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Résultats ou Cas rapporté<br />

L’exérèse a été considérée comme sub-totale pour 2 patients<br />

et incomplète pour 10. La fissure orbitaire supérieure a été<br />

ouverte pour tous les patients. La paroi latérale du canal<br />

optique a été ouverte pour 10 patients. Une procédure de<br />

neuronavigation à partir d’un scanner en coupes osseuses a<br />

été utilisée pour 6 patients. L’exophtalmie a été réduite pour<br />

tous les patients. La baisse de l’acuité visuelle a été améliorée<br />

pour 7 patients sur 8. Le résultat esthétique était satisfaisant.<br />

Le délai moyen de suivi après la radiothérapie était de 53,8<br />

mois. Tous les reliquats tumoraux apparaissaient stables lors<br />

de la dernière imagerie de contrôle.<br />

Conclusion<br />

Ces résultats nous encouragent à poursuivre le développement<br />

de cette association thérapeutique. Le suivi de cette<br />

série de patients doit se poursuivre pour évaluer à plus long<br />

terme le devenir des reliquats méningiomateux.<br />

035 : Hernie médullaire transdurale spontannée<br />

Fahed ZAIRI,<br />

Laurent THINES, Philippe BOURGEOIS, Alkis BOU-<br />

RAS, Richard ASSAKER<br />

LILLE - Service de Neurochirurgie<br />

Introduction<br />

La hernie médullaire trans-durale est une pathologie méconnue<br />

dont le diagnostic est souvent établi de façon tardive. De<br />

nombreux diagnostics différents sont évoqués à tort, dont le plus<br />

fréquent est le kyste arachnoïdien. Le but de cette présentation<br />

est de rapporter la symptomatologie clinique de cette pathologie<br />

ainsi que les signes radiologiques habituels. Nous effectuons<br />

une revue de 90 cas publiés dans la littérature, et analysons<br />

les différentes options thérapeutiques proposées.<br />

Matériel - Méthode<br />

Nous rapportons trois cas de patients atteints de hernies<br />

médullaires trans-durales, opérés au CHU de Lille. Ces trois<br />

patients ont souffert d’un délai diagnostic moyen de 2 ans.<br />

Une patiente était suivie pour une myélopathie inflammatoire,<br />

la seconde pour un kyste arachnoïdien postérieur et la<br />

dernière pour une hernie discale calcifiée. Les diagnostics<br />

ont été secondairement redressés et les patientes opérées. Il<br />

s‘agit pour les trois cas, d’une hernie médullaire à travers une<br />

déhiscence durale antérieure. Les trois cas concernent la<br />

moelle thoracique et ont bénéficié de procédures chirurgicales<br />

différentes. Une patiente a bénéficié d’une suture « bord<br />

à bord », la seconde d’un élargissement de la déhiscence permettant<br />

de libérer la moelle de son anneau dural, et la dernière<br />

de la mise en place d’une plastie<br />

Résultats ou Cas rapporté<br />

Aucune complication opératoire ou post-opératoire n’a été rencontrée.<br />

Les trois patients ont présenté une amélioration de<br />

la symptomatologie clinique quelque soit la procédure chirurgicale<br />

adoptée. Le bilan radiologique par IRM confirme<br />

la libération médullaire. Aucune récidive n’a été rapportée<br />

Communications Orales<br />

Conclusion<br />

La hernie médullaire est une cause curable de myélopathie<br />

dorsale. La connaissance de cette pathologie, des signes cliniques<br />

et radiologiques doit permettre de réduire le délai diagnostic<br />

et de proposer une solution chirurgicale précocement,<br />

améliorant ainsi le pronostic.<br />

036 : STIMULATION CORTICALE ET EPILEPSIE FOCALE:<br />

Résultats d’un modèle expérimental chez le<br />

primate non humain<br />

T BLAUWBLOMME,<br />

B.Piallat, S.Chabardes<br />

INSERM U 836, équipe 7, Nano Technologies et Cerveau,<br />

Grenoble Institut des Neurosciences<br />

Introduction<br />

Plusieurs études cliniques tentent actuellement de déterminer<br />

la place de la neuromodulation dans les épilepsies pharmacorésistantes.<br />

Leurs résultats hétérogènes pourraient s’expliquer<br />

par le manque d’expérimentations animales préalables,<br />

et la méconnaissance des paramètres de stimulation<br />

optimaux. Notre étude propose d’établir un modèle primate<br />

de crises d’épilepsie de la région centrale, et d’étudier les<br />

effets de la stimulation corticale chronique ou intermittente.<br />

Matériel - Méthode<br />

Deux électrodes quadripolaires épidurales et deux canules d’injection<br />

étaient positionnées en regard du cortex moteur droit<br />

d’un singe macaca fascicularis en conditions stéréotaxiques. Les<br />

crises d’épilepsie étaient induites par injection intra corticale de<br />

2000 à 6000 UI de Pénicilline G et enregistrées en EEG video. Les<br />

critères d’études étaient: nombre et durée des crises et des pointes<br />

inter critiques. L’analyse statistique comparait les périodes stimulées<br />

et les périodes contrôle selon une ANOVA non paramétrique<br />

ou une régression multiple. Les paramètres de stimulation<br />

étaient: stimulation bipolaire, pulses monophasiques (80 à 300µS),<br />

I=80 % seuil moteur, F= 1, 25, 130, 200 ou 500 Hz. La stimulation<br />

était chronique (2 heures) ou aigue (closed loop, 5 secondes).<br />

Résultats ou Cas rapporté<br />

L’injection de Pénicilline permettait d’obtenir des crises focales<br />

hémicorporelles gauches pendant 24 heures. Trois injections<br />

contrôles ont montré: un pattern de décharge similaire<br />

lors de l’analyse temps-fréquence, une durée moyenne des<br />

crises comparables entre les 3 essais et une variabilité du<br />

nombre de crises en fonction du temps et entre les injections.<br />

Lors de la stimulation en closed loop à 25 Hz et 130 Hz,<br />

aucune crise n’ a pu être arrêtée, et la durée des crises n’était<br />

pas diminuée significativement (p=0.064).<br />

Conclusion<br />

Nous avons développé un modèle de crises d’épilepsie de la<br />

région centrale chez le primate. Nos résultats préliminaires ne<br />

montrent pas d’efficacité de la stimulation corticale du foyer<br />

épileptogène. Nous déterminons actuellement l’effet de la<br />

stimulation très haute fréquence en closed loop et de la stimulation<br />

chronique.<br />

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