telecharger le roman complet au format pdf (971 ko ... - Jean-Luc Louis

Michel Froment et son auxiliaire s’installèrent chacun à
une extrémité du wagon. Une fois le train parti, Froment
passa un coup de fil pour demander que l’hélicoptère les
attende à Dijon. Ils ne quittèrent pas Jérémie des yeux de
tout le voyage. Celui-ci s’était endormi, épuisé par sa
journée d’attente dans le froid.
10 janvier 2000
Un haut-parleur grésillant annonça l’entrée en gare de
Dijon. Les deux policiers se levèrent en l’entendant et se
placèrent chacun devant les portes d’accès au wagon.
Le train s’immobilisa dans un grincement qui aurait
achevé de déchirer les tympans d’un sourd.
Froment et son adjoint descendirent aussitôt du train. Ils
attendirent Jérémie en se plaçant de façon à pouvoir
l’encadrer facilement. Ils n’interviendraient qu’une fois que
tous les passagers auraient quitté le quai. La gare était
déserte quand ils s’approchèrent de Jérémie par derrière.
Il n’eut pas le temps de faire un mouvement. Quatre
solides bras l’empoignèrent et il se retrouva avec une paire
de menottes aux poignets sans avoir eu le temps de voir qui
l’agressait.
-Qui êtes-vous ? Que me voulez-vous ?
-Tais-toi. Tu ne bouges pas et si tu nous suis sans faire
de vagues il n’y aura pas de problème.
En traversant le hall de gare, un agent de la sécurité de
nuit s’approcha d’eux en essayant des savoir ce qu’il se
passait. Il ne demanda pas son reste en voyant la carte de
Michel Froment, ornée du drapeau tricolore. Ça calme.
L’hélicoptère stationnait en silence sur une zone dégagée
à proximité de la gare. En quelques secondes, Jérémie s’y
trouva projeté sans ménagements. Le pilote avait déjà
rallumé son moteur quand Froment referma la porte.
Jérémie fut immobilisé par les deux hommes qui l’avaient
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