telecharger le roman complet au format pdf (971 ko ... - Jean-Luc Louis

l’humanité. Dieu m’a envoyé ce message, je dois vous le
transmettre. C’est la raison de mon aide dans votre
recherche. Dieu m’a demandé de vous assister.
Pendant quelques secondes, Jérémie se demanda s’il
n’était pas en présence d’un fou, mais une telle sérénité
émanait du vieil homme qu’il ne semblait aucunement être
un illuminé. De plus, sa présence répondait à ce dont il
avait besoin, avoir le sentiment que sa recherche ne
commençait pas dans le vide.
- Je vais vous emmener dans un endroit qui n’est
fréquenté que par les chercheurs, interdit au public, il s’y
trouve des trésors de l’humanité, dont l’existence est bien
sûr connue, mais qui n’est utilisé qu’à des fins d’analyse et
de compréhension de certaines choses.
Jérémie suivit Gaby vers un escalier qui montait
quelques étages qu’il ne compta pas. L’escalier se faisait de
plus en plus petit, comme dans ces vieilles demeures où
plus on allait haut, moins les aménagements étaient cossus.
L’escalier se terminait enfin sur une petite porte en bois,
sans poignée, fermée à clé. Gaby sortit de la poche de son
blouson une petite clé qui semblait être en bronze. Il la
rentra dans la serrure et la porte s’ouvrit avec un
grincement digne d’un film d’anticipation.
Ils entrèrent dans une pièce pas très grande, meublée de
vieilles étagères en bois qui avaient dû traverser quelques
siècles, les murs d’un marron vieilli semblaient avoir la
pelade. De vieux livres étaient plus ou moins bien rangés
dans les rayonnages, une vieille table en bois patinée par le
temps trônait au milieu de la petite salle; quelques ouvrages
poussiéreux posés çà et là, comme si la personne qui les
avait consultés était partie sans avoir terminé sa tâche.
Jérémie s’approcha de la table et regarda un des livres
qui était ouvert. Gaby Goldman alluma la lumière car le
vasistas du plafond ne laissait passer qu’une faible lueur
filtrée par une épaisse couche de poussière.
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