Antigone. « L'assassinat de la France - LibertyVox
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<strong>Antigone</strong>. <strong>«</strong> <strong>L'assassinat</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>France</strong> expliqué à ma petite-fille »<br />
- Ils se nourrissent d'une sève étrangère... Comment ? Par pipe-line ?<br />
- Oh! Très drôle ! Vraiment !<br />
- Te vexe pas. Faut bien rire un peu. Avoue que tu abuses un peu <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
métaphore.<br />
- Parce que ça ai<strong>de</strong> les écervelées <strong>de</strong> ton genre à mieux comprendre,<br />
pardi ! Jésus Christ aussi enseignait par métaphores, paraboles<br />
exactement, et ça ne lui a pas mal réussi. Ce que je veux dire c’est qu’il<br />
y a bien une souche originelle <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>France</strong> et que certains peuples,<br />
non seulement refusent <strong>de</strong> se nourrir <strong>de</strong> cette souche, mais encore<br />
cherchent délibérément à l’étouffer sous <strong>de</strong>s apports culturels<br />
indigestes, incompatibles qui suscitent chez elle le rejet. Ces peupleslà<br />
ne s’assimilent pas car ils ne considèrent pas <strong>la</strong> <strong>France</strong> comme leur<br />
Mère patrie. Celle-ci reste à leurs yeux le pays d’origine <strong>de</strong> leurs<br />
parents. Tous leurs comportements et leurs déc<strong>la</strong>rations le c<strong>la</strong>ment.<br />
Ils ne sont donc français que par <strong>la</strong> carte d’i<strong>de</strong>ntité et non par <strong>la</strong><br />
reconnaissance fondamentale <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>France</strong> comme Mère patrie.<br />
Encore une fois, ce sont <strong>de</strong>s Français <strong>de</strong> papier et non <strong>de</strong> coeur.<br />
Tu reprends ton sérieux : - ce qui n'est pas <strong>de</strong> <strong>la</strong> b<strong>la</strong>gue c'est que j'ai<br />
bien entendu certains dire que maintenant c’étaient eux les vrais<br />
Français.<br />
- Qu’ils s’avouent non français ou se préten<strong>de</strong>nt désormais, comme on<br />
commence, en effet, à l’entendre, les seuls vrais revient au même.<br />
Ce<strong>la</strong> veut dire qu’ils ne veulent pas <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>France</strong> comme ils l’ont<br />
trouvée mais comme ils veulent qu’elle soit, conforme à leur pays<br />
d’origine. L’expression <strong>«</strong> emporter <strong>la</strong> terre <strong>de</strong> son pays à <strong>la</strong> semelle <strong>de</strong><br />
ses souliers » semble avoir été faite exprès pour eux tant ils<br />
reconstituent dans le pays d’accueil le pays <strong>de</strong> leurs ancêtres, jusque<br />
dans les problèmes qui le leur ont fait fuir. Sous tous les cieux et à<br />
toutes les époques, sauf en <strong>France</strong> aujourd’hui, <strong>de</strong>puis que le mon<strong>de</strong><br />
est mon<strong>de</strong>, ce comportement est considéré comme celui d’un<br />
envahisseur et porte un nom et un seul : colonisation. Nos nouveaux<br />
français <strong>de</strong>vraient le savoir mieux que quiconque, eux qui se<br />
p<strong>la</strong>ignent tant d’avoir été colonisés !<br />
- Tu l’as déjà dit.<br />
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