Vol. 15 - Deutsches Primatenzentrum

Lemur News Vol. 15, 2010 Page 51
nourrit beaucoup plus de fruits par rapport à celui de Vatoharanana
où il comble sa nourriture avec des fleurs, des
feuilles, et bien d’autres catégories alimentaires. Ceci est dû
sans doute au passage des deux cyclones (Elita et Gafilo)
dans la région durant la période d’étude. En fait, Vatoharanana
se trouve à une altitude très élevée par rapport à Talatakely.En
effet,les vents violents agissent directement sur les
arbres fruitiers, conduisant ainsi l’insuffisance des fruits.
Aussi, la consommation de Psidium cattleianum (Myrtaceae),
qui est une espèce introduite propre à Talatakely semble être
très importante dans ce milieu. Par contre, Chrysophillum
boivinianum s’avère être la plus appréciée par l’animal de
Vatoharanana. Toutes ces constatations nous conduisent à
dire que la consommation alimentaire d’Eulemur rubriventer
paraît être conditionnée par la disponibilité de la nourriture
dans chacun des sites visités et par l’état de l’habitat.
Remerciements
Nous tenons à remercier le Centre Valbio, le MICET représentés
respectivement par le Professeur Patricia Wright et le
Docteur Benjamin Andriamihaja pour leur soutien et leur
collaboration durant la longue haleine de travail dans le Parc
National de Ranomafana. Nos vifs remerciements s’adressent
également à tous les guides de recherche pour leur
assistance (Telo Albert, Victor, Koto, Nirina) et à tout ce qui
contribue, de près ou de loin à la réalisation de ce projet.
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Observations of terrestrial latrine behaviour
by the southern gentle lemur Hapalemur
meridionalis in the Mandena littoral
forest, southeast Madagascar
Timothy M. Eppley* and Giuseppe Donati
Nocturnal Primate Research Group,Department of Anthropology
and Geography, Oxford Brookes University, Gipsy
Lane, OX3 0BP, Oxford, UK
*Corresponding author: eppleyti@gmail.com
Key words: southern gentle lemur, Hapalemur meridionalis,
defecation, latrines, Mandena
Latrine behaviour is defined as the non-random selection of
a specific defecation site,and although it is rarely described in
primates it is well known among other mammalian species as
a form of olfactory communication (Irwin et al.,2004).Olfactory
compounds, which convey chemical signals, are transmitted
via scent-producing skin gland secretions, saliva, and/
or waste products (Epple, 1986). Olfaction signals may be
advantageous as they are not limited spatially and temporally,
allowing individuals of a predominately visual communication