telecharger le roman complet au format pdf (971 ko ... - Jean-Luc Louis
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arrêté. Avec une deuxième paire de menottes, ils<br />
attachèrent sa chevil<strong>le</strong> à la banquette de l’hélico.<br />
-Mais bon sang ! Qu’est-ce que vous me vou<strong>le</strong>z ?<br />
-La ferme !<br />
-Vous n’avez pas <strong>le</strong> droit de faire ça !<br />
-Ecoute. On est des flics et on a pas mal de droits sur ta<br />
petite personne. Maintenant, tu te calmes ou c’est moi qui<br />
vais <strong>le</strong> faire. Pigé ?<br />
Jérémie prit <strong>le</strong> parti de se taire. N’importe comment, il<br />
n’avait pas tel<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> choix. Il souhaita de toutes ses<br />
forces que <strong>Jean</strong>-Pierre Caron remue ciel et terre en ne <strong>le</strong><br />
voyant pas arriver.<br />
L’hélicoptère se posa dans un endroit proche de Paris.<br />
Jérémie fut emmené dans une grande bâtisse qui tenait plus<br />
de l’hôtel particulier que d’un commissariat de banlieue.<br />
Ceux qui l’avaient en<strong>le</strong>vé lui confisquèrent toutes ses<br />
affaires et l’enfermèrent dans une petite pièce située dans <strong>le</strong><br />
sous-sol de la maison.<br />
Vers 3h45 du matin, <strong>le</strong> portab<strong>le</strong> de Jérémie sonna<br />
plusieurs fois. Personne ne répondit. <strong>Jean</strong>-Pierre Caron<br />
rentra chez lui. Dire qu’il avait un m<strong>au</strong>vais pressentiment<br />
re<strong>le</strong>vait de l’euphémisme.<br />
Jérémie s’endormit sur <strong>le</strong> petit lit métallique qui meublait<br />
la pièce. Sa fatigue avait eu raison de ses inquiétudes.<br />
Il fut vio<strong>le</strong>mment réveillé vers sept heures par un des<br />
hommes qui l’avait en<strong>le</strong>vé la veil<strong>le</strong>. Il l’emmena<br />
bruta<strong>le</strong>ment à l’extérieur de la maison et <strong>le</strong> projeta dans un<br />
fourgon cellulaire. Ils prirent la direction de Paris. Jérémie<br />
ne put voir où on l’emmenait. Au bout de trois quarts<br />
d’heure, <strong>le</strong> fourgon s’arrêta et on <strong>le</strong> fit descendre. Il<br />
reconnut la cour pavée du 36, quai des Orfèvres, siège de la<br />
Police Judiciaire. On l’amena dans un bure<strong>au</strong> sombre qui<br />
sentait <strong>le</strong> rance et une forte odeur de tabac froid. Il fut forcé<br />
de s’asseoir sur une vieil<strong>le</strong> chaise en bois, de nouve<strong>au</strong><br />
attaché avec des menottes.<br />
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