Mul - unesdoc - Unesco
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C’est un privilège tout particulier de revenir au<br />
Zimbabwe cinq ans après la première réunion de<br />
Stratégie globale et de poursuivre le travail<br />
déterminant de la première réunion d’experts<br />
africains sur les moyens d’améliorer la représen-<br />
tation du patrimoine africain sur la Liste du patri-<br />
moine mondial.<br />
Je voudrais tout d’abord vous souhaiter la bien-<br />
venue au nom du Directeur général de<br />
I’UNESCO qui a présidé le Comité du patrimoine<br />
mondial en 1999 et qui a fermement exprimé son<br />
plein appui à la reconnaissance internationale du<br />
patrimoine africain. Nous avons de nombreuses<br />
raisons de nous réjouir. Depuis 1995, nous<br />
avons réussi à bâtir un réseau d’experts africains<br />
maintenant familiarisés avec le mode de fonc-<br />
tionnement de la Convention de 1972. Nous<br />
avons suscité une sensibilisation au patrimoine<br />
africain au niveau international et attiré I’atten-<br />
tion sur sa diversité, sa richesse et ses particu-<br />
larités. Trois sites ont été inclus sur la Liste du<br />
patrimoine mondial en décembre 1999. Nous<br />
avons également réussi à réunir une pléiade<br />
d’experts africains et internationaux. Les trois<br />
organismes consultatifs de la Convention nous<br />
ont rejoints ici et leurs contributions devraient<br />
s’avérer instructives.<br />
Comme vous le savez, cette réunion s’inscrit<br />
dans le prolongement de la réunion d’experts sur<br />
les paysages culturels africains qui s’est tenue<br />
au Kenya en 1999. Certains d’entre vous ont<br />
assisté à cette réunion et se souviennent que<br />
l’une de ses recommandations soulignait la<br />
nécessité de clarifier les concepts d’authenticité<br />
et d’intégrité, à la lumière du Document de<br />
NaraI. Vous avez tous ici une formation scienti-<br />
’ Document de Nara sur l’authenticité (1994).<br />
REMARQUES PRÉLIMINAIRES<br />
GALIA SAOUMA-FORER0<br />
-6-<br />
Authenticité et intégrité dans un contexte africain<br />
fique de haut niveau, ainsi qu’une grande expé-<br />
rience du terrain. II ne fait aucun doute que votre<br />
participation active aux débats sur les notions<br />
d’authenticité et d’intégrité et sur leur application<br />
dans un contexte africain ouvrira la voie à la<br />
résolution de cette question.<br />
Depuis l’adoption de la Stratégie globale en<br />
décembre 1994 par le Comité du patrimoine<br />
mondial, le Centre a organisé chaque année des<br />
réunions et des séminaires régionaux et natio-<br />
naux, dans le but de permettre aux experts afri-<br />
cains de mieux cerner la notion de patrimoine<br />
africain, d’identifier ses caractéristiques et de sti-<br />
muler la préparation de listes indicatives et de<br />
propositions d’inscription sur la Liste du patri-<br />
moine mondial.<br />
Cinq publications ont été préparées et largement<br />
disséminées. Au-delà de l’impact qu’elles ont eu<br />
à l’échelle africaine, elles ont permis également<br />
aux membres du Comité et à la communauté<br />
internationale de mieux aborder les notions de<br />
cultures vivantes et de liens intrinsèques entre<br />
nature et culture, qui constituent la spécificité de<br />
la Convention de 1972 et qui sont amplement<br />
illustrées sur le continent. Les publications sont<br />
disponibles au Centre et les présentations à<br />
cette réunion feront état des avancées en matiè-<br />
re de réflexion patrimoniale en Afrique.<br />
Aujourd’hui une fois de plus, à la demande du<br />
Comité du patrimoine mondial, experts africains<br />
et européens sont réunis pour aborder les ques-<br />
tions centrales d’intégrité et d’authenticité qui<br />
doivent être appliquées dans le cadre de la pré-<br />
sentation des propositions d’inscription. Elles ont<br />
fait l’objet de recommandations à Amsterdam en<br />
1998, mais n’ont pas encore été reflétées dans<br />
les Orientations. Ces recommandations appel-<br />
lent le Comité à se prononcer sur une proposi-