étages
C4-C5/C5-C6. L’amélioration est nette, un seul patient avait
un score de la JOA égal à 17 en préopératoire, ce nombre est
passé à 15 en post opératoire. La corrélation des scores de
JOA postopératoire et préopératoire est significatif (p=0.00).
La moyenne du Coefficient d’amélioration du score de JOA
est de 78.1± 29.2%.
Conclusion
Les résultats postopératoires de la somatotomie médiane sont
meilleurs lorsque l’atteinte initiale est peu importante. Elle
améliore la douleur, les troubles sensitifs et l’atteinte motrice.
La décompression antérieure par somatotomie médiane est
particulièrement efficace en cas de névralgie cervico-brachiale
avec atteinte motrice.
047 : Myélopathie cervicarthrosique (MC): le
choix des différentes voies d’abord, le rôle de la
voie postérieure par laminectomie. Etude d’une
série de 200 cas sur 15 ans.
E BACHOUR,
Hôpital Français Saint Louis . Damas - Syrie
Introduction
La voie cervicale ant. reste dans la majorité des cas le 1er
choix pour le traitement de la MC en réalisant : une corporectomie
+ une discectomie + une arthrodèse + ostéosynthèse,
ou une tranchée. La voie post. par laminectomie ±
ostéosynthèse peut être la voie de 1er choix ou complémentaire
à l’ant.
Matériel - Méthode
Entre 1993 et 2008, 200 patients ont été traités pour MC,
parmi eux 160 hommes et 40 femmes avec un âge moyen
de 62 ans. 157 cas ont été opérés par voie ant. : 137 corpo-
40
Bulletin de la Société de Neurochirurgie de Langue Française
rectomie + arthrodèse par greffe iliaque + ostéosynthèse, 20
tranchées sur la ligne médiane de 9mm de largeur sans fixation.
25 cas ont été opérés par laminectomie post. sans fixation.
15 cas ont été opérés par voie ant. suivie par voie post.
complémentaire entre 3 et 6 mois. 3 cas ont subi une double
voie post. puis ant. dans le même temps à cause d’une atteinte
neurologique et radiologique trop importante.
Résultats ou Cas rapporté
Le choix de différentes voies d’abord pour traiter une MC
se fait en fonction des données cliniques et radiologiques. La
voie ant. est un 1er choix s’il est dominé cliniquement par
les signes moteurs et radiologiquement par une compression
ant. + absence de la lordose cervicale. Par contre, la voie
post. devient un 1er choix s’il y a une présence importante
des signes sensitifs et une lordose cervicale respectée. Cliniquement,
un signe nous aide à choisir l’une ou l’autre des
deux voies en 1er : si les paresthésies augmentent en hyper
flexion (voie ant.), en hyper extension (voie post.)
Conclusion
Le bon choix des indications de la simple laminectomie post.
nous aide à bien traiter les MC avec le minimum de dépenses
financières et de temps d’hospitalisation.
048 : Montages Hybrides d'ostéosynthèse plus
prothèse discale dans la Pathologie Dégénérative
Cervicale – Série clinique
JF CORNELIUS,
M. Orabi, B. George
Service de neurochirurgie, Hôpital Lariboisière Paris
Introduction
Le traitement de la pathologie disco-ostéophytique cervicale
par discectomie et ostéosynthèse est bien établi. Depuis
quelques années le remplacement discal par prothèse est systématiquement
étudié. La plupart des études à ce sujet excluent
des patients avec l'association ostéosynthèse plus prothèse
("montage hybride"). Nous avons réalisé une analyse des
patients avec montage hybride opérés dans notre service.
Matériel - Méthode
Entre mai 2005 et avril 2009, il y a eu une pose de prothèse
chez 45 patients. 5 de ces patients (11%) avaient déjà un antécédent
d’ostéosynthèse (groupe I) et 6 patients (13%) ont eu
simultanément une ostéosynthèse et une prothèse (groupe
II). Pour ces deux groupes, nous avons analysé l’état clinique
et les examens radiologiques (radiographies dynamiques,
IRM et CT) en pré- et en post-opératoire.
Résultats ou Cas rapporté
La population comportait 11 patients, 7 femmes et 4 hommes.
L’âgé moyen était de 45.2 ans (30 – 63 ans) et le suivi
moyen de 25.7 mois (1 – 52 mois). Le résultat chirurgical
était excellent ou bon (Odom °1 ou 2) chez 9 patients (81.8%)
; il était inchangé (Odom °3) ou moins bon (Odom°4) chez un
patient, respectivement. Globalement, le score de JOA moyen

s’est amélioré de 11.1 en pré-opératoire à 13.6 à distance de
la chirurgie. Il y a eu une complication neurologique a type
de syndrome de Brown-Séquard, qui a partiellement récupéré
sous corticoïdes (Odom° 4). Après un suivi moyen de
25.7 mois, il n’y a eu aucune réintervention. Sur le plan radiologique,
les prothèses sont restées mobiles et il n’y a pas eu de
dégénération à un niveau adjacent.
Conclusion
Dans cette série, la pose d’une prothèse en cas d'antécédent
d’ostéosynthèse (groupe I) ou simultanément avec une ostéosynthèse
(groupe II) donne de bons résultats dans 82%. Malgré
un recul relativement court, nous pensons que les patients
bénéficient de ce type de traitement.
049 : Stabilisation percutanée des fractures
non-A du rachis dorso-lombaire
Anthony FICHTEN,
Johann PELTIER, Michel LEFRANC, Hervé DERA-
MOND, Daniel LE GARS
Neurochirurgie, CHU Amiens
Introduction
La stabilisation percutanée est utilisée dans les fractures du
rachis dorso-lombaire de type A de Magerl. Par contre les
fractures de type B et C sont classiquement traitées par ostéosynthèse
à foyer ouvert avec greffe et parfois par une double
voie antérieure et postérieure. Nous avons étudié la faisabilité
de la stabilisation percutanée pour certaines fractures
de type B et C avec un faible déplacement rotatoire et coronal.
Les résultats ont été comparés à une série concomitante
de fractures de type A traitées par la même technique
Matériel - Méthode
Une ostéosynthèse percutanée avec ou sans cyphoplastie
a été réalisée pour 17 fractures à haute énergie de type non-
A (B=12/C=5), et pour 38 de type A (A1=1/A2=10/A3=27)
au niveau du rachis thoraco-lombaire (D6 à L5). Les cyphoses
vertébrales moyennes étaient comparables
(A=14,4°/BC=19,1°). Les données opératoires et l’évolution
radiologique postopératoire ont été comparées avec
un suivi minimum de 6 mois.
Résultats ou Cas rapporté
Il n’y a eu aucune complication neurologique ou infectieuse.
La durée opératoire totale (A=112 min / BC=114 min), le
temps d’installation (ABC=30min), le pourcentage de vis
mal positionnées (A=0,7%/B=2,9%) et la réduction obtenue
(A=8,5° / BC=7,3°) n’était pas significativement différente. La
perte de réduction à distance était plus faible pour les fractures
de type BC (0,6°) que pour les types A (3,5°).
Conclusion
Pour les fractures de type B ou C à faible déplacement rotatoire
et coronal, la stabilisation percutanée est faisable avec un
risque opératoire et de déplacement secondaire comparable
aux fractures de type A.
Communications Orales
050 : Ostéosynthèse percutanée des fractures
du rachis dorso-lombaire : indications, technique
chirurgicale et évaluation sur une série
de 35 patients.
Patrick-Alain FAURE,
Mustapha Ali Benali, Jean-Jacques Moreau
Service de Neurochirurgie, CHU de Limoges
Introduction
Il s'agit d’évaluer les indications, la technique chirurgicale
et les suites opératoires d’une série de 35 patients
ayant bénéficié d’une ostéosynthèse dorsolombaire percutanée.
Matériel - Méthode
35 fractures dorso-lombaires ont été traitées, 33 de type
A selon Magerl (3 de type A2-3, 14 de type A3-1, 10 de
type A3-2 et 6 de type A3-3), 2 de type B. La méthode
chirurgicale utilise le système SEXTANT (Medtronic).
Sur ces 35 ostéosynthèses, 13 ont consisté en la mise en
place de 4 vis pédiculaires reliées par deux tiges, 22 ont
consisté en la mise en place de 6 vis pédiculaires reliées
par deux tiges (système MULTI-LEVEL). Dans 9 cas,
une kyphoplastie a été associée. Les paramètres suivants
ont été étudiés : âge, durée d’intervention, douleur en
postopératoire, consommation d'antalgiques, durée
d'hospitalisation, évolution clinique à 1 mois, 3 mois, 6
mois, 1 an et 2 ans. Tous les montages ont été évalués en
post-opératoire immédiat par radiographies standards et
scanner.
Résultats ou Cas rapporté
Les patients opérés ont des suites opératoires courtes
(moyenne 3 jours) et peu algiques (EVA moyenne à 1,4). En
ce qui concerne les résultats post-opératoires à 1 an, on
constate une excellente consolidation osseuse et l’absence
de cyphose pathologique. Sur les 184 vis pédiculaires mises
en place, toutes étaient parfaitement positionnées sur les
scanners de contrôle. Aucun malade n’a porté de corset
en post-opératoire et le lever a eu lieu dés le lendemain
de l’intervention. Une ablation de matériel a eu lieu à 1
an chez 13 patients
Conclusion
L’ostéosynthèse percutanée est une méthode fiable pour
réaliser des synthèses postérieures du rachis dorsolombaire.
Ce travail doit cependant être poursuivi à long terme de
façon à préciser au mieux les indications opératoires et la
place réelle de cette technique chirurgicale dans la prise en
charge des traumatismes dorsolombaires.
051 : Ostéosynthèses percutanées longues :
faisabilité et résultats préliminaires A propos
de 14 cas.
S FUENTES,
B Blondel, T adetchessi, P metellus, H Dufour.
CHRU la Timone Marseille
41

Introduction
L’approche mini-invasive des pathologies rachidiennes est
actuellement en plein essor avec le développement de la chirurgie
percutanée. L’objectif de ce travail était d’analyser la faisabilité
technique de ce type d’ostéosynthèse longue et d’en
présenter les résultats préliminaires avec un recul moyen de
4 mois [1-8].
Matériel - Méthode
quatorze patients (5 femmes et 9 hommes) ont été inclus avec
un âge moyen de 60 ans. L’atteinte vertébrale était d’origine
dégénérative 1 cas tumorale dans 2 cas, infectieuse dans 5
cas et traumatique chez les 6 derniers patients. L’indication
d’une chirurgie percutanée était retenue devant l’atteinte vertébrale
multiple, en l’absence de troubles neurologiques. L’ostéosynthèse
englobait les deux niveaux sus et sous jacent en
cas d’atteinte de 2 vertèbres contiguës, elle était alternée en
cas d’atteintes étagées de 2 ou 3 niveaux. La stabilité de la
colonne antérieure était réalisée en cas de besoin soit simultanément
par une cyphoplastie percutanée postérieure ou
par un abord antérieur complémentaire.
Résultats ou Cas rapporté
quatre patients ont bénéficiés d’une ostéosynthèse sur trois
niveaux, 8 sur quatre niveaux , un sur 5 niveau et un sur 6
niveaux ; les vertèbres traitées étaient situées entre T5 et L5.
La durée opératoire moyenne était de 120 minutes [70-165]
et les pertes sanguines négligeables chez 13 patients. Sur les
tomodensitométries de contrôle, l’ensemble des visées pédiculaires
était satisfaisantes même en région thoracique. Dans
deux cas, une difficulté technique liée à la courbure sagittale
a rendu impossible le verrouillage de la tige sur une des vis.
Les suites cliniques et radiologiques étaient satisfaisantes au
dernier recul pour l’ensemble des patients.
Conclusion
Les résultats préliminaires sont encourageants avec une diminution
du saignement et des douleurs postopératoires ainsi que
des résultats radiographiques satisfaisants. Cette approche
mini-invasive ne présente pas de difficultés techniques majeures,
elle nécessite cependant un suivi à long terme des résultats
préliminaires obtenus.
052 : EVALUATION DES ARTHRODESES LOMBAIRES
PAR VOIE ANTERIEURE DANS LE CADRE DE LOM-
BALGIES CHRONIQUES. RESULTATS PRELIMINAI-
RES D’UNE ETUDE PROSPECTIVE.
ALEXANDRE SIMON,
R. Seizeur , E. Magro , P. Forlodou, H. Person, P. Dam
Hieu , G. Besson
Service de neurochirurgie - CHU Cavale Blanche -
29609 BREST - FRANCE
Introduction
Les techniques d’arthrodèses lombaires par voie antérieure
rétropéritonéale se développent de plus en plus après l’échec
d’autres traitements dans la prise en charge des lombalgies
chroniques d’origines discales. L’objectif de cette étude était
d’évaluer de façon prospective observationnelle l’efficacité
42
Bulletin de la Société de Neurochirurgie de Langue Française
de ce traitement sur une série consécutive de patients sans
modifier la prise en charge habituelle.
Matériel - Méthode
Du 01/05/07 au 30/04/08, 52 patients ayant des lombalgies
chroniques non soulagées par un traitement conservateur
prolongé, présentant des signes cliniques et radiologiques de
dégénérescence discale et/ou d’instabilité vertébrale ont été
inclus. Les données cliniques, radiologiques, le statut professionnel,
le score d’Oswestry ont été recueillis en préopératoires
et en post opératoire.
Résultats ou Cas rapporté
L’âge médian des patients était de 42,5 ans (29-66). Les arthrodèses
ont été réalisées au moyen de cages en carbone composite
sans ostéosynthèse complémentaire. 23 arthrodèses
ont été réalisées à l’aide d’os spongieux, 33 à l’aide d’inducteur
d’ossification. Le score d’Oswestry (ODI) moyen préopératoire
était de 51,15%. Après un suivi médian de 18 mois
(12-24 mois), on notait une amélioration clinique sur le plan
des lombalgies et des radiculalgies chez 76% des patients, de
l’ODI de 18,5%, une fusion osseuse acquise dans 92% des
cas selon les critères de Brantigan et Steffee. Les complications
étaient représentées par une morbidité au niveau de la
prise de greffe osseuse au niveau iliaque chez 3 patients, une
thrombose veineuse profonde, un abcès de paroi et une fuite
de liquide cérébrospinal.
Conclusion
Les résultats montrent que cette intervention peut représenter
une alternative thérapeutique intéressante chez une population
de patients lombalgiques chroniques correctement
sélectionnée. L’utilisation d’un inducteur d’ossification semble
sur cette petite série de patients un moyen de diminuer la
morbidité chirurgicale. Un suivi à plus long terme est nécessaire
chez ces patients afin de confirmer ces résultats.
053 : Etude prospective du traitement chirurgical
de la lombalgie par ALIF : série de 26
patients
David FISCHER-LOKOU,
S. FROELICH J.VOIRIN H. CEBULA P. BOYER,
D.MAITROT, P. KEHRLI P.KEHRLI
Service de Neurochirugie, CHU de Strasbourg
Introduction
Nous rapportons les résultats d’une étude prospective de 26
patients consécutifs, lombalgiques chroniques sévères, que
nous avons traités chirurgicalement par voie antérieure.
Matériel - Méthode
Les patients avaient des lombalgies chroniques invalidantes
depuis plus d’un an, résistantes aux traitements médicamenteux
et à une prise en charge en rééducation fonctionnelle.
Les critères radiologiques d’inclusion étaient la discopathie
sévère sur un ou deux étages, associée ou pas à une
arthrose articulaire postérieure. L’intensité de la lombalgie
était quantifiée par l’échelle d’Oswestry, l’échelle d’EVA ainsi

par le niveau des antalgiques utilisés, en pré et post opératoire
( 3,6 et 9 mois). Le contexte professionnel, social et
psychologique ainsi que la reprise professionnelle étaient
également évalués. La technique chirurgicale utilisée était
une arthrodèse inter-somatique antérieure par voie rétropéritonéale
consistant en la mise en place d’une cage et d’une
plaque. Les complications et évènements indésirables étaient
notés.
Résultats ou Cas rapporté
Les résultats: L’âge moyen est de 44 ans. Oswestry moyen en
pré opératoire était de 27/50. Oswestry à 9 mois en post opératoire
était de 13/50. 11 patients sur 26 (42%) pouvaient être
considérés comme guéris (Oswestry inférieur ou égal à 4). 8
patients (30%) étaient inchangés par rapport à l’état pré opératoire.
7 patients (27%) étaient améliorés (Oswestry diminué
de plus d’un tiers). En pré opératoire, 17/26 patients étaient
en arrêt de travail depuis plus de trois mois. A 9 mois, 10/26
patients n’avaient pas repris leurs activités professionnelles.
Les complications et évènements indésirables consistaient en
deux retards de cicatrisation et une pseudarthrose.
Conclusion
Ces résultats montrent la possibilité d’utiliser une voie antérieure
pour le traitement de certaines lombalgies chroniques.
Des critères cliniques et radiologiques stricts permettant de préciser
l’indication opératoire et de diminuer les échecs doivent
être cependant encore recherchés.
054 : Etude des Polymorphismes Génétiques
des Enzymes du Métabolisme des Folates dans
les Anomalies de Fermeture du Tube Neural
J VOIRIN,
P Avogbe R-M Rodriguez-Guéant L Goffinet T Fargues
F Feuillet P Kehrli J-L Guéant
Neurochirurgie CHU Strasbourg / Laboratoire de Biochimie,
Biologie Moléculaire, Métabolisme, Nutrition et
Unité U724 UHP-INSERM – CHU NANCY
Introduction
Le métabolisme des folates est impliqué dans l’apparition
d’anomalies de fermeture du tube neural. La carence maternelle
périconceptionnelle en folates ainsi que les thérapeutiques
anti-foliques sont des facteurs de risque réversibles par
supplémentation vitaminique. Les anomalies d’origine génétique
de ce métabolisme peuvent concerner des polymorphismes
génétiques des différentes enzymes actrices de ce
métabolisme, modifiant leur activité enzymatique.
Matériel - Méthode
Sur 10 mois, notre étude a concerné 38 patients porteurs d’un
spina bifida (SB), 35 fœtus présentant des anomalies graves
de fermeture du tube neural céphaliques (NTDC) et 374
témoins issus de la même région géographique, avec dosages
plasmatiques de folates, homocystéïne, vitamine B12,
HoloTransCobalamine par méthode immuno-enzymatiques.
Les déterminations des polymorphismes des gènes d’enzymes
Communications Orales
cibles (MTHFR 677C>T, MTHFR 1298A>C, MTR
2756A>G, MTRR 66C>G) et des protéines de transport
(TCN2 776C>G, FI 68 A>G) ont été réalisés par hybridation
in situ (Fluorescence Resonance Energy Transfer).
Résultats ou Cas rapporté
L’équilibre de Hardy-Weinberg est conservé pour ces 3 cohortes.
L’allèle variant T de MTHFR 677C>T est associé de
façon significative à une concentration de folates sériques
basse chez les SB (p=0 ,0238) et chez les NTDC (p=0,0454)
par rapport aux témoins. Cet allèle T est majoritaire dans la
population SB (p=0,005) en comparaison aux témoins mais
aussi à la population NTDC (p=0,0034). Dans la population
NTDC, l’allèle variant C de MTHFR 1298A>C est majoritaire
par rapport à la population SB (p=0,0059), de même
que l’allèle variant G de MTRR 66C>G (OR= 0,51 [0,26-
0,99]). Dans la population SB, on note une concentration en
folates érythrocytaires diminuée chez les homozygotes GG de
MTRR 66C>G (p=0.0133).
Conclusion
Le polymorphisme MTHFR 677C>T semble impliqué dans
les anomalies de fermeture du tube neural, comme d’autres
polymorphismes selon une interaction multigénique. Les
modifications métaboliques de l’utilisation des folates peuvent
agir sur le conditionnement de l’ADN, définissant un
véritable modèle épigénétique.
055 : Méningocèle et myéloméningocèle Notre
expérience à propos de 100 cas
abdelkrim MANSOUR,
S.Feknous, S.Alimi, M.Bouaziz
Service de neurochirurgie CHU Annaba Algérie
Introduction
Les dysraphies spinales sont des malformations complexes
avec des lourdes conséquences sur l’avenir de l’enfant .En
Algérie, elles constituent un véritable fléau. Sa fréquence est
estimé à 15 /1000 naissances.
Matériel - Méthode
Nous rapportons une série de 100 cas de myéloméningocèle
et de méningocèle opérés dans notre service sur 05 ans.
Résultats ou Cas rapporté
Dans notre série on note l’existence de 54 méningocèle et
46 myéloméningocèle Ce qui représente 2,83% de notre activité
opératoire. On note une légère prédominance masculine
54,96 % avec 03 cas de dysraphie dans la fratrie. On note
une hydrocéphalie dans 48 cas. Le siège le plus fréquent de
la dysraphie est lombosacré dans 55 cas. Tous nos patients
ont été opérés avec cure de la dysraphie et pose d’une dérivation
ventriculo péritonéale dans 59cas. Nous déplorons 03
décès en post opératoire suite à une méningite.
Conclusion
Le meilleur traitement reste préventif à savoir l’enquête géné-
43

tique , dépistage des familles à haut risque , éviter les mariage
consanguin , prise de l’acide folique avant et pendant la grossesse
avec suivi rigoureux de cette dernier .une prise en charge
multi disciplinaire s’impose( gynécologue , orthopédiste ,
chirurgien infantile , urologue , psychologue , rééducateur
…..) avec un espoir dans la thérapie génique dans l’avenir .
056 : Malformation de Chiari I et syringomyélie
chez l’enfant : Revue d’une série de 40 cas traités
par décompression de la charnière crâniocervicale.
Grégoire PECH-GOURG,
Armando PAZ-PAREDES, Didier SCAVARDA, Gabriel
LENA
Service de Neurochirurgie Pédiatrique, Hôpital des
Enfants, La Timone, Marseille. (France)
Introduction
Nous rapportons notre expérience de la chirurgie des malformations
de Chiari I associées à une syringomyélie par décompression
de la charnière crânio-cervicale (DCC) chez l’enfant.
Matériel - Méthode
Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 40 enfants opérés
entre 1989 et 2008.
Résultats ou Cas rapporté
L’âge moyen de découverte est de 11,7 ans (2 – 18 ans). Les
signes révélateurs sont : scoliose et signes neurologiques déficitaires
: 16 cas (40%), scoliose isolée : 12 cas (30%), torticolis
: 6 cas (15%), déficit moteur : 6 cas (15%), amyotrophie : 4
cas (10%), hydrocéphalie :3 cas (7,5%), dysphonie : 2 cas
(5%). La localisation du syrinx est : cervicothoracique (80%),
panmédullaire (15%), et cervicale (5%). Tous les enfants ont
bénéficié d’une DCC avec plastie durale en première intention.
Chez 8 enfants une obstruction de l’obex a été associée
et chez 4 une résection amygdalienne. Trois enfants ayant
une hydrocéphalie ont bénéficié avant la DCC d’une dérivation
ventriculo-péritonéale (2 cas), et d’une ventriculocisternostomie
endoscopique (1 cas). Devant la persistance de la
syringomyélie 2 enfants ont bénéficié d’une dérivation kystopéritonéale.
Les complications sont : hoquet transitoire (2
enfants), diplopie transitoire (1 enfant), hydrocéphalie (1
enfant). Les résultats neurologiques sont : 29 enfants (72,5
%) sont asymptomatiques, 4 (10%) sont améliorés, 2 (5%) sont
stables, 4 (10%) ont des douleurs neuropathiques persistantes,
2 (5%) présentent une détérioration neurologique progressive.
Sur l’imagerie la cavité syringomyélique a : disparu dans
13 cas (32,5%), diminué de >50% dans 13 cas, diminué de

Introduction
Objet de cette étude est l’analyse de l’efficacité de la ventriculocisternostomie
endoscopique (VC) dans le traitement de
l’hydrocéphalie chez les enfants porteurs de craniosynostoses
Matériel - Méthode
A partir des dossiers de 2194 enfants suivis par l’Unité de
Craniofacial de Necker Enfants Malades entre 1995 et 2008,
dont 293 faciocraniosynostoses syndromiques la présence
de hydrocéphalie, et un éventuel traitement par VC ont été
évalués.
Résultats ou Cas rapporté
46 enfants ont présenté une hydrocéphalie active. Une VC a
été effectuée chez 10 de ceux-ci 10 (7 garçons, 3 filles, âge
moyen 7.6 mois). Ils étaient tous porteurs d’une forme syndromique
(5 Crouzon, 3 Pfeiffer et 2 inclassables) avec une
petite fosse postérieure. Les amygdales cérébelleuses étaient
ectopiques chez 4. L’hydrocéphalie a été contrôlée chez 5
enfants dont un seul des 4 enfants avec le « Chiari ». Un enfant
est décédé de malformations associées. Chez les 4 restants
une dérivation ventriculopéritonéale a été mise en place. Le
suivi va de 6 mois à 13 ans.
Conclusion
La VC endoscopique peut permettre de contrôler l’hydrocéphalie
associée aux faciocraniosynostoses. A cause du taux
élevé d’ échec une surveillance rapprochée est essentielle,
particulièrement chez les enfants avec des amygdales cérébelleuses
ectopiques.
059 : Les Gliomes des Voies Optiques chez l’Enfant
: Quelle est la place de la Chirurgie ?
Stephanie PUGET,
A.Dauta, T.Roujeau, F.DiRocco, J.Grill, F.Doz, M.Zerah,
C.Sainte-Rose
Necker
Introduction
Le traitement actuel des gliomes des voies optiques de l’enfant
repose sur une chimiothérapie première dans la plupart
des protocoles. La revue des résultats de notre série et l’analyse
de la littérature nous ont conduits à mener une étude
prospective basée sur une classification et un schéma thérapeutique
faisant une place plus large à la chirurgie initiale.
Matériel - Méthode
Entre 1984 et 2008, 138 enfants ont été pris en charge à Necker
pour une tumeur de la région hypothalamo-chiasmatique.
Les caractéristiques de cette série ont été étudiées et
les résultats comparés selon les modalités de traitement
Résultats ou Cas rapporté
Le signe révélateur le plus fréquent était une HTIC par hydrocéphalie
(52%) suivi par des signes visuels (41%) et une
cachexie diencéphalique (28%). L’imagerie a permis de distinguer
les tumeurs des voies optiques à développement exo-
Communications Orales
phytique des tumeurs intrinsèques. Les résultats de la série
historique (où la chirurgie a été souvent utilisée après chimio
et/ou irradiation) montrent une survie globale de 75% à 10 ans
avec 1/3 des enfants qui ont une aggravation visuelle sévère,
et 45% qui ont des troubles endocriniens. En analyse multivariée,
seules la taille de la tumeur et l’existence de métastases
au diagnostic étaient liées au pronostic. Les résultats préliminaires
de la série prospective montrent qu’une chirurgie
initiale de réduction tumorale sans compromission fonctionnelle
est possible et qu’elle doit s’inclure dans un protocole
thérapeutique
Conclusion
Les tumeurs de la région hypothalamo-chiasmatique de l'enfant
représentent un groupe hétérogène. Les outils thérapeutiques
sont tous efficaces mais leur timing d’utilisation
doit être optimisé. Pour les tumeurs intrinsèques, la chimiothérapie
reste le traitement de référence. En revanche, une chirurgie
première, avant chimiothérapie, pourrait améliorer le
devenir des enfants ayant des lésions exophytiques.
060 : Traitement des craniopharyngiomes kystiques
chez l’enfant avec bleomycine et interféron
alpha : expérience avec 24 patients.
C MOTTOLESE,
A.Szathmari,AC.Ricci-
Franchi,D.Frappaz,A.Jouvet,C.Carrie
Hopital Neurologique et Neurochirurgical « P.Wertheimer
» Lyon
Introduction
Nous présentons 24enfants traités avec chimiothérapie intra
kystique avec bleomycine et Interferon alpha entre 1990 et
2008.
Matériel - Méthode
24 patients L’âge est compris entre 2 et 16 ans. 19 patients
ont reçu de la bleomycine et 5 de l’ Interferon alpha. Dans le
groupe traité avec bleomycine 10 patients ont présenté des
signes d’hypertension intracrânienne, 3des troubles visuels et
6 des troubles endocrinienne. La dose minime efficace de
bleomycine a été de 30 mg. ; 170 mg.la plus élevé. Dans le
groupe avec Interféron tous ont présenté une hypertension
intracrânienne,2 une déficit de croissance et un patient des
troubles visuels. La dose totale d’Interferon alpha pour chaque
patient a été de 30 million UI administré pendant 10 jours a
la dose de 3 millions par jour. Résultats
Résultats ou Cas rapporté
Dans le groupe avec bleomycine la disparition du kyste a été
observé chez 10 patients. Une réduction de 70% du volume
initiale à été retrouvé chez 5 patients et inferieure a 50% chez
4 patients. 17 patients en âge scolaire : 14 scolarité normale et
3 scolarité avec aide. Dans le groupe avec Interferon alpha le
kyste a disparu chez tous les patients. Tous ont une scolarité
normale et aucune aggravation endocrinienne. Complications
Dans le groupe traité avec bleomycine nous avons
45

eporté une cécité a cause de l’injection d’une dose toxique;
deux patients ont présenté des épisodes d’ischémie réversible.
Aucune complication à été reporte dans le groupe avec interpheron.
Conclusion
Le traitement du craniopharyngiome kystique avec bleomycine
et interferon alpha est efficace. Le taux des séquelles
semble moindre par rapport à l’abord direct. Aucun patient
a reçu de la radiothérapie. L’Interferon alpha n’est pas toxique
pour le SNC.
061 : Traumatisme crânien du nourrisson : accident
ou maltraitance ? comparaison des cas
corroborés dans une série prospective.
M. VINCHON,
Travers Nadine, Delestret Isabelle, Noulé Nathalie,
Desurmont Marie, Defoort-Dhellemmes Sabine
Lille France
Introduction
Le diagnostic différentiel entre accident et maltraitance est
un problème fréquent et grave en neurochirurgie pédiatrique.
Cependant les études comparant les traumas accidentels et non
accidentels du nourrisson sont entachées de circularité car
les données cliniques, radiologiques et ophtalmologiques
sont les critères utilisés pour affirmer la maltraitance. Nous
avons décidé de comparer les lésions traumatiques et le devenir
des enfants victimes d'accident avec ceux victimes de
maltraitance, en sélectionnant les cas corroborés de façon
indiscutable.
46
Bulletin de la Société de Neurochirurgie de Langue Française
Matériel - Méthode
A partir de notre banque de données prospectives, nous avons
sélectionné les cas d'accident survenus devant des témoins
indépendants et ceux victimes de maltraitance avouée par
le perpétrateur.
Résultats ou Cas rapporté
Entre Mai 2001 et Février 2009, nous avons recueilli 84 cas
corroborés: 45 de maltraitance et 39 d'accident. Les enfants
maltraités présentaient significativement plus de troubles de
vigilance, de convulsions, de déficits, d'hypertension intracrânienne,
alors que les accidentés avaient significativement
plus de signes d'impact crânien. La lésion principale était
significativement plus souvent un hématome sous-dural en
cas de maltraitance, une lésion liée à l'impact en cas d'accident.
Le fond d'œil révélait des hémorragies sévères dans 62% des
maltraitances, contre un seul cas d'accident (avec trauma
facial). La morbidité et la mortalité étaient significativement
plus élevées en cas de maltraitance.
Conclusion
Notre étude permet sur des bases fiables de distinguer la maltraitance
de l'accident aux plans clinique, radiologique et
ophtalmologique. Elle permet également de nuancer la valeur
diagnostique des hémorragies rétiniennes et d'étudier l'histoire
naturelle des lésions intracrâniennes.

