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Cependant, permettez-moi de vous dire que je vous laisse juges. Quelques rires étouffés se firent entendre dans l’assistance. Grant reprit. -Pourquoi sommes-nous ici, mesdames et messieurs les jurés ? Je vais vous répondre et vous serez d’accord avec moi. Nous sommes ici en tant qu’êtres humains désignés pour faire appliquer la justice. Qui avons-nous à juger ? Nous avons en face de nous un homme qui lui aussi a une carrière ainsi qu’une vie exemplaire et cette salle ne serait pas assez grande pour que toutes les personnes connaissant Jérémie Cohen puissent en témoigner. Pensez-vous que vous détenez réellement tous les indices, toutes les preuves, tous les éléments nécessaires à une application impartiale de la justice. N’oubliez pas que cet homme n’est pas américain. Il fait partie d’une grande nation à laquelle nous devons rendre hommage, car si nous sommes ici aujourd’hui, c’est parce qu’elle nous a aidés et permis de construire l’histoire de notre pays. Cette nation, mesdames et messieurs les jurés, cette nation a les yeux rivés sur nous aujourd’hui. Elle nous regarde appliquer la justice qu’elle nous a permis d’avoir. Celle que nous revendiquions il y a un peu plus de deux siècles. Le dénouement que vous déciderez de donner à ce procès sera la vitrine dans le monde de ce qu’est la justice américaine. Etes-vous sûrs que le monde acceptera de respecter nos institutions comme il se doit si nous condamnons un homme sans détenir toutes les preuves de sa culpabilité ? Votre décision fera que le monde jugera notre justice, et nous ne voulons pas donner une image qui n’est pas la nôtre. Mais ce n’est pas tout. Quelle est la devise de nôtre pays ? « Nous croyons en Dieu ». Et Dieu nous a laissés le pouvoir de juger nos semblables car il avait confiance en nous. Quelle est la première phrase que le président de ce tribunal a prononcée en ouvrant ce procès ? Il a dit « que Dieu bénisse cette assemblée ». Prendrez-vous le risque de condamner cet 194
homme sans preuves avec la bénédiction de notre Seigneur ? Je ne le crois pas. Je ne le crois pas car vous êtes des Américains et que vous aimez la justice que notre peuple a gagnée par tous les combats qu’il a menés. Regardez-vous, notre nation est représentée sur ces bancs en bois où vous êtes assis. Aucune distinction de race ou de classe sociale, et même si cela n’est pas toujours appliqué dans la rue, vous êtes quand même présents dans cette assistance. N’est-ce pas là la véritable preuve que notre justice existe, au nom de Dieu et au nom des hommes ? Je ne vous demande qu’une seule chose mesdames et messieurs les jurés, ne m’écoutez pas, n’écoutez que votre conscience. Vous savez que cet homme risque la mort. Il est accusé injustement de deux crimes ignobles. Je précise bien injustement. Car si vous le jugez coupable malgré le manque flagrant de preuves, c’est vous qui serez jugés. Mais pas par les hommes car au cas où nous aurions des doutes, Dieu n’en a pas car Il est le détenteur de la vérité. Et au-delà de la justice des hommes qui peut se laisser abuser car elle est justement humaine, celle de Dieu ne se trompe jamais. C’est à vous que je demande aujourd’hui de ne pas vous laisser abuser par des apparences trompeuses. Toute cette affaire n’est que le pur fruit des apparences. Y a t-il un témoin dans cette assistance qui ait vu Jérémie Cohen pousser le professeur Wiessman de sa fenêtre ? Non. Y en a t-il un qui l’ait vu tirer sur Peter Fisher ? Non. A ton retrouvé l’arme du crime ? Non. Et ce tribunal vient de prouver qu’il n’y avait pas non plus de mobile. Alors je vous le demande : Que doit-on faire ? Condamner cet homme et s’en remettre au jugement de Dieu ? Nos ancêtres ont souvent fait ça et on dit maintenant que c’étaient des barbares. Pas de mobile, pas d’arme du crime, pas de témoins, mais deux victimes. Victimes de quoi en fait, et surtout victimes de qui ? Qu’est-ce qui nous dit que ces deux crimes sont liés ? Rien. Si demain matin un des étudiants de l’université Hébraïque meurt dans un accident 195
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A Frédéric Dard. Je crois en Dieu
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PROLOGUE Un mélange de sang et de
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CHAPITRE I Les lumières multicolor
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Depuis longtemps, seul avec lui-mê
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d’un tableau vivant, où chacun d
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par l’homme, c’était un juste
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Sa première étape l’avait amen
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L’homme lui sourit, le regarda pr
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vôtre est un peu particulière, et
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de onze heures et il décida d’al
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au niveau économique car si les po
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moins ressentis par le commun des m
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où ils auront assez de gibier pour
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Jérémie feuilleta quelques pages
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- Dieu a crée l’homme à son ima
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CHAPITRE III Il n’était pas reli
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traverser une rue alors qu’il all
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comportait jamais plus de huit lign
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* * * Jérémie était arrivé un q
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voir le document. Optimiste, Jéré
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- Décidément, ce n’est pas la c
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Jérémie fouilla dans sa sacoche e
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Jérémie revint rapidement au prin
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songeant que c’était le seul moy
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-Oui, j’en connais bien un mais i
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l’université fédérale des scie
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était vêtu de l’incontournable
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j’essaierai de replacer chaque mo
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-Ben voyons ! Un type est dans le g
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trouver la solution d’un passage
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passait par la voie protocolaire d
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vous avouer que je préfèrerais qu
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légère, car ce que dit Dieu ne pe
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CHAPITRE VI Après avoir longuement
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l’ai déjà, ni même celle des h
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-Cela me gêne un peu, je n’ai pl
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-Car à mon avis, quelque chose me
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nations qui pourraient devenir fort
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CHAPITRE VII Jérémie et Peter pro
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départ, sachant que s’il tentait
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ne doit pas nous enlever la force d
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-Et bien selon le manuscrit, Jésus
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donné aux hommes. En gros, s’ils
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-Il n’y a pas que les femmes dans
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moment. J’ai la conviction que Di
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numéro de téléphone spécial que
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-Selon les éléments que sa Sainte
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terminal des arrivées. Peter le su
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dans une épicerie voisine. De reto
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doutes de Lui, Il ne t’aidera plu
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8 janvier 2000 Son réveil sonna le
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faire ce genre de travail au sein d
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CHAPITRE X Il y avait peu de monde
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certainement que le premier ( ?) ma
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-Quelle conversation ? -Celle que n
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* * * Peter se demanda s’il avait
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-Vous aurez tout le temps de compre
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l’Eglise n’étaient pas à leur
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CHAPITRE XI Jérémie et Peter dîn
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salle de bain, il s’habilla et de
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ejoignit à pied. Arrivé dans la g
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qu’il savait aux gens qui passaie
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-Ecrit non. Fabriqué oui. D’apr
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le pas et le dépassèrent sur la d
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-Jacques, nous n’avons aucun int
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CHAPITRE XII Jérémie n’en pouva
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arrêté. Avec une deuxième paire
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DEUXIEME PARTIE 138
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la crise qui n’en finissait pas a
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* * * Jérémie avait été install
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