Antigone. « L'assassinat de la France - LibertyVox
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<strong>Antigone</strong>. <strong>«</strong> <strong>L'assassinat</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>France</strong> expliqué à ma petite-fille »<br />
Chapitre XI<br />
Où l'on essaie <strong>de</strong> comprendre pourquoi certains Français haïssent <strong>la</strong><br />
<strong>France</strong> et son peuple au point <strong>de</strong> vouloir leur disparition.<br />
Le len<strong>de</strong>main. Je te trouve l’air tracassé : - Qu’est-ce qui ne va pas ?<br />
- Tu m’as dit que parmi les liquidateurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>France</strong>, existait une<br />
catégorie particulière, celle <strong>de</strong> ceux qui haïssent leur pays et, surtout,<br />
leur peuple ?<br />
- Oui.<br />
- Il me semble que l’on ressent en général <strong>de</strong> <strong>la</strong> haine contre <strong>de</strong>s<br />
personnes qui vous ont causé <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s souffrances ou <strong>de</strong> grands<br />
torts. De quelles gran<strong>de</strong>s souffrances et <strong>de</strong> quels grands torts, notre<br />
peuple est-il responsable à l’encontre <strong>de</strong> ces compatriotes pour qu’ils<br />
nous haïssent à ce point ?<br />
- Bonne question mais <strong>la</strong> réponse n’est pas facile. Je vais essayer<br />
d’être le plus simple possible. Il existe <strong>de</strong>puis toujours un profond<br />
mépris d’une certaine élite bourgeoise très puissante, pour le peuple,<br />
le bon vieux mépris <strong>de</strong> c<strong>la</strong>sse. La gauche était censée, par ses<br />
représentants, sa presse, ses syndicats, combattre ce mépris. Pendant<br />
quelques décennies elle y a réussi : cette élite bourgeoise a été tenue<br />
au respect, au moins apparent, du peuple, comme l’Eglise a été tenue,<br />
<strong>de</strong> son côté, au respect, au moins apparent, <strong>de</strong>s athées et <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>la</strong>ïcité.<br />
Mais peu à peu <strong>la</strong> gauche s’est coupée <strong>de</strong> son peuple ; ses responsables<br />
politiques, ses élus, ses figures emblématiques, ses porte-parole ne<br />
sont plus venus <strong>de</strong> lui mais, <strong>de</strong> plus en plus, <strong>de</strong> <strong>la</strong> même c<strong>la</strong>sse<br />
bourgeoise que les élus et responsables politiques <strong>de</strong> droite. Les<br />
mêmes fils à papa se sont retrouvés sur tous les bancs <strong>de</strong> l’assemblée<br />
nationale, dans <strong>la</strong> presse et même dans les syndicats.<br />
- C’est pourquoi on l’a appelée <strong>la</strong> <strong>«</strong> gauche caviar » ?<br />
- Exactement. Représentée par <strong>de</strong>s journaux comme "le Mon<strong>de</strong>" et<br />
"Libération" et très vite par presque toute <strong>la</strong> presse. Et puis, plus le<br />
temps a passé, plus cette gauche caviar, a aggravé sa dérive. Elle s’est<br />
coupée du peuple <strong>de</strong> gauche sans se rallier <strong>la</strong> droite popu<strong>la</strong>ire, celle<br />
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