Vidéos
V 01 : NEUROTOMIE SELECTIVE DE LA BRANCHE
PROFONDE DU NERF ULNAIRE AU POIGNET. Technique
microchirurgicale pour le traitement de
la spasticité du pouce en Adduction-Flexion
dans la paume. Vidéo-Présentation.
E SIMON,P MERTENS M SINDOU
Neurochirurgie A, Hôpital Neurologique et Neurochirurgical
Pierre Wertheimer, Lyon, France ; Laboratoire
d’Anatomie, Université Lyon-1, Faculté de
Médecine Lyon-Est, 8 av Rockefeller, 69003 Lyon, France
Introduction
Les neurotomies sélectives peuvent être proposées dans la spasticité
handicapante, lorsque les muscles à traiter sont sous le contrôle
d’un faible nombre de nerfs périphériques. Le pouce en
flexion-adduction dans la paume est une forme de spasticité
focale handicapante car empêchant la préhension palmaire même
passive, qui peut être utile au sujet paralysé. Nous présentons
dans cette vidéo la technique de la neurotomie sélective de la
branche profonde du nerf ulnaire au canal de Guyon, appliquée
au traitement de la spasticité du « pouce dans la paume ».
Matériel - Méthode
Le cas présenté est celui d’une patiente de 18 ans opérée dans
l’enfance d’une tumeur rolandique droite, et conservant une
hémiparésie gauche spastique, prédominant au membre
supérieur, avec une adduction et flexion permanente du pouce
dans la paume, gênant la préhension.
Résultats ou Cas rapporté
Après isolement du nerf ulnaire, on repère à l’aide de la stimulation
électrique la branche superficielle sensitive, ne donnant pas de
réponse motrice ; cette branche sera respectée. La stimulation de
la branche profonde motrice donne des réponses dans les muscles
de la loge hypothénarienne (opposant, adducteur et court fléchisseur
du 5ème doigt), dans les interosseux, mais également dans la loge
thénar (adducteur du pouce et faisceau profond du court fléchisseur
du pouce). La branche motrice est isolée par dissection inter-fasciculaire
et stimulation tripolaire, pour repérer le ou les fascicule(s)
cible(s) de la neurotomie, donnant une réponse motrice dans la
loge thénarienne et plaçant le pouce en flexion et adduction. Puis
l’efficacité de la neurotomie est évalué par une stimulation du nerf
ulnaire, distalement puis proximalement par rapport à la neurotomie
afin de juger de l’intensité suffisante de l’hyponeurotisation.
Conclusion
La technique de neurotomie sélective de la branche profonde du
nerf ulnaire au canal de Guyon, est actuellement appliquée en
routine afin de traiter la spasticité invalidante du « pouce dans la
paume ».
Vidéos
V 02 : Migration intradurale d’un dispositif
BOP lombaire. Rapport d’un cas et explications
techniques à l’aide d’une vidéo
Belaqsir A, Gimbert E, Maachi B, Dautheribes M, San-
Galli F, Liguoro D, Vignes JR
Service de Neurochirurgie A, CHU de Bordeaux
Introduction
Les migrations de dispositifs intervertébraux lombaires sont
rares mais potentiellement agressifs sur les structures vasculaires
antérieures ou neurologiques postérieures. Le matériel BOP
(Biocompatible Osteoconductive Polymer) a souvent été utilisé
au niveau du rachis cervical mais ses résultats sur la qualité
de la fusion n’ont été satisfaisants. Néanmoins, il a été utilisé
au niveau lombaire.
Matériel - Méthode
Patient de 41 ans, aux antécédents de herniectomie L4L5
avec interposition d’un dispositif BOP, qui 11 ans après
développe une lombo-radiculalgie L5 gauche après un effort
de soulèvement. Le mode hyperalgique, le déficit moteur des
releveurs du pied gauche et une dysurie ont motivé une exploration
en urgence. Le scanner lombaire et surtout l’IRM ont
montré une exclusion du matériel précédemment mis en
place, avec une sténose canalaire importante responsable
d’une compression des racines de la queue de cheval.
Résultats ou Cas rapporté
Le patient a bénéficié d’une chirurgie, avec laminectomie,
abord intradural, exérèse du matériel et ostéosynthèse
postérieure. Nous avons constaté l’absence de fusion du segment
intervertébral L4L5 qui est devenu mobile avec des
signes d’instabilités (MODIC). Le matériel BOP a été exclu
par une volumineuse hernie discale. Ce matériel consistait
en des copeaux durs, ayant transfixié la dure-mère au moment
de leur expulsion, comme le montre une vidéo. Le patient a
bien évolué, et a repris progressivement ses activités professionnelles.
Conclusion
Bien connus au niveau cervical, nous rapportons la migration
intradurale d’un dispositif BOP lombaire. Ce matériel est
peu inducteur de fusion intervertébrale, même après des
années, et peut être source d’instabilité segmentaire. Au regard
des complications potentielles, l’ablation chirurgicale devrait
être systématiquement discutée chez tout patient porteur de
ce dispositif, dès lors que des signes d’instabilité ou d’absence
de fusion sont constatés.
47

V 03 : Névralgie C6 par boucle de l’artère
vertébrale : décompression par voie antérolatérale.
Muneyoshi YASUDA,
D. Bresson, J.F. Cornelius, S. Chibbaro et B. George
Service de Neurochirurgie, Hôpital Lariboisière, Paris
Introduction
Cette vidéo présente un conflit vasculonerveux entre la racine C6
et une boucle de l’artère vertébrale (VA) en C5-C6 gauche réduit
par décompression par voie latérale. Cette patiente de 52 ans
présente depuis 4 ans une névralgie C6 typique rebelle aux
antalgiques majeurs. Une intervention de décompression par
voie antérieure a été réalisée sans succès dans un autre hôpital
18 mois auparavant. L’angioscanner et l’artériographie ont confirmé
les images IRM qui évoquaient une boucle interne de la
VA dans le foramen C5-C6 gauche. Les foramens transversaires
de C5 et C6 ont été ouverts puis une foraminotomie latérale a été
réalisée le long de la racine C6 gauche par voie latérale. La
patiente a été améliorée très rapidement avec disparation de la
névralgie. Un scanner post-opératoire montre les ouvertures
osseuses de décompression.
Matériel - Méthode
Résultats ou Cas rapporté
Conclusion
V 04 : Neurinome intradural C2-C3 droit : résection
par voie antérolatérale.
Muneyoshi YASUDA, D. Bresson, J.F. Cornelius et B.
George
Service de Neurochirurgie, Hôpital Lariboisière,
Paris
Introduction
Cette vidéo présent un neurinome en C2-C3 à droite entièrement
intradural réséqué complètement par voie antérolatérale
droite. Il s’agit d’un homme de 71 ans présentant des troubles
de la marche avec une faiblesse du membre inférieur droit et
des paresthésies du bras droit depuis un an. L’IRM montre une
lésion d’allure kystique prenant le contraste en périphérie. Après
avoir discuté une voie postérieure avec résection de l’articulaire,
une voie antérolatérale droite a été choisie comprenant une corpectomie
oblique de C3 conservant les disques, une résection du
ligament postérieur puis une ouverture durale. Après vidange du
kyste, la tumeur a été retirée par fragmentation en terminant
par la section des radicelles porteuses. Les suites ont été simples
avec amélioration des déficits. Le contrôle IRM montre
une résection apparemment complète.
Matériel - Méthode
Résultats ou Cas rapporté
Conclusion
48
Bulletin de la Société de Neurochirurgie de Langue Française
V 05 : Hernie médullaire: description de la technique
chirurgicale en 5 cas consécutifs.
Faccioli F., Ricci U.M.
Département de Neurochirurgie, Hôpital Borgo Trento,
Vérone, Italie.
Introduction
La hernie médullaire transdurale est une entité pathologique
rare qui a été décrite presque exclusivement au niveau thoracique.
Elle est la cause d’une myélopathie dorsale et son diagnostic
est souvent non reconnu.
Matériel - Méthode
Nous avons traité 5 patients avec hernie médullaire (H:F 2:3,
âge moyen 58); dans 2 cas il y avait un antécédent traumatique.
Tous présentaient une myélopathie dorsale: s. de Brown-Sequard
(2), paraparesie (3); troubles sphinctériens (4). La technique
chirurgicale a consisté dans l'ouverture médiane de la dure mère
et coupe des ligaments dentelés ; la réduction de la hernie médullaire
a nécessité d'élargir le défaut durale dans l’axe vertical; la réparation
du défaut dural a été faite avec patch ventrale de Goretex
(4) et Liodura (1), après remplissage de la déhiscence avec
graisse (3) ou muscle (2).
Résultats
Tous les malades ont eu une amélioration clinique. Une patiente
a présenté l’apparition d’une cavité syringomyélique onze ans
après la première procédure, ce qui a nécessité une réintervention
pour débrider les adhérences arachnoïdiennes avec une
bonne récupération de l’aggravation transitoire clinique.
Dans la vidéo est illustrée la technique chirurgicale que nous
avons utilisée.
Conclusions
L’importance d’identifier l’hernie médullaire comme cause de
myelopathie réside dans la possibilité d’améliorer, ou de tout
façon, bloquer un contexte neurologique compromis, grâce à
une intervention chirurgicale.
V 06 : Monitorage combiné des Potentiels Evoqués
Somesthésiques (PES) et des Potentiels
Evoqués Moteurs (PEM) pour la chirurgie des
tumeurs intramedullaires. Vidéo-présentation.
Timothée JACQUESSON,
Samir MOUCHARRAFIE, Nathalie OBADIA, Marc
SINDOU.
Hopital neurologique P. Wertheimer, Université Claude
Bernard, Lyon 1
Introduction
Le monitorage combiné des PES et PEM peropératoire constitue
une aide essentielle à l'acte chirurgical. [Vidéo-illustration
à partir d'un cas de tumeur intramédullaire cervicale kystique
hémorragique (épendymome grade I) latéralisée a gauche] .
Matériel - Méthode
Pour les PES, la stimulation est appliquée sur les nerfs tibiaux

postérieurs et/ou les nerfs médians/ulnaires à une fréquence de
3.1 Hz pour une intensité seuil déclenchant la réponse motrice.
Le recueil est effectué par des électrodes placées médialement
sur le crâne. La réponse provient de la moyenne glissante des 500
réponses précédentes. Pour les PEM, la stimulation transcranienne
réalisée au vertex délivre des trains de 6 stimuli de 500
volts espacés de 3 ms. Le recueil est effectué par aiguilles insérées
sur les muscles jambiers antérieurs et/ou biceps/thenar. Ainsi,
obtient-on en temps réel l'état fonctionnel respectif des voies
sensitives propriodiscriminatives et motrices pyramidales.
Résultats ou Cas rapporté
Ce monitorage implique des contraintes tant dans le domaine chirurgical
(installation compatible, dispositifs anticourants parasites, irrigation
au serum tiède) qu’anesthésique (normothermie, éviction
des curares). Le monitorage des PES surveille la tolérance à l’écartement
des cordons postérieurs, que l’abord soit au sillon médian
postérieur ou dorsolateral en cas de tumeur lateralisée. Le monitorage
des PEM contrôle l’innocuité de la dissection tumorale sur les
structures médullaires profondes et des axes vasculaires. Toute augmentation
significative de latence ou diminution nette d’amplitude
doit faire suspendre l’acte opératoire, identifier le geste agressif et
ajuster la chirurgie. A l’inverse, le maintien des potentiels assure que
la dissection n’affecte pas la viabilité de la moelle épinière.
Conclusion
Malgré les contraintes anesthésiques et chirurgicales qu’il impose,
le monitorage combiné des PEM et PES permet de contrôler l’agressivité
de la chirurgie pour une exérèse tumorale optimale.
V 07 : Résection de l’odontoïde par voie
transnasale-endoscopique pour décomprimer
la jonction bulbo-médullaire – Présentation
vidéo de la technique chirurgicale
JF CORNELIUS,
R. KANIA, E. MANDONNET, M. YASUDA, Ph. HER-
MAN, P. TRAN BA HUY, B. GEORGE
Service de neurochirurgie et de chirurgie oto-rhinolayrngologique,
Hôpital Lariboisière, Paris
Introduction
La décompression antérieure de la jonction crânio-cervicale se
fait classiquement par voie trans-orale. Les complications sont
liées aux difficultés de fermeture et de cicatrisation du pharynx.
Récemment, il a été proposé une approche endoscopique,
endonasale autorisant un lambeau pharyngo-muqueux situé audessus
du plan du palais mou.
Matériel - Méthode
Nous présentons un patient agé de 57 ans atteint d’une spondylodiscite
C1C2 responsable d’une compression de la jonction
bulbo-médullaire et d’une instabilité. Après traitement antibiotique,
une chirurgie avait été réalisée par voie postérieure classique
et par voie transnasale-endoscopique. (VIDEO).
Résultats ou Cas rapporté
Cliniquement, le patient présentait des cervicalgies invali-
Vidéos
dantes, une tétraparésie et des troubles de la sensibilité aux
4 membres; la marche était difficile; il avait une rétention urinaire.
L’imagerie montrait une destruction de la pointe du
clivus et de l’articulation atlanto-axoïdienne induisant une
instabilité (Power’s ratio >1). La chirurgie a consisté en deux
temps. Premier temps: ouverture du foramen magnum,
laminectomie de C1 et arthrodèse occipito-cervicale et deuxième
temps: odontoïdectomie par voie transnasale-endoscopique
et reconstruction avec un lambeau pharyngomuqueux
pédiculé. Le geste endoscopique n’a pas été gêné par
la fixation. Le geste a été efficace radiologiquement: le diamètre
antéro-postérieur du canal cervical à hauteur de C1 a été augmenté
de 9 mm en pré-opératoire à 23 mm en post-opératoire.
L’évolution clinique a été satisfaisante : récupération
neurologique (JOA pré-opératoire = 5, JOA post-opératoire
= 12), contrôle de la douleur et reprise d’une alimentation
per os à J3.
Conclusion
Même en cas de fixation occipito-cervicale préalable, la voie
transnasale-endoscopique constitue une alternative efficace à la
voie transorale pour la décompression de la jonction crâniocervicale.
Cette technique permet de descendre jusqu’au niveau
de l’atlas tout en limitant l’incision du pharynx.
V 08 : Chirurgie "à 4 mains" d’un chordome du
clivus par voie endonasale : Technique chirurgicale,
principes de la fermeture par lambeau
septal pédiculé et résultats
JL BLANC,
JM KLOSSEK (Service d'ORL) B BATAILLE (Service
de Neurochirurgie)
CHU POITIERS
Introduction
Alors que la chirurgie endoscopique des lésions hypophysaires
devient relativement répandue, la chirurgie "à 4 mains", par une
double équipe ORL-neurochirurgie, dans les autres tumeurs
de la base reste relativement confidentielle. Nous en rapportons
un exemple pour un chordome du clivus, chez une patiente
de 44 ans, préalablement opérée par voie rétrosigmoïdienne
pour une extension vers l’angle ponto-cérébelleux.
Matériel - Méthode
Vidéo Patiente en décubitus dorsal, tête en position indifférente.
Abord endonasal endoscopique droit par l’équipe ORL et préparation
du lambeau septal pédiculé repositionné en fin d’intervention
pour la fermeture. Ouverture large du sphénoide,
fraisage du clivus. Endoscope positionné en endonasal gauche
pour le passage à "4 mains" : ouverture de la dure-mère, exposition
de cette tumeur réséquée à l’aide des curettes et aspirations
coudées. Exérèse du bourgeon enchassé dans le tronc cérébral
après exposition de l’artère basilaire. L’exérèse apparaît subtotale
avec résidu probable au contact de l’artère basilaire. La fermeture
est assurée par mise en place de surgicel, graisse abdominale,
fragment osseux impacté dans le sphénoide et remise en
place du lambeau septal pédiculé.
49

Résultats ou Cas rapporté
Durée de la chirurgie : 5 heures. Saignement : 500 ml Méchage
endonasal bilatéral retiré à 48h. Lever à J 2. Sortie du service : J 8
Examen neurologique de sortie : parésie du VI gauche présente en
pré-opératoire.
Conclusion
La chirurgie endoscopique "à 4 mains" de la base du crâne nous
apparaît être une technique de plus dans notre panel chirurgical,
pour certaines indications, entre des mains rodées à l'endoscopie,
avec un matériel dédié. L’endoscope offre une meilleure vision
que le microscope, la technique "4 mains" apportant les mêmes
conditions opératoires. Dans ce cas précis, les suites post opératoires,
comparées à celles d’un abord sous-temporal avec pétrectomie
nous apparaissent plus simples et les résultats intéressants. La technique
du lambeau septal pédiculé peut permettre de lever les réticences
sur les fermetures de défects osseux, parfois importants,
par voie endonasale.
V 09 : Décompression Vasculaire Microchirurgicale
(DVMC) pour Névralgie du Trijumeau (NT):
Intérêt d’une technique chirurgicale sans neocompression.
Analyse statistique à propos d’une
série de 330 patients et Vidéo-démonstration
JM LESTON,
M SINDOU
Hôpital Neurologique "Pierre Wertheimer". Service de
Neurochirurgie A. Université "Claude Bernard", Lyon 1,
France.
Introduction
La DVMC pure est capable de guérir la névralgie trigéminale
essentielle, due à une compression vasculaire dans 75% des cas
(90% lorsque la compression est marqué). Cependant les modalités
de la technique chirurgicale ne font pas encore l’objet d’un
consensus, en particulier, l’importance que le matériel prothétique
ne touche pas le nerf trijumeau à la fin de l’intervention pour
éviter toute phénomène de neocompression.
Matériel - Méthode
Sur une série homogène de 330 patients opérés par la même
équipe chirurgicale, et suivie à long terme (15ans), nous avons
comparés les résultats postopératoires sur la névralgie selon que la
prothèse de téflon était en contact ou non avec le nerf trijumeau à
la fin de l'intervention. Nous avons réalisé une corrélation statistique
entre les deux groupes.
Résultats ou Cas rapporté
Dans le groupe « sans contact », le taux de guérison était de 82%
(214/260) versus 67% (47/70) pour le groupe « avec contact » (p=0,05).
Ces résultats sont corroborés par l’analyse de Kaplan-Meier à 15 ans.
Conclusion
Cette étude prouve que les résultats cliniques sur la névralgie sont
meilleurs lorsque la décompression est pure, sans que le matériel
prosthétique qui maintien le vaisseau à distance touche le nerf trijumeau.
Cela plaide pour un mécanisme réellement décompres-
50
Bulletin de la Société de Neurochirurgie de Langue Française
sif de la DVMC, plutôt qu’une action par bloc de conduction. Ces
résultats étayent sérieusement la théorie du conflit neuro-vasculaire
à l’origine de la plupart des NT dites essentielles.
V 10 : Apport de l’endoscopie de l’angle pontocérébelleux
pour la chirurgie de décompression
microvasculaire . A propos de 25 cas Présentation
vidéo
C.Fabien LITRE,
J Duntze, C Eap, E Theret, A Chays, P Rousseaux
Service de neurochirurgie, hôpital Maison-Blanche
Introduction
La décompression microvasculaire s’est imposée comme le gold
standard dans le traitement de la névralgie trigéminale par conflit
vasculo-nerveux . L’intervention est classiquement réalisée à l’aide
d’un microscope opératoire . Nous avons voulu juger l’apport de
l’utilisation de l’endoscopie avec une optique 30° pour cette chirurgie
grâce à une présentation vidéo.
Matériel - Méthode
Entre 2006 et 2008, nous avons traité 25 patients présentant un
conflit vasculo nerveux ( 20 névralgies trigéminales et 5 spasmes de
l’hémiface) en utilisant systématiquement l’endoscopie per-opératoire
en plus du microscope . Après chaque intervention, l’apport
de l’endoscopie per opératoire était jugé selon son degré d’utilité
par le chirurgien .
Résultats ou Cas rapporté
L’endoscopie a été jugé très utile lors de 7 interventions (enregistrements
vidéo), moyennement utile lors 9 interventions et peu
utiles lors de 9 interventions . L’augmentation du temps opératoire
liée à l’utilisation de l’endoscope a progressivement diminué,
passant de 20 à 10 minutes
Conclusion
L’utilisation de l’endoscopie opératoire nous est apparue comme
pouvant être une aide précieuse dans certains cas en apportant un
angle de vision adaptable pour comprendre un conflit vasculonerveux
. L’apport de l’endoscopie devrait être jugé à plus terme
en comparant les taux de récidive .
V 11 : L’amygdalo-hyppocampectomie sélective
par voie trans-sylvienne dans l’épilepsie réfractaire
: expérience chirurgicale à propos d’une
série consécutive de 48 cas.
C. Raftopoulos, G. Vaz, X. Pablos Martin, P. Finet, K. van
Rijckevorsel
Centre de l’épilepsie réfractaire, Cliniques Universitaires
St-Luc, Université Catholique de Louvain, Bruxelles,
Belgique
Objet
Présenter un film décrivant une procédure d’amygdalo-hyppocampectomie
sélective (AHSel) sous-piale par voie trans-sylvienne
pour le traitement de l’épilepsie réfractaire (ERM) de type
mésio-temporale.

