telecharger le roman complet au format pdf (971 ko ... - Jean-Luc Louis

dans une épicerie voisine. De retour chez lui, il se prépara
des andouillettes au vin blanc et ouvrit une bouteille de
Juliénas. Il retrouva le bon goût de la France.
Après avoir fini son repas, il descendit dans son garage
pour prendre sa voiture et se rendit au journal pour y
récupérer un téléphone. Jean-Pierre Caron l’attendait.
-Ah ! Te voilà, tu es devenu l’ennemi public numéro un
ou quoi ? J’ai eu trois coups de fil de gens qui voulaient
savoir si je t’avais vu et la visite d’un flic bizarre.
-Que leur as-tu dit ?
-A ceux qui téléphonaient, rien. Je ne suis pas sensé
donner des informations au téléphone sur les gens qui
travaillent avec moi, et au flic, je lui ai dit qu’on s’était vus
en fin de matinée et que tu m’avais remis un article sur
l’Holocauste suite à ton voyage aux Etats-Unis. Je lui ai
précisé que tu devais être chez toi. Il n’est pas venu te
voir ?
-Non, mais tu as bien fait. Bon, je te quitte, je te
rappellerai dans quelques jours.
-Jérémie, je ne sais pas sur quelle affaire tu es, mais fais
attention à toi, je n’ai pas envie de perdre un bon journaliste
et encore moins un ami.
-Merci, à bientôt. Je te tiendrai au courant.
A peine sorti de l’immeuble, il composa le numéro de
l’hôtel ou se trouvait Peter. Son ami était dans sa chambre.
-Ah, enfin ! Je commençais à me morfondre. J’ai failli
sortir. Je suis dans la plus belle ville du monde et tu me
laisses croupir au fond d’une chambre d’hôtel de 3 mètres
sur deux. Il n’y a même pas la télévision ! Vous devriez
prendre exemple sur nos hôtels américains en ce qui
concerne l’espace !
-Peter, il faut que tu saches une chose, quand les
immeubles parisiens ont étés construits, les Etats-Unis en
étaient encore aux maisons en rondins de bois et les vrais
américains avaient la peau rouge et vivaient dans des
teepees ! N’oublie pas que sans l’Europe, il n’y aurait pas
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