Antigone. « L'assassinat de la France - LibertyVox
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<strong>Antigone</strong>. <strong>«</strong> <strong>L'assassinat</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>France</strong> expliqué à ma petite-fille »<br />
- Et cette définition ne te rappelle rien ?<br />
Je te vois hésiter. Je répète : - Un territoire délimité par <strong>de</strong>s frontières<br />
où vit <strong>de</strong> son plein gré une popu<strong>la</strong>tion culturellement homogène. Tu<br />
ne vois toujours pas ?<br />
- Euh… ça pourrait être <strong>la</strong> définition <strong>de</strong> <strong>la</strong>... nation ?<br />
- Mais oui ! De <strong>la</strong> nation ! Presque toutes les nations <strong>de</strong> <strong>la</strong> terre sont,<br />
en quelque sorte, <strong>de</strong>s ghettos. La <strong>France</strong> en était un avant l’arrivée<br />
massive <strong>de</strong>s Africains. Le Japon en est un par excellence. Et l’Arabie<br />
Saoudite, donc, pur Etat ghetto ! Nos banlieues étaient bien davantage<br />
<strong>de</strong>s ghettos avant l’arrivée <strong>de</strong>s Africains puisqu’elles ne regroupaient<br />
que <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions <strong>de</strong> souche européenne et <strong>de</strong> même culture, <strong>la</strong><br />
proportion <strong>de</strong> Maghrébins y étant, jusqu’au regroupement familial,<br />
peu significative. Or, si le ghetto était facteur <strong>de</strong> délinquance, nos<br />
banlieues d’avant auraient dû connaître un taux <strong>de</strong> délinquance<br />
énorme. Le Japon <strong>de</strong>vrait connaître un taux <strong>de</strong> délinquance<br />
faramineux. Pourtant c’est tout le contraire. Le Japon est le pays le<br />
moins délinquant au mon<strong>de</strong> et nos banlieues ont vu <strong>la</strong> délinquance<br />
exploser avec l’arrivée <strong>de</strong>s Maghrébins, c’est-à-dire quand<br />
précisément elles ont cessé d’être <strong>de</strong>s ghettos franco-français.<br />
Conclusion : ce n’est pas le ghetto en lui-même qui est facteur <strong>de</strong><br />
délinquance, bien au contraire. Si certains lieux où sont rassemblés<br />
<strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions étrangères, culturellement homogènes, sont plus<br />
délinquants que d'autres et qu'on a éliminé <strong>la</strong> misère, alors que reste-til<br />
?<br />
- La culture ?<br />
- Oui. On est obligé d'en revenir là. Il faut admettre que certaines<br />
cultures, soit par leurs tendances propres, soit par leur<br />
incompatibilité avec <strong>la</strong> nôtre, sont plus propices à <strong>la</strong> délinquance et à<br />
<strong>la</strong> violence que d'autres. Il existe à Sarcelle un "ghetto" <strong>de</strong> juifs<br />
originaires d'Afrique du nord. Or, le taux <strong>de</strong> délinquance y est très<br />
bas. D’ailleurs, en Amérique, les habitants ont l’habitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> vivre<br />
regroupés entre personnes d’origine i<strong>de</strong>ntique. Je n’ai jamais entendu<br />
donner l’excuse du ghetto à <strong>la</strong> criminalité <strong>de</strong>s unes ou <strong>de</strong>s autres. Je<br />
n’ai jamais entendu donner comme excuse au gangstérisme qui<br />
sévissait dans le ghetto italien, le regroupement <strong>de</strong>s Italiens entre<br />
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