Population et Méthode
48 patients consécutifs avec un âge moyen de 33 ans (8-54; F/H:
31/17) et atteints d’une ERM furent inclus dans cette étude.
Pour chaque patient sélectionné, une IRM préopératoire pour
neuronavigation (BrainLab, Germany) est réalisée. Les différentes
zones d’intérêts sont alors dessinées sur la station de
travail BrainLab. L’AHSel est réalisée par voie trans-sylvienne,
trans-ventriculaire et de façon sous-piale au CUSA. La limite
postérieure de résection est la face postérieure du mésencéphale.
Résultats
Vingt-huit (58.3%) patients ont eu une AHSel à gauche. Nous
n’avons pas observé de mortalité. La seule morbidité permanente
symptomatique est une (2.1%) quadranopsie homonyme
supérieure. Vingt-trois (47.9%) patients ont eu une complication
bénigne spontanément transitoire: la plus fréquente étant
17 (35.4%) occurrences de quadranopsie homonyme supérieure
dont une seule permanente symptomatique. Parmi les 36 premiers
patients avec un suivi clinique d’au moins un an, 32
(89%) ont un bon (Engel I: 26; II: 6) résultat clinique immédiat
et stable.
Conclusion
L’AHSel sous-piale par voie transsylvienne sous neuronavigation
présente un faible risque de complication permanente et une
efficacité clinique immédiate importante.
V 12 : Traitement original de l’Hydrocéphalie :
Le Traumatisme Crânien. A propos d’un cas.
(Vidéo).
Edouard GIMBERT,
Daniel Laguerre Jean Rodolphe Vignes Dominique
Liguoro
Service de neurochirurgie A, Hôpital Pellegrin, CHU de
BORDEAUX, FRANCE
Introduction
Les kystes colloïdes du troisième ventricule (V3) sont rares. Le
plus souvent asymptomatiques, ils induisent parfois une
hydrocéphalie obstructive. Il est alors le plus souvent proposé une
ventriculoscopie avec ponction aspiration de la colloïde, coagulation
de la paroi, septotomie et/ou cisternostomie.
Matériel - Méthode
Nous rapportons le cas original d’une patiente de 75 ans, admise
dans le service en urgence devant des céphalées, une confusion
et un ralentissement idéomoteur d’aggravations rapides. Le
scanner cérébral objective une importante hydrocéphalie uni-ventriculaire
du ventricule latéral droit (VLD) par un probable kyste
colloïde du V3 obstruant un foramen interventriculaire (FIV). En
radiologie, alors qu’elle attend l’IRM, confuse et agitée, elle
chute du brancard et présente un traumatisme crânien bénin.
L’IRM ne montre pas de saignement et confirme un kyste colloïde.
Au retour de l’IRM, la patiente est transformée cliniquement
avec régression spectaculaire de ses symptômes. La relecture
de l’IRM montre une moindre dilatation du VLD ainsi
qu’une nette régression de la déviation du septum pellucidum.
Vidéos
Résultats ou Cas rapporté
Après introduction de l’endoscope dans la corne frontale du
VLD, on confirme une déchirure du septum pellucidum (vidéo)
induite par l’augmentation brutale de pression dans le VLD lors
du traumatisme. Le FIV gauche étant libre, l’hydrocéphalie était
logiquement traitée. Nous pratiquons néanmoins la ponction
aspiration et coagulation du kyste pour libérer le FIV droit et
agrandissons la septostomie. Les suites sont simples et l’imagerie
encore améliorée.
Conclusion
La septostomie spontanée ou provoquée par une augmentation
brutale de la pression ventriculaire est probablement plus fréquente
qu’elle n’est rapportée dans la littérature. Notre cas permet d’affirmer
ce mode de résolution de l’hydrocéphalie avec une iconographie
qui précède et suit juste la septostomie, ainsi qu’une chirurgie
endoscopique confirmant la déchirure du septum pellucidum.
V 13 : Un Angiome Caverneux du Troisième Ventricule
pris pour un Tératome. (Vidéo).
Edouard GIMBERT,
Marjory RUE ; Jean Rodolphe VIGNES ; Domnique
LIGUORO
Service de Neurochirurgie A, hôpital Pellegrin, CHU de
BORDEAUX, FRANCE
Introduction
Les cavernomes ou angiomes caverneux représentent seulement
0.4 à 0.5 % des tumeurs cérébrales. Le plus souvent hémisphériques
ou du tronc cérébral, ils sont intraventriculaires dans
2,5% à 10,8% des cas. Nous rapportons ici le cas d’une patiente
dont la présentation clinico-radiologique d’un cavernome ventriculaire
est atypique.
Matériel - Méthode
Nous rapportons le cas d’une patiente de 27 ans, vivant en Italie,
admise aux urgences pour crise convulsive tonico-clonique
généralisée inaugurale. L’examen neurologique ne retrouvait
ni signes d’hypertension intracrânienne ni céphalées. Les paires
crâniennes étaient normales. L’IRM cérébrale retrouvait une
lésion du troisième ventricule s’étendant via le foramen interventriculaire
au ventricule latéral gauche, sans dilatation des cavités
ventriculaires, hyperintense, hétérogène et prenant partiellement
le contraste en T1. Les collègues italiens ont proposé
une intervention chirurgicale mais la patiente a préféré être rapatriée.
Sous Levetiracetam® 1000mg/j elle n’a présenté aucune
nouvelle crise. Mais elle rapportait des troubles mnésiques des
faits récents, confirmés par les tests cognitifs. Notre diagnostic
s’orientait vers une tumeur dysembryonnaire (tératome). Nous
avons dosé les marqueurs tumoraux sériques (CA19.9, ACE,
alphafoetoprotéine) et réalisé un bilan endocrinien. Les résultats
étaient normaux. Une intervention chirurgicale a été programmée
pour obtenir un diagnostic histologique.
Résultats ou Cas rapporté
L’exérèse a pu être complète par voie transventriculaire transcorticale
(vidéo). L’anatomopathologie a répondu angiome cav-
51

erneux. Les suites opératoires ont été simples. A la consultation
à j45, l’examen clinique était normal et les troubles mnésiques
avaient disparu. L’IRM de contrôle à six mois ne montrait pas
de résidu.
Conclusion
L’approche transcorticale transventriculaire permet une exérèse
complète des cavernomes intra-ventriculaires, évitant les complications
hémorragiques et réduisant l’épileptogénicité de ces
lésions, tout en conservant les fonctions cognitives. Ces lésions
extrêmement rares peuvent mimer un tératome sur l’imagerie.
V 14 : Neuroendoscopie et lésions expansives
intracrâniennes. Quel futur ?
JP KALALA OKITO,
F DEWAELE, D VAN ROOST, J CAEMAERT
Service de Neurochirugie, Hôpital Universitaire de
Gand, Belgique
Introduction
Avec les avancées techniques des deux dernières décades, la
neuroendoscopie a acquis une place privilégiée dans l’arsenal
thérapeutique neurochirurgical. En particulier dans l’algorithme
de prise en charge des tumeurs intraventriculaires, qu’il s’agisse
de diagnostic ou de traitement, l’endoscopie constitue une technique
fiable pouvant se révéler très utile.
Matériel - Méthode
La série de patients opérés endoscopiquement pour une lésion
expansive intraventriculaire a été revue. Tous les patients ont
été opérés avec le même endoscope (Caemaert/Richard Wolf
Company). Les actes thérapeutiques et les indications ont été
reconsidérés à la lumière des différentes avancées techniques
apportées par la stéréotaxie, la navigation, le laser, etc….
Résultats ou Cas rapporté
L’exérèse endoscopique, les biopsies, les fenestrations de lésions
kystiques (tumorales, post radiochirurgie ou brachythérapie),
ou encore la prise en charge d’hydrocéphalie (liée à la présence
d’une tumeur) ont été les indications les plus fréquents. Les différentes
innovations techniques ont permis d’élargir le champ
d’indications, mais aussi de parvenir à un plus grand nombre
de résection complète des lésions tout en conservant le caractère
mini-invasif. Néanmoins les contraintes de l’endoscope luimême
(rigide avec trois canaux) imposent des limites. Le
développement de nouveaux instruments s’avère une nécessité
pour continuer à élargir le champ d’action de la neuroendoscopie.
En particulier les instruments avec extrémité dirigeable
nous semblent une piste intéressante.
Conclusion
La poursuite de recherches pour améliorer les performances
de la neuroendoscopie en pratique oncologique nous semble
une nécessité même si on note une évolution positive aussi bien
dans les indications que dans les résultats. La mise au point et l’expérimentation
de nouveaux concept tels les instruments avec
extrémités dirigeables gagne à être encouragée.
52
Bulletin de la Société de Neurochirurgie de Langue Française
V 15 : MENINGIOME PARASAGITTAL OBSTRUANT
LE SINUS SAGITTAL SUPERIEUR (SSS) : EXERESE
AVEC RECONSTRUCTION DU SINUS ET DES VEINES
POST-CENTRALES ( VIDEO-PRESENTATION DE LA
TECHNIQUE CHIRURGICALE).
Mohamed Abdelatif BOUKEBIR,
Samir MOUCHARRAFIE NAIM, Marc SINDOU
Service de Neurochirurgie A. Hôpital Neurologique et
Neurochirurgical Pierre Wertheimer .Université Claude-
Bernard Lyon I. Groupement Hospitalier Est ( Hospices
Civils de Lyon). 59 Boulevard Pinel , 69003, Lyon, France.
Introduction
La chirurgie des méningiomes parasagittaux envahissant le SSS
est problématique, en particulier dans son tiers moyen, siège
des veines afférentes du groupe central. Faut-il ou non réséquer
la portion intra-sinusale, imposant une reconstruction du sinus,
tout en en connaissant les risques encourus ?
Matériel - Méthode
Le cas présenté est celui d’un méningiome parasagittal envahissant
la paroi latérale du SSS (Type III), opéré avec l’objectif d’une
exérèse macroscopiquement complète et d’une restauration de
la circulation veineuse.
Résultats ou Cas rapporté
La chirurgie consista, dans un premier temps, en l’ablation de la
portion extra-sinusale du méningiome, puis dans un second
temps en la résection de la paroi latérale (envahie) et en l’extirpation
du fragment intra-sinusal ainsi que des fragments obstruant
les veines afférentes post-centrales. Le contrôle sanguin du
sinus fût réalisé par mise d’une petite mèche de Surgicel en
amont et en aval de la portion ouverte du sinus, et par packing
de l’ostium des veines afférentes s’abouchant à la paroi controlatérale
du sinus. La perte de substance du mur latéral fût reconstruite
par un patch de fascia temporalis. Le patient fût mis à
l’héparine IV dès la fin de l’intervention, puis aux AVK à compter
du 15ème jour, et ce pour trois mois. Les suites opératoires
furent simples. Le contrôle de perméabilité au 15ème jour fût fait
par Angio-RM veineuse et Artériographie. Il montra une bonne
perméabilité du SSS et des veines post-centrales.
Conclusion
Ce cas illustre la faisabilité de l’exérèse macroscopiquement
complète, avec restauration de la circulation veineuse, dans l’entité
des méningiomes parasagittaux.

Communications affichées
A 01 : Méningiome du Foramen Magnum Notre
expérience à propos de 5 cas
Keyvan Mostofi, Dominique Marnet**, André Warter***,
Christine Saint Prix*, Brigitte Tyburn*
* Service de Neurochirurgie-CHU de Fort de France –
Martinique
** Service de Neurochirurgie- Hôpital Wertheimer,
Lyon
*** Service d’Anatomopathologie- CHU de Fort de
France –Martinique
Introduction
Le méningiome du foramen magnum MFM représente 2% des
méningiomes. La symptomatologie est insidieuse et consiste dans
la majorité des cas à des céphalées et cervicalgies et hypoesthésie
dans le dermatome de C2. Nous présentons notre expérience
quant à la chirurgie des MFM à la lumière de la littérature.
Matériel - Méthode
Durant deux ans nous avons opéré 5 patients avec un MFM Tous
les patients ont bénéficié d’une IRM avec des séquences d’ARM
afin d’étudier le rapport de la tumeur et l’Artère vertébrale (AV).
Dans tous les 5cas l’installation fut en décubitus ventral .Dans un
cas avec la localisation postérieure nous avons opté pour une voie
d’abord médiane postérieure avec une craniotomie et laminectomie
de C2 et l’ablation de l’arc postérieure de C1.Dans 4 autres
cas les méningiomes étaient postéro-latéraux (classification de
Georges) et dans tous ces cas, l’AV était engainée dans la tumeur.
Nous avons donc procédé à effectuer une voie postéro-latérale
modifiée à savoir l’incision en forme de L inversé, avec craniotomie
et laminectomie C2 et C1 sans réséquer le condyle. La partie
extradurale de L’AV était identifiée et mobilisée latéralement.
Une fois celle-ci identifiée nous ouvrons la Dure-mère et commençons
à enlever la tumeur.
Résultats ou Cas rapporté
La résection de la partie latérale de la tumeur emballant l’AV
par la tumeur est la partie plus délicate de l’intervention mais
nous avons pu disséquer cette dernière grâce à la couverture
arachnoïdienne de l’AV toujours existantes et identifiables dans
les 4 cas. Dans tous les cas en fin d’intervention nous avons pu
identifier également les 4 dernières paires crâniennes refoulées
par la tumeur.
Conclusion
Une bonne connaissance de l’anatomie de la région et l’étude
minutieuse de l’AV faite par l’ARM (qui est suffisante à notre avis)
en peropératoire et la dissection de l’AV presque toujours possible
rendent cette intervention plus sûre et sans complications
importantes.
Communications Affichées
A 02 : Syndrome de Claude Bernard - Horner:
une présentation clinique atypique d'un
schwannome de la chaîne sympathique cervicale.
Cas clinique.
François VASSAL,
Christophe NUTI
Service de Neurochirurgie, CHU de Saint-Etienne,
Hôpital Nord, avenue Albert Raimond, 42270 Saint-
Priest en Jarez
Introduction
Les schwannomes de la chaîne sympathique cervicale
sont rares (seulement une quarantaine de cas décrits
dans la littérature internationale). Ils se présentent dans
la majorité des cas sous la forme d’une tuméfaction cervicale
asymptomatique. Nous présentons un cas exceptionnel
de schwannome de la chaîne sympathique cervicale
révélé par un syndrome de Claude Bernard –
Horner ipsilatéral.
Matériel - Méthode
Patiente de 46 ans consultant suite à l’apparition d’un syndrome
de Claude Bernard – Horner gauche noté par l’entourage, et
concomitant d’une tuméfaction cervicale observée quelques
semaines auparavant.
Résultats ou Cas rapporté
L’examen retrouve une masse basi-cervicale gauche d’environ
4cm ? 2cm, mobile, et parfaitement indolore. La tomodensitométrie
montre une lésion présentant des rapports
anatomiques étroits avec la face antérieure du rachis, faiblement
réhaussée après injection de produit de contraste, et
interprétée comme un possible schwannome. L’intervention
met en évidence une tumeur clairement développée
aux dépens de la chaîne sympathique cervicale. L’exérèse
est complète. Les suites opératoires sont favorables. L’analyse
histopathologique diagnostique un schwannome de type B
d’Antoni.
Conclusion
Les schwannomes de la chaîne sympathique cervicale sont rares.
Lorsqu’ils sont développés à hauteur de la bifurcation carotidienne,
leur présentation clinique est la même que celle des paragangliomes.
Le critère distinctif principal est alors l’absence de
prise de contraste massive à l’imagerie, typique des paragangliomes.
Habituellement absent avant l’intervention, le syndrome
de Claude Bernard – Horner est une complication postopératoire
classique et habituellement peu gênant, qui a constitué
ici un mode de révélation exceptionnel. Après exérèse complète,
le pronostic est excellent, sans récurrence locale.
53

A 03 : Schwannomes en sablier des nerfs
mixtes: traitement chirurgical, résultats et
complications dans une série de 16 patients.
Salvatore CHIBBARO,
Makiese O, Mirone G, Bresson D, Cornelius JF, Yasuda
M et George B.
Introduction
Les schwannomes des nerfs mixtes sont très rares et les lésions
à développement intra et extra (en sablier) sont encore plus
rares. Les auteurs rapportent leur expérience dans la gestion
de ces lésions, en sablier, au travers d’un foramen jugulaire
élargi. L’abord juxta condylien avec fraisage limité du rocher
(sans sacrifice du labyrinthe) a été utilisé. Les auteurs présentent,
discutent et analysent les aspects cliniques, radiologiques
et les possibles complications.
Matériel - Méthode
Matériel et Méthodes: étude prospective d’une série de 16
patients consécutifs traités chirurgicalement pour un schwannome
des nerfs mixtes pendant 14 ans en utilisant l’abord
juxta condylien.
Résultats ou Cas rapporté
Dans treize cas, une résection complète a été réalisée et dans
trois cas, elle a été subtotale. Le nerf d’origine de la tumeur a
pu être identifié dans 10 cas (62,5%). Aucun décès postopératoire
ou déficit d'autre nerf crânien n’est survenu. Un patient
a développé une pneumopathie d'inhalation; chez un autre
une fuite de liquide céphalo-rachidien est survenue. Les déficits
préopératoires des nerfs mixtes ont été améliorés chez tous les
patients. Sur un suivi de 6,6 ans (2 - 14 ans) aucune récidive
tumorale n’a été notée dans le groupe de patients avec exérèse
complète et aucune progression tumorale chez les trois patients
ayant eu une résection subtotale n’a été constatée.
Conclusion
Les schwannomes des nerfs mixtes avec extension au niveau
du foramen jugulaire peuvent être totalement reséqués en
toute sécurité sans entraîner davantage de déficits des nerfs
mixtes. Pour obtenir de bons résultats il faut une évaluation
préopératoire minutieuse, la mise en œuvre de l’abord chirurgical
le plus adapté aussi qu’une connaissance approfondie
de l’anatomie microchirurgicale. Enfin, la pleine récupération
fonctionnelle des nerfs mixtes pourrait être attendue en
cas de résection complète.
A 04 : Les Mélanomes Primitifs du Système
Nerveux Central. A propos de 2 cas et revue
de la littérature.
Moustapha HEMAMA,
M. Laghmari*, Y. Oudghiri, K. Quenum, A. Hossini, N.
El Fatemi, R. Gana, R. Maaqili, F. Bellakhdar
Service de Neurochirurgie, Hôpital Ibn Sina, Rabat
*Service de Neurochirurgie, CHU Mohammed VI,
Marrakech, Maroc
54
Bulletin de la Société de Neurochirurgie de Langue Française
Introduction
Le mélanome primitif du système nerveux central est une tumeur
rare, qui représente moins de 1% de l’ensemble des mélanomes
de l’organisme. Le diagnostic différentiel se pose essentiellement
avec la métastase de mélanome d’origine extra-nevraxique.
A travers deux observations illustratives, la diversité sémiologique
de cette pathologie est analysée, à la lumière d’une
revue de la littérature.
Matériel - Méthode
Cas 1 : Une patiente de 47 ans qui présente un tableau d’hémorragie
cérébro-méningée révélant un processus corticoméningé
diffus bilatéral et du tronc cérébral, prédominant
au niveau de la vallée sylvienne droite. Une biopsie corticoméningée
a permis de poser le diagnostic. Le bilan d’extension
n’a pas retrouvé d’autres localisations. La dégradation
rapide de son état général n’a pas permis d’envisager une
chimio-radiothérapie et son évolution a été fatale en quelques
semaines.
Cas 2 : Un patient de 32 ans est admis dans un tableau de
compression médullaire dorsale au stade de paraplégie spastique.
L’imagerie révèle un processus intramédullaire en
regard de D10 – D11. Le bilan d’extension est négatif. L’abord
chirurgical a permis l’exérèse complète d’un processus
noirâtre, et l’évolution clinique est favorable avec un suivi de
6 mois.
Résultats ou Cas rapporté
Le mélanome primitif est une tumeur rare du SNC, dont la
localisation est ubiquitaire et la sémiologie diversifiée. L’origine
embryologique de cette tumeur est discutée. La théorie neurogénique
est la plus défendue. C’est une tumeur dont le pronostic
est meilleur que celui des métastases de mélanomes
extranévraxiques.
Conclusion
Mélanomes malins primitifs peuvent être divisés en deux formes.
La forme qui envahit les leptoméninges de manière diffuse, et
la forme nodulaire intraparenchymateuse qui est de meilleur
pronostic.
A 05 : Méthodes d'administration retardée du
GM-CSF intratumoral dans un modèle de gliosarcome
9L chez le rat.
O DE WITTE,
Sophie Schuind, Lilianne Tenenbaum
Service de Neurochirurgie, Laboratoire de Neurochirurgie
Expérimentale Hôpital Erasme, ULB, Bruxelles,
Belgique
Introduction
Le GM-CSF est une cytokine pro-inflammatoire qui a démontré
sa capacité à favoriser l’induction d’une réponse immune
anti-tumorale spécifique. Elle a été étudiée dans différents modèles
expérimentaux de gliosarcome chez l’animal. En administration
intracrânienne, elle provoque cependant une réaction
inflammatoire délétère. Notre laboratoire a élaboré un vecteur

AAV1, qui devrait permettre une expression plus progressive
du GM-CSF en intratumoral intracrânien.
Matériel - Méthode
L'analyse de l’effet de la co-injection stéréotaxique d’AAV-GM-
CSF et de cellules de gliosarcome 9L sur la survie, le volume
tumoral, la prolifération des cellules 9L et l’inflammation
intracérébrale de rats Fisher 344. Etude de l’effet synergique
éventuel de la Minocycline en administration systémique.
Résultats ou Cas rapporté
L’AAV - GM - CSF permet d’augmenter significativement
la survie à 57% des rats injectés par 103 cellules 9L mais
entraîne un décès prématuré des rats traités porteurs de 104
cellules 9L. En histologie, on constate un infiltrat inflammatoire
mais aussi une augmentation du volume tumoral et
de la proportion de cellules 9L en prolifération exprimant le
Ki67, dans les groupes traités par GM - CSF. La Minocycline
permet de prolonger la survie des rats traités ou non
par GM - CSF.
Conclusion
Nos résultats montrent un effet paradoxal du GM-CSF : un effet
pro-inflammatoire inducteur d’une réponse immune antitumorale
favorisant la régression de la tumeur et la prolongation
de la survie des rats, mais aussi d’un effet protumoral, par
effet prolifératif et recrutement probable de macrophages. Nos
données suggèrent également un bénéfice potentiel de la Minocycline
dans le traitement des gliomes.
A 06 : Tumeur à cellules géantes de C2 colonisée
par un kyste anévrysmal: A propos d’un cas.
Helene CEBULA ,
PHAM Quynh Trang DEBRY Christian FROELICH
Sébastien
Service de Neurochirurgie, Hopital de Hautepierre,
CHU de Strasbourg
Introduction
Les localisations cervicales des tumeurs à cellules géantes sont
rares. Elles s’associent dans 15 % des cas à un kyste anévrysmal
responsable d’une hypervascularisation tumorale. Nous rapportons
un cas de tumeur à cellules géantes de C2, colonisée
par un kyste anévrysmal.
Matériel - Méthode
Résultats ou Cas rapporté
Il s’agit d’un patient de 25 ans ayant présenté à la suite d’un
traumatisme cervical minime, un torticolis sévère sur une fracture
pathologique du corps de C2. Le scanner et l’IRM retrouvaient
une lésion lytique, prenant le contraste, envahissant le
corps de C2, l’odontoïde et les masses latérales avec engaînement
des artères vertébrales. L’artériographie retrouvait une
hypervascularisation par les artères vertébrales et carotides
externes ainsi qu’une thrombose du segment V3 de la
vertébrale droite. Une fixation postérieure occipito - C3/C4
Communications Affichées
avec biopsie a été réalisée, permettant le diagnostique de
tumeur à cellules géantes colonisée par un kyste anévrysmal.
Trois semaines plus tard, le patient a développé un déficit du
membre supérieur droit avec, à l’IRM, majoration de la sténose
C1 - C2, empreinte bulbo-médullaire et congestion veineuse
intra-canalaire. L’artériographie montrait une augmentation très
importante de l’hypervascularisation tumorale contre-indiquant
une exérèse chirurgicale. Trois séances d’embolisation
à l’onyx ont été réalisées, permettant une exérèse macroscopiquement
complète de la tumeur, par une voie antérolatérale
gauche avec exérèse du corps de C2, de la masse
latérale droite de C1, de l’odontoïde et reconstruction de C2
à l’aide de ciment acrylique. Les suites opératoires ont été
simples et un traitement adjuvant par biphosphonates a été
débuté.
Conclusion
Il s’agit d’un cas rare de tumeur à cellules géantes de C2 associé
à un kyste anévrysmal. L’embolisation pré-opératoire est indispensable
du fait de l’hyper vascularisation tumorale pour permettre
une exérèse complète qui reste le traitement de choix
des tumeurs à cellules géantes étant donné leur risque de récidive
locale malgré leur caractère bénin.
A 07 : Oligodendrogliomes Intra-Médullaires à
Différenciation Neurocytaire: Définition d’une
Nouvelle Entité Histopathologique Fondée sur
des Arguments Moléculaires
Philippe METELLUS,
S Fuentes, L Chaari, Y Benhima, T Adetchessi, H Dufour,
D Figarella-Branger
CHU Timone, Marseille
Introduction
Les tumeurs intramédullaires à composante oligodendrogliale
comportant une différenciation neurocytaire sont rares et peu
décrites dans la littérature. Nous rapportons ici 3 cas de tumeurs
à composante oligodendrogliale médullaire présentant une différenciation
neurocytaire et proposons une nouvelle entité taxinomique
histopathologique à la lumière d’une étude immunohistochimique
et moléculaire.
Matériel - Méthode
Trois patientes agées de 43 à 65 ans ont été prise en charge dans
notre institution pour un tableau de déficit des membres inférieurs
associé dans un cas à une incontinence sphinctérienne. Le bilan
neuroradiologique par IRM révélait dans les trois cas une tumeur
médullaire intra-axiale, réhaussée de manière hétérogène par
le produit de contraste. Dans un cas une extension intradurale
extramédullaire était objectivée. La localisation était dorsale
dans deux cas et cervicale dans un cas.
Résultats ou Cas rapporté
Les trois patientes ont été opérées. L’exérèse fut partielle dans
les trois cas en raison du caractère infiltrant et hémorragique
des lésions. L’analyse histologique retrouvait une tumeur infiltrante
gliale avec des atypies nucléaires, un MIB-1 supérieur à
55

10% dans tous les cas et une néoangiogenèse les classant en
grade III dans la classification de l’OMS. L’analyse immunohistochimique
retrouvait un marquage franc à la synaptophysine,
au neurofilament, à la protéine S-100, à la GFAP et à Olig2
ainsi qu'une négativité de la chromogranine. Une déletion 1p/19q
était retrouvée dans 2 cas sur 3. Tous les patients ont bénéficié
d’une radiochimiothérapie post-opératoire. La première patiente
est décédée d’une complication de décubitus dans un contexte
de progression tumorale à 4 ans. Les deux autres patientes sont
actuellement contrôlées sur le plan tumoral à 18 et 28 mois
d’évolution.
Conclusion
Les tumeurs oligodendrogliales à différenciation neurocytaire sont
rares et correspondent selon les auteurs à une nouvelle entité
histopathologique au sein des tumeurs gliales intramédullaires.
La prise en charge thérapeutique optimale de ces tumeurs reste
à définir.
A 08 : Hémangioendothéliome Epithélioïde Spinal.
A propos d'un cas et revue de littérature.
Vacine BENHIMA,
Philippe Metellus, Stéphane Fuentes, Sergueï Malikov*,
Tarek Adetchessi, Grégoire Pech-Gourg, Thomas Graillon,
Henry Dufour
Service de Neurochirurgie, Service de Chirurgie Vasculaire
et Thoracique*. C.H.U. La Timone. 264, rue saint
pierre 13385 MARSEILLE cedex 5
Introduction
L'hémangioendothéliome épithélioïde (HE) est une tumeur
rare d'origine vasculaire, potentiellement maligne. L’HE se
développe en général dans les tissus mous, n’atteignant qu’exceptionnellement
l’os. Seuls 10 cas d’HE spinaux ont déjà été rapportés
dans la littérature.
Matériel - Méthode
Nous rapportons le cas d’un homme de 30 ans admis dans notre
service pour traitement chirurgical d'un HE spinal thoracique
haut (T3) révélé par un syndrome médullaire.
Résultats ou Cas rapporté
Ce patient, sans antécédent pathologique, a été admis dans notre
service en juillet 2007 devant une claudication médullaire d’aggravation
progressive depuis un mois. L’examen clinique trouvait
alors un syndrome pyramidal des membres inférieurs prédominant
à gauche associé à un syndrome cordonal postérieur
et une hypoesthésie épicritique de niveau T10. L’IRM pan
médullaire montrait une lésion lytique de T3 envahissant les
muscles paravertébraux, reponsable d’une compression médullaire
prédominant à gauche. Le scanner confirmait l’atteinte
holo-corporéale. Dans un premier temps, une laminectomie à
visée décompressive et diagnostique, associée à une ostéosynthèse,
a été effectuée. L’analyse anatomopathologique était en
faveur d’un HE intra-osseux. Une résection en bloc et un remplacement
prothétique du corps vertébral tumoral ont ensuite été
réalisés, par sternotomie médiane, avec contrôle radiologique sat-
56
Bulletin de la Société de Neurochirurgie de Langue Française
isfaisant. Compte-tenu du caractère total de l’exérèse, le patient
n’a pas eu de radiothérapie adjuvante. En post-opératoire le
patient a présenté une diminution progressive des troubles spastiques
et ataxiques à la marche. A deux ans de recul le bilan
radiologique (scanner et IRM) ne montrait aucun signe de
récidive tumorale locale ou à distance.
Conclusion
En raison de leur rareté, la prise en charge des HE spinaux n’est
pas bien codifiée. Le traitement de référence, compte tenu de leur
potentielle agressivité, en serait la résection chirurgicale en bloc
en limites saines. La résection subtotale ou intra-lésionnelle justifierait
une radio- voire une chimiothérapie adjuvantes.
A 09 : Intérêts et perspectives du Recensement
national histologique des Tumeurs Primitives du
Système Nerveux Central (RnhTPSNC) : vers des
protocoles de recherche appliquée
L Bauchet, V Rigau, H Mathieu-Daudé, B Trétarre, D
Figarella Branger, P Fabbro-Peray, L Taillandier, H Duffau.
Avec la Participation de la SFNC, la SFNP et
l’ANOCEF
Montpellier
L'objectif de la présentation est d'effectuer un bref rappel
des résultats du RnhTPSNC (sur 20000 tumeurs) et de développer
les intérêts et perspectives du travail, en particulier pour les
neurochirurgiens, en terme d'incitation à la participation à des
groupes de recherche thématique.
La méthode est l'enregistrement des cas à partir de la fiche
de recensement remplie par tous les services de neurochirurgie
et laboratoires d'anatomopathologie en France.
Les principaux résultats sur 20 000 tumeurs
sont: homme :
47%, femme: 53%, age médian: 56 ans ; gliomes: 48%, autres
tumeurs neuro-épithéliales: 5%, tumeurs des méninges: 32%,
tumeurs des nerfs crâniens et paraspinaux: 8%, lymphomes
primitifs cérébraux: 3%, divers: 4% ; exérèse: 75%, biopsie: 25%
; Index de Karnofsky moyen: 89 ; tumeurs cryopréservées: 24%.
Les caractéristiques épidémiologiques de quelques tumeurs
rares seront détaillées dans la présentation.
Les intérêts et perspectives pour les neurochirurgiens
sont: 1) d'étudier à terme le nombre et la répartition de chacun
des types et sous-types tumoraux par région et de favoriser des
études de recherche de facteurs causaux et de surveillance des
cas incidents, 2) de créer une dynamique de recherche permettant
aux différents groupes de travail thématique d'utiliser
l'outil en s'appuyant sur les cas recensés pour développer des
études spécifiques; en particulier le RnhTPSNC participe déjà
à l'identification des cas pour les groupes suivants: épendymomes
intracrâniens, tumeurs de la région pinéale, craniopharyngiomes
de l'enfant, gliomes de bas grade, de nombreuses autres thématiques
sont envisagées: méningiomes grades II/III, tumeurs
de moelle épinière, glioblastomes réopérés, glioblastomes longs

