Ausgabe 5/2012 - ophta

Expérience ophta • 5|2012 391pigmentaire traitée est plus réduite. Unecoagulation laser argon complète comprenddans notre hôpital au minimum 2500– 3000 spots. Dans ces conditions, le tauxde régression des néovascularisations nousparaît comparable avec celui du laser et desréglages conventionnels.Les modèles de traitement en forme decerclePour les trous rétiniens plutôt peu périphériques,le modèle en forme de cercles’est avéré tout à fait adapté. Après l’étalonnagede l’énergie nécessaire, l’exclusioncomplète de ces défauts rétiniens s’effectueen quelques secondesImpacts uniquesDans les cas de trous rétiniens très périphériques,l’utilisation d’impacts uniquesest cependant inévitable. La durée d’impulsiondoit être augmentée le cas échéant,pour qu’il y ait suffisamment d’impactsforts appliqués dans la périphérie. Danscette situation, on utilise le PASCALcomme laser conventionnel, mais l’optionde traitement en multispots reste disponible.Illustration 5 : après une coagulation laserpan-rétinienne effectuée au laser PASCAL surune rétinopathie diabétique proliférante■ Prise en mainIllustration 6 : l’écran de paramétrageC’est un outil très convivial, le logiciel et lemenu sont simples d’utilisation et intuitifs.Chaque médecin peut entrer sespropres paramètres sous « User » et « Favoris» afin qu’ils restent en mémoire pourles prochaines utilisations. En annexe autraitement, on peut imprimer un protocolelaser avec le compte rendu des différentsparamètres utilisés, ce qui est vraimentpratique et utile.Le dispositif est fiable, nous n’avons connuaucune panne technique jusqu’à présent.■ ConclusionLe laser PASCAL est un grand atout pourl’hôpital, aussi bien pour les patients quepour l’équipe médicale – le traitement estquasi indolore, beaucoup plus court, et lenombre de visites nécessaires s’est considérablementréduit. 3AstuceLa lampe à fente peut devenir extrêmementchaude. Il est donc recommandé del’éteindre entre les interventions.Références1. Velez-Montoya R et al. Pattern scan laserphotocoagulation: safety and complications Br JOphthalmol. 2010 Jun;94(6):720-4.2. Chappelow AV et al. Panretinal photocoagulation forproliferative diabetic retinopathy: pattern scan laserversus argon laser. Am J Ophthalmol. 2012Jan;153(1):137-42.3. Muqit MM et al. Single-session vs multiple-sessionpattern scanning laser panretinal photocoagulationin proliferative diabetic retinopathy: The ManchesterPascal Study. Arch Ophthalmol. 2010Mai;128(5):525-33.CorrespondanceDr Frank MoserChef de clinique ophtalmologiquefrank.moser@triemli.stzh.chProfesseur Dr Matthias Becker,Médecin chef de la cliniquePD Dr Stephan Michels, Chef deservice / médecin-chef remplaçant dela clinique ophtalmologiqueHôpital de TriemliBirmensdorferstrasse 497CH-8063 ZurichLe « 125 ème numéro d’Ophta »Rien n’est plus important qu’une recherche bienapprofondie. Ophta paraît depuis 18 ans etdepuis des années nous sortons sept numérosannuels. Le calcul devrait donc être simple :17 x 7 = 119 + 6 numéros en 2012 = 125. Donc,logiquement, vous devriez tenir le 125 èmenuméro d‘Ophta entre les mains – voilà unanniversaire à fêter comme il se doit.Pour cela, il faut des histoires croustillantes.L’équipe de rédaction s’est donc rendue auxarchives pour y dénicher un scoop, ce qui aforcément pris un peu de temps car Ophta en està sa troisième maison d’édition.Les figures historiques du journal ont bien sûrété contactées : Henri Haeckel, le premieréditeur, le Dr Bruno Blumer, premier rédacteur enchef, le professeur Christophe Huber, jadissecrétaire scientifique et grand préconisateur dujournal qui lui a tracé la voie. Il souhaitaitaméliorer la communication entre l’industrie etles ophtalmologues… réussi ! C‘est égalementlui qui a défini la vision d‘Ophta : « Les critèresdes sciences physiques et naturelles doivent êtrerespectés dans les articles médicaux. Lescontributions politiques sur la profession doivent,quant à elles, suivre au moins les règles de lalogique ». C’est bien dans cet esprit que nouscontinuons à travailler aujourd’hui.Henri Haeckel, quant à lui, est toujours aussiactif et parvenir à caser une interview partéléphone dans son agenda relève de la prouesse.Par e-mail peut-être (après tout nous sommesune revue très « geek ») ? Réaction horrifiée :ordinateur ? Pollution électromagnétique ? Bon,alors non. La Publication Assistée par Ordinateura été introduite chez Ophta par Targetmedia.Aujourd’hui, par le nouvelle édition, nousproposons une édition pour iPad.Restent les archives. Et voici la révélation : le125 ème numéro d‘Ophta va devoir encoreattendre. Ce n’est que depuis 2004 qu’Ophtaparaît 7 fois par an. Beaucoup d’auteurs fidèlessont toujours de la partie et le sont depuislongtemps, et bientôt ce sera le tour de ladeuxième génération d’auteurs Ophta. Tant dechoses ont évolué : le champ de la revue s’estextrêmement étendu, les éditoriaux sont devenusplus politiques, nous avons maintenant un comitééditorial, les sociétés utilisent davantage leurspages « Nouvelles de l’industrie ».Avec le nouveau rédacteur, c’est une grandeimpulsion dont bénéficie notre revue. Noussommes également bien volontiers ouverts à vossouhaits et commentaires. Parmi eux, uneconstante : « tous les contenus devraient êtrebilingues » – nous y travaillons activement.Notre souhait : plus de textes de Romandie !