Le petit monde de Raymond Bigot - Université de Caen Basse ...

C’est là qu’habitaient encore des Camus du début du XXème siècle 28 . La belle maison (on
disait la propriété) s’ouvre sur ‘un grand parc’, près d’un demi-hectare à vue de nez. Elle est
traversée par la rivière, la Rille, ou du moins un bras de ladite : toutes les tanneries sont au
bord de l’eau, l’industrie veut cela. Un ‘petit pont’ franchit un tout petit bras de la rivière :
c’est très romantique, la moitié des photos Camus est prise sur le petit pont. Sur l’image cidessous,
le cadre de gauche indique la maison, celui de droite la tannerie.
Voici la cour et les communs de la maison, et l’âne, et le conducteur de la carriole, un
domestique pour sûr (on dirait employé de maison aujourd’hui). Le Bras des Tanneurs est à
l’arrière-plan, en contrebas, la Risle derrière ; à droite est la tannerie dont on voit une des
cheminées. Et la maison qui s’ouvre sur la rue des Tanneurs est derrière le photographe.
Paul Camus-La Flèche épousa à Laigle Mélanie Joséphine ‘Galopin’ (17 août 1812–1888) le 24
septembre 1834. Elle était née à L’Aigle également. Ce sont des arrières grands parents de
décembre 1805, et mort le 11 janvier 1893 à 87 ans : la tannerie, ça conserve). Témoin de ces naissances, l’ancêtre, le
septuagénaire Jean Camus, le fils de cette dame Chambellan, si bien titrée, et ci-devant grand-père de Nicolas Portien.
28 On ne va pas donner ici la liste complète des naissances et des dates (on arrive aisément au milieu du 17 ème siècle),
mais tout est dans les archives de l’Orne pour L’Aigle. Restons-en là, il faut laisser du travail aux autres.
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