survivants, etc., 3) l'évaluation en population de l'impact des
traitements effectués.
En conclusion, le RnhTPSNC est un véritable outil, performant
(première base de données en Europe [1-3]), mis à la
disposition des neurochirurgiens.
1:Bauchet et al. JNeurooncol.2007;84(2):189-99. 2:Bauchet
et al. JClinOncol.2008,26(15S):102S [ASCO abstract]. 3:
Bauchet et al. JNeurooncol. 2009;92(1):87-98.
A 10 : Angioplastie préopératoire d’une sténose
artérielle intracrânienne due une Compression
Extrinsèque par un Méningiome de la base.
Nathalie CHIVORET,
D. Fontaine, Y. Chau, S. Lachau, P. Paquis, J. Sedat.
service neurochirurgie CHU Nice
Introduction
L’enclavement des structures vasculo-nerveuses par les méningiomes
de la base majore les risques opératoires. Nous rapportons
le premier cas d’Angioplastie intracrânienne d’une
sténose artérielle extrinsèque d’origine tumorale.
Matériel - Méthode
Résultats ou Cas rapporté
Une patiente de 44 ans, Diabétique avec complications vasculaires,
a présenté brutalement une hémiplégie droite et une
aphasie. L’IRM retrouvait un méningiome sphénoïdal englobant
la partie distale de l’artère carotide interne supraclinoidienne
gauche, et le tiers proximal du segment M1 de l’artère cérébrale
moyenne. L’IRM montrait également un Infarctus Jonctionnel
récent sylvien gauche témoignant de l’origine hémodynamique
de l’accident vasculaire ischémique. L’artériographie cérébrale
confirmait la Sténose Extrinsèque majeure de la terminaison
carotidienne gauche et des segments A1 et M1. Au cours de
l’hospitalisation, l’état clinique de la patiente s’améliorait avec disparition
des troubles phasiques, mais persistance d’ une hémiparésie.
Compte tenu de l’importance de la sténose artérielle
intracrânienne et des risques d’aggravation hémodynamique
dans le territoire sylvien gauche au décours de la chirurgie, un
geste endovasculaire a été indiqué avant l’acte chirurgical. Une
angioplastie de la carotide interne supraclinoidienne et du segment
proximal de la sylvienne a été réalisé permettant une
amélioration des conditions hémodynamiques dans le territoire
sylvien gauche. A l’arrêt du traitement antiagrégant mis en route
après le geste endovasculaire, une exerèse simpson II avec conservation
de l’ensemble des structures vasculo-nerveuses a pu
être réalisée. En post-opératoire, on notait une diminution de
l’acuité visuelle et une parésie du nerf oculomoteur rapidement
régressives. La patiente, revue à un mois, était asymptomatique.
Conclusion
Le traitement endovasculaire préopératoire avant chirurgie d’un
méningiome de la base est possible en cas de sténose artérielle
serrée d’origine tumorale. Cette prise en charge pourrait per-
Communications Affichées
mettre de diminuer la Morbidité péri-opératoire dans cette
chirurgie difficile.
A 11 : Rupture d’anévrysme cérébral et facteurs
météorologiques, analyse d’une population
française
Camiade E, Bauduer F, Gimbert E, San-Galli F, Dautheribes
M, Liguoro D, Vignes JR
Service de Neurochirurgie A, CHU de Bordeaux, et
service d'Hématologie, CH Côte Basque
Introduction
L’influence des paramètres météorologiques est très controversée,
les résultats variant d’une étude à une autre. Cette
étude propose d’évaluer la relation entre les conditions
météorologiques et la rupture anévrysmale à partir de patients
vivant dans le Pays Basque.
Matériel - Méthode
Etude rétrospective comptant 195 patients pris en charge
entre 2002 et 2008 pour un anévrysme cérébral rompu.
Cette population a été analysée selon les facteurs de risque
classiques. Les données météorologiques majoritairement
étudiées dans la littérature sont l’étendue journalière des
températures T, le taux d’humidité moyen quotidien et la
pression atmosphérique moyenne de chaque jour de l’année
(hPa). Elles ont été recueillies à la station Biarritz par
les ingénieurs de Météo France. Une analyse univariée et
multivariée a été effectuée ( = 5%).
Résultats ou Cas rapporté
Parmi les 195 patients, on constate 63% de femmes et 37%
d’hommes (t = 3.52 > 1.96, significatif). Un taux de mortalité,
est resté stable pendant ces sept années à 21%. L’âge
moyen d’apparition de la maladie est de 55 ans +/- 16 ans
(classe d’âge la plus représentée : 45-55 ans), identique pour
les hommes et les femmes. Tabac, diabète et hypercholestérolémie
sont faiblement représentés (< 10%), l’HTA
est le risque le plus fréquent (41%). Les femmes ont plus de
rupture en automne et en hiver alors que pour les hommes
c’est au printemps et en été. L’incidence en fonction des
mois de l’année met en évidence trois pics : février-mars,
juillet et octobre. En revanche, il n’a pas été noté de lien
avec les variables météorologiques.
Conclusion
Il s’agit d'une étude rarement effectuée en France. Nous n’avons
pas pu relier facteurs météorologiques et rupture d'anévrysme.
Cette étude, rétrospective, comporte néanmoins de nombreux
biais. Une étude prospective (sur une cohorte ou un registre), avec
un suivi des patients, serait plus précise.
A 12 : Traitement chirurgical d’un Anévrysme
Géant du segment M1 de l’Artère Cérébrale
Moyenne par Anastomose carotide externe –
segment M2 sans exclusion directe de
l’anévrysme.
57

Grégoire PECH-GOURG,
Stephane Fuentes, Philippe Metellus, Serguei Malikov,
Henry Dufour.
Service de Neurochirurgie, Hôpital La Timone, Marseille.
(France)
Introduction
La prise en charge des anévrysmes géants (AG) intracraniens
est complexe. Les procédures d’exclusion endovasculaires ou
chirurgicales par clippage direct peuvent s’avérer impossible.
Nous présentons un cas d’AG traité par anastomose sans exclusion
directe de son collet.
Matériel - Méthode
Un AG de la partie proximale du segment M1 de l’artère
cérébrale moyenne (ACM) gauche a été découvert chez une
patiente de 25 ans, étudiante en médecine et vivant en Algérie
qui avait présenté 2 épisodes d’hémorragie méningée en 9
jours. Le premier avait été révélé par une crise comitiale. Le
deuxième a entraîné un déficit moteur hémicorporel droit,
une aphasie et un trouble de la conscience. Devant l’amélioration
clinique sous traitement médical, la patiente a été
adressée pour traitement de l’anévrysme. L’artériographie
cérébrale a montré un AG du segment M1 de l’ACM gauche.
Devant l’impossibilité de l’exclure par voie endovasculaire
ou clippage direct, il a été décidé de traiter le flux par pontage
de l’anévrysme (shunt carotide externe – segment M2 de
l’ACM). Le greffon utilisé était l’artère radiale. La carotide
interne gauche a été clippée en amont de sa bifurcation
intracranienne, ainsi que le segment A1 de l’artère cérébrale
antérieure gauche, ce qui a permis d’inverser et ralentir le
flux au sein du segment M1, et d’en conserver les perforantes.
On a procédé à une angiographie au vert d’indocyanine ce
qui a confirmé sous microscope l’absence de circulation au
sein de l’anévrysme.
Résultats ou Cas rapporté
Les suites opératoires ont été simples. L’artériographie de contrôle
précoce a montré la perméabilité du greffon et l’exclusion
de l’anévrysme. Aucune branche de l’ACM n’a été sacrifiée. A
3 mois, l’évolution neurologique et radiologique est très bonne.
Conclusion
La stratégie concernant cet AG impossible à traiter directement
a consisté à traiter le flux de son artère porteuse. L’utilisation
peropératoire du vert d’indocyanine a confirmé l’efficacité de cette
stratégie.
A 13 : Anévrysme de l’artère communicante
antérieure traité par voie endoscopique
endonasale : A propos d’un cas.
S FROELICH,
°CEBULA Hélène, °PHAM Quynh Trang, *DEBRY
Christian, °BOYER Patrick
°Service de Neurochirurgie, Hôpital de Hautepierre,
CHU de Strasbourg, *Service d'ORL, Hôpital de
Hautepierre, CHU de Strasbourg
58
Bulletin de la Société de Neurochirurgie de Langue Française
Introduction
Les abords endoscopiques de la base du crâne sont en pleine
expansion. L’amélioration des techniques de fermeture avec
diminution du risque de fistule, permettent aujourd’hui d’aborder
plus sereinement des lésions intradurales. Nous rapportons
un cas d’anévrysme de l’artère communicante antérieure clippé
par une voie endoscopique endonasale.
Matériel - Méthode
Résultats ou Cas rapporté
Il s’agit d’un patient de 50 ans chez qui a été découvert fortuitement
un anévrysme de l’artère communicante antérieure
dans le cadre du bilan préopératoire d’une tumeur bénigne de
l’apex orbitaire. Celle ci a été abordée par voie endoscopique
endonasale sans complications. Pour l’anévrysme, un traitement
chirurgical a été décidé, en concertation avec les radiologues
interventionnels. La voie d’abord ayant déjà été réalisée
chez ce patient pour la lésion orbitaire, et la localisation et la
conformation de l’anévrysme sur les reconstructions
angiographiques 3D se prêtant parfaitement à la pose d’un clip
par ce corridor d’accès, un traitement endoscopique endonasal
a été décidé. Une voie transtubercule sellaire, transplanum a
été réalisée avec exposition des segments A1 et A2 droit et
gauche permettant un contrôle proximal et distal de l’anévrysme
avant la pose du clip. La fermeture a été renforcée par un lambeau
septal.
Conclusion
Il s’agit du premier cas rapporté d’anévrysme de l’artère communicante
antérieure clippé par voie endoscopique endonasale.
La nette diminution du risque de fistule de LCR par l’utilisation
de lambeau muqueux rend ces voies d’abords chirurgicales de plus
en plus séduisantes de part leur caractère peu invasif évitant toute
rétraction cérébrale. L’utilisation de cette voie d’abord peut se
discuter pour certains anévrysmes dont la localisation et la conformation
se prêtent parfaitement à un clipping par ce corridor
d’accès. La possibilité d’un contrôle proximal et distal de
l’anévrysme reste néanmoins une condition nécessaire à l’utilisation
de cette voie d’abord. L’angiographie avec reconstruction
3D est un outil de planning préopératoire indispensable.
A 14 : LE RISQUE DE RESAIGNEMENT DES MAL-
FORMATIONS CAVERNOMATEUSES PROFONDES
AVANT ET APRÈS RADIOCHIRURGIE
Marc Lévêque, Thomas Graillon, Krasimir Minkin, Jean
Régis
Service de Neurochirurgie Fonctionnelle et Stéréotaxie
Hôpital d'adulte de la Timone
Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille
264, Boulevard Saint Pierre
13385 Marseille
France
Objectif
Les cavernomes du tronc cérébral et des ganglions de la base
représentent un défi thérapeutique. Les patients ayant un antécé-

dent d’hémorragie ont un risque relativement élevé de ressaigné
puisqu’on l’évalue entre 15 et 35% par an tandis que l’on évalue
la survenue d’une complication neurologique post-microchirurgie
entre 19 et 43% et la mortalité entre 0 et 1,9%. L’apport de la
radiochirurgie dans ce type de pathologie demeure controversé.
Notre étude évalue les bénéfices et les effets indésirables de la
radiochirurgie d’une série de patients porteurs de malformations
cavernomateuses profondes.
Méthode
Vingt cinq patients porteurs de cavernomes du tronc cérébral
ont été traité par radiochirurgie Gamma Knife (GKS) entre
1996 et 2005. Le suivi minimum à été de trois ans les patients
précédemment opéré ont été exclue. Finalement 19 patients
ont été retenue et pour chacun d’eux ont été colligé : le sexe,
l’âge lors du traitement, la localisation anatomique de la lésion
et son volume, l’âge lors de la première hémorragie, le nombre
de saignement, le score de Rankin avant et après radiochirurgie
ainsi que les dose marginales et maximales délivrées.
Résultats
Avant GKS, 37 resaignement ont été répertorié pour 138
patient-année (risque annuel de 26,8% par patient). Après
GKS le risque annuel était de 13,2% (5 resaignement pour
38 patient-année) pendant les deux premières années et de
5,2% (3 resaignement pour 58 patient-année) par la suite. Un
patient seulement a présenté une probable complication postradiochirurgicale
s’étant manifesté par des paresthésies et une
parésie permanente de l’hémiface avec, à l’IRM, un hypersignal
T2 du tronc cérébral.
Conclusion
Nous observons dans cette série une diminution significative
du risque de saignement ainsi qu’un faible taux de complication
post-radiochirurgicale. Ces résultats suggèrent que le GKS
est une option à considérer pour les cavernomes profonds.
A 15 : Un livret d'information permet de réduire
l'incapacité fonctionnelle après une discectomie
lombaire: étude contrôlée randomisée
Delphine CLAUS,
E COUDEYRE; P GIVRON; F RIAUX; J CHAZAL; B
IRTHUM; JM RISTORI
CHU Clermont-ferrand
Introduction
Evaluer l’impact d’un livret d’information sur l’incapacité fonctionnelle
résiduelle après une discectomie lombaire pour une
lombosciatique commune.
Matériel - Méthode
« Vous venez d'être opéré du dos » est un livret, validé, répondant
au modèle biopsychosocial de gestion des douleurs chroniques.
L’étude prospective contrôlée randomisée inclus 129 patients.
Le Groupe Intervention (GI) bénéficie de ce livret issu de la
médecine factuelle alors que le Groupe Contrôle (GC) reçoit
un livret biomédical. Le critère principal est l’incapacité fonc-
Communications Affichées
tionnelle résiduelle à deux mois (échelle de Quebec). Le délai
de reprise des activités physiques habituelles et professionnelles
est relevé. Les critères secondaires sont: les peurs et les croyances
mesurées par le FABQ et le BBQ avant / après information
ainsi qu’à deux mois. La douleur lombaire et radiculaire
est évaluée par une EVA numérique.
Résultats ou Cas rapporté
L’incapacité fonctionnelle résiduelle à deux mois est inférieure
dans le GI : 32,4 (±22,8) versus 36,1 (±18,7) dans le GC (p=0.36).
La lecture du livret biopsychosocial favorise significativement la
reprise des activités physiques habituelles : à 2 mois, elle est effective
depuis 2.38 (±2.47) semaines dans le GI versus 1.00 (±1.28)
dans le GC (p=0.0006) ainsi que le retour professionnel: depuis
2.35. (±1.17) semaines dans le GI versus 1.50 (±1.07) (p=0.09) et
pour significativement plus de personne du GI (p=0.02). De plus,
le FABQ physique diminue significativement plus dans le GI
(p=0.008) : de 15,9 (±6,3) à 8,0 (±7,14) versus 14,1 (±5,6) à 11,23
(±6,34) dans le GC et le score reste toujours inférieur à 2 mois
dans le GI : 8,64 (±7,6) versus 10,63 (±7,2) (p = 0.18).
Conclusion
La lecture de ce livret biopsychosocial a un impact positif sur
la reprise des activités et les croyances. Ce livret pourrait être
un outil idéal pour l’éducation thérapeutique.
A 16 : Chondrosarcome du rachis dorsal : à propos
d’un cas et revue de la littérature
H GHANNANE, K.Aniba , W.Elhymer, M.Lmejjati, S.
Ait Benali. Service de Neurochirurgie, CHU Mohammed
VI. Marrakech. Maroc
Introduction
le chondrosarcome est une tumeur osseuse maligne d’origine
mésenchymateuse qui siège préférentiellement au niveau du
pelvis et de l'épaule. La localisation rachidienne est rare (4 à
10% des cas).
Matériel - Méthode
un cas de chondrosarcome du rachis dorsal est rapporté. Les
caractéristiques épidémiologiques, cliniques, para cliniques,
thérapeutiques et évolutive sont discutées avec une revue de la
littérature.
Résultats ou Cas rapporté
un patient âgé de 24 ans, sans antécédents pathologiques est
admis pour un tableau clinique de compression médullaire au
stade de paraparésie lourde d’installation progressive. L’IRM
a objectivé une lésion tumorale dorsale polylobée d’allure
extradurale s’étendant de T4 à T6 prenant le produit de contraste
de manière hétérogène et comprimant le fourreau durale
en regard. Le patient a bénéficié d’une exérèse chirurgicale
totale de la tumeur par voie d’abord postérieure. L’étude histologique
a conclut en un chondrosarcome. Un complément
thérapeutique par radiothérapie a été réalisé. L’évolution a été
marquée par récupération complète des troubles neurologiques
sans récidive après un recul actuel d’une année.
59

Conclusion
le chondrosarcome est une tumeur rachidienne maligne rare,
son traitement curatif est basé essentiellement sur l’exérèse
chirurgicale totale, un complément de radiothérapie est souvent
nécessaire.
A 17 : ATTEINTE RACHIDIENNE DE LA NEURO-OSTEO-
ARTHROPATHIE DE CHARCOT
C BARREY,
H MASSOURIDES, F COTTON, G PERRIN, G
RODE
Université Lyon 1, Hopital P wertheimer, LYON; Hôpital
Henry Gabrielle, SAINT-GENIS-LAVAL; Centre
Hospitalier Lyon Sud, PIERRE BENITE
Introduction
L’objectif de ce travail est de présenter les principales caractéristiques
de l’atteinte rachidienne de la neuro-osteo-arthropathie
de Charcot à partir de 111 cas décrits dans la littérature dont
deux observations personnelles.
Matériel - Méthode
Nous présentons deux observations originales d’atteinte rachidienne
de la maladie de Charcot. Les circonstances de survenue,
l’histoire de la maladie, la présentation clinique, les aspects
radiologiques et la prise en charge thérapeutique sont détaillés.
Une revue exhaustive de la littérature a également été réalisée à
partir de la base de données Pubmed. Seules les études suffisamment
détaillées et publiées entre 1978 et 2008 ont été
retenues.
Résultats ou Cas rapporté
36 publications ont finalement été retenues à travers la littérature
permettant de regrouper un total de 111 cas d’atteinte
rachidienne de la maladie de Charcot et incluant nos
deux cas originaux. L’atteinte rachidienne de la maladie de
Charcot survient le plus souvent dans un contexte de paraplégie
post-traumatique chez un homme âgé de 47 ans et
après un délai de 17 ans en moyenne. L’atteinte prédomine
au niveau de la charnière thoraco-lombaire et lombo-sacrée.
Les symptômes principaux sont la douleur, la déformation,
la modification du statut neurologique et la présence d’un
craquement audible. Les aspects radiologiques associent
une destruction discale, une érosion vertébrale, des constructions
osseuses exubérantes et une déformation rachidienne.
Les indications thérapeutiques représentées par le
traitement conservateur et par la chirurgie de stabilisation
doivent être discutées au cas par cas en fonction du statut
neurologique et de l’état général du patient.
Conclusion
L’analyse détaillée de 111 cas d’atteinte rachidienne de la
maladie de Charcot nous a permis de préciser les principaux
aspects clinico-radiologiques et thérapeutiques de cette pathologie
rare mais probablement sous-estimée. Notre travail souligne
l’intérêt d’une surveillance radio-clinique régulière et à long
terme du rachis des blessés médullaires.
60
Bulletin de la Société de Neurochirurgie de Langue Française
A 18 : Hémangiomatose révélée par une atteinte
vertébrale de l’Arc Postérieur avec Compression
Médullaire.
Marie-Maud ASSELIN,
Elsa MAGRO, Alexandre SIMON, Ronan BOUTTIER,
Gérard BESSON, Romuald SEIZEUR.
Service de Neurochirurgie, Service de Radiologie A,
CHU Cavale Blanche BREST.
Introduction
Les hémangiomes osseux sont des lésions primitives bénignes de
l’os caractérisées par la néoformation et l’agglomération de vaisseaux
sanguins anormaux. Les localisations au niveau des corps
vertébraux sont fréquentes mais sous estimées car asymptomatiques
sauf en cas de dorsalgie ou de compression médullaire.
L’atteinte isolée de l’arc postérieur est rare. L’hémangiomatose
est caractérisée par la présence d’hémangiomes multiples. Nous
rapportons un cas d’hémangiomatose révélée par un hémangiome
de l’arc postérieur de T10.
Matériel - Méthode
Un patient de 62ans présentait des dorsalgies et des paresthésies
des membres inférieurs depuis 3mois. L’examen retrouvait
essentiellement des troubles de la sensibilité proprioceptive.
Son seul antécédent était un hémangiome costal opéré. La scintigraphie
osseuse montrait une fixation multiple laissant suspecter
des métastases. L’IRM retrouvait une compression médullaire
en T10 et le scanner des lésions ostéolytiques soufflantes. L’artériographie
localisait l’artère d’Adamkiewicz et permettait d’emboliser
les pédicules nourriciers de T10. L’exérèse chirurgicale
était complète, les suites opératoires étaient simples et on observait
une amélioration des troubles proprioceptifs. L’anatomopathologie
concluait à un hémangiome osseux.
Résultats ou Cas rapporté
La découverte des hémangiomes vertébraux est fréquente dans
la 4èmedécade. Les localisations à l’arc postérieur font partie
des formes symptomatiques dites agressives car évolutives. Ils peuvent
être confondus avec une lésion maligne vasculaire ou
tumorale, tant sur le plan clinique que radiologique, certains
critères IRM et l’anatomopathologie redressent le diagnostic.
Le traitement repose sur la chirurgie, la vertébroplastie, l’embolisation
et la radiothérapie qui peuvent être indiqués en association
ou isolément. Les lésions multiples décrites ici entrent dans
le cadre d’une hémangiomatose. Dans cette affection les atteintes
viscérales parfois associées conditionnent le pronostic. L’étiologie
congénitale est discutée, la localisation de plusieurs lésions
dans le même métamère ayant été décrite.
Conclusion
Les hémangiomes vertébraux responsables de compression
médullaire postérieure sont rares. Nous n’avons pas retrouvé
dans la littérature de cas d’hémangiomatose avec hémangiome
vertébral situé exclusivement à l’arc postérieur.
A 19 : Apports de l'Abord Minimal Invasif dans
l'Arthrodèse Transforaminale

Fahed ZAIRI,
Marc BARONCINI, Laurent THINES, Mohammed
ALLAOUI, richard ASSAKER
LILLE - Service de Neurochirurgie
Introduction
L’arthrodèse transforaminale permet d’obtenir un taux de fusion
supérieur à 90%. Les techniques minimales invasives sont en
plein essor car elles permettraient de limiter les lésions musculaires
iatrogènes liées à la voie d’abord. Bien que le TLIF mini
invasif soit une technique récente en gain de popularité, la preuve
de son efficacité reste à établir.
Matériel - Méthode
Nous rapportons une série de 92 patients opérés d’un TLIF
au CHU de Lille de 2005 à 2008 ; 56 par abord classique et
36 par mini-TLIF. L’évolution clinique a été évaluée en
préopératoire, à 3 mois, 6 mois, 1 an et 2 ans par les mesures
de l’EVA, de l’ODI et par un indice de satisfaction. L’évaluation
radiologique est basée sur la mesure des hauteurs discale
et foraminale et sur l’obtention d’une arthrodèse à 6 mois.
Nous avons également analysé de façon prospective les lésions
musculaires liées à chaque voie d’abord, par le dosage de marqueurs
de la rhabdomyolyse et par l‘analyse scannographique
de l’atrophie musculaire.
Résultats ou Cas rapporté
D’un point de vue clinique, nous rapportons un taux de satisfaction
de 85% avec une diminution moyenne de l’EVA de 4,8
points et de l’ODI de 15 points. Au niveau radiologique, le taux
de fusion est supérieur à 96%, la hauteur discale est augmentée
en moyenne de 4,2 mm et la hauteur foraminale de 4,9 mm à 6
mois. La durée opératoire est réduite de 196 à 170 minutes et le
saignement de 486 à 148 ml. Cet abord entraîne une diminution
significative de la rhabdomyolyse iatrogène et de l’atrophie
musculaire.
Conclusion
Le mini-TLIF permet d’obtenir des résultats cliniques et radiologiques
similaires à l’abord classique de référence tout en
réduisant la morbidité et le taux de complications opératoires et
en assurant l’économie de la musculature lombaire.
A 20 : VERTEBRECTOMIE MONOBLOC PAR VOIE
POSTERIEURE : ETUDE CADAVERIQUE
C.Eap, C.F. Litre, R. Noudel, J.Duntze, E. Theret, A.
Bazin, B. Scherpereel, P. Rousseaux
Introduction
Décrite par Tomita en 1997, la technique de vertébrectomie
monobloc par voie postérieure est une chirurgie difficile tant
par ses indications que par sa complexité technique.
Afin d’étudier la faisabilité de cette intervention, il a été réalisé
cette étude cadavérique portant sur 6 sujets.
Matériel et méthode
Il a été décidé d’étudier la technique au niveau thoracique.
Communications Affichées
6 sujets ont été utilisés pour réaliser ces dissections, il s’agissait de 4
femmes et 2 hommes.
Leur âge au moment du décès était inconnu ainsi que leur durée
de conservation. De même la cause du décès n’était pas connue.
La technique chirurgicale suit le protocole de Tomita. Le premier
temps opératoire consiste en une résection monobloc de l’arc
postérieur par pédiculotomie. Le deuxième temps consiste en une
corporectomie monobloc par voie postérieure à la scie de Gigli.
Résultats
La technique a pu être réalisée chez les 6 sujets. Aucune brèche
de dure-mère n’a été déplorée. Chez un sujet une brèche pleurale
a été suturée, survenue lors de la dissection pleurale en
avant du rachis. L’aorte et la veine cave ont été préservées chez
les 6 patients.
Conclusion
Cette étude cadavérique confirme la faisabilité de ce type de
chirurgie mais expose surtout la difficulté technique, les potentiels
complications et pièges qui peuvent en découler. La
recherche et l’étude au laboratoire d’anatomie n’en est qu’une
introduction et une formation spécialisée dans les centres réalisant
ce type de chirurgie s’avère nécessaire pour le chirurgien qui
désire maîtriser cette technique.
A 21 : Combinaison de l’IRM fonctionnelle
(IRMf) et de la Magnétoencéphalographie
(MEG) pour Guider le Ciblage Sélectif des Aires
Corticales Sensori-Motrices dans la Stimulation
du Cortex Moteur dans la Douleur Neuropathique
B PIROTTE,
M. BOURGUIGNON, X. DE TIÈGE, D. BALERIAUX,
P. VOORDECKER, M. OP DE BEECK, D. MARTIN,
B. KASHTEN, O. DEWITTE
Hôpital Erasme, ULB, Bruxelles, CHU Sart-Tilman,
ULg, Liège, Belgique
Introduction
L’IRMf a été validée comme méthode adéquate pour cibler
sélectivement les aires corticales sensori-motrices dans le planning
de la stimulation du cortex moteur dans la douleur neuropathique.
Cependant, l’utilisation de l’IRMf chez ces patients
peut présenter plusieurs limitations méthodologiques liées à
la dépendance au couplage neurovasculaire, aux lésions des
voies somato-sensorielles ou à la déafférentation. Nous avons
combiné l’IRMf à la MEG pour la localisation du cortex sensori-moteur
chez les patients douloureux.
Matériel - Méthode
Quatre patients (2H,2F, 49 à 69 ans) (1 neuropathie trigéminale,
2 ischémies, 1 syndrome cervicobrachial) selectionnés
pour la stimulation corticale à visée antalgique furent investigués
par IRMf (stimulations motrices et tactiles des mains) et
par MEG (stimulations tactile du nerf médian et de l’index).
Les données IRMf furent soumises à une analyse statistique
paramétrique (SPM8). Les données MEG furent analysées à
61

