telecharger le roman complet au format pdf (971 ko ... - Jean-Luc Louis

-Comme à une tombe ! Que puis-je faire pour toi ?
-C’est simple, je vais régulièrement t’envoyer des
documents par la poste. En fait, il s’agira de notes de
synthèse que je ferai au fur et à mesure de l’avancement de
mes investigations. Je veux que tu les mettes en sécurité
chez l’avocat de ton journal sans même les lire. A chaque
envoi, il y aura un paquet dans lequel se trouvera une
enveloppe que tu lui remettras. Sans l’ouvrir. Tu ne pourras
en prendre connaissance que s’il m’arrive quelque chose de
grave ou si je te le demande. C’est d’accord ?
-Tu peux compter sur moi. Tu vas rester sur Paris ?
-Je ne sais pas encore, mais cela m’étonnerait. J’ai un
autre service à te demander. Il y a de fortes chances que ma
ligne de téléphone et mon mobile soient sur écoute, est-ce
que tu peux me passer un portable du journal ?
-Pas de problème. Tu veux passer le prendre au bureau ?
-Oui, ça ne risque rien. Je passerai ce soir vers dix-neuf
heures. Je suis certainement suivi, mais il est tout à fait
normal pour un journaliste d’aller dans une rédaction.
-Dis-moi, tu m’as l’air d’être dans une sacrée panade.
Qu’est-ce que tu as fait aux States ? T’as découvert
l’assassin de Kennedy ?
-Mieux que ça encore. Mais je ne peux vraiment rien te
dire pour le moment. Ne me poses plus de questions, si on
te demande, je travaille sur la Shoah, tu dois avoir
d’anciens papiers à moi là-dessus. Tu reprends quelque
chose ?
-Non, je vais y aller, et toi, tu devrais aller dormir un
peu, tu as une tête de déterré.
Ils se séparèrent et Jérémie rentra chez lui. Il regarda en
bas de son immeuble s’il voyait quelque chose de suspect,
mais sans résultats. Il prit une bonne douche et se coucha
dans son grand lit en bois.
La faim le réveilla vers cinq heures de l’après-midi. Il se
passa la tête sous un jet d’eau froide, mit un jeans, enfila un
lourd pull irlandais et descendit acheter quelques victuailles
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