Prime-Magazine-December-19
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CULTURE
Paper, Scissors,
Rocks
At first sight, these beads seem to be made of plastic or
wood. But it is not the case. The product of meticulous
craftsmanship and true works of art, these pieces of
trompe l'oeil jewellery are made from recycled magazines,
on sale in art galleries.
© : Tanjona ANDRIAMAHALY
Pierres, Papier,
Ciseaux
A première vue, ces perles apparaissent comme des
perles en plastique ou en bois. Mais il n’en est rien!
Fruits d’un savant bricolage et véritables œuvres d’art,
ces bijoux en trompe l'oeil sont fabriqués à partir de
magazines recyclés, en vente dans les galeries d'art.
Of course, there is the idea of recycling, as these
pieces of jewellery are all made using pages out
of magazines, but there is also an extraordinary
amount of know-how. To make the beads, you
need magazines, glue, scissors, a brush and also
a great deal of skill. Some of the pieces, to be worn by women
(necklaces, earrings), are made by a women’s group named Green
Tocco, based in Tuléar.
In general, a necklace is made of 20 beads. The first stage of
creation is the choice of paper: if it is too thin, the beads will
be small. Then the paper is cut into thin strips and rolled up
around a skewer or toothpick (the axis). For the colour: the final
centimetres of the strip of paper are the ones which will be visible,
so no point in choosing a pretty pattern that will end up in the
middle of the strip. Only the edges are important. Once the beads
start to be mounted, if they are not thick enough, a second layer
is simply added. For the finishing touches, the jewellery is coated
with a layer of varnish, which adds gloss and makes it tougher.
B
ien sûr l’idée de recyclage est bien là puisque ces
bijoux sont créés à partir de feuilles de magazine, mais
il y a surtout un sacré savoir-faire! Pour fabriquer ces
perles, il faut des feuilles de magazine, de la colle, des
ciseaux, un pinceau mais aussi beaucoup d’agilité.
Certains de ces bijoux, destinés uniquement aux femmes (collier,
boucle d’oreille), sont fabriqués par une association de femmes
du nom de Green Tooco basée à Tuléar.
En général un collier compte 20 perles. La première étape de
fabrication repose dans le choix du papier : s’il est trop fin, la
perle formée sera toute mince. On coupe ensuite de fines bandes,
on enroule le fil en utilisant des pics à brochette comme base
(axe). Des cure-dents peuvent également faire l’affaire. Pour
la couleur : ce sont les derniers centimètres de la bande qui
seront visibles. Pas la peine donc de choisir un joli motif s’il se
trouve au milieu de la bande… Seules les extrémités comptent.
En commençant à filer, si l’on s’aperçoit que l’on n’arrivera pas à
l’épaisseur souhaitée, l’astuce est de superposer deux couches
ensemble. Pour la finition, on passe une couche de vernis qui
permettra en plus de donner une jolie finition de rendre les perles
plus résistantes.
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