l’aide d’un programme de modèlisation équivalent des dipôles.
Les données IRMf et MEG furent coregistrées dans la Stelthstation
de neuronavigation de Medtronic°.
Résultats ou Cas rapporté
Les explorations IRMf et MEG fournirent des cibles localisatrices
focales et reproductibles des aires d’activation sur le
cortex sensori-moteur primaire contra- et ipsilateral au segment
corporel douloureux chez tous les patients. De plus, une bonne
concordance anatomique entre les deux modalités fût obtenue
chez les 4 patients avec des données intéressantes sur la neuroplasticité.
Conclusion
Notre expérience préliminaire suggère que l’IRMf et la MEG
peuvent être utilisées de façon combinée pour localiser les fonctions
sensori-motrices chez les patients douloureux neuropathiques.
Nous croyons que la combinaison multimodale
devrait améliorer le ciblage des aires sensori-motrices pour la
stimulation corticale à visée antalgique et permettre de mieux
comprendre les modifications fonctionnelles suggérées par des
patterns d’activation inhabituels en IRMf.
A 22 : TRACTOGRAPHIE DE L’ AMYGDALE ET DE
L’HIPPOCAMPE: Etude Anatomique et application
à l’Amygdalo-hippocampectomie selective.
Sophie COLNAT-COULBOIS,
Kelvin MOK, Denise KLEIN, Sidonie PENICAUD,
Taner TANRIVERDI, André OLIVIER
Départements de Neurochirurgie et de Neurologie,
Institut Neurologique, Montréal
Introduction
Le but de notre travail était d’étudier, en utilisant la tractographie
par tenseur de diffusion (TTD), les fibres de substance
blanche traversant l’amygdale et l’hippocampe pour réaliser
une étude anatomique des connections de ces deux structures.
Dans un second temps, nous avons étudié les fibres traversant
une voie d’abord chirurgicale latérale trans-corticale vers les
structures mésio-temporales pour déterminer quelques fibres
seraient potentiellement interrompues lors d’une amygdalohippocampectomie
selective (AHS).
Matériel - Méthode
Vingt sujets sains droitiers ont bénéficié d’une IRM 3T (séquences
3DT1 et diffusion). Les régions d’intérêt (RI) ont été créées
manuellement de manière à délimiter l’amygdale, l’hippocampe,
le volume de résection chirurgical et la voie d’abord. Les faisceaux
de substance blanche, définis comme toutes les trajectoires
passant une RI, ont été identifiés avec l’algorithme de tractographie
FACT.
Résultats ou Cas rapporté
Chez tous les sujets, nous avons identifié des fibres suivant l’hippocampe
vers le fornix, le splenium du corps calleux et la commissure
hippocampique dorsale. Les fibres traversant l’amygdale
rejoignent le cortex orbito-frontal et le cortex temporal
62
Bulletin de la Société de Neurochirurgie de Langue Française
antérieur par le faisceau unciné. Théoriquement, la résection
chirurgicale déconnecte une partie du fornix, interrompt des
fibres reliant les deux hippocampes et d’autres rejoignant le cortex
orbito-frontal. La voie d’abord accroit la déconnection frontotemporale
et interrompt des fibres rejoignant le pole temporal
et la région occipitale.
Conclusion
La TDD permet une bonne visualisation de certains faisceaux
traversant l’amygdale et l’hippocampe. Elle nous a permis de
montrer que l’AHS déconnecte un large volume de fibres
rejoignant les lobes frontaux, temporaux et occipitaux et de fait
n’est peut-être pas aussi « sélective ».
A 23 : Les déficits du champ visuel post amygdalo-hippocampectomie
sélective par voie
transsylvienne : analyse quantitative à 1 an
Patrice FINET,
Geraldo Vaz, Germaine Van Rijckevorsel, Christian
Raftopoulos
Centre d’épilepsie réfractaire, Cliniques Universitaires
Saint-Luc, Université Catholique de Louvain, Bruxelles,
Belgique
Introduction
Objectif : Évaluer quantitativement les déficits visuels potentiels
après amygdalo-hippocampectomie sélective transsylvienne
(AHSel-TS) et leur évolution sur un suivi d'au moins un an.
Matériel - Méthode
Sur une population de 41 AHSel-TS consécutives, 36 patients
ont un suivi d'au moins 12 mois (F/H = 25/11, 3 enfants, 22
hémisphères gauches). Chez tous les patients, le champ visuel
(CV) a été évalué quantitativement avant et après chirurgie (une
semaine, un an) en utilisant une périmétrie manuelle et automatisée
(Humphrey, Zeiss, SITA vite 30.2).
Résultats ou Cas rapporté
À une semaine postopératoire, 13 patients (36 %) présentaient
une quadranopsie homonyme supérieure(QHS). À un an, deux
patients ont été perdus du suivi, un est devenu asymptomatique
et a refusé l'examen complémentaire, 3 ont normalisé leur CV
et 7 présentent une QHS persistante (3 ont amélioré leur CV et
sont devenus asymptomatiques et 4 sont restés stables avec seulement
un patient symptomatique). Des 10 QHS postopératoires
immédiates, 3 (30 %) ont disparues à un an et des autres seulement
un (2.7 %) est resté symptomatique. Quant à l'histologie,
une lésion hippocampique était présente dans 25 cas (69 %)
[Sclérose : 17 (44 %), gliome de bas grade 6 (17 %), dysplasie 2 (5
%)]. Quant au statut épileptique à un an, 32 (89 %) des patients ont
montré une bonne évolution [grade IA : 26 (72 %); II : 6 (17 %),
III : 1 (2.7 %), IV : 3 (8.9 %)]. Aucune mortalité et aucune morbidité
à un an excepté un patient (2.7%) avec une QHS symptomatique.
Conclusion
Même après évaluation quantitative du champ visuel avec un
suivi allant jusqu'à un an, l’AHSel-TS est associé à une mor-

idité très faible : une QHS symptomatique (2.7 %) et 6 (16.6 %)
asymptomatiques.
A 24 : Amélioration de la Précision et de la
Vitesse de Fusion Radiographie-Scanner-IRM
en Stéréotaxie et en Radiochirurgie par des
Marqueurs Transcutanés
François NATAF,
Bertrand DEVAUX, Michel SCHLIENGER, Emmanuel
TOUBOUL, François-Xavier ROUX
Paris
Introduction
La fusion d'imageries multimodale en stéréotaxie et notamment
en radiochirurgie est soit manuelle par recalage, soit automatique
et logicielle en utilisant des repères anatomiques. La fusion
notamment de radiographies, de scanner et d'IRM est parfois
longue pour une précision imparfaite. Pour améliorer la précision
et la vitesse de cette fusion, des marqueurs radio-opaques
et IRM-opaques ont été développés et sont présentés.
Matériel - Méthode
Quatre marqueurs (Alcis) visibles sous forme de 4 points aussi
bien sur des clichés radiographiques que sur des imageries réalisées
en scanner ou en IRM ont été utilisés de façon systématique
chez 100 patients consécutifs en vue d'un traitement par
radiochirurgie. Pour tous ces patients un scanner et une IRM
ont été réalisés pour le repérage stéréotaxique de la cible. La
fusion des imageries a été réalisée selon 3 modalités: - par le
module de fusion manuelle du logiciel iPlan (Brailab) - par le
module de fusion automatique du même logiciel. - avec les marqueurs
présentés (par mise en correspondance des points au
scanner et à l'IRM). Le contrôle de la fusion a été vérifié sur des
structures anatomiques (crâne, ventricules, sillons et faux du
cerveau). Le temps nécessaire à la fusion, et le décalage par rapport
aux structures anatomiques ont été mesurés.
Résultats ou Cas rapporté
Il apparaît que le module de fusion automatique est plus rapide
que la fusion manuelle mais au prix d'une précision inférieure
qui nécessite des ajustements en fonction des structures
anatomiques. L'utilisation des marqueurs réduit considérablement
le temps d'ajustement et l'imprécision du logiciel:
décalage moyen par la fusion automatique 0,8 mm (min 0,2max1,6);
décalage moyen par la fusion des marqueurs 0,2 mm
(min 0,1-max 0,3).
Conclusion
Les marqueurs apportent une amélioration qualitative et quantitative
de la fusion multimodale utilisée en radiochirurgie. Leur
utilisation peut être étendue sans modification à d'autres domaines
stéréotaxiques pour lesquels une fusion d'images optimale est
requise.
A 25 : Normalisation Radio-Morphologique de
l’hippocampe
(1, 2) A AFIF AFIF; (1,2) P. MERTENS
Communications Affichées
(1) Département d’Anatomie, Faculté de Médecine Lyon
Est, Inserm U 879, Université Lyon 1, Lyon, F-69003,
France.
(2) Département de Neurochirurgie, Hôpital Neurologique,
Hospices civils de Lyon, Lyon, F-69003, France.
Département de Neurochirurgie, Hôpital Neurologique,
Hospices civils de Lyon
Introduction
But de l’étude : - Proposer une méthode de reconstruction de
l’hippocampe suivant un schéma proportionnel dans le référentiel
Commissure Antérieure – Commissure Posterieure (CA-
CP) utilisable pour faciliter son repérage anatomique en imagerie
fonctionnelle.
Matériel - Méthode
Matériel-Méthode : - Étude morphométrique en IRM de
l’anatomie de l’hippocampe à partir de 75 examens individuels
(38 G et 37 Dt) d’hippocampes normaux - Intégration et formatage
dans le repère CA-CP de chaque schéma. - Superpositions
et moyennages informatiques des données dans le logiciel
MATLAB.
Résultats ou Cas rapporté
Résultats - L’hippocampe apparaît comme ayant une forme
oblongue avec une tête antero-ventrale renflée et une partie
postéro-dorsale effilée. - VCP (verticale perpendiculaire à CA-
CP passant par CP) correspond au milieu de l’hippocampe -
L’angle entre VCP et l’axe antero-postérieur de l’hippocampe
est de 130°. - Les mesures étudiées nous permettent de présenter
un schéma statistique (à 100% de probabilité) de reconstruction
proportionnelle de l’hippocampe dans le référentiel
CA-CP.
Conclusion
Conclusion Cette étude permet de définir des données morphométriques
normalisées de l’hippocampe. La reconstruction
proposée sera potentiellement utile pour l’interprétation des
études anatomo-fonctionnelles de cette région (localisation
d’activations hippocampiques en PET-scan par exemple) ainsi
que pour son abord chirurgical notamment stéréotaxique (à but
diagnostic et/ou thérapeutique).
A 26 : Place des techniques percutanées de
microcompression du ganglion de Gasser dans
la névralgie trijéminale au XXIe siècle.
Expérience Rémoise
CF Litré, C Eap, P Peruzzi, J Duntze, A Bazin , P
Rousseaux
Intro
Les techniques percutanées par microcompression du ganglion
de Gasser sont anciennes et éprouvées. Les dix dernières
années ont vu s’imposer comme gold standard le débouclage
vasculaire par abord microchirurgicale dans la névralgie trijéminale,
si bien que la place des techniques percutanées reste
discutée.
63

Mat Methode
Entre 2006 et 2008 nous avons réalisé 31 procédures percutanées
par micro compression du ganglion de Gasser.
L’indication était une névralgie trijéminale essentielle dans
18 cas, un échec à moyen terme de la thermo coagulation
dans 5 cas, un état de mal trijéminal dans 8 cas.
Résultats
Dans 90% des cas, il est retrouvé un soulagement immédiat.
Il persiste un soulagement complet dans 70% des cas à 6 mois,
65% à 1 an, 60% à deux ans.
Un traitement à minima (compression < à 30 secondes) a été
réalisé dans 8 cas, en attente d’un débouclage.
70% des patients présentaient une hypoesthésie modérée
dans les suites du geste, avec récupération dans 80% des cas
à un mois.
Aucune complication grave n’a été rapportée notamment
aucune anesthésie douloureuse.
Conclusion
La micro-compression du ganglion de Gasser est une technique
fiable qui garde plusieurs indications. Dans notre pratique quotidienne,
elle a supplanté toutes les autres techniques percutanées,
car elle présente moins d’effet secondaire. Nous l’utilisons
lorsqu’il n’est pas retrouvé de boucle vasculaire, lorsque la micro
chirurgie est contre-indiquée ou en attente d’un débouclage vasculaire
s’il existe en état de mal trijéminal.
A 27 : IMPLICATION DU GYRUS MOYEN BREVIS
DE L’INSULA DANS LES PROCEDURES DE PAROLE:
ETUDE PAR STIMULATIONS ELECTRIQUES INTRA-
CEREBRALES CHEZ L’HOMME EPILEPTIQUE
A. Afif Afif (1, 2); Lorella Minotti (3) ; Philippe Kahane
(3); Dominique Hoffmann (2)
(1) Département Neurochirurgie A, Hôpital Neurologique,
Hospices Civils de Lyon, Lyon, F-69003,
France.
(2) Département Neurochirurgie, Hôpital Universitaire
de Grenoble, BP 217,
Grenoble
Introduction
Le rôle joué par l’insula dans les procédures de parole est
peu documenté. Le résultat de cette étude suggère l’implication
du gyrus moyen brévis dans les procédures du langage.
Matériel - Méthode
25 patients présentant une épilepsie partielle pharmaco-résistante
ont été sélectionnés pour cette étude. 313 stimulations
électriques intra insulaires ont été effectuées au cours d’explorations
Stéréo-Electo-Encéphalo-Graphiques (SEEG) par
des électrodes mises en place par voie oblique avec des signes
cliniques induits à 83 reprises. Huit (9,6%) ont été signalés
par cinq patients comme des troubles du langage (5 réponses
d’arrêt de compte et 3 réponses de baisse de l’intensité vocale).
L’approche stéréotaxique nous permet une analyse anatomique
détaillée des sites d’intérêt en termes subdivision anatomique
64
Bulletin de la Société de Neurochirurgie de Langue Française
individuelle du cortex insulaire tenant compte des gyri. Ainsi
une fusion d’imageries de 3D pré et postopératoire à été réalisée
pour identifier la position exacte de chaque contact.
Résultats ou Cas rapporté
7 réponses sur 8 (87,5 % des cas) ont été évoquées par des
stimulations au niveau du gyrus moyen brévis et plus précisément
sur la moitié inférieure de la berge antérieure du
sillon précentral insulaire. Le site de la 8ème réponse était
dans le gyrus post-central de l'insula ce qui représentait la
localisation de striction pharyngée dans notre série. Les données
suggèrent l’implication du gyrus moyen brévis de l’insula
dans les procédures du langage. Ces réponses étaient
évoquées de l’insula du coté non dominant quatre fois sur
cinq. Nous avons ainsi pu identifier une région bien circonscrite
dont la stimulation électrique directe entraîne des troubles
du langage.
Conclusion
Les résultats de cette étude sont les premiers à rapporter des
troubles du langage chez l’homme évoquées par stimulation
électrique du cortex insulaire au cours d’explorations de SEEG
par des électrodes mises en place par voie oblique, classées en
termes anatomiques précis tenant compte des gyri et sillons.
A 28 : Étude Prospective des Compressions
Vasculo-Nerveuses dans la Névralgie Trigéminale
Essentielle par IRM 3-tesla - Comparaison
avec les Données Chirurgicales de 40
Patients
Opérés
Paulo LACERDA,
(2) Marc HERMIER, (2) Jean-Claude FROMENT, (4)
Miguel SOUZA, (3) Gerardo CRISTINO, (1) Marc
SINDOU
(1)Service de Neurochirurgie A et (2)Service de Neuroradiologie,
Hôpital Neurologique, Université de Lyon,
France; (3) Service de Neurochirurgie du CHU de
Sobral et (4) Service de Médecine Interne du CHU
de Fortaleza, Université Fédérale du Ceara, Brésil
Introduction
L’étude du pronostic à long-terme de la décompression vasculaire
microchirurgicale pour la névralgie trigéminale a montré que
le taux de guérison dépend du degré de compression du nerf.
C’est pourquoi la détermination par imagerie de l’existence ou
non d’un conflit vasculo-nerveux (CVN) bien entendu, et du
degré de compression est importante pour l’indication thérapeutique
et l’appréciation du pronostic.
Matériel - Méthode
Cette étude a porté sur 40 dossiers consécutifs où l’IRM (3-
Testa) comportait les séquences 3D-T2-haute résolution, 3-D
TOF-MRA et 3-D T1-gado. La détermination de l’existence
d’un CVN et l’estimation du degré de compression à l’IRM ont
été faites en double-aveugle (PL et MH) et comparées aux données
opératoires. Les calculs statistiques ont été faits par le test

de concordance de Kappa (coefficient variant de 0=concordance
nulle à 1=concordance parfaite).
Résultats ou Cas rapporté
L’IRM 3-tesla a permis d’identifier correctement l’existence
d’un CVN dans 39 des 40 cas. L’estimation du degré de compression
à l’imagerie correspondait au grade constaté à la chirurgie
dans 36 des 40 cas étudiés. Pour le grade I, le CK était: 0.784
(p

traitement efficace pour le contrôle de ces tumeurs et associé à
une morbidité très faible. L’irradiation Gamma Knife peut être
envisagée pour le traitement initial de ces tumeurs ou comme
traitement complémentaire à une exérèse chirurgicale.
A 31 : Insertion de cathéter ventriculaire assistée
par neuronavigation ou guidance en temps
réel: Etude sur cadavre
Philippe BIJLENGA,
Kotowski M, Schatlo B, Stimec B, Gerken T, Slegers
L, Fasel J, Schaller K
Hôpitaux Universitaire de Genève, Service de Neurochirurgie
Introduction
Le placement correct de cathéters ventriculaires pour le traitement
de l’hydrocéphalie est un problème important notamment
s’il est effectué par nos membres juniors. Le but de cette
étude a été de comparer deux outils différents d’assistance à
la mise en place de drain confrontées à la méthode traditionnelle
par repérage anatomique.
Matériel - Méthode
10 têtes de cadavres ont été préparées. Douze neurochirurgiens,
partagés en 2 groupes (en formation, accrédités)
ont effectué des insertions de cathéters. Pour chaque expérience,
le neurochirurgien devait utiliser 3 méthodes différentes
pour insérer le drain : 1) par le biais de repères anatomiques,
2) au moyen de la neuronavigation, 3) par guidance fluoroscopique
(suivi en temps réel).
Résultats ou Cas rapporté
Les ventricules ont été manqués dans 30.7% des cas d’insertions
de drain sans assistance, dans 24.5% des cas d’insertions par neuronavigation
(p=0.5) et dans 10.6% des cas d’insertions guidées
(p=0.02). La distance moyenne de la cible est de 14.3±7.5mm
dans les cas sans assistance et de 10.07±7.2mm dans les cas de neuronavigation
(p=0.004) et de 9.05±7.3mm lors d’insertions guidées
(p=0.0005). La longueur du cathéter dans les ventricules est plus
grandepour une insertion guidée (15.8±9.2mm p=0.04) que pour
une insertion neuronaviguée (15.1±9.5mm P>0.05) ou nonassistée
(11.2±9.6mm). La guidance sous fluoroscopie ajoute à la
dose diagnostique l'équivalent d'une seconde tomographie digitalisée
de la tête. Le chirurgien est uniquement exposé à une irradiation
lors de la guidance sous fluoroscopie qui devrait être limité
à moins de 450 procédures par an. L'utilisation d'une assistance
double le temps de procédure passant de 3 minutes 30 secondes
à 7 minutes.
Conclusion
L’utilisation de l’assistance améliore l’exactitude du placement
des drains ventriculaires au prix d'une légère prologation
du temps d'intervention. La guidance permet un meilleur
contrôle au prix d'une irradiation résonnable du patient et du
chirurgien pouvant être justifié lors d'interventions difficiles
(ventricules fentes, déviation des structures médianes, trajectoires
inhabituelles).
66
Bulletin de la Société de Neurochirurgie de Langue Française
A 32 : Approche fronto orbitaire trans-sourcilière
pour le traitement des anévrysmes et des
tumeurs de l’étage antérieur.
S FUENTES,
P Metellus T Adetchessi Y Benhima H Dufour
CHRU la Timone Marseille
Introduction
Traditionnellent les lésions de l’étage antérieure sont abordées
par une voie frontale ou frontopterionale . Le volet osseux est réalisé
après une cicatrice bicoronale ou frontotemporale pouvant
dépasser la ligne médiane. La réalisation d’un abord moins
agressif est décrite par les auteurs.
Matériel - Méthode
L’approche fronto-orbitaire trans sourcilière a été réalisée chez
12 patients. Depuis janvier 2002 à mars 2009. par cette approche
nous avons traité 7 anévrysmes de la circulation antérieure, 2
hématomes periorbitaires, 3 méningiomes de l’étage antérieur.
Les patients était âgés en moyenne de 70 ans (24-80ans).
Résultats ou Cas rapporté
Aucune procédure n’a été transformée pour une approche classique
fronto-pterionale durant la chirurgie . Il n’y a pas eut d’infection
dans cette série. Nous n’avons répertorié aucune fuite
de liquide cérébro-spinal. Le résultat esthétique chez tous les
patient est bon avec un recul moyen de 24 mois. La durée
moyenne d’hospitalisation a été de 5 jours.
Conclusion
Cette voie d’abord permet une bonne exposition des lésion
vasculaires et tumorales de l’étage antérieur. Elle correspond
à un abord mini invasive avec un faible taux de complication.
Nous l’avons pour l’instant proposé plutôt aux patients
les plus fragiles.
A 33 : Pseudo tumeur inflammatoire de l’apex
orbitaire et du canal optique : A propos d’un
cas abordé par voie endoscopique endonasale.
Mathieu NARDIN,
CEBULA Hélène PHAM Quynh Trang DEBRY Christian
FROELICH Sébastien
Service de Neurochirurgie, Hopital de Hautepierre,
CHU de Strasbourg
Introduction
Les pseudo tumeurs inflammatoires de l’orbite représentent
5% des lésions orbitaires et sont le plus souvent unilatérales.
Il s'agit d’un processus inflammatoire chronique
caractérisé par un aspect clinique trompeur pseudo tumoral,
une absence d'étiologie évidente et un polymorphisme histologique.
Nous décrivons un cas rare de pseudotumeur
inflammatoire de l’apex orbitaire et du canal optique responsable
d’une exophtalmie et d’une baisse d’acuité visuelle,
dont le diagnostique et l’exérèse ont été réalisés par voie
endoscopique endonasale avec décompression du nerf
optique.

Matériel - Méthode
Résultats ou Cas rapporté
Il s’agit d’un homme de 53 ans, sans antécédents particuliers,
ayant consulté initialement pour exophtalmie droite unilatérale
et baisse d’acuité visuelle. Les explorations neuroradiologiques
ont mis en évidence une infiltration tissulaire, prenant le contraste
en dedans du muscle droit interne et infiltrant l’anneau
tendineux commun ainsi que la gaine du nerf optique. Devant
la forte suspicion de lymphome, un traitement d'épreuve par
corticothérapie a été débuté. Etant donné la poursuite de l’aggravation
visuelle, le diagnostique de lymphome a été remis en
cause et une biopsie avec décompression du nerf optique a été
décidée. Celle-ci a été réalisée par voie endoscopique endonasale
avec ouverture de l’apex orbitaire, fraisage du canal optique et
exérèse tumorale subtotale. L'anatomopathologie a conclu à
une pseudo tumeur inflammatoire sans argument morphologique,
immunohistochimique ou moléculaire pour un
lymphome. L’exophtalmie a régressé mais l’acuité visuelle ne
s’est pas améliorée en post-opératoire.
Conclusion
Les pseudo tumeurs inflammatoires font partie du diagnostic
différentiel des tumeurs de l’orbite. Le traitement reste controversé.
La corticothérapie d’épreuve est légitime dans ces localisations
difficiles. En l’absence de réponse, la biopsie s’impose
avec si possible exérèse de la lésion. La voie d’abord endoscopique
est intéressante permettant à la fois l’exérèse des lésions
situées sur le versant interne de l’apex orbitaire et de l’anneau
tendineux ainsi qu’une décompression du nerf optique.
A 34 : Mesure par Neuronavigation des Rapports
Anatomiques Microchirurgicale du Grand
Nerf Petreux Superficiels dans la Fosse Cérébrale
Moyenne et Revue de la Littérature.
Orphée MAKIESE,
Promod Pillai MD, Alisha Flatter BS, Mario Ammirati
MD, MBA
Neurological Surgery Ohio State University Medical
Center
Introduction
Le grand nerf pétreux superficiel (GNPS) est un repère important
dans la chirurgie de la base du crane traversant la fosse
cérébrale moyenne. Nous avons étudié le rapport de ces structures
en utilisant la navigation pour mesurer les distances.
Matériel - Méthode
Vingt abords de la fosse cérébrale moyenne ont été réalisés sur
des cadavres d’adultes frais. 8 vis ont été fixées sur le crane de
chaque spécimen, avant de réaliser un scanner pour l’enregistrement
de la neuronavigation, utilisée pour les différentes
mesures de distance entre le hiatus du nerf facial (HNF) et les différentes
structures: le ganglion géniculé (GG), l’artère méningé
moyenne (AMM), le petit nerf pétreux (PNP), le nerf mandibulaire
(V3), le maxillaire (V2), l’ophtalmic (V1), la cochlée (Chl)
, les canaux semi-circulaires (CS), le canal auditif interne (CAI)
Communications Affichées
et l’artère carotide interne (ACI) dans la pointe pétreuse (p) et
au début de sa portion verticale (v). La neuronavigation trouve
les coordonnées x, y et z de chaque point et permet ainsi le calcul
de distance entre ces structures. La moyenne de toutes les distances
est calculée et un t-test permet de s’assurer de l’homogénénéité
des données. Une revue de la littérature a été
effectuée, en utilisant MEDLINE Pubmed.
Résultats ou Cas rapporté
La différence intragroupe n’est pas significative traduisant l’homogénéité
des données. Les différentes moyennes sont du HNF:
au (MMA)= 11.6mm (±3.5), au V3=15.0mm (±4.2), au
V2=29.3mm (±5.2), au V1=34.6mm (±5.5), au PNP= 5.1mm
(±2.1), au GG= 5.4mm (±2.2), à la Chl=6.5mm (±1.7), aux
CS=10.5mm (±2.2), au CAI=15.2mm (±2.2), à l’ACIp=25.4mm
(±4.1) et à l’ACIv= 22.2mm (±3.4). Une revue de la littérature
retrouve 12 cas de schwannoma/neurinoma, 6 de névralgie et
1 d’adénocarcinome.
Conclusion
Ces distances semblent fiables et peu variable statistiquement. ILs
peuvent servir à positionner différentes structures neurovasculaires
importantes lors des procédures chirurgicaux de la fosse
cérébrale moyenne.
A 35 : Comparaison de la Précision des Différents
Modes d’Enregistrement utilisé dans les Systèmes
d’Aide Informatisée à la Neuronavigation.
Orphée MAKIESE,
Promod Pillai MD, Hekmat Zarzour MD, Salma Asem
MD, Song Wong MD, Steffen Sammet MD PhD, Mario
Ammirati MD MBA.
Neurological Surgery Ohio State University Medical
Center
Introduction
Notre objectif est de comparer la précision d'un nouveau dispositif
d’auto-enregistrement aux deux systèmes de références
vis-à-vis de cibles antérieurs, postérieurs de la voutes et de la
base du crane.
Matériel - Méthode
Nous avons comparé l’enregistrement de vis, marqueurs osseux
(Mo) aux adhésifs (Ma) et aux masques auto-enregistreurs (MAr).
Les 20 spécimens sont préparé en fixant 10 ma, 8 vis sur la
voutes et 4 sur la base du crane par abord transnasale
transsphénoïdale direct sous endoscopie. Pour déterminer le
niveau de précision, chaque cible (vis) est mesurée, une première
fois manuellement sur l’écran puis réellement en se positionnant
sur elle. Nous déterminons l’erreur racine carré
moyenne comme calculé par le système informatisé. Leur différence
donne le niveau de précision. Un t-test compare les
mesures d’erreur obtenues avec ces modes d’enregistrement.
Résultats ou Cas rapporté
Nous obtenuons 2320 mesures avec Mor, MArr et Mar et calculons
1160 erreurs linéaires. Les moyennes globales mil-
67

limètriques pour les cibles antérieurs sont de 1.96, 3.12, 3.20
respectivement pour Mor, Mar et MArr ; et 1.95, 3.24, 3.19
respectivement pour les cibles postérieurs. De même, pour les
cibles internes, les moyennes globales sont de 2.60, 3.65, 2.16
respectivement et de 2.91, 3.83, 2.41 respectivement pour les
cibles internes postérieures. La comparaison des modes d’enregistrement
montre que Mor est plus précise que Mar et MArr
pour les cibles externes antérieurs et postérieures (p0.05).
Pour les cibles internes antérieures et postérieures, MArr devient
plus précis que Mor et Mar (p

