Antigone. « L'assassinat de la France - LibertyVox
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<strong>Antigone</strong>. <strong>«</strong> <strong>L'assassinat</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>France</strong> expliqué à ma petite-fille »<br />
Chapitre VIII<br />
Où l'on démontre que, pas plus que les prétendues <strong>de</strong>ttes que <strong>la</strong><br />
<strong>France</strong> aurait à leur encontre, ni <strong>la</strong> misère, ni le chômage ni <strong>la</strong> soi<br />
disant ghettoïsation ne sont <strong>de</strong>s excuses aux violences <strong>de</strong>s contre<br />
colonisateurs, et où l'on parle <strong>de</strong> délinquance au faciès<br />
Le len<strong>de</strong>main : - Reste à abor<strong>de</strong>r les excuses que l’on donne aux<br />
comportements <strong>de</strong> <strong>la</strong> jeunesse issue d'Afrique. Quelle est celle qui<br />
revient le plu souvent ?<br />
- La misère et après le chômage.<br />
- C’est ça. Finissons-en d’abord avec ce <strong>de</strong>rnier. Premièrement, tu vas<br />
encore dire que je radote, ils ne sont pas les seuls, hé<strong>la</strong>s, à être au<br />
chômage. Des centaines <strong>de</strong> milliers <strong>de</strong> <strong>«</strong> <strong>de</strong> souche » y sont aussi, sans<br />
pour autant se croire obligés <strong>de</strong> mener <strong>la</strong> vie dure à leurs<br />
compatriotes et voisins <strong>de</strong> quartier. Pense aussi, encore une fois aux<br />
italiens miséreux <strong>de</strong>s années 30. En outre, s’ils le sont plus que les<br />
autres, c’est, comme je te l’ai déjà expliqué, que <strong>la</strong> culture <strong>de</strong> banlieue<br />
dans <strong>la</strong>quelle se comp<strong>la</strong>isent <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s jeunes d’origine africaine<br />
les rend à peu près inemployables, et quand on leur propose <strong>de</strong>s<br />
travaux en rapport avec leur absence <strong>de</strong> qualification, ils les refusent,<br />
les jugeant trop peu reluisants. Quant à ceux qui ont <strong>de</strong>s diplômes et<br />
désirent vraiment un travail, ils souffrent malheureusement <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
mauvaise image que donne d’eux une trop gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> leurs<br />
congénères. On ne prête qu’aux riches, si j’ose dire.<br />
- En tous cas, on nous répète qu’ils vivent dans une affreuse misère.<br />
- Alors là, ce sera vite réglé : s’ils trouvent chez nous une misère si<br />
gran<strong>de</strong> qu’elle les pousse à commettre <strong>de</strong>s délits et <strong>de</strong>s crimes que<br />
leurs congénères et compatriotes <strong>de</strong> coeur ne commettent pas dans<br />
leurs pays d’origine, c’est que dans ces <strong>de</strong>rniers, <strong>la</strong> misère y est<br />
beaucoup moins gran<strong>de</strong>. Alors pourquoi ne retournent-ils pas dans<br />
leur pays d’origine ? Et pourquoi ceux qui les p<strong>la</strong>ignent tant<br />
s’obstinent-ils le plus à vouloir les faire venir chez nous où, d'après<br />
leurs propres dires, ils sont si malheureux ? Tu as une idée ?<br />
- Oui. Parce que ce n’est pas vrai.<br />
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