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Le petit monde de Raymond Bigot - Université de Caen Basse ...

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Un vieil instituteur confie aux Echos du Calvados : « Quelle belle lignée que celle <strong>de</strong>s Brézot.<br />

Tous intelligents, chercheurs, possédés par le goût <strong>de</strong> la découverte. <strong>Le</strong> grand-père <strong>de</strong> Paul<br />

<strong>Bigot</strong> ne fut-il pas l’inventeur d’un métier à effilocher la laine ? Ce sont <strong>de</strong>s ‘gens <strong>de</strong> la vallée’ ;<br />

leur activité se concentre sur les usines, sur les chutes d’eau, sur les bois » (1942, op. cité).<br />

<strong>Le</strong> couple eut trois enfants : Marie, Victorine et Georges, nés entre 1847 et 1855.<br />

Dans les annexes 3 et 4, nous donnons les quelques renseignements que nous avons sur<br />

l’ascendance Brézot. Disons ici ce qu’on sait <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong> Pierre.<br />

Rosette écrit : « Pierre fut secondé dans sa tâche par ma propre grand-mère Marie et ma<br />

(tante) Victorine (que) j’ai connue dans mon enfance, aveugle, mais à vingt ans, elle avait son<br />

<strong>petit</strong> Tilbury à gran<strong>de</strong> allure pour la joie <strong>de</strong> mon père enfant. » Que purent faire ses filles pour<br />

le secon<strong>de</strong>r ? Des correspondances, <strong>de</strong> la comptabilité, <strong>de</strong>s relations publiques sans doute.<br />

Georges (tout à droite) prit la succession <strong>de</strong> son père dans l’usine d’effilochage, mais fit faillite<br />

9 et poursuivit ailleurs sa vie comme ‘industriel’, sans autre précision qu’une liste, compilée<br />

par Rosette, <strong>de</strong>s enfants qu’il eut <strong>de</strong> Lucie <strong>Le</strong>roux, une nièce du peintre Boudin 10 .<br />

Mais l’absence, dans la saga familiale, <strong>de</strong> référence à Marie Surlemont, épouse <strong>de</strong> Pierre, pose<br />

question. Elle survécut sept ans à son mari et <strong>Raymond</strong> la connut jusqu’à ses quinze ans, mais<br />

pas au point <strong>de</strong> la valoriser auprès <strong>de</strong> Rosette.<br />

<strong>Le</strong> seul autre <strong>de</strong>scendant du froctier qui ait laissé une trace publique est Elie, fils d’Alexis Elie<br />

et neveu <strong>de</strong> Pierre, ci-<strong>de</strong>ssous en conscrit : il <strong>de</strong>vint, à la suite <strong>de</strong> son père, un entrepreneur<br />

<strong>de</strong> travaux ruraux à Orbec et dans la vallée 11 .<br />

9 Par jugement du 19 décembre 1890, l’entreprise <strong>de</strong> Georges Brézot, effilocheur d’Orbec, est mise en liquidation. Un<br />

liquidateur est nommé, M. Desportes. Source : Archives commerciales <strong>de</strong> France, 27 décembre 1890<br />

10 <strong>Le</strong> couple Georges-Lucie <strong>Le</strong>roux eut quatre enfants ; <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>s trois fils eurent une <strong>de</strong>scendance que connaissait<br />

Rosette, dont un Marcel qui avait son âge. Mais on ne rencontrait ces cousins que dans les cimetières : il en va ainsi <strong>de</strong>s<br />

familles qui manquent <strong>de</strong> point focal.<br />

11 « Elie Brézot, d’une conduite digne d’éloges et d’une capacité rare pour un journalier, a conduit et exécuté <strong>de</strong><br />

grands travaux d’irrigation chez Monsieur <strong>de</strong> Monville à la Cressonnière. Parmi ces travaux, il faut citer un très long<br />

aqueduc, véritable tunnel servant à conduire les eaux d’une prairie dans une autre, en suivant un chemin<br />

d’exploitation. (…) <strong>Le</strong> bureau <strong>de</strong> la société a accordé à Brézot (et à Cordier) <strong>de</strong>ux médailles supérieures à celles qu’ils<br />

ont déjà reçues. » Annuaire <strong>de</strong>s cinq départements <strong>de</strong> l’ancienne Normandie, Bulletin <strong>de</strong> l’agriculture, <strong>de</strong> l’industrie,<br />

<strong>de</strong>s sciences et <strong>de</strong>s arts, 1873, page 349. On sait aussi qu’il fit <strong>de</strong>s travaux d’irrigation pour le compte <strong>de</strong>s propriétaires<br />

<strong>de</strong>s châteaux <strong>de</strong> Mailloc et <strong>de</strong> Saint Martin <strong>de</strong> Bienfaite. Voir l’annexe 5.<br />

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