MICHEL DUPUY, ABDELMADJID KOUADRI,
STEPHAN GAILLARD
HOPITAL FOCH, SURESNES
Introduction
L’exérèse de l’odontoide est réalisé classiquement par voie transorale,
technique associée parfois a des complications sévères.
Recemment, une technique endoscopique a été décrite. Nous
présentons notre technique et nos résultats chez 3 patients opérés
par cette méthode.
Matériel - Méthode
Notre expérience comprend 3 patients ayant des compressions
de la jonction cervico-cranienne d’origine malformative ou dégénérative.
L’intervention se déroule sous anesthésie générale après mise
en corrélation de la neuro-navigation avec un angioscanner artériel
de la base du crâne. Apres la résection de la partie postérieure du
septum nous réalisons un lambeau muqueux en U inversé en partant
du rostrum sphénoïdal. Le lambeau est disséqué jusqu’au
niveau du corps vertébral C2. Le fraisage de l’odontoide est réalisé
sous contrôle endoscopique comme dans la technique classique.
Le lambeau muqueux est rabattu sur la zone de fraisage en
fin d'intervention ce qui permet une bonne couverture muqueuse.
Résultats ou Cas rapporté
Les suites opératoires ont été favorables dans tous les cas. La
reprise des apports oraux s’est réalisé sans incidents le premier
jour post-opératoire. Il n’y a pas eu de complication per ou postopératoire.
Le contrôle endoscopique a confirmé la bonne cicatrisation
muqueuse a 3 mois.
Conclusion
L’exérèse endoscopique de l’odontoide est une technique qui
devrait être prise en considération comme une alternative aux
techniques classiques. La technique permet une bonne visualisation
de la région et une approche de l’odontoide par une incision
située a distance de l’oropharynx.
A 39 : MODIFICATIONS EPIDEMIOLOGIQUES DES
CRANIOSTENOSES DE L’ENFANT
F. DI ROCCO,
Eric Arnaud, Dominique Renier
Hôpital Necker Enfants Malades, Université Paris V, Paris.
Introduction
Etude des modifications épidémiologiques des différents types
de craniosténoses à partir du recrutement d’un centre unique
au cours des 20 dernières années (1988 -2007).
Matériel - Méthode
L’analyse rétrospective porte sur 2808 enfants hospitalisés dans
le service (scaphocéphalies 1224 cas, plagiocéphalies 315 cas,
trigonocéphalies 598 cas, brachycéphalies 105 cas, oxycéphalies
69 cas, autres formes syndromiques 396 cas et inclassables 101).
Résultats ou Cas rapporté
Le recrutement a augmenté dans le temps de 106 à 181 cas hos-
Communications Affichées
pitalisés par an. Cette augmentation a été différente selon les
types de craniosténose. Les scaphocéphalies, plagiocéphalies,
brachycéphalies et craniosténoses syndromiques ont suivi une
augmentation parallèle (+170% en moyenne), alors que la prévalence
des trigonocéphalies a nettement augmenté (+420%),
et que la part d’oxycéphalies a diminué (-75%).
Conclusion
Une augmentation du recrutement du service et une amélioration
dans le dépistage peuvent expliquer la hausse du nombre total
de craniosténoses. Cependant la recrudescence isolée des
trigonocéphalies suggère l’existence d’autres facteurs
étiopathogéniques propres à cette pathologie (environnementaux
ou, médicamenteux).
A 40 : dysplasie fibreuse : décompréssion extradurale
de nerf optique
NOUREDDIN OULALI,
B.FEDOUL,M.AGGOURI,A.A.DAOUDI,K.CHAK-
OUR,M.F.CHAOUI
Service de neurochirurgie, C.H.U HASSAN II Fès.
Introduction
la dysplasie fibreuse reste une pathologie, elle constitue 1% des
tumeurs osseuses. Le siége au niveau de toit de l'orbite, et la
compression de nerf optique; rend l'abord de cette lésion particulier
et délicat.
Matériel - Méthode
les auteurs rapportent le cas d'un enfant de 14 ans: D.A, qui a
présenté plusieurs avant son admission une baisse d'acuité
visuelle à droite accompagnée d'une discrète exophtalmie, cette
symptomatologie a motivé une consultation ophtalmologique
qui a objectivé un discret œdème papillaire à droite.
Résultats ou Cas rapporté
un bilan neuroradiologique fait d'une T.D.M Cérébrale et
Orbitaire a objectivé une lésion de toit de l'orbite avec extension
au niveau de canal optique Un abord direct par voie ptérionale,
extradurale droite a été réalisé. Les suites opératoires ont
été simple, l'évolution a été marquée par la récupération de
l'acuité visuelle au bout de six mois.
Conclusion
A travers cette observation et de la revue de la littérature, nous allons
rappeler cette pathologie rare, et détailler la technique à envisager.
A 41 : Hydrocéphalie et Gliome Infiltrant du
Tronc chez l'Enfant
Thomas ROUJEAU,
Michel Zerah; stéphanie Puget; Federico di Roco; Christian
Sainte-Rose
Service de neurochirurgie pédiatrique, Necker Enfants-
Malades, Paris, France
Introduction
Les gliomes infiltrants du Tronc représentent 6 à 9% des tumeurs
69

cérébrales de l’enfant. Ces tumeurs malignes dont le traitement
limite la progression peuvent conduire au développement d’une
hydrocéphalie obstructive. Nous avons revu de façon rétrospective
les patients pris en charge dans notre institution afin
d’évaluer l’incidence de l’hydrocéphalie, sa prise en charge ainsi
que ses effets sur la survie.
Matériel - Méthode
43 enfants (22 garçons, 21 filles) ont été traités entre septembre
2000 et Août 2008 pour un gliome infiltrant du tronc dans le
service de neurochirurgie pédiatrique de l’hôpital Necker Enfants
Malades, Paris, France. L’âge moyen au diagnostic était de 6.3
ans. Nous avons regroupé les patients en 2 groupes selon la survenue
ou non d’une hydrocéphalie.
Résultats ou Cas rapporté
Ces 2 groupes n’étaient pas significativement différents en terme
d’âge, de sexe, de symptômes initiaux ou de durée d’évolution.
12 patients ont développé une hydrocéphalie, avec un âge moyen
de 5.2 ans. La survie globale à 1 an est de 33% et n’est pas significativement
différente selon l’existence ou non d’une
hydrocéphalie. Le délai moyen entre diagnostic de la tumeur
et survenue de l’hydrocéphalie est de 5 mois. Dans 2 cas, elle était
présente au diagnostic; dans 3 cas, elle s’est révélée dans le mois
suivant. Le délai moyen entre survenue de l’hydrocéphalie et
décès est de 6 mois. L’hydrocéphalie a été traitée dans 10 cas
par une derivation ventriculo-péritonéale (DVP) et dans 2 cas par
une ventriculocisternostomie (VC).
Conclusion
Une hydrocéphalie apparaissant chez un enfant porteur d’un
gliome infiltrant n’est pas le signe d’une évolution terminale de
la maladie. En tenant compte des bénéfices attendus et des
risques des traitements de cette hydrocéphalie, la VC ne devrait
être réservée cas des cas très sélectionnés et une DVP devrait
être proposée en 1ère intention bien que dans le cadre d’une
hydrocéphalie obstructive.
A 42 : Malformation de Chiari I: expérience avec
une série de 70 patients opères entre 1995et
2008.
C MOTTOLESE,
A.Szathmari,A.C.Ricci-Franchi,C.Rousselle,M.Hermier
Hopital Neurologique « P.Wertheimer » Lyon
Introduction
Nous avons examiné une série de 70 patients traitée entre 1995
et 2008 pour focaliser les raisons de leur prise en charge chirurgicale,
le type d’intervention pratiqué et le résultats du traitement
chirurgical.
Matériel - Méthode
70 patients ont été traité entre 1995 et 2008. L’âge est compris
entre 8 mois et 16 ans. Les raisons de l’intervention : dans 30%
des cervicalgies,40% des céphalée, 14% un déficit moteur,10%
des troubles de la sensibilité, dans 6% une scoliose évolutive.
14 % des cas présentaient une cavité syringomyelique, 19% une
70
Bulletin de la Société de Neurochirurgie de Langue Française
hydrocéphalie, dans 25% des cas une malformation de la
charnière et 16% une scoliose. Nous avons deux groupes de
patients : - groupe A (40 patients) :décompression occipito-cervicale
avec résection de C1, ouverture de la dure mère avec
respect de l’arachnoïde sans fermeture; stabilisation C1C2 chez
5 malades, tonsillectomie chez 3 malades, intubation de l’aqueduc
chez 1, dérivation syringo-sous-arachnoïdienne chez 2
patients ; -groupe B (30 patients) même principe mais avec un
patch de Goretex , une ventriculocisternostomie chez 4 patients,
coagulation des tonsilles chez deux, section du filum chez 1
patient et une syringostomie chez 1 patient.
Résultats ou Cas rapporté
Les résultats ont été bons dans 85 % des cas, amélioration des scolioses
in 50 %des cas significative, des syringomyélies s’ dans
60%. Le taux de complications a été plus important chez les
enfants du group A.
Conclusion
La malformation de Chiari I nécessite une correction chirurgicale
lorsqu’elle est symptomatique. Nous proposons une
décompression large du trou occipitale avec ouverture de la
dure mère et respect de l’arachnoïde et greffon de Goretex.
La tonsillectomie doit être associé seulement en cas de
syringomyélie évolutive.
A 43 : Fermeture Cutanée Tardive des
Myélomeningocèles larges : notre expérience de
l'Expansion cutanée préopératoire
D SCAVARDA,
Grégoire Pech-Gourg, Vanessa Imada, Bruno Salazard,
Armando Paz Paredes, Gabriel Lena.
Service de Neurochirurgie Pédiatrique. Timone Enfants.
Marseille
Introduction
Nous rapportons notre expérience de la fermeture cutanée tardive
des myélomeningocèles nécessitant une expansion cutanée
préopératoire.
Matériel - Méthode
Série rétrospective de 4 enfants, présentant un large
myéloméningocèle lombosacré non fermé à la naissance originaire
de pays en voie de développement. Tous présentaient une
paraplégie et un hydrocéphalie. à valve interne pour®Utilisation
de 2 expanders rectangulaires Perouse chaque enfant, insérés en
supra-fascial de part et d’autre du défect par deux petites incisions
cutanées. La durée moyenne de la phase d’expansion est de 3
mois (2-4) avec une expansion par semaine.
Résultats ou Cas rapporté
La moyenne de suivi est de 80 mois (43-161). La moyenne de
durée de séjour hospitalier est de 4 jours après implantation et
6 jours après fermeture cutanée. Les résultats sont satisfaisants.
Il n’y a pas eu d’infection ou de fuite. Un enfant présentait une
extériorisation d’une partie du matériel à distance du
myéloméningocèle à la fin de la phase d’expansion.

Conclusion
Notre expérience confirme que dans les situations où la fermeture
cutanée des myéloméningocèles n’a pas été réalisée précocement,
l’expansion cutanée donne de bons résultats en diminuant
les risques liés à la tension sur la suture. Le délai entre les
deux intervention est le principal désavantage de cette procédure.
A 44 : TUMEUR DESMOPLASIQUE INFANTILE METAS-
TATIQUE : analyse de trois cas et revue de la littérature
N TRAVERS,
M VINCHON
Services de Neurochirurgie Pédiatrique, CHU Lille et
Tours
Introduction
Les astrocytomes et gangliogliomes desmoplasiques infantiles
(âge inférieur à 2 ans), entité unique de grade I selon la dernière
classification de l’OMS, se caractérisent par une présentation
stéréotypée : volumineuse tumeur hémisphérique charnue et
kystique, avec attache durale, prenant fortement le contraste,
dont le traitement, exclusivement chirurgical, assure un excellent
pronostic après exérèse totale. La prise en charge de trois nourrissons
porteurs d’une forme métastatique, très inhabituelle,
dont une anaplasique, nous a conduit à rechercher d’éventuelles
variations dans les données anatomopathologiques et
topographiques (siège, extension) fournies par la littérature, et susceptibles
de modifier le traitement et le pronostic établis.
Matériel - Méthode
Nous avons recueilli les observations de nourrissons âgés de 2,
3 et 5 mois présentant un astrocytome et/ou gangliogliome
desmoplasique infantile métastatique traités par chirurgie seule
ou associée à une chimiothérapie complémentaire entre avril
2006 et février 2007, avec une durée de suivi allant de 31 à 44
mois, et confronté ces données à celles de la littérature.
Résultats ou Cas rapporté
L’analyse de nos trois cas montre une variabilité de l’histologie
(bénigne ou anaplasique), du degré d'extension métastatique,
de l’évolution spontanée (disparition, stabilisation, progression),
et de la réponse à la chimiothérapie. Les données de la littérature
confirment la possibilité d’une extension métastatique (cinq
cas), d’une involution tumorale spontanée, d’une tranformation
anaplasique au pronostic variable (problème surajouté du
diagnostic différentiel entre réaction desmoplasique et
anaplasique). Seule la localisation profonde (essentiellement
suprasellaire) pourrait constituer un facteur pronostique négatif
(sept cas rapportés dont trois métastatiques, tous décédés).
Hormis la chirurgie première systématique, la prise en charge de
ces formes inhabituelles varie également.
Conclusion
Les astrocytomes et gangliogliomes desmoplasiques infantiles
semblent constituer un groupe tumoral en réalité hétérogène
dont l’évolution du reliquat tumoral ainsi que des formes
anaplasiques et/ou métastatiques est imprévisible.
Communications Affichées
A 45 : PROTEINE AMYLOIDE, PROTEINE TAU ET
HYDROCEPHALIE CHRONIQUE DE L’ADULTE
J PELTIER,
R FOURNIER, A FICHTEN, M LEFRANC, B NICOT, C
DESENCLOS, P TOUSSAINT, D LE GARS, JM SEROT.
Service de Neurochirurgie et Gériatrie, Place Victor
Pauchet, CHU Amiens Nord, 80054 AMIENS cedex 1
Introduction
La maladie d’Alzheimer est caractérisée par la présence de
plaques séniles essentiellement composées de fibrilles de protéine
amyloïde AThomas Graillon, Krasimir Minkin, Jean Régis
Service de Neurochirurgie Fonctionnelle et Stéréotaxie
Hôpital d'adulte de la Timone
Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille
264, Boulevard Saint Pierre - 13385 Marseille
France
Objectif
Les cavernomes du tronc cérébral et des ganglions de la base
représentent un défi thérapeutique. Les patients ayant un antécédent
d’hémorragie ont un risque relativement élevé de ressaigné
puisqu’on l’évalue entre 15 et 35% par an tandis que l’on évalue
la survenue d’une complication neurologique post-microchirurgie
entre 19 et 43% et la mortalité entre 0 et 1,9%. L’apport de la
radiochirurgie dans ce type de pathologie demeure controversé.
Notre étude évalue les bénéfices et les effets indésirables de la
radiochirurgie d’une série de patients porteurs de malformations
cavernomateuses profondes
Méthode
Vingt cinq patients porteurs de cavernomes du tronc cérébral
ont été traité par radiochirurgie Gamma Knife (GKS) entre
1996 et 2005. Le suivi minimum à été de trois ans les patients
précédemment opéré ont été exclue. Finalement 19 patients
ont été retenue et pour chacun d’eux ont été colligé : le sexe,
l’âge lors du traitement, la localisation anatomique de la lésion
et son volume, l’âge lors de la première hémorragie, le nombre
de saignement, le score de Rankin avant et après
radiochirurgie ainsi que les dose marginales et maximales
délivrées.
Résultats
Avant GKS, 37 resaignement ont été répertorié pour 138 patientannée
(risque annuel de 26,8% par patient). Après GKS le risque
annuel était de 13,2% (5 resaignement pour 38 patient-année)
pendant les deux premières années et de 5,2% (3 resaignement
pour 58 patient-année) par la suite. Un patient seulement a
présenté une probable complication post-radiochirurgicale s’étant
manifesté par des paresthésies et une parésie permanente
de l’hémiface avec, à l’IRM, un hypersignal T2 du tronc cérébral.
Conclusion
Nous observons dans cette série une diminution significative
du risque de saignement ainsi qu’un faible taux de complication
post-radiochirurgicale. Ces résultats suggèrent que le GKS
est une option à considérer pour les cavernomes profonds.
71

A 46 : Dilatation du Ventriculus Terminalis chez
l’adulte: 28ème cas et revue de la littérature
P.-Y. Borius, P. Cintas, J. Lagarrigue
Service de Neurochirurgie, Centre Hospitalier Universitaire
de Toulouse, Hôpital Rangueil, 1 av Jean Poulhès,
31400 Toulouse, France
Introduction
Objectif. – Le ventriculus terminalis (VT) est une cavité virtuelle du
cône médullaire qui se forme durant la vie embryonnaire. Sa dilatation
est rare chez l’adulte. Seulement 27 cas ont été reportés dans
la littérature. Quels sont ses critères diagnostiques et sa prise en
charge ?
Matériel - Méthode
Observation. – La patiente (47 ans) présentait une hypoesthésie
du membre inférieur avec des dysesthésies, une parésie distale
et des troubles urinaires évoluant depuis 5 ans. L’électrophysiologie
confirmait la radiculopathie. L’IRM révélait une dilatation
kystique du VT. Une laminectomie avec myélotomie et fenestration
a été pratiquée. La biopsie montrait un épithélium cubique
simple épendymaire. L’évolution a été favorable sur le plan
moteur et sphinctérien en revanche il persistait à 6 mois les
douleurs neuropathiques.
Résultats ou Cas rapporté
Analyse de la littérature et discussion. – Les données de ce cas
sont similaires à celles de la littérature. Le sexe ratio est 6/21, l’âge
moyen est de 45 ans. Les symptômes s’installent en moyenne sur
2 ans avec radiculalgie (71%), troubles sphinctériens (71%), lombalgie
(64%), déficit moteur (57%), troubles sensitifs (47%). L’imagerie
met en évidence une dilatation kystique du cône médullaire
sans lésion tumorale ni prise de contraste. L’anatomopathologie
montre un épithélium simple épendymaire sans processus tumoral.
La fenestration du kyste permet une récupération complète des
symptômes dans 52% et partielle dans 43%.
Conclusion
Le VT semble être une entité nosologique bien entière. La
myélotomie avec fenestration permet d’avoir de bon résultat
sur les symptômes moteur et sphinctérien. En revanche en cas
de symptomatologie douloureuse le bénéfice d’une chirurgie
n’est pas évident.
72
Bulletin de la Société de Neurochirurgie de Langue Française
A 47 : Evaluation d'un Suivi à long terme des
Traumatismes Crânio Cérébraux
lakhdar ARROUF, Chehda ARROUF
CONSTANTINE
Introduction
Les traumatismes crâniens (TC) suscitent des préoccupations
majeures une fois la phase aigue surmontée:le processus de
rétablissement peut se prolonger longtemps. L'évaluation clinique
permet de déterminer la gravité sequellaire du TC.
Matériel - Méthode
255 patients ont été suivis en consultation dans les 30 jours suivant
L’accident de janvier à novembre 2007. Avec un recul d'au
moins un an les malades ont été classés en 3 groupes selon le
Glasgow Outcome Scale (GOS) .Ces malades avaient eu une
perte de connaissance après le TC et avaient bénéficié d'une
évaluation clinique et neuropsychologique. Les paramètres suivants
ont été étudiés: âge, sévérité du TC, type de lésions, score
de Glasgow Coma Scale (GCS) et GOS.
Résultats ou Cas rapporté
Dans le groupe 1 il y avait davantage de sujets jeunes avec 77% de
moins de 30 ans et 27% de sujets de plus de 30 ans étaient retrouvés
dans le groupe 3.L'existence d'une contusion associée à un
hématome avait donné 58,48% dans le groupe 1 alors que l'évolution
était favorable dans 75% des cas où seul l'hématome avait été
retrouvé. Le GCS se situait entre 13 et 15 pour 63,52% de nos
cas, une corrélation a été retrouvée entre le GCS et le GOS avec
69,41% dans le groupe 1.Les 41,66% des cas dans le groupe 3
avaient un GCS≤8 L'évolution des TC est conditionnée par plusieurs
facteurs , mais le facteur environnemental est important: l’accompagnement
de ce malade tout au long de ce parcours peut le
protéger contre les séquelles tardives; la compensation mnésique
par la rééducation empêche son retentissement dans la vie quotidienne,
l'approche neuropsychologique elle même ne permet pas
l'appréciation de la réparation du handicap.
Conclusion
Les TC sont la cause de séquelles à long terme. Le suivi médical
précoce peut minimiser la chronicité de la symptomatologie
et avoir des conséquences significatives sur la qualité socio professionnelle
du patient.

Etude Anatomo-fonctionnelle de la Voie Ventrale
Sémantique: Applications en Neurochirurgie
Oncologique
Hugues DUFFAU,
Philip DE WITT, Juan MARTINO, Francesco VERGANI,
Igor MALDONALDO, Emmanuelle LE BARS, Nicolas
MANGEOT, Sylvie MORITZ-GASSER
CHU de Montpellier
Introduction
La connectivité anatomo-fonctionnelle de la voie ventrale sémantique
reste mal connue. Nous décrivons un sous-groupe homogène
de patients opérés éveillés d’un gliome de grade II (GGII)
temporal ou temporo-insulaire (TI) dans l’hémisphère dominant,
i.e. infiltrant la voie ventrale. Les résultats langagiers et
électrophysiologiques sont discutés à la lueur des données anatomiques.
Matériel - Méthode
39 patients porteurs d’un GGII temporal (28) ou TI (11), révélé
par une épilepsie, ont bénéficié d’une exérèse dans l’hémisphère
dominant (36 gauches, 3 droits). L’examen pré-opératoire était
normal chez 31 patients (82%), 8 présentant des troubles du langage
modérés. Toutes les interventions ont été réalisées sous cartographie
électrique cortico-sous-corticale en condition éveillée.
Résultats ou Cas rapporté
La cartographie corticale a identifié au moins un site langagier
temporal chez tous les patients. En sous-cortical, au sein des 2/3
antérieurs du lobe temporal, aucun trouble n’a été induit lors de
la stimulation de la substance blanche en avant ou au dessous
de la corne sphénoïdale. Dans le 1/3 postérieur, des paraphasies
phonémiques ont été générées en stimulant la substance
blanche latéro-ventriculaire. Chez 100% des patients, la stimulation
des faisceaux au dessus du ventricule a induit des paraphasies
sémantiques. Malgré une aggravation transitoire dans 29
cas (74%), tous les patients ont récupéré, voire se sont améliorés.
Sur l’IRM de contrôle, 82% des résections étaient complètes
ou subtotales.
Conclusion
Cette étude montre l’existence d’une voie ventrale sémantique,
sous-tendue par le faisceau occipito-frontal inférieur (voie directe),
fonctionnellement essentiel, alors que les 2/3 antérieurs du faisceau
longitudinal inférieur et le faisceau arqué (voie indirecte)
peuvent être compensés. Par contre, l’existence d’un faisceau
longitudinal moyen crucial pour le langage, n’a pas été confirmée.
Quant au faisceau longitudinal supérieur, il représente la
limite postérieure de la résection. Ces données sont importantes
pour les lobectomies temporales du côté dominant, notamment
lors de gliomes temporaux ou TI.
Lues sur Résumés
Communications lues sur résumé
Kyste épidermoïde intra-crânien révélé par des épisodes
récurrents de méningite aseptique et méningite
de Mollaret : une seule et même entité ? Cas
clinique et discussion nosologique.
François VASSAL,
Jacques BRUNON, Christophe NUTI
Service de Neurochirurgie, CHU de Saint-Etienne, Hôpital
Nord, avenue Albert Raimond, 42270 Saint-Priest en
Jarez
Introduction
La méningite aseptique récurrente bénigne (ou méningite de Mollaret)
est une entité nosologique controversée pour laquelle diverses
étiologies ont été décrites. Ce cas clinique illustre le mode de
révélation exceptionnel d’un kyste épidermoïde intra-crânien et
souligne les relations étiologiques possibles avec la méningite de Mollaret.
Matériel - Méthode
Enfant de 2 ans ½ ayant présenté six épisodes de méningite aseptique
en 3 mois. Ces épisodes sont stéréotypés avec hyperthermie
à 39°C, vomissements et céphalées. Cette symptomatologie dure
24 heures puis l’enfant retrouve un bon état général entre chaque
épisode.
Résultats ou Cas rapporté
L’examen neurologique est normal. La biologie montre un syndrome
inflammatoire (CRP à 30 mg/l, VS à 49 mm). La ponction
lombaire retrouve un LCS inflammatoire : 257 leucocytes/mm 3,
protéinorachie = 1,38 g/l et glycorachie = 1mM/l. Une antibiothérapie
empirique est débutée, sans amélioration clinique (l’hyperthermie
devient persistante et s’associe à une intolérance alimentaire
complète). Les cultures sont stériles, imposant un bilan
étiologique de méningite aseptique. L’IRM encéphalique retrouve
une lésion de 16mm de diamètre, occupant la grande citerne,
hyposignal T1, hypersignal T2, finement rehaussée en périphérie
après injection de gadolinium. Cet aspect fait évoquer un kyste
épidermoïde. L’examen a posteriori du cuir chevelu ne retrouve
pas de sinus dermique. L’exérèse chirurgicale est complète. L’examen
anatomopathologique confirme une formation kystique dont
la paroi est tapissée d’un épithélium malpighien orthokératosique.
L’examen bactériologique du contenu est négatif. Les suites opératoires
sont favorables.
Conclusion
L’association entre kystes épidermoïdes intra-crâniens et méningite
est le plus souvent en rapport avec la présence d’un sinus dermique
autorisant la pénétration de bactéries. Il est exceptionnel
d’observer la rupture spontanée d’un kyste épidermoïde à l’origine
d’une méningite chimique. Le diagnostic différentiel avec la
méningite aseptique récurrente de Mollaret est essentiel, impo-
73

