Antigone. « L'assassinat de la France - LibertyVox
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<strong>Antigone</strong>. <strong>«</strong> <strong>L'assassinat</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>France</strong> expliqué à ma petite-fille »<br />
Chapitre V<br />
Où l'on donne <strong>de</strong>s preuves supplémentaires que les Français sont le<br />
peuple le moins raciste du mon<strong>de</strong>, que les contrôles au faciès ne font<br />
pas <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>France</strong> un pays raciste et où l'on parle <strong>de</strong> l'exil forcé <strong>de</strong>s<br />
Français à l'intérieur <strong>de</strong> leur propre pays.<br />
Le len<strong>de</strong>main je te surprends en train d’écouter je ne sais quelle<br />
musique venue d’Amérique. Soudain une idée me frappe : - Et le jazz ?<br />
- Quoi le jazz ?<br />
- Oui, j’al<strong>la</strong>is oublier : le jazz, le blues, <strong>la</strong> musique noire !<br />
- Eh ben quoi ?<br />
- Ce sont les Français, les premiers, bien avant l’Amérique b<strong>la</strong>nche qui<br />
ont, dès les années 20, apprécié et reconnu <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong> <strong>la</strong> musique<br />
noire. Les musiciens noirs se produisaient sur les gran<strong>de</strong>s scènes <strong>de</strong><br />
<strong>France</strong> <strong>de</strong>vant un public b<strong>la</strong>nc quand, en Amérique, ils restaient<br />
relégués dans les quartiers et les boîtes <strong>de</strong> nuits pour <strong>«</strong> nègres". C'est<br />
en <strong>France</strong>, pas en Amérique, que <strong>la</strong> noire Joséphine Baker a été<br />
littéralement idolâtrée et c'est en <strong>France</strong> que "La revue nègre" faisait<br />
courir un tout-Paris emballé. Alors, quand l’Amérique qui<br />
exterminaient les Indiens au même moment où, par nos soins, <strong>la</strong><br />
popu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> nos colonies augmentait considérablement, qui a été si<br />
longtemps a<strong>de</strong>pte <strong>de</strong> l’apartheid et méprisante <strong>de</strong> tout ce qui venait<br />
<strong>de</strong>s noirs, nous donne <strong>de</strong>s leçons <strong>de</strong> multiculturalisme et<br />
d’antiracisme, elle ferait mieux <strong>de</strong> se taire. Faut-il que <strong>la</strong> propagan<strong>de</strong><br />
médiatique anti française soit puissante pour que Tony Morisson, ce<br />
prix Nobel noir <strong>de</strong> littérature, ait confié à un journaliste <strong>de</strong> l’Express,<br />
qui, naturellement, n’a pas rectifié : <strong>«</strong> Avec mon Nobel et mon diplôme<br />
<strong>de</strong> Princeton, chez vous, en <strong>France</strong>, je n’aurais pas <strong>de</strong> job ». Elle a peutêtre<br />
le prix Nobel, mais <strong>la</strong> mémoire bien courte, car à 78 ans, elle<br />
<strong>de</strong>vrait savoir ce que je t’ai appris : à quel point <strong>la</strong> <strong>France</strong> était et est<br />
encore en avance sur les Etats-Unis, ne serait-ce que par les mariages<br />
mixtes toujours si rares là-bas et si banals chez nous <strong>de</strong>puis<br />
longtemps. Il y a tellement d’arguments à opposer à cette accusation<br />
<strong>de</strong> racisme contre <strong>la</strong> <strong>France</strong> et les Français que, forcément, je finis par<br />
en oublier. Tiens ! Encore un autre, et pas <strong>de</strong>s moindres : sais-tu qu’en<br />
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