telecharger le roman complet au format pdf (971 ko ... - Jean-Luc Louis

-Non, il m’a juste demandé où il pouvait trouver un
bureau de poste car il avait un paquet à expédier. Je lui ai
répondu de ne pas se déranger, qu’à l’hôtel nous pouvions
nous occuper de lui rendre ce service. Il m’a donc laissé le
colis et nous l’avons expédié le lendemain matin. Je me
suis moi-même assuré que son envoi avait été bien effectué.
Je lui ai laissé un message pour lui dire que c’était bien
parti, accompagné de l’accusé d’envoi en recommandé.
-Il y avait l’adresse de l’hôtel pour le lieu d’expédition ?
-En effet. Je lui avait dit qu’il pouvait la mettre, et que
s’il partait entre-temps, il pourrait me laisser une adresse ou
je pourrais lui faire suivre l’accusé de réception.
Malheureusement, il n’a pas eu le temps de savoir si son
courrier était bien arrivé.
-Quand la police a-t-elle récupéré ses affaires
personnelles ?
-Dés le lendemain du drame. Ils sont venus le matin
même.
-Ils n’ont donc pas pris l’accusé de réception puisque
celui-ci ne pouvait être retourné au mieux que le
surlendemain ?
-Certainement. Je pense même qu’il doit encore être ici
car à ma connaissance, personne n’est venu le réclamer.
-Vous pourriez vérifier ?
-Bien sûr, mais je ne peux pas vous le laisser, ce serait
une faute grave. Je ne sais pas d’ailleurs si je peux vous le
montrer. Vous étiez le destinataire ?
-Je ne sais pas, mais Monsieur Fisher devait m’envoyer
des documents importants que je n’ai pas reçus. Si le
paquet que vous avez expédié était bien pour moi, je
pourrais faire des recherches auprès de la poste. S’il m’était
en effet destiné, je vous demanderais seulement de me
communiquer le numéro d’envoi. Cela suffira.
-Ne bougez pas je vais voir.
Le réceptionniste revint quelques instants plus tard,
brandissant fièrement un bout de papier à entête de la poste.
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