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Vol. 15 - Deutsches Primatenzentrum

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Page 72 Lemur News <strong>Vol</strong>. <strong>15</strong>, 2010<br />

it was the group of sifakas in the gallery forest which was<br />

the most affected by resource scarcity in the dry period,<br />

necessitating a priorisation of the sifaka groups in this forest<br />

formation in the extension of the reserve.In addition,<br />

the availability of nutritional resources influenced spacial<br />

dispersion of group members as well as group size. With<br />

the current park extension project different access restrictions<br />

will be implemented, having as an objective the<br />

conservation of the sifaka groups as well as other conservation<br />

targets outside of the current reserve,while introducing<br />

a range of alternative income-generating activities<br />

and sustainable resource management practices for the<br />

local communities.<br />

Key words: Lemur, Propithecus verreauxi,Ecology, Behavior,<br />

Conservation, Special reserve, BezB Mahafaly, Madagascar.<br />

Delmore,K.2009.Maintenance of stability in the Andringitra<br />

brown lemur hybrid zone.M.A.thesis,University of Calgary,<br />

Calgary, Alberta, Canada.<br />

Two models of hybrid zone stability have been proposed:<br />

1) the tension zone model, which predicts that intrinsic<br />

selection acts against hybrids but is counteracted by dispersal<br />

of parentals into the zone and 2) the bounded superiority<br />

model,which predicts that exogenous selection<br />

favours hybrids within transitional habitats and parentals<br />

outside the zone.I used morphological,genetic and ecological<br />

data to evaluate these models in a stable hybrid zone<br />

between Eulemur rufifrons and E.cinereiceps in southeastern<br />

Madagascar. This zone appears to conform to the<br />

bounded superiority model: it was relatively wide and<br />

composed mostly of hybrids that were equally as fit as<br />

parentals.Gene flow between parental and hybrid populations<br />

was also limited, clines in multiple characters were<br />

non-coincident and significant ecological correlates were<br />

identified. Results suggest that hybridization can serve as<br />

an important evolutionary force and need not always be<br />

considered a conservation risk for endangered taxa.<br />

Hobinjatovo, T. 2009. Etude morphométrique et génétique<br />

de conservation d’Eulemur cinereiceps (Milne-Edwards et<br />

Grandidier, 1890) dans les forêts de Mahabo, de Manombo<br />

et de Vevembe, Madagascar. Mémoire de DEA en Biologie,Ecologie<br />

et Conservation Animale,Département de<br />

Biologie Animale,Faculté des Sciences,Université d’Antananarivo.<br />

Cette étude a pour but, d’une part, de connaître et de<br />

comparer la morphométrie d'’Eulemur cinereiceps de la forêt<br />

de Mahabo,de Manombo et de Vevembe - Madagascar,<br />

ainsi donc de voir le degré du dimorphisme sexuel et<br />

d’autre part, d’établir des données de bases génétiques<br />

pour avoir de plus amples informations en vue de la conservation<br />

de cette espèce en danger critique.La descente<br />

sur le terrain et la collecte des données ont été effectuées<br />

pendant deux semaines du mois de mai 2006 et le travail<br />

au laboratoire pour l’étude génétique a été fait du mois de<br />

Février au mois de Mai 2007.Ce lémurien pése en moyenne<br />

2,04 kg avec une longueur moyenne de la couronne de<br />

la tête de 10,84 cm,celle du corps de 33,31 cm et est doté<br />

d’une queue de 50,44 cm. La comparaison de la morphométrie<br />

des individus des sites d’étude, par le test U de<br />

Mann-Whitney montre que le Lémurien à Collier Blanc<br />

de Vevembe est de plus grande taille que ceux des 2 autres<br />

sites.La différence de taille entre le mâle et la femelle<br />

n’est pas significative. Chez cette espèce, le dimorphisme<br />

sexuel est très marqué concernant la couleur du pelage et<br />

la dimension de la canine supérieure,considérable chez le<br />

mâle.Le testicule droit du mâle est plus long,large et volumineux<br />

que le gauche.14 marqueurs génétiques polymorphiques<br />

ont été sélectionnés pour effectuer le génotypage<br />

par l’utilisation de la technologie moléculaire et à l’aide<br />

de la réaction en chaîne polymérasique. Les programmes<br />

de Cervus, GenePop, Fstat, Structure et Bottleneck ont<br />

été utilisés pour déterminer la structure et la nature génétique<br />

de la population d’Eulemur cinereiceps. Ces analyses<br />

ont permis de déterminer que la valeur de la diversité<br />

des gènes des populations est pareille et modérée, oscillant<br />

autour de 57 % ;la divergence génétique est comprise<br />

entre 0,05 à 0,<strong>15</strong> et est qualifiée de modérée; la richesse<br />