sant la recherche de cellules épithéliales dans le LCS et la présence
radiologique (inconstante) d’un signal lipidique dans les
espaces sous-arachnoïdiens.
Tumeur fibreuse solitaire intra-ventriculaire:
considérations clinique, radiologique, et histopathologique
d'une entité rare. Cas clinique.
François VASSAL,
Hervé TOURNEUX, Christophe NUTI
Service de Neurochirurgie, CHU de Saint-Etienne, Hôpital
Nord, avenue Albert Raimond, 42270 Saint-Priest en
Jarez
Introduction
Les tumeurs fibreuses solitaires (TFS) sont classiquement rencontrées
au niveau de la cavité pleurale. Elles peuvent imiter d’autres
tumeurs (bénignes ou malignes) à cellules fusiformes, rendant
le diagnostic histologique difficile, spécialement lorsqu’elles sont
rencontrées en topographie extra-pleurale. Leur description au
niveau du système nerveux central (SNC) est récente (Carneiro,
1996). Classiquement, il s’agit d’une lésion à base d’implantation
durale, dont le diagnostic différentiel inclut le méningiome fibroblastique
et l’hémangiopéricytome. Quelques rares cas de TFS
intraparenchymateuses ont cependant été décrits. Nous rapportons
ce qui est à notre connaissance le troisième cas de TFS intraventriculaire.
Matériel - Méthode
Femme de 60 ans présentant depuis un mois des céphalées et des
troubles du langage. L’IRM a retrouvé une masse de 5cm de diamètre,
localisée au niveau du carrefour du ventricule latéral gauche,
et présentant un fort rehaussement après injection de contraste.
Le diagnostic de présomption pré-opératoire s’est porté sur un
méningiome intra-ventriculaire.
Résultats ou Cas rapporté
L’intervention a été réalisée par craniotomie occipitale. L’exploration
sous microscope opératoire a identifié l’insertion tumorale sur les
plexus choroïdes. L’exérèse a été complète et les suites opératoires
favorables. L’analyse histopathologique a retrouvé une prolifération
de cellules fusiformes organisées en fascicules autours
d’une matrice riche en collagène. L’étude immunohistochimique
a identifié les cellules tumorales comme étant CD34+ (et EMA- /
PS100-), immunomarquage représentatif des TFS.
Conclusion
La réelle incidence des TFS du SNC reste inconnue. Depuis la
première description en 1996, une centaine de cas supplémentaires
a été rapportée. Les TFS émergent donc comme une entité
pathologique distincte. L’étude immunohistochimique est capitale
pour le diagnostic différentiel et une meilleure appréciation
de l’incidence des TFS ; seule l’étude de séries plus larges et un
suivi prolongé permettront de statuer sur les modalités du traitement
et le pronostic. Dans notre cas, l’adhérence aux plexus choroïdes
semble étayer la théorie de l’histopathogénie mésenchymateuse,
à partir du tissu conjonctif péri-vasculaire.
74
Bulletin de la Société de Neurochirurgie de Langue Française
Méningiome insulaire chez un enfant A propos
d’un cas et la revue de la littérature
Keyvan Mostofi*, Dominique Marnet**,André Warter***,Christine
Saint Prix*
*Service de Neurochirurgie, CHU de Fort de France,
Martinique
**Service de Neurochirurgie Hôpital Wertheimer, Lyon
***Service d’Anatomopathologie, CHU Fort de France,
Martinique
Introduction
Le méningiome insulaire est extrêmement rare surtout chez les
enfants, Il ne se trouve qu’une vingtaine dont 6 cas pédiatrique
dans la Littérature dans tous les cas il s’agit du méningiome du
*grade I. Ce méningiome n’a pas d’attachement dural Nous rapportons
le cas d’une patiente opéré d’un méningiome insulaire
grade II à l’âge de 13 ans avec un suivi de 20 ans.
Matériel - Méthode
Une enfant de 13 ans est adressée aux urgences à la suite de deux
crises comitiales Le scanner montre une lésion insulaire gauche
avec des calcifications et une partie kystique aux alentours .l’hypothèse
d’un oligodendriogliome est relevée. Elle est opérée il
existe une masse friable avec une partie kystique attaché à la substance
blanche. Compte tenu de cet attachement important une partie
de la paroi kystique est laissée à sa place.
Résultats ou Cas rapporté
Le résultat d’anatomopathologie montre qu’il s’agit d’un méningiome
de type II(selon OMS) Compte tenu de l’atypie d’aspect
d’imagerie et opératoire, les lames seront étudiées par plusieurs
anatomopathologistes dans différents établissements et tous confirment
le méningiome grade II. La patiente est suivie régulièrement
depuis vingt ans et les IRMs itératives ne montrent pas de récidive.
Conclusion
Selon nos connaissances, notre cas est le premier cas d’un méningiome
sylvien de grade II sans attachement chez l’enfant qui est
resté sans récidive depuis vingt ans.
Tuberculome Intracrânien simulant un Cavernome
: à propos d’un cas et revue de la littérature
H GHANNANE,
K.Aniba , W.Elhymer, M.Lmejjati, S. Ait Benali.
Service de Neurochirurgie, CHU Mohammed VI. Marrakech.
Maroc
Introduction
la tuberculose du système nerveux central est une affection redoutable
dont l’expression clinique la plus habituelle est la méningite.
Le tuberculome cérébral est rare et son caractère de processus
occupant l’espace ainsi que son polymorphisme clinique et radiologique
peuvent facilement égarer son diagnostic.
Matériel - Méthode
un cas de tuberculome intracérébral simulant un cavernome est
rapporté. Les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, para-

cliniques, thérapeutiques et évolutives sont discutées avec une
revue de la littérature.
Résultats ou Cas rapporté
un patient âgé de 20 ans est admis pour des crises épileptiques
inaugurales sans troubles neurologiques à l’examen clinique. L’IRM
cérébrale a objectivé une lésion rolandique droite interprétée en préopératoire
comme un cavernome. L’étude histologique après exérèse
chirurgicale de la lésion a conclut en un tuberculome.
Conclusion
le tuberculome est une entité pathologique dont l’aspect radiologique
n’est pas spécifique. la confirmation diagnostique est histologique.et
de ce fait il doit être évoqué devant tout processus occupant
l’espace intracrânien.
Tumeur Glioneuronale du 4ème Ventricule avec
Formation de Rosettes : à propos d’un cas et revue
de la littérature
Emmanuel MOYSE,
Lubrano V., Dandine JB., Catalaa I., Uro-Coste E., Sol
JC., Lagarrigue J
Service de neurochirurgie CHU Rangueil Toulouse
Introduction
Les tumeurs glioneuronales avec formation de rosettes sont des
entités nouvellement décrites dans la classification WHO 2007. Une
vingtaine de cas ont été rapportés dans la littérature ces dix dernières
années.
Matériel - Méthode
Nous rapportons un cas clinique documenté par une imagerie et
un examen anatomo-pathologique complet. La revue de la littérature
repose sur PubMed.
Résultats ou Cas rapporté
Il s'agit d'un patient de 27 ans pris en charge dans le service pour
HTIC rapidement progressive. L’IRM met en évidence une
lésion développée au sein du 4ème ventricule, hypo-intense en
T1, hyper-intense en T2 rehaussée après injection de gadolinium
de façon hétérogène sur plusieurs sites ponctiformes. Les
volumes sanguins cérébraux sont modérément augmentés, le
profil spectroscopique est celui d’une tumeur gliale. L’aspect
per-opératoire révèle une consistance molle, friable et une coloration
grise-rosée. Aucun plan de clivage entre la lésion et le
parenchyme cérébelleux n'est retrouvé. L’examen anatomopathologique
ex-temporane est compatible avec un gliome de bas
grade. Une exérèse macroscopiquement complète est réalisée.
On note dans les suites post-opératoires une parésie du VI droit
transitoire. L’examen anatomo-pathologique définitif montre
une prolifération cellulaire monomorphe à noyaux ronds, dotés
de petits nucléoles se disposant sur un fond fibrillaire. Il existe
un aspect architectural particulier caractéristique des tumeurs
glioneuronales. Le marquage par les anticorps anti-Neurofilament,
anti-GFAP et anti-Synaptophysine est positif. Ces aspects
morphologiques et immuno-phénotypiques sont évocateurs
d’une tumeur glio-neuronale du 4ème ventricule avec formation
de rosettes
Communications lues sur Résumés
Conclusion
Ces tumeurs surviennent chez l’adulte jeune, leur localisation est
habituellement intra ventriculaire, ou en périphérie du 4ème ventricule.
L’imagerie décrit une masse charnue pouvant être associée
à des kystes avec effet de masse et œdème modéré. L’examen histologique
retrouve des caractéristiques intermédiaires entre astrocytome
pilocytique et tumeur neuro-ectodermique dysembryoplasique.
L’ensemble de ces caractéristiques mérite d’être rapporté
puisqu’il s’agit comme l’astrocytome pilocytique d’une tumeur de
grade I, dont l’exérèse chirurgicale complète permet la guérison.
Infiltrations extra foraminales pour névralgies
cervico-brachiales radioguidées
Vincent ALLANO,
Romuald SEIZEUR(1), Hervé PERSON(1), Phong DAM
HIEU(1), Gérard BESSON(1), Pierre FORLODOU(2)
(1) Service de neurochirurgie, CHU de Brest (2)Service de
radiologie B, CHU de Brest
Introduction
Selon les données de la littérature, environ 20% des névralgies
cervico-brachiales (NCB) nécessitent un traitement complémentaire
au traitement médical associant un traitement antalgique, des
anti inflammatoires, des mesures physiques et des myorelaxants.
Le but de cette étude est d’évaluer l’intérêt des infiltrations extra foraminales
dans la prise en charge des NCB, pour des patients, éligibles
à une chirurgie, suivis en consultation de neurochirurgie.
Matériel - Méthode
Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 41 patients et 71 infiltrations
radioguidées consécutives, réalisées par un radiologue, sur
une période de 36 mois (octobre 2005 à octobre 2008), les indications
d’infiltration sont posées par des neurochirurgiens. Les
indications retenues étaient soit le traitement d’une NCB en complément
du traitement médical, soit en complément d’un traitement
chirurgical déjà réalisé. Les informations relevées ont été :
l’âge, la durée d’évolution des symptômes, le niveau lésionnel, l’étiologie
retenue, les antécédents de chirurgie rachidienne cervicale,
le traitement médical avant et après infiltration, les complications.
L’efficacité était jugée sur les antalgiques consommés avant et après
infiltration, sur la reprise du travail et sur la satisfaction des patients.
Résultats ou Cas rapporté
Les infiltrations ont été jugées efficaces dans 75% des cas. 29 infiltrations
ont été réalisées pour hernie discale. Les autres indications
comprenaient les cervicarthroses, les névralgies post traumatiques
et les névralgies post chirurgicales. 36 infiltrations sont réalisées en
C7-T1, 18 en C6-C7. 12 patients ont été opérés après une ou plusieurs
infiltrations. 14 infiltrations ont été proposées en post opératoire.
Aucune complication n’a été relevée pour 71 infiltrations.
Conclusion
Les infiltrations extra foraminales radioguidées sont un élément
efficace et sûr dans le traitement des NCB.
Étude des Caractéristiques des Images Vasculo-
Nerveuses au Contact du Nerf Trijumeau par IRM
3-tesla et Comparaison entre le Côté de la Névralgie
Trigéminale (NT) et le Côté Asymptomatique
75

Paulo LACERDA,
(2) Marc HERMIER, (2) Jean-Claude FROMENT, (4)
Miguel SOUZA, (3) Gerardo CRISTINO, (1) Marc SIN-
DOU
1Service de Neurochirurgie A et 2Service de Neuroradiologie,
Hôpital Neurologique, Université de Lyon,
France; 3Service de Neurochirurgie du CHU de Sobral et
4Service de Médecine Interne du CHU de Fortaleza, Université
Fédérale du Ceara, Brésil
Introduction
S’il est désormais classique que la plupart des NT essentielles sont
liées à une compression vasculo-nerveuse (CVN), il n’en reste pas
moins que des images de contacts vasculaires peuvent être retrouvées
du côté controlatéral au niveau des nerfs trijumeaux «asymptomatiques»
. Cette étude analyse les caractéristiques radiologiques
des images vasculo-nerveuses au niveau des nerfs trijumeaux «symptomatiques»
(NTS) et «asymptomatiques» (NTA).
Matériel - Méthode
Quarante patients avec NT candidats à une DVMC ont bénéficié
d’une analyse d’imagerie par IRM 3-tesla avec séquences 3D-
T2-haute-résolution, 3D-TOF-MRA et 3D-T1-gado. Les caractéristiques
des images vasculaires (type de vaisseau,site,direction
et degré de compression) en relation avec les 40NTS et 40NTA ont
été analysées en double-aveugle et comparées statistiquement. En
outre, les caractéristiques des images des radiologiques des NTS
ont été confrontées aux données chirurgicales.
Résultats ou Cas rapporté
Il existait une image de vaisseau au contact du nerf trijumeau
dans 92.5% et 40% respectivement sur les NTS et NTA. La différence
entre les NTS et NTA était significative quant à la présence
de CVN, le degré et le site de compression (p

plètement explorés à cause de décès précoce dans 2 cas et un état
neurologique grave dans 3 cas. Parmi les 58 patients avec les dossiers
complets le siège de l’hématome et la nature des lésions ont
été identifiés. L’hématome était lobaire dans 19.14 % des cas, thalamo
capsulo lenticulaire dans 9.28% des cas, dans le tronc cérébral
1.07% des cas et cérébelleux dans 0.15% des cas. Une étiologie
a été retrouvée dans 69% des cas : M.A.V 37,5%, anévrysmes
17.5 %, troubles de la crase sanguine 7.5%, cavernomes 10%, les
tumeurs cérébrales 12.5%, les vascularités 5%, thrombose veineuse
cérébrale 2.5%, angiome veineux 2.5%, fistule durale 5%. Le
nombre de patients chez qui aucune cause n’a été retrouvée était
de 31%, H T A a été retrouvée dans 46.55%, elle est plus élevée dans
les hématomes profonds
Conclusion
L’hématome cérébral spontané est donc un accident vasculaire
cérébral à haut risque vis-à-vis duquel l’indication chirurgicale reste
difficile à définir. A partir des données de la littérature et les résultats
de notre travail nous essayons de dégager quelques recommandations
et d’établir une bonne conduite à tenir
Histoire Naturelle des tumeurs spinales associées
à la Neurofibromatose type 2
Stephane GOUTAGNY, ABDENNADHER Myriam*,
FAILLOT Thierry*, BOUCCARA Didier**, BOZORG-
GRAYELI Alexis**, REDONDO Aimée*, STERKERS
Olivier**, KALAMARIDES Michel*
Service de Neurochirurgie* & ORL**, Hôpital Beaujon,
APHP, Clichy & Faculté de médecine Paris 7
Introduction
La Neurofibromatose de type 2 (NF2) est une maladie génétique,
à transmission autosomique dominante caractérisée par des schwannomes
vestibulaires bilatéraux. Les autres manifestations de la
NF2 incluent méningiomes, schwannomes, épendymomes, localisés
en intracrâniens ou intrarachidiens, ainsi que des lésions cutanées
et ophtalmologiques. Ce travail est centré sur la description des
lésions rachidiennes associées à la NF2.
Matériel - Méthode
L'hôpital Beaujon est le centre NF2 du centre de référence Neurofibromatoses-
Ile-de-France. Cent quinze patients NF2 bénéficient
d'un suivi annuel, clinique, audiométrique et radiologique, incluant
une IRM spinale. Les 73 patients (64% de la cohorte) porteurs de
lésions spinales sont inclus dans cette étude. Seules les lésions
symptomatiques sont opérées.
Résultats ou Cas rapporté
L'âge moyen des patients au diagnostic et à la fin du suivi était
respectivement 24,1 et 34,3 ans. Les patients sans lésion spinale
avaient un âge moyen au diagnostic de 40,3 ans (p=0.014), et en fin
de suivi de 47,3 ans, en faveur d'une plus grande sévérité des formes
avec lésion spinale. Des lésions intramédullaires, intra durales-extramédullaires
et des schwannomes de la queue-de-cheval
étaient observés chez 42,5%, 82,2%, 72,6% des patients porteurs
de lésions spinales, respectivement. Pendant un suivi moyen de
93,8 mois, 7 patients ont été opérés de lésions intra-médullaires
(5 épendymomes, 2 schwannomes), 18 de lésions intra duralesextramédullaires
(12 schwannomes, 8 méningiomes), et 2 de
schwannome de la queue-de-cheval.
Communications lues sur Résumés
Conclusion
La présence de lésions rachidienne dans la NF2 est un critère de
sévérité de la maladie, pourtant seul 1/3 des patients porteurs de
lésions spinales nécessitent une chirurgie d'exérèse. Des traitements
"pro actifs", chirurgicaux ou à base de radiation ionisantes ne
doivent être envisagés que dans des cas sélectionnés, et doivent
être comparés à l'évolution naturelle de ces tumeurs. La résection
chirurgicale ne devrait être proposée que pour des lésions symptomatiques
en croissance.
Médulloblastome de l’enfant : a propos de 38
patients traité entre 2000 et 2008
C MOTTOLESE,
I.Gouader,A.Szathmari,AC.Ricci
Franchi,A.Jouvet,D.Frappaz,C.Carrie
Hopital Neurologique « P.Wertheimer » Lyon
Introduction
La survie des médulloblastome de l’enfant s’est nettement amélioré
mais les résultats sont actuellement extrapolé dans de séries
multicentriques .Il nous est semblé intéressant présenter les résultats
d’une série de médulloblastomes traites d’une façon consécutive
entre 2000 et 2008.
Matériel - Méthode
Matériel et Méthode 38enfants avec une médulloblastome de la
FCP ont été opéré entre janvier 2000 et mars 2008. L’âge est compris
entre 7 mois et 18 ans avec un age moyen de 3 ans et 3 mois.
13 enfant ont un âge inferieure à 5ans • 80% des patients présentent
un hypertension intracrânien,, 66%une ataxie cérébelleuse,34%des
troubles ophtalmologiques,10% des troubles du
comportement. Tous les patients ont eu une IRM cranio médullaire
avant la chirurgie : 2 patients présentaient des métastases spinales,
27 un hydrocéphalie. L’exérèse complète a été possible
chez 27 patients et subtotale chez 11. 11patients ont eu un contrôle
IRM après 48 heures, apres72 heures chez 8 patients et a plus de
72 heures chez les autres. 37 patients ont subi un traitement complémentaire
: 31 de la radiothérapie, 7 fois seule, 22 fois associé a
une chimiothérapie, 2 fois après échec de la chimiothérapie 7
patients ont eu un chimiothérapie a type BB SFOP.
Résultats ou Cas rapporté
1 patient est décédé après une embolie massive,8 patients sont
décédés pour une maladie évolutive.29 patients sont vivants: 12
patients présentent de troubles endocriniens, 5 un retard psychomoteur,8
une hypoacousie,68% des enfants sont scolarisés ( 69%
avec scolarité normale et 23% avec scolarité assistée).
Conclusion
Les médulloblastomes de l’enfant représentent une maladie grave
même si le taux de survie s’est amélioré. La radiothérapie et la chimiothérapie
ne sont pas anodines pour la qualité de vie des patients.
Place du drainage kysto-péritonéal dans la prise
en charge des schwannomes vestibulaires kystiques
géants
arnaud DAGAIN,G DUTERTRE, R DULOU, B POUIT,
JM DELMAS, JL PONCET, Ph PERNOT
Hôpital du Val de Grâce
77

Introduction
L’exérèse chirurgicale des schwannomes vestibulaires kystiques
« géants » est difficile en raison d’adhérences entre la paroi kystique,
le tronc cérébral et le paquet acoustico-facial. Ces lésions
récidivent volontiers et nécessitent souvent des exérèses itératives.
Le but de cette étude est d’évaluer l’intérêt du drainage
kysto-péritonéal palliatif de la portion kystique de ces schwannomes
vestibulaires « géants ».
Matériel - Méthode
Il s’agit d’une étude rétrospective reprenant 88 dossiers de patients
pris en charge pour schwannome vestibulaire de stade III ou IV dans
le service de neurochirurgie de l’hôpital du Val-de-Grâce de façon
consécutive de janvier 2000 à décembre 2005. Nous avons retenu
comme définition de schwannome kystique géant tout schwannomes
de grade IV avec une volumineuse portion kystique dont
l’effet de masse sur les structures nerveuses adjacentes semblait
être responsable de la symptomatologie, identifiable sur les examens
d’imagerie pré opératoires et au cours de l’intervention. La portion
kystique est prépondérante par rapport à la portion charnue.
Résultats ou Cas rapporté
Seuls 6 patients répondaient aux critères précédemment définis.
Pour deux patients la résection chirurgicale était considérée comme
sub-totale avec un suivi de 5 et 7 ans. Pour quatre patients il a été
réalisé un drainage de la portion kystique avec pour trois d’entre eux
la mise en place d’une dérivation kysto-péritonéale. L’obturation
systématique de la valve de pression (2 cas) nous a conduit à ne
plus en poser par la suite. Le suivi moyen est de 19,7 mois. La
symptomatologie initiale s’est améliorée pour tous les patients.
Conclusion
La mise en place d’une dérivation kysto-péritonéale est une procédure
moins invasive qu’une chirurgie de reprise à ciel ouvert et
permet de diminuer la morbidité d’une chirurgie itérative. La
neuronavigation permet d’optimiser le placement du cathéter dans
les cavités kystiques.
Place de la chimiothérapie intra-ventriculaire
dans la prise en charge de la méningite carcinomateuse
sur cancer du sein
Fahed ZAIRI,Emilie LE RHUN, Richard ASSAKER,
Jacques BONNETERRE
LILLE - Service de Neurochirurgie
Introduction
Plus de 5% des patientes atteintes d’un cancer du sein développent
une méningite carcinomateuse. La médiane de survie de
cette affection non traitée est de 5 semaines. Certaines études ont
démontré l’efficacité de la chimiothérapie intrathécale, seule ou
en association aux mesures systémiques, dans le traitement de la
méningite carcinomateuse associée à un cancer solide.
Matériel - Méthode
38 patientes atteintes de méningite carcinomateuse sur cancer du
sein ont été suivies de manière prospective. L’âge moyen est de
54 ans et le Karnofsky de 70. Le diagnostic est basé sur l’identifi-
78
Bulletin de la Société de Neurochirurgie de Langue Française
cation de cellules carcinomateuses dans le LCR ou par la mise en
évidence de prises de contrastes méningées à l‘IRM associées à
des symptômes cliniques. Les patientes bénéficient d’une chimiothérapie
intrathécale de cytarabine par ponction lombaire tous
les 15 jours. Un cathéter ventriculaire est ensuite installé sous anesthésie
locale pour améliorer la tolérance des injections.
Résultats ou Cas rapporté
Après 5 injections, nous avons observé une stabilisation clinique dans
47% des cas et une négativation de la PL dans 50% des cas. La
médiane de survie a été de 7 mois. La durée opératoire moyenne
était de 15 minutes. Nous rapportons 3 complications, dont une fuite
transitoire de LCR et 2 réactions oedémateuses tardives sur le trajet
s’amendant après ablation du matériel. Nous n’avons retrouvé
aucune complication infectieuse
Conclusion
Nos résultats confirment que la chimiothérapie intraventriculaire,
seule ou associée à un traitement systémique, permet d’augmenter
la survie globale et d’améliorer transitoirement les symptômes
cliniques
Enregistrement de procédures chirurgicales :
Etude comparant l'activité gestuelle de neurochirurgiens
seniors et juniors au cours de procédures
d'exérèse de hernies discales lombaires.
Laurent RIFFAUD,
Thomas NEUMUTH, Xavier MORANDI, Christos
TRANTAKIS, Jürgen MEIXENSBERGER, Oliver BUR-
GERT, Brivael TRELHU, Pierre JANNIN
Service de Neurochirurgie, Hôpital Pontchaillou, Rennes,
France; Service de Neurochirurgie, Hôpital Universitaire
de Leipzig, Allemagne
Introduction
Evaluer la pratique chirurgicale au bloc opératoire est difficile et son
appréciation est très largement subjective. La plupart des tentatives
d’évaluation des compétences chirurgicales se sont focalisées sur
des techniques reproduisant un processus standardisé en dehors
de la salle d’opération. Nous avons réalisé des enregistrements de
procédures homogènes de chirurgie rachidienne pour vérifier s’il
existait des différences significatives dans la pratique chirurgicale entre
des neurochirurgiens seniors et juniors.
Matériel - Méthode
Vingt-quatre procédures de discectomies lombaires réalisées pour
des hernies discales nouvellement diagnostiquées ont été enregistrées
par un neurochirurgien senior. Dans 12 cas, la chirurgie a
été effectuée par un neurochirurgien senior avec l’aide d’un interne
et dans les 12 autres cas, la chirurgie a été effectuée par un interne
avec l’aide d’un senior. Les paramètres enregistrés étaient d’ordre
général (temps opératoire de la procédure et pour chaque
phase), mais ils concernaient aussi l’activité du chirurgien (nombre
de gestes effectués, nombre et durée des actions réalisées, des
instruments utilisés, des interventions sur les différentes structures
anatomiques). Un test de Mann-Whitney a été utilisé pour la
comparaison des 2 groupes.

