Abstracts, XIV OPTIMA Meeting, Palermo (Italy) , 9-15
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<strong>XIV</strong> <strong>OPTIMA</strong> <strong>Meeting</strong>, <strong>Palermo</strong> (<strong>Italy</strong>), 9-<strong>15</strong> September 2013<br />
La suberaie de la Mâamora au Maroc en danger<br />
REJDALI M. 1 , MARINO P. 2 , FENNANE M. 3 , RAIMONDO F. M. 2<br />
1 Ecole Marocaine d’ ingenieurie, Rabat, Maroc. E-mail: m_rejdali@hotmailcom<br />
2 Dipartimento STEBICEF, Università di <strong>Palermo</strong>, <strong>Italy</strong>. E-mail: francesco.raimondo@unipa.it<br />
3 Université Mohammed 5 Agdal, Institut Scientifique, Rabat, Morocco. E-mail: fennane@israbat.ac.ma; fennane@yahoo.com<br />
La Forêt de la Mâamora est considérée comme la plus ample subéraie d’un seul tenant du monde avec 60.000 hectares<br />
de chêne liège pur. Ce trésor écologique a perdu 1.600 hectares par an. Il n’est pas long l’époque où la Mâamora<br />
s’étendait sur pas moins de 130.000 hectares, en fait cela fait juste cinquante ans. Elle continue de produire du bois<br />
d’industrie, du liège, du bois de feu, des plantes médicinales, des champignons, etc. La subéraie de la Mâamora constitue<br />
aussi un pâturage pour 230.000 têtes d’ovins et de bovins et produit 700 tonnes de miel, 3.000 tonnes de glands<br />
doux et 85 tonnes de truffes par an. Dans la Forêt de la Mâamora il y a une riche flore vasculaire composées de plus<br />
de 400 taxons avec 18 endémiques et 64 rares e très rares (Aafi & al. 2005. Acta Bot. Malacitana 30: 127-138). Dans<br />
le même Forêt, un intérêt particulaire il jouent les petits zone humide éphémères, colonisées par des groupements végétaux<br />
de la classe Isoëto-Nanojuncetea, avec une particulaire présence des plantes cryptogamique: remarquable la présence<br />
d’espèces des genres Riccia et Anthoceros.<br />
Les deux derniers siècles ont été malheureusement marqués par une rupture des relations entre l’homme et la biodiversité<br />
de la subéraie de la Mâamora. Les pressions naturelles et anthropiques croissantes entraînent un rythme d’érosion très<br />
préoccupant des ressources forestières.<br />
Il est important de citer les principales menaces qui pèsent sur la biodiversité de patrimoine forestier à savoir :<br />
– la perte, la fragmentation et la dégradation des habitats;<br />
– la prolifération d’espèces exotiques envahissantes;<br />
– la surexploitation d’espèces, ainsi que la pollution de diverses natures et les changements climatiques.<br />
Devant cette situation alarmante, les instances nationales et internationales mènent plusieurs actions qui visent la<br />
préservation de ce patrimoine et son utilisation durable. Pour atteindre ces objectifs, in-situ et ex-situ mesures doivent<br />
être mis en œuvre.<br />
Il y a nécessité d’intégrer les activités et des objectifs les différentes conventions sur le terrain et explorer les voies et<br />
moyens des connexions mutuelles et de renforcement. C’est ainsi que nous restons toujours convaincus que plusieurs efforts<br />
restent à déployer sur tous les fronts, sur la sensibilisation et l’éducation des populations, le développement de la recherche<br />
fondée sur une approche multidisciplinaire et multi-institutionnelle.<br />
Des mesures d’accompagnement demeurent toutefois indispensables comme les programmes concertés de la réhabilitation<br />
des écosystèmes et de la conservation des ressources forestières par les divers moyens disponibles.<br />
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