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L'ambition Achats à l'échelle de l'entreprise étendue - ACA ...

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ou <strong>de</strong>s risques trop élevés, ainsi que les porteurs <strong>de</strong> savoirfaire<br />

très spécifi ques indispensables, et donc stratégiques,<br />

pour l’entreprise. Entrent typiquement dans cette catégorie<br />

les petites entreprises du secteur aéronautique seules <strong>à</strong> fabriquer<br />

certaines pièces très sophistiquées indispensables<br />

<strong>à</strong> l’avionneur. La relation est alors gérée par les <strong>Achats</strong> sous<br />

une forme partenariale, c’est-<strong>à</strong>-dire dans une logique d’intérêt<br />

commun et <strong>de</strong> bénéfi ces réciproques.<br />

Dans le modèle Volkswagen, les fournisseurs et sous-traitants<br />

sont considérés comme <strong>de</strong>s business partners, responsables<br />

chacun <strong>de</strong> la fabrication d’un sous-ensemble. Si<br />

le donneur d’ordres principal intègre ses sous-traitants en<br />

mettant <strong>à</strong> leur disposition <strong>de</strong>s locaux sur le site <strong>de</strong> production,<br />

les investissements et l’organisation sont <strong>à</strong> la charge<br />

<strong>de</strong>s fournisseurs. La rétribution fi nancière <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers<br />

dépend <strong>de</strong> la performance <strong>de</strong> chacun d’entre eux. Malgré<br />

<strong>de</strong>s intérêts communs évi<strong>de</strong>nts, il n’y a pas <strong>de</strong> partage<br />

<strong>de</strong>s risques et le donneur d’ordres reste dans une position<br />

quasi féodale.<br />

Le modèle japonais du keiretsu est particulièrement intéressant<br />

parce qu’il est en soi un écosystème où les relations<br />

sont complexes, non plus “one-to-one” comme dans les modèles<br />

précé<strong>de</strong>nts, mais “many-to-many”. Il s’agit <strong>de</strong> groupes<br />

hiérarchisés comptant <strong>de</strong>s centaines d’entreprises <strong>de</strong> tailles<br />

différentes et intervenant dans <strong>de</strong>s secteurs économiques<br />

distincts. Le cœur du keiretsu est typiquement constitué<br />

d’une banque, d’une société <strong>de</strong> négoce et d’un industriel<br />

présidant la <strong>de</strong>stinée du groupe, avec un premier cercle restreint<br />

d’entreprises - celles dont les dirigeants sont membres<br />

du “club <strong>de</strong>s prési<strong>de</strong>nts”. Les entreprises sont liées entre<br />

elles et avec la banque principale par <strong>de</strong>s prises <strong>de</strong> participations<br />

minoritaires réciproques. L’ensemble est gouverné et<br />

fonctionne sur un mo<strong>de</strong> mutualiste : les assemblées du club<br />

<strong>de</strong>s prési<strong>de</strong>nts défi nissent aussi bien l’orientation générale

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