Résultats ou Cas rapporté
Le temps opératoire a été statistiquement observé plus court dans
le groupe des seniors. Ceux-ci ont démontré de façon significative
une plus grande économie à la fois du nombre de leurs gestes
et de leur temps d’accomplissement pendant la phase de fermeture,
pour suturer, pour l’utilisation des ciseaux, du porte-aiguille et des
pinces à préhension. De plus, les seniors ont travaillé un temps
plus court sur la peau et ont réalisé moins de gestes sur le fascia
thoracolombaire. Enfin, le nombre de changements de position du
microscope opératoire était statistiquement moins élevé chez les
seniors bien que le temps n’ait pas été différent.
Conclusion
Il existe une relation entre la pratique chirurgicale enregistrée de
façon objective et l’expérience chirurgicale : l’économie gestuelle
augmente avec l’ancienneté.
@neurIST, une plate-forme d'intégration d'informations
bio-médicales pour l'optimisation de
la prise en charges des patients souffrants d'anévrismes
intracraniens. Etat des lieux
Philippe BIJLENGA,
Rufenacht D, Hose R, Hofmann-Apitus M, Hasselmeyer
P, Arbona A, Lonsdale G, Frangi A
Hôpitaux Universitaire de Genève, Service de Neurochirurgie
Introduction
@neurIST est convaincu que le processus actuel de diagnostic des
anévrismes cérébraux, la planification et le développement de traitements
est largement compromis dans sa prise en charge pluridisciplinaire
par la fragmentation et l'hétérogénéité des données.
Matériel - Méthode
@neurIST présente un nouveau paradigme pour comprendre et
gérer les anévrismes cérébraux. Une infrastructure informatique est
développée pour gérer et traiter des données hétérogènes acquises
sur de multiples sites durant le diagnostic, le traitement et le
suivi de patients.
Résultats ou Cas rapporté
@neurIST fournit une infrastructure informatique pour la collecte,
l’intégration et le traitement d’informations cliniques, d’imagerie
et d’échantillons biologiques en même temps qu’il promeut
la meilleure pratique et protège l’intimité du patient. Cette
infrastructure interconnecte 7 centres cliniques distribués en
Europe avec des instituts de recherche. Le recrutement des cas
a délbuté en janvier 2007. En janvier 2009 : • >1000 sujets ont
fourni des informations cliniques • > 800 sujets ont fourni du sang
et ont été génotypés • > 600 sujets ont fourni des données d’imagerie
cérébrovasculaire • > 100 sets de données d’imagerie
ont été traits en utilisant l’analyse par modèle de dynamique
des fluides • 90 cas ont été sélectionné pour une étude d'expression
génétique différentielle. De nombreuses études sont
initiées visant à découvrir les facteurs ou la combinaison de facteurs
ayant un haut pouvoir prédicif pour identifier 1) Une population
à risqué ou souffrant de la maladie 2) Des lésions à haut
risque de rupture.
Communications lues sur Résumés
Conclusion
@neurIST se concentre sur les anévrismes cérébraux et fournit
un système qui permet l’intégration d’informations distributées
géographiquement et hétérogènes dans leur nature afin
d’améliorer l’évaluation du risque de rupture ainsi que des diverses
alternatives thérapeutiques chez les patients et d’optimiser leur
gestion.
Résultats d'une prise en charge pluridiscplinaire
de patients souffrant d'anévrismes intracrâniens.
Analyse d'une cohorte prospective et consécutive
de plus de 200 patients
Philippe BIJLENGA,
Hôpitaux Universitaire de Genève
Introduction
L'objectif de cette étude est d'établir les résultats cliniques pouvant
être obtenus par l'application d'une gestion pluridiscplinaire de la
prise en charge des patients souffrant d'anévrismes intracrâniens,
basée sur une analyse systématique et un adaptation de la stratégie
thérapeutique à l'individu.
Matériel - Méthode
Depuis avril 2007, les Hôpitaux Universitaires de Genève ont collecté
des informations prospectives et consécutives sur tous les
patients souffrant des anévrismes intracrâniens.
Résultats ou Cas rapporté
Sur 130 nouveaux patients souffrant d’anévrismes intracrâniens
suivis pendant une période allant d’avril 2007 à avril 2008. 63%
d’entre eux ont souffert d’une hémorragie subarachnoïdienne.
37% ont été référés avec un anévrisme intracrânien non-rompu. La
population de patients ayant souffert d’un saignement avait un âge
moyen de 51.7ans. L’évaluation des résultats des patients à trois mois
post ictus a révélé que 65% des patients avait un résultat favorable
étant indépendant. 16% nécessitaient une assistance et 18% étaient
décédés. Sur une période de 18 mois, 62 cas d’anévrismes non-rompus
ont été vus. 65% des patients ont été suivis et 35% directement
programmés soit pour une chirurgie, soit pour une embolisation.
4 patients sont décédés. Un patient est décédé suite à un saignement
per-opératoire. Un patient est décédé d’une cause oncologique
non-reliée. Un patient âgé avec défaillances multiples est décédé
des suites de la rupture d’un anévrisme géant extrêmement difficile
à traiter. Un patient est décédé des suites d’une rupture dans
l’attente du traitement. Un patient a rompu son anévrisme de
manière inattendue lors d’un contrôle, a été traité en urgence et
souffre actuellement de problèmes sévères de mémoire l’empêchant
de vivre de manière indépendante.
Conclusion
Ces résultats suggèrent une évolution moins sombre résultant
d’une approche multidisciplinaire visant à délivrer des soins sur
mesure à chaque individu basés sur une évaluation systématique
et devraient représenter le standards à améliorer par l’utilisation
d’@neurIST.
MALFORMATION DE CHIARI I AVEC OEDEME
PAPILLAIRE CHEZ L’ENFANT
79

Sarah FERRAND-SORBETS,
G.Dorfmuller, M.Fohlen, F.Audren, P.Koskas, G.Lot, et
O.Delalande
Fondation Rothschild, Paris
Introduction
Une malformation de Chiari de type I peut se manifester chez
l’enfant par une symptomatologie ophtalmologique prédominante.
La présence d’un œdème papillaire, sans ou avec troubles visuels,
traduisant une hypertension intra-crânienne, a rarement été décrit
dans la littérature.
Matériel - Méthode
Nous rapportons une série de 5 enfants, âgés de 5 à 14 ans, présentant
une malformation de Chiari de type I, sans hydrocéphalie
associée, découverte à l’occasion d’une symptomatologie visuelle
(baisse de l’acuité visuelle, diplopie, douleur rétro-orbitaire). Le
fond d’œil a retrouvé dans tous les cas un œdème papillaire bilatéral.
Résultats ou Cas rapporté
Quatre enfants ont été opérés, l’intervention consistait en un élargissement
du trou occipital, une laminectomie de C1 et une duroplastie.
Le cinquième enfant est en cours d’exploration. Tous les
patients opérés ont présenté une amélioration de la symptomatologie
à l’exception de l’œdème papillaire, qui n’a été résolutif
que dans un cas sur les quatre (recul de 6 mois à 5 ans). Les données
ophtalmologiques post-opératoires chez ces trois enfants
(Fond d’œil, Optical Coherence Tomography et Echographie
Doppler orbitaire) confirment la persistance de l’œdème papillaire,
mais, une mesure de pression intracrânienne réalisée chez deux
enfants s’est avérée normale.
Conclusion
Dans notre série de 5 enfants, une malformation de Chiari I s’est
révélée par une symptomatologie visuelle parfois modérée, mais
témoignant d’une hypertension intracrânienne, ce qui a conduit
à l’indication chirurgicale. Tous les symptômes visuels ont régressé
mais l’œdème papillaire a persisté chez trois enfants, sans hypertension
intracrânienne objectivée chez deux d’entre eux, posant
le problème de sa signification.
L’ischémie cérébrale au décours de l’hémorragie
sous-arachnoïdienne anévrismale.
Sophie LEVEQUE,
Stéphane DERREY, Olivier LANGLOIS, Pierre FRE-
GER, François PROUST
Service de Neurochirurgie, CHU de Rouen
Introduction
Malgré l’évolution des techniques médico chirurgicales, l’hémorragie
sous arachnoïdienne (HSA) d’origine anévrismale est responsable
d’un taux de mortalité de 40% à 28 jours. L’objectif de notre
travail était d’analyser l’ischémie cérébrale au décours de l’HSA.
Matériel - Méthode
La série consécutive, mono centrique, était composée des patients
traités d’un anévrisme cérébral rompu entre mai 2007 et mai 2009,
selon une procédure endovasculaire ou microchirurgicale. Classé
80
Bulletin de la Société de Neurochirurgie de Langue Française
selon la classification WFNS, la cause de toute dégradation durant
l’hospitalisation (perte d’un grade) était déterminée à l’aide de
Doppler transcrânien, TDM crânio-encéphalique et artériographie
et/ou angioscanner de contrôle. L’ischémie diagnostiquée
sur TDM était scindée en 3 groupes : ischémie aiguë, procédurale
et secondaire progressive. L’évolution à 6 mois était déterminée
selon les critères de Rankin.
Résultats ou Cas rapporté
A l’admission, les 151 patients [51 ans ± 5; sex ratio H/F : 0,8] se présentaient
en grade I (48%), II (18%), III (5%), IV (16%) et V (13%).
L’anévrisme [1,4 jours ± 0,6 post-saignement] était traité par exclusion
microchirurgicale chez 98 patients (64%) et par occlusion
endovasculaire chez 53 (46%). Une dégradation neurologique post
traitement était observée chez 40 patients (26%) ; les causes étaient
dominées par l’ischémie (64%) répartie en procédurale (10%), progressive
secondaire (49%) et aigüe (5%). Une analyse multivariée
est en cours pour déterminer les facteurs de risque.
Conclusion
L’ischémie reste actuellement la cause essentielle du handicap
fonctionnel dans cet événement hémorragique qu’est l’HSA. Leur
meilleure analyse est indispensable pour réduire les taux de morbidité-mortalité.
Résultats à 12 mois d’une étude prospective sur
une agrafe cervicale compressive sécurisant une
cage intersomatique en PEEK dans le cas d’une
décompression – arthrodèse cervicale antérieure.
Fahed ZAIRI,
R. ASSAKER, A. FALINE, V. FIERE, G. GREFF, P. BER-
NARD
Service de neurochirurgie - LILLE
Introduction
L’arthrodèse cervicale antérieure est la technique la plus fréquemment
utilisée pour traiter la névralgie cervico-brachiale. L’arthrodèse
est obtenue par l’implantation d’une cage intersomatique
généralement sécurisée par une plaque d’ostéosynthèse. L’implantation
d’une plaque cervicale augmente le temps opératoire
et expose le patient à des risques de complications. L’objectif de cette
étude est d’évaluer les résultats cliniques et radiologiques de l’agrafe
cervicale compressive C-JAWS, développée pour sécuriser
une cage intersomatique et favoriser la fusion en maintenant une
compression dynamique.
Matériel - Méthode
Etude prospective non comparative multicentrique. 83 patients
souffrant de névralgie cervico-brachiale suite à une hernie discale
simple niveau (entre C4 et T1) ont été inclus. A chaque suivi, les
patients ont complété un auto-questionnaire (NDI, EVA, satisfaction)
et ont été examinés cliniquement et radiologiquement par
deux observateurs indépendants.
Résultats ou Cas rapporté
Temps opératoire et durée d’hospitalisation moyens sont respectivement
de 35 minutes et 1.5 jour. Sur les 83 patients inclus, 40 ont
un suivi de 12 mois. 92% ont obtenu une solide fusion et 5% sont
en cours de fusion. 94% sont satisfaits de la chirurgie et pour 88%

le résultat fonctionnel est un succès. Au dernier suivi, les scores
NDI, douleurs cervicales et brachiales ont été significativement
améliorées de 20.5 à 6.4, 6.0 à 1.9 et 6.9 à 2.3 respectivement. Sur
les 83 patients, une lésion vasculaire peropératoire sans conséquence
et une dysphagie transitoire ont été rapportées. Deux pseudarthroses
et une dégénérescence adjacente ont nécessité une chirurgie
supplémentaire. Deux ruptures d’agrafe sont survenues
sans conséquence pour les patients : solide fusion et aucune douleur
rapportée.
Conclusion
Les scores cliniques et les risques de complications sont comparables
à ceux de la littérature pour une plaque cervicale et le temps opératoire
est réduit. L’agrafe cervicale compressive semble être un
moyen efficace et sûr de sécuriser une cage intersomatique.
Hématome du mésencephal révélateur d'une
association morbide inédite: La maladie de Marfan
et le NeuroBehçet.
M LAGHMARI,
W El Hymer, J Najib, H El Asri, K Aniba, M Lmejjati, E
Ghannane, S Ait Benali
CHU Mohammed VI, Marrakech, Maroc
Introduction
La survenue d'un accident vasculaire hémorragique chez un
patient porteur de la maladie de Marfan est généralement due
à la rupture d'un anévrysme. Lorsque l'angiographie élimine
une malformation vasculaire, la recherche étiologique doit être
minutieuse. Chez notre patient, cette recherche a conclu à l'association
inédite de la maladie de Marfan avec un Neurobehçet.
Ces deux maladies ayant un tropisme vasculaire par des
mécanismes différents pourraient avoir une influence néfaste
l'une sur l'autre.
Matériel - Méthode
Résultats ou Cas rapporté
Cas clinique: Un patient agé de 24 ans est connu porteur de la
maladie de Marfan révélée par une cécité de l'oeil gauche congénitale
sur luxation du cristallin et décollement de la rétine ainsi
qu’une hyperlaxité ligamentaire. Comme autres antécédents, il
y a la notion d'une aphtose bipolaire récidivante. Il a présenté brutalement
une hémiplégie spastique droite à prédominance brachiale
avec parésie faciale homolatérale, et un syndrome méningé
franc. Le scanner cérébral objective un petit hématome mésencephalique
gauche étendu en temporal interne. L'artériographie
cérébrale n' a pas montré de malformation vasculaire, et l
IRM a objectivé de multiples petits hématomes mésencephalique
et thalamique gauches et du splenium du coprs calleux
pouvant cadrer avec une vascularite. Le Neurobehcet a été
retenu sur la notion d'aphtose bipolaire, de pseudofolliculite
cutanée, sur les données de l' IRM cérébrale évocatice ainsi que
sur l' existance d'une méningite asptique sur étude du LCR. Dés
l'instauration d'une corticothérapie (methylprednisolone 360
mg par jour) le patient a amorcé une récupération neurologique.
Conclusion
La survenue d'une vascularite de Behcet sur un terrain vasculaire
Communications lues sur Résumés
cérébral constitutionnellement fragilisé par la maladie de Marfan
serait un facteur aggravant. Une étude génétique poussée pourrait
préciser s'il existe des similitudes génétiques entre les deux maladies
ou s'il s'agit d'une association fortuite.
TEST NON INVASIF DU FONCTIONNEMENT D’UNE DÉRI-
VATION DU LIQUIDE CÉRÉBRO-SPINAL (LCS). APPORT
DES OTO-EMISSIONS ACOUSTIQUES (OEA)
Laurent Sakka1, Alexander Chomicki2, Paul Avan2, Jean
Chazal1
1Service de Neurochirurgie A
2Laboratoire de Biophysique Sensorielle (EA 2667)
Clermont-Ferrand
Introduction
But : mise au point d’un test non invasif de la fonctionnalité d’une
dérivation ventriculo-péritonéale (DVP) chez des patients traités pour
hydrocéphalie, non améliorés cliniquement et dont les ventricules
cérébraux restent dilatés.
Méthode : recueil dans le méat acoustique externe du décalage
de phase des OEA, sons émis par la cochlée à travers la fenêtre
ovale, sensible aux variations pressionnelles des liquides intra-labyrinthiques,
eux-mêmes sensibles aux variations de la pression du
LCS provoquées par des changements posturaux.
Matériels et méthodes
44 patients porteurs d’une DVP (valve réglable par voie percutanée)
ont été testés. Suivi moyen : 20 mois (12 – 36), avec périodes
successives : 3 à 6 mois, 7 à 15 mois, 16 à 24 mois, + de 24 mois.
Le décalage de phase a été mesuré entre la position couchée (oreille
gauche (OG) puis oreille droite (OD)) et la position assise (OD
puis OG).
Sex ratio : 26/18 (H/F), âge moyen 64,3 ans (21 – 87 ans).
Résultats
19 patients ont évolué favorablement et ont été testés avant et
après mise en place de leur DVP. Leur décalage de phase positif
en pré-opératoire (+11° OG, +9,1° OD) est significativement
(p

Communications sur le Rapport
Communications sur le rapport :
Neurochirurgie et Pathologie
des Nefs Périphériques
INTERACTIONS SNC/SNP CHEZ L’HOMME
P. RIGOARD, K. BUFFENOIR, S. D’HOUTAUD, A.
DELMOTTE, F. LAPIERRE
Service de Neurochirurgie, Poitiers.
A partir des processus d’élaboration du mouvement jusqu’à
la contraction des muscles squelettiques qui en résulte, les
réseaux en place chez l’Homme, sous-tendent des mécanismes
de neurotransmission complexes. Ceux-ci impliquent au moins
en partie :
(1) au niveau cellulaire, le rôle électrogénique de la pompe
Na, K-ATPase, fondamentale pour la propagation du potentiel
d’action ; (2) au niveau moléculaire, le turn-over d’un
nombre impressionnant de molécules concentrées à la jonction
neuromusculaire.
L’objectif de ce travail est de tenter de clarifier les interactions
du système nerveux central et du système nerveux périphérique
après déconnexion trans-synaptique. Il s’agit de
déterminer si la récupération motrice partielle observée quelquefois
après des lésions touchant le premier motoneurone
pourrait être en rapport : (1) avec des modifications du
transport ionique actif à la fois au niveau du nerf périphérique
et/ou au niveau du muscle, (2) avec des changements
moléculaires et/ou morphologiques au niveau de la jonction
neuromusculaire.
Nous rapportons ici le cas de 8 patients, présentant une récupération
motrice partielle comparable, deux ans après une
lésion massive du système nerveux central. Ces 8 patients ont
tous bénéficié d’une neurotomie tibiale sélective pour un pied
spastique en varus équin.
Nous proposons une caractérisation physiopathologique,
moléculaire et métabolique de la jonction neuromusculaire
et du nerf périphérique chez ces derniers, afin de mettre en évidence
un dysfonctionnement au sein de la transmission neuromusculaire
occasionné par la survenue d’une lésion du système
nerveux central.
DONNEES RECENTES SUR LA TRANSMISSION
NEUROMUSCULAIRE CHEZ L’ANIMAL APRES
LESION DU SYSTEME NERVEUX CENTRAL
P. RIGOARD, K. BUFFENOIR, A. DELMOTTE, S.
D’HOUTAUD, F. LAPIERRE
Service de Neurochirurgie, CHU de Poitiers
Il a été démontré que la survenue d’une lésion du système
nerveux central entraîne chez le rat des modifications morphologiques
des nerfs périphériques et des jonctions neuromusculaires
sous-jacents, sans qu’il soit possible de présager d’une
corrélation fonctionnelle entre la récupération motrice et l’activité
métabolique sous-lésionnelle.
L’utilisation de multiples localisations lésionnelles dans les
modèles d’hémi-section médullaire chez l’animal a néanmoins
permis de préciser l’importance fonctionnelle de certains
intervalles métamériques dans les phénomènes de réinnervation
observés, soulevant alors le problème de la génération
spinale de mouvements locomoteurs.
Interpellés par des données électrophysiologiques qui tentent
d’étayer le substrat anatomique de ces générateurs de
rythme intra-médullaires, nous avons souhaité établir un lien
entre la récupération fonctionnelle éventuelle après lésion
centrale et des modifications métaboliques au sein de l’appareil
neuromusculaire sous-jacent.
Ce travail se propose de mettre en évidence l’implication de
mécanismes de régulation du métabolisme après dénervation
trans-synaptique et donc lésion du système nerveux central.
Nous présentons une étude de l’activité enzymatique précoce
et tardive du nerf périphérique sous-lésionnel et une analyse
conjointe de l'expression de différents marqueurs de la réponse
à la dénervation au niveau des contingents musculaires correspondants.
Enfin, l’organisation spatio-temporelle de ces processus compensateurs
au niveau des territoires sous-lésionnels sera abordée
au travers d’une étude de spectroscopie par résonance
magnétique.
83

84
Bulletin de la Société de Neurochirurgie de Langue Française
Tumeurs des nerfs périphériques
F. Lapierre
Ces tumeurs , développées le plus souvent au niveau des gaines
nerveuses, sont le plus souvent bénignes et doivent faire
discuter l’intérêt d’une exérèse.
Cette discussion sera d’autant plus argumentée si cette tumeur
survient dans le cas d’une neurofibromatose. En effet, autant
les schwannomes relèvent de la chirurgie, car enlevables au
prix d’une morbidité quasi nulle, autant les neurofibromes
ne doivent être abordés qu’en cas de force majeure s’ils siègent
sur de gros troncs nerveux.
Cette chirurgie demande une excellente connaissance des
voies d’abord des nerfs et une équipe bien formée.
Les tumeurs malignes quant à elles conservent un pronostic
redoutable, et ne font pas l’objet d’un consensus thérapeutique.
Les syndromes canalaires
F. Lapierre
Sont multiples, tant au membre supérieur, le plus commun
d’entre eux étant le syndrome du canal carpien, suivi des syndromes
du nerfs ulnaire, qu’au membre inférieur.
Quels qu’ils soient, ils doivent être connus et présents à l’esprit
afin d’éviter des erreurs de cible chirurgicale conduisant à
l’échec thérapeutique.
Il serait vain de vouloir les décrire tous dans une communication,
mais nous essaierons de définir les principaux pièges
cliniques, et les éléments qui doivent pousser à mettre en
œuvre les examens complémentaires appropriés, électrophysiologiques
ou radiologiques.
Les sciatiques de la fesse
JJ Labat, R Robert, T Riant, JM Louppe, O Lucas, O
Hamel
La confusion entre syndrome radiculaire et tronculaire n’est pas rare.
En matière de douleur sciatique, il faut, devant toute douleur tronquée
ou au trajet inhabituel, évoquer une souffrance tronculaire du
nerf ischiatique à la fesse. Le réflexe habituel devant une douleur
sciatique est d’évoquer un conflit disco-radiculaire ; L’absence de
symptomatologie rachidienne et le début des douleurs à la fesse et
non en région lombaire doivent redresser l’approche étiopathogénique.
Lorsqu’on a éliminé une tumeur tronculaire (rarement responsable
de douleurs autres que celles provoquées par la pression
tumorale) il faut évoquer un syndrome myofascial et rechercher cli-
niquement, électrophysiologiquement, et radiologiquement une
compression du tronc ischiatique par le muscle piriforme mais
aussi le muscle obturateur interne.
Le harmstring syndrom peut prèter à confusion.
Le traitement est avant tout physiothérapique. Ses échecs conduisent
aux infiltrations classiques scano-guidées voire en l’injection de
toxine botulinique.
La chirurgie ne sera envisagée que quand toutes ces solutions
auront échoué.
Explorations électrophysiologiques des syndromes
canalaires
P. Dumas
La détection des lésions démyélinisantes induites par les compressions
nerveuses se fait par l’étude des vitesses de conduction
nerveuse sensitive et motrice. Les anomalies segmentaires
de conduction, voire ses blocages
permettent d’authentifier la souffrance du nerf, et d’en préciser
la localisation.
L’enregistrement des potentiels d’unité motrice différencient
une atteinte centrale d’une atteinte périphérique.
L’analyse des potentiels sensitifs distingue atteinte radiculaire
par rapport à atteinte plexique.
Ces explorations trouvent donc une place essentielle avant de porter
une indication opératoire, notamment dans les formes cliniques
incomplètes ou atypique
Apport de l'imagerie dans l'évaluation des
nerfs périphériques
Mireille CHAN*; Lionel PESQUER**; Pierre VAN-
DERMARCQ*
L'imagerie des nerfs périphériques fait appel à l'échographie,
l'IRM principalement et au scanner.
Les modifications nerveuses au cours des syndromes canalaires
atypiques sont particulièrement authentifiées par l'IRM. L'échographie
a une place importante dans le diagnostic des lésions
tumorales et des névromes. Les lésions du plexus brachial
demandent toujours a être évaluées en IRM. Les progrès de l'imagerie
facilitent donc la tâche des cliniciens, et permettent de
choisir les techniques thérapeutiques les plus pertinentes, telles
les infiltrations sous scanner dans les syndromes du pyramidal
ou autres (Foxall & al, 2007). Les auteurs détaillent dans
chaque pathologie, quelle imagerie est indiquée et ce que le clinicien
doit en attendre.

Informations SNCLF
Réunion Annuelle de Paris de la SNCLF 1-4 Novembre 2009
1. FORMULAIRE D’INSCRIPTION AU CONGRES
• AVANT le 1 er octobre 2009 nous vous recommandons de vous inscrire à l’avance pour éviter toute attente
lors de votre arrivée en utilisant ce formulaire d’inscription qui doit être renvoyé avec le règlement à :
Professeur François-Xavier ROUX - Coordonnateur de la R.A.P.
Hôpital Sainte-Anne (Service de Neurochirurgie) 1 rue Cabanis - 75674 Paris Cedex 14 – France
Fax : 0033-1- 45 65 88 53 - fx.roux@ch-sainte-anne.fr ou c.mazounie@ch-sainte-anne.fr
• APRES le 1 er octobre 2009 seules les inscriptions sur place seront admises.
• Montant de l’inscription au Congrès :
- Pour les membres de la SNCLF à jour de leur cotisation: 90 €
- pour les non membres: 160 €
- pour les DES, DIS, paramédical, etc : 20 € (sur présentation d’un justificatif)
• Mode de règlement :
o par chèque joint
o par virement bancaire : Société de Neurochirurgie de Langue Française
Code Banque : 30066 - Code Guichet : 10866 - Numéro de compte : 00010295601 - Clé RIB : 69
Code IBAN : FR 76 3006 6108 6600 0102 9560 169 - Code BIC : CMCIFRPP
95 av. du Bac - 94210 LA VARENNE ST-HILAIRE
o Par carte Type de carte :
Numéro : Date d’expiration :
accord pour débit de : €
Nom et Prénom :
Institution et ville :
Signature
Réservation Hotel Marriott
Chers Amis,
Pour la réservation de votre chambre à l'hôtel Marriott vous devez
utiliser le lien ci-dessous et faire une "réservation électronique" à
l'aide du "group code" qui est réservé à la SNCLF.
Paris Marriott Rive Gauche Hotel & Conference Center
17 Boulevard Saint-Jacques l 75014 l Paris l France
Tél. : +33 1 40 78 79 03 - Fax : +331 40 78 78 05
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process.
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Y3A&app=resvlink&fromDate=10/30/09&toDate=11/6/09
Réunion annuelle de
Paris de la SNCLF1-4 Novembre 2009
Madame, Monsieur
Service
Adresse
INVITATION
Le président et les membres du Comité Directeur et Scientifique
de la SNCLF ont le plaisir de vous inviter à participer
à la Réunion Annuelle de Paris 1-4 novembre 2009.
Pour l’inscription et le payement, nous vous prions de bien
vouloir vous référer au site www.snclf.com
Dans l’attente de vous y accueillir, recever mon cher collègue,
nos cordiales salutations.
President de la SNCLF Secrétairet de la SNCLF
M. Sindou M. D’Haens
85

86
Bulletin de la Société de Neurochirurgie de Langue Française
Appel à la candidature
pour être membre de la SNCLF
La Société de Neurochirurgie de Langue Française a pour but
de réunir en assemblées périodiques les Neurochirurgiens
d’expression Française, pour favoriser, par leurs discussions
et leurs travaux, les progrès de la neurochirurgie. Elle a pour
mission de maintenir ses Membres à un niveau élevé de qualification.
Etre Membre de la SNCLF vous offre :
- un droit d’inscription réduit pour les réunions,
- un tarif préférentiel d’abonnement à « Neurochirurgie »,
- le « bulletin de la SNCLF » et l'annuaire.
COMMENT DEVENIR MEMBRE DE LA SNCLF :
Pour être nommé « Membre Titulaires » il faut :
1. Etre Docteur en Médecine et avoir acquis la qualité de
Neurochirurgien. Cette qualité est appréciée par le C.D.S.sur
présentation de justificatifs.
2. Consacrer l’essentiel de ses activités à la Neurochirurgie.
3. Etre d’expression française.
4. Etre parrainé par deux Membres Titulaires, être proposé par
le C.D.S., et être élu par l’Assemblée Générale.
5. S’engager à acquitter la cotisation annuelle.
6. Avoir présenté au moins une communication devant la
société au titre de premier auteur
Pour être nommé « Membre Associé » il faut :
1. Consacrer une partie importante de son activité aux sciences
neurologiques. Il n’est pas indispensable d’être Neurochirurgien,
ni même Docteur en Médecine.
2. Etre parrainé par trois Membres Titulaires, être agréé par
le C.D.S., être accepté par l’A.G.
3. S’engager à acquitter la cotisation annuelle.
Dossier à introduire :
- fiche de demande d’adhésion,
- curriculum vitae avec titres et travaux,
- documents prouvant la qualité de Neurochirurgien,
- 2 lettres de parrainage. (trois pour les membres associés).
Les dossiers doivent être envoyés avant le 31 juillet
2009 à :
N. EL ABBADI
B.P. 2163 Hay Ryad à RABAT (MAROC)
e-mail : najiaelabbadi@hotmail.com
Tél : 00212-61-39-01-39 – fax : 00212-37-65-37-49
Les candidats seront élus au cours de l’Assemblée Générale
des Titulaires de la SNCLF.
Demande d’adhésion
A envoyer :
Docteur Najia EL ABBADI
Candidatures
B.P. 2163 Hay Ryad - RABAT - MAROC
najiaelabbadi@hotmail.com
Tél : 00212-61 39 01 39 Fax : 00212-37 65 37 49
NOM : ..........................................................................................
Prénom : .......................................................................................
Lieu et date de naissance :............................................................
Nationalité : ..................................................................................
Depuis le : ....................................................................................
Neurochirurgien depuis le : ........................................................
Statut hospitalier : ........................................................................
Titre(s) académique(s) : ...............................................................
.......................................................................................................
Adresse privée
Rue : .............................................................................................
.......................................................................................................
Ville : ............................................................................................
Code postal : ................................................................................
Pays : .............................................................................................
E-mail : .........................................................................................
Téléphone (avec préfixe) : ..........................................................
Fax (avec préfixe) : ......................................................................
Adresse professionnelle
Rue : .............................................................................................
.......................................................................................................
Ville : ............................................................................................
Code postal : ................................................................................
Pays : .............................................................................................
E-mail : .........................................................................................
Téléphone (avec préfixe) : ..........................................................
Fax (avec préfixe) : ......................................................................

2009
• Chirurgie fonctionnelle des Nerfs crâniens
de l’angle ponto-cérébelleux
Marc SINDOU et Yves KERAVEL (Alger)
• Neurochirurgie et Pathologie des Nerfs
périphériques
Françoise LAPIERRE (RAP nov 2009)
2010
• Les tumeurs de l’Orbite
Thierry CIVIT et Jean Claude MARCHAL
2013
• Les Glioblastomes
Philippe PAQUIS et Philippe MENEI
2011
• Neurochirurgie de la Douleur
Patrick MERTENS et Serge BLOND
• Les tumeurs des Ventricules latéraux
Daniel LEGARD et Jean Paul LEJEUNE
Informations diverses
Projets des rapports à la SNCLF
2012
• Anévrysmes intracraniens : clips ou coils ?
Michel BOJANOWSKI
• Tumeurs intramédullaires
KER et Jean Paul LEJEUNE
2013
• Les tumeurs de la région Pinéale
Carmine MOTTOLESE
• Chordomes Bernard George
2014
• Les Méningiomes
Emmanuel GAY
• La Neurofibromatose type 2
Michel KALAMARIDES
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