allélique varie de 2,928 à 3,632;une migration entre la population<br />

de Mahabo et de Vevembe,d’une part et celle de<br />

Manombo et de Vevembe d’autre part,a été identifiée;un<br />

certain degré de consanguinité a été constaté à Mahabo.<br />

La population de Manombo subit un goulot démographique<br />

et aucune structure distincte ni sous - structure n’a<br />

été observée au sein des populations de ces 3 sites.Même<br />

si cette espèce est en danger critique, sa santé génétique<br />

est modérée.Elle pourrait être bonne si les solutions adéquates<br />

sur la conservation génétique étaient appliquées.<br />

Dans le cas contraire,elle deviendrait désastreuse.La prise<br />

immédiate de mesures de conservation efficientes est<br />

donc nécessaire afin de préserver les populations pures<br />

d’E. cinereiceps et de protéger ses habitats.<br />

Mots-clés: Eulemur cinericeps, Mahabo, Manombo, Vevembe,<br />

Madagascar, Morphométrie, Mensuration, Génétique,<br />

Population, Conservation.<br />

Ingraldi, C. 2010. Forest fragmentation and edge effects on<br />

eight sympatric lemur species in southeast Madagascar.<br />

M.A. thesis, University of Calgary, Calgary, Alberta, Canada.<br />

Extensive slash-and-burn agriculture in southeastern Madagascar<br />

has led to the fragmentation of forests in this region,<br />

creating a constricted available habitat area and increasing<br />

the proportion of forest edge. I investigated the<br />

response to forest fragmentation and edge effects in eight<br />

lemur species through comparisons of species density<br />

and diversity between fragments, as well as correlation<br />

analyses including population distribution patterns,ecological<br />

variables,and distance from forest edge.I also include<br />

a more detailed focus on the behavioural response of Eulemur<br />

cinereiceps. Results were highly varied, with no species<br />

showing strong aversion to forest edge but with higher<br />

overall densities in larger,more connected fragments.<br />

Eulemur cinereiceps spent significantly more time near the<br />

forest edge while resting, but edge did not affect feeding<br />

patterns or food availability. These results suggest that<br />

conservation management should focus on maintaining<br />

large, complex fragments and improving connectivity<br />

through forest corridors.<br />

Mihaminekena,T.H.2010. Etude de la relation entre la dégradation<br />

de l’habitat et les activités de Propithecus edwardsi<br />

du Parc National de Ranomafana Ifanadiana, Madagascar.<br />

Mémoire de DEA en Paléontologie et évolution biologique,<br />

Biologie Evolutive, Primatologie, Département de<br />

Paléontologie et d’Anthropologie biologique, Faculté des<br />

Sciences, Université d’Antananarivo.<br />

Une étude sur le comportement et l’habitat de Propithecus<br />

edwardsi a été réalisée dans le Parc National de Ranomafana.Elle<br />

a été réalisée dans trois sites ayant chacun un<br />

degré de perturbation inégal: Talatakely (fortement perturbé);<br />

Sakaroa (moyennement perturbé) et Valohoaka<br />

(non perturbé). Sa finalité est d’analyser le type de comportement<br />

biologique adopté par l’espèce en réponse à la<br />

dégradation de son habitat et de le comparer entre les<br />

trois sites. La méthode adoptée est celle décrite par Altmann<br />

en 1974 qui consiste à déterminer l’activité du focal<br />

animal toutes les dix minutes et celle de tous les groupes<br />

toutes les cinq minutes. Pour toutes les activités, sauf le<br />

déplacement, la différence est toujours significative pour<br />

les trois sites. Le repos est plus élevé dans le site intact<br />

(36.6%) par rapport à l’alimentation.Inversement le repos<br />

est moins fréquent (28.9 %) que l’alimentation (53.6 %)<br />

dans le site fortement perturbé. La fréquence des activités<br />

de l’espèce dans le site moyennement perturbé est<br />

toujours comprise entre les deux sites perturbés et non<br />

perturbés. Pour ses activités, l’espèce utilise certains niveaux<br />

de strates, spécialement ceux compris entre 10 et<br />

<strong>15</strong> et <strong>15</strong> et 20 m. Néanmoins, l’espèce habitant le site intact<br />

se place à un niveau plus haut que celle de la forêt perturbée.<br />

Les grands arbres sont plus abondants à Valohoaka<br />

qu’à Sakaroa et à Talatakely:respectivement la hauteur<br />

varie de 10.80, 9.53 et 9.47 m; celui du DHP est de 13.59<br />

cm;12.17 et 11.09 cm.Les épaisseurs de la couronne sont<br />

respectivement 4.42,4.28 et 3.91 m.Les parties de plantes

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