Die Favoriten siegten – Winterthur - Genf 7½:½! - Schweizer ...

pourrait peut-être engager un
spécialiste du marketing, quelqu’un
qui aurait, sous forme de
primes de réussite, un intérêt
direct à trouver un sponsor important.
La façon dont la FSE
répartit son budget me paraît
aussi bizarre. Pour trois semaines
d’Olympiades à Istanbul, je
n’ai reçu que 1500 francs d’indemnisation!
La FSE aurait
sûrement pu économiser dans
d’autres domaines plutôt qu’au
détriment des joueurs. Qui sait,
peut-être l’entrée dans l’AOS
nous fera-t-elle sortir la tête de
l’eau?
«RSE»: Conseilleriez-vous à
un jeune joueur de suivre votre
exemple et de devenir professionnel?
YP: Pourquoi pas, s’il aime
les échecs. Sa motivation l’aidera
à trouver le temps et
l’énergie pour travailler suffisamment
et régulièrement. La
vie de joueur d’échecs offre
une grande liberté, ce qui est un
atout non négligeable.
«RSE»: Et quels «tuyaux» lui
donneriez-vous ?
YP: Il doit avant tout savoir
que les rêves se réalisent parfois!
Plus concrètement, je dirais
que travailler les ouvertures
est important, à condition
de le faire de manière intelligente
(ne pas seulement répéter
les grandes variantes, mais aussi
chercher des idées par soimême).
L’ordinateur ne devrait
pas arriver trop tôt dans son
apprentissage. Avant 2200
points ELO, cet outil n’est pas
Interview «RSE» avec Yannick Pelletier
nécessaire; il ne fait qu’entraver
la réflexion et la fantaisie.
J’ajouterais encore qu’il faut
accepter certains sacrifices, pas
seulement sur l’échiquier!
«RSE»: Vous avez disputé
votre première partie en CSE
en 1986. Pensiez-vous déjà devenir
GMI ?
YP: Je ne savais probablement
pas encore ce que cela
signifiait...! Mais j’avoue que
l’idée de devenir professionnel
germa assez rapidement dans
ma tête.
«RSE»: Dans une interview
«RSE», il y a sept ans, vous disiez
vouloir «jouer seulement
aux échecs pour une certaine
période, ensuite peut-être étudier».
Comment voyez-vous
votre futur aujourd’hui?
YP: En noir et blanc! Ce qui
n’exclut pas que je fasse autre
chose dans dix ans. Je conçois
également la possibilité de fonder
une famille, tout en continuant
à vivre des échecs.
«RSE»: Vous commentez
régulièrement des parties pour
la «RSE» et la «Schachwoche».
Cette activité ne représente-telle
pour vous qu’une source de
revenus, ou profitez-vous aussi
de ces analyses dans vos entraînements?
YP: Je dois avouer que la
seule raison pour laquelle je
commente ces parties est d’ordre
financier. Car, aussi
étonnant que cela puisse paraître,
ce travail coupe le rythme
de mes entraînements et
s’avère donc assez néfaste.
Schweizer Schach-Antiquariat
Deutsche, französische, italienische Bücher neu und alt. Ältere
Jahrgänge der «Schweizerischen Schachzeitung». Kauf und
Verkauf.
Matthias Burkhalter,
Schindelacher,
3128 Rümligen,
E-Mail: matthias.burkhalter@ bluewin.ch
D’un autre côté, en analysant
ces parties seul d’abord, et avec
Fritz ensuite, je peux profiter
de quelques idées.
«RSE»: Quels sont vos prochains
objectifs? Lirons-nous
bientôt votre nom dans un tableau
du championnat du monde
FIDE?
YP: Bien entendu, je compte
progresser encore. Un but serait
d’atteindre les 2600 ELO d’ici
cinq ans. Je devrais participer
cette année au tournoi fermé de
catégorie 15 ou 16 à Bienne.
Mon but est de comptabiliser
50 % des points. En ce qui concerne
le championnat du monde
individuel ou d’autres manifestations
organisées par la
FIDE, il n’est pas question que
je me plie à la nouvelle cadence.
La FIDE veut effacer
toute distinction entre «échecs
rapides» et «échecs classiques»,
ce qui est inacceptable.
«RSE»: Vous participez cependant
également à des tournois
de parties rapides,
comme celui qui aura lieu en
fin avril à Zurich, en l’honneur
des 70 ans de Viktor
Kortchnoi. Comment estimezvous
vos chances face à des
joueurs de l’élite mondiale,
tels Vladimir Kramnik, Garry
Kasparov ou Nigel Short?
YP: Ce sera dur, mais très
intéressant. En général, la
différence entre deux joueurs
est d’autant plus grande que le
temps de réflexion est court.
D’un autre côté, le facteur
«chance» prend aussi de l’importance!
Pour ce tournoi, mon
but sera de me qualifier pour
les quarts de finale en terminant
donc dans les quatre premiers
de ma poule de six joueurs. Le
tirage au sort jouera un rôle important,
car les deux poules risquent
de ne pas être de force
tout à fait équivalente.
Interview: Markus Angst
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