Projekt ProSchwein Synthesebericht Projet ProSchwein Rapport de ...

ProSchwein
génétique ont donné des informations préliminaires sur les concentrations en androsténone,
scatole et indole de la graisse du Grand porc blanc Suisse, et sur le rapport phénotypique entre les
concentrations de ces substances et les critères de performances.
Les études sur les impacts économiques des méthodes alternatives ont montré, qu’il est possible
de recommander d’un point de vue économique les variantes avec anesthésie, ainsi que la
vaccination contre l’odeur de verrat. Les coûts supplémentaires de la vaccination et des variantes
avec anesthésie (pour l’anesthésie par inhalation : valable pour les grandes exploitations d’environ
250 truies) se montent à environ 2 Fr par porcelet mâle. Cependant, pour une exploitation de 25
truies, les coûts supplémentaires sont d’environ Fr. 10.- par porcelet mâle. Dans le cadre de
l’engraissement de jeunes verrats, l’indice de consommation favorable fait sensiblement chuter les
coûts directs, par contre, même un pourcentage de 5% de carcasses avec odeur engendre des
pertes importantes. Les frais du nez électronique se montent à environ 2 Fr par porcelet mâle pour
les gros abattoirs.
Trois études sur l’acceptation des méthodes alternatives auprès des porteurs d’enjeux, et en
particulier auprès des consommateurs, ont été effectuées. Dans les deux premières études, la
castration chirurgicale sous anesthésie a montré la meilleure acceptation. Pour l’engraissement de
jeunes verrats, les préoccupations concernant l’odeur de verrat pesaient. L’acceptation de la
vaccination contre l’odeur de verrat était faible. Cependant, le refus n’était pas explicite. Les
résultats indiquaient que la mise en place d’informations nécessite plus d’efforts, étant donné que
cette méthode est encore peu connue. Ce fait a été pris en compte lors de la troisième étude. Les
résultats de ces investigations ont montré que la vaccination contre l’odeur de verrat peut atteindre
un haut degré d’acceptation, mais que pour cela, il faut une information plus complète que ce que
les autres méthodes nécessitent.
Au niveau international, le sujet de la castration des porcelets est perçu de manière différente. En
partie, une évolution dynamique est en train de se dérouler (p.ex. aux Pays-Bas). La castration
chirurgicale sous anesthésie semble la solution la plus consensuelle. A moyen et à long terme,
l’abandon entier de la castration est envisagé à l’aide du progrès en matière de sélection
génétique et de détection automatique de l’odeur de verrat dans les carcasses.
Les données actuellement à disposition montrent qu’il est possible de mettre en œuvre la
castration chirurgicale au moyen de l’isoflurane, la vaccination contre l’odeur de verrat et, avec
réserve, aussi l’engraissement de jeunes verrats. La comparaison des différentes méthodes avec
les exigences posées aux alternatives donne l’évaluation suivante :
1. Amélioration notable du bien-être de l’animal: on obtient une amélioration notable dans ce
domaine, en particulier pour les méthodes effectuées sans castration chirurgicale. L’anesthésie par
inhalation donne de bons résultats en matière d’élimination de la douleur lors de la castration pour
plus de 90 % des porcelets. L’injection d’un analgésique permet un contrôle important des
douleurs postopératoires. La vaccination ne nécessite que deux injections du vaccin. Concernant
l’engraissement de jeunes verrats, toute intervention est supprimée.
2. Conservation ou amélioration du standard de qualité élevé et de la popularité de la viande
porcine CH en matière de valeur nutritive, de qualité sensorielle et de qualité pour la
transformation: la castration chirurgicale avec anesthésie n’entraîne aucune modification à ce
sujet. Les porcs produits dans le cadre des essais sur la vaccination satisfaisaient à ces exigences
qualitatives. Le renoncement à la castration chirurgicale entraînera une augmentation du
pourcentage de viande maigre. Cependant, il faudra prêter attention à la qualité de la graisse par
une adaptation du PMI. De plus, un pourcentage de viande maigre trop élevé n’est pas souhaitable
au niveau de la qualité de la viande. D’après l’état des connaissances actuelles, le problème de
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