MANUEL GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE - INRP

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152 30 Avril rîS! m m r * ' rv U pour votre ameublement songez à LIVIÎAM /yr779 Une création L E V ! T A N Salle à manger EN RECLAME rusllquo modarno £Pï\ g Fr» v | ur 9 « / i ^ . a * S 3 U •. REMISES SPÉCIALES ET CONDITIONS DE PAIEMENT EXCEPTIONNELLES A MM. LES FONCTIONNAIRES VERSEMENT DU 1/W DU MONTANT DE L'ACHAT A LA COMMANDE LE SOLDE EN 12 OU 75 MO/S. LEV1TAN GARE DE l'EST 63, B D MAGENTA, 63 ULLE PARIS ROUEN i îolr# BON parvenir Î^S-S Ctabl. LEVITAN, aux 63, noulmv* Parii.peurraeavoir Magenta, gratultamea* catalogua n' g |« . lénfei votre cRance en acpieiani la fameuse ^ Jboffeconcotm» ENCA US TIQUE SULTANE Magasins ouverts tous le» jonrt is la içaninf, ftfDK» i|e DimancBe, Conditions particulières à MM. les Instituteurs. AU CYGNE POLYCOPIE LA PIERRE HUMIDE remplace avantageusement tous les autres procédés. Démander notice « Au CYGIME» SA! N T - IV! ARS - L A - B RI ÈRE (Sarthe). TOILES DU NORD Draps confectionnés et toile au mètre, au prix de gros sans intermédiaire. Mesdames, demandez ca'alottue d'échantil. gratuit? à l'UNION TO IL 1ÈRE DU NORD LILLE» 14, Rue du Bleu' Mouton, 14, LILLE \ff B AJI litres. Franco W B B'S gare départ. Echantillons gratis "a* VieuxBourgogne7.90 la bouteille,Champagne 14.90 Front ont. Ville frandtc-JBotaa'goajne (RHùne) - Réduction supplémentaire de 3 % au Corps Enseignant Ne tentez pas l'expérience !... ... Ce serait la santé de voire enfant qui en ferait les frais ! N'essayez pas sur son fragile intestin tel sirop de pommes de reinette anonyme, qui ne vous: offre d'ailleurs aucune garantie : c'est le SIROP DU D r MANCEAU qu'il faut exiger, avec la sigtu ture « Guillon » sur le flacon. Vous êtes sûre alors de: rendre à Bébé ses couleurs et sa gaîté que la constipation lui fait perdre, sans risquer d'aggraver le mal par d'inefficaces et dangereuses contrefaçons. Dans toutes les pharmacies exigez le flacon d'origine. Du nouveau pour expliquer J.-J. Rousseau On connaît le fameux passage de VÉmile où J.-J.' Rousseau expose comment il conçoit sa maison nitique. On peut dire que depuis lors, cette « petite maison blanche avec des contrevents verts » est devenue le rêve tenace do toute une nation. Mais on ajouterait au texte une utile leçon do chose en expliquant comment l'État aide aujourd'hui d'une façon ellicace ceux qui veulent faire construire. « Trouvez un prêteur, leur dit-il, et je prends à ma charge une partie des intérêts, pour que vous n'ayez pas à supporter plus de 3 à '1 %. Et d'autre part, votre construction sera exempte d'impôts pendant dix ans. » Au surplus, le meilleur commentaire du ,texte de Rousseau, n'est-ce pas ce catalogue des pavillons, construits en divers endroits de France par Paris Travaux ? Que d'ingénieuses variantes, que de modèles'coquets, pratiques, confortables, répondant aux goûts et aux nécessités de chacun, dont on présente et la perspective cavalière et le plan intérieur. Sait-on même qu'il existe des modèles à partir» de 39.500 francs, et qu'on peut commencer à faire bâtir si l'on dispose déjà do 10 000 francs? Autant de raisons de demander aujourd'hui Paris-Travaux, 19, rue Drouot, Paris {'J c ), son catalogue gratuit » SPÉCIAL », et tous renseignement s. C'est, pour tout membre du,corps enseignant, une, documentation indispensable.
Manuel général 1937-1938 N» 32 30 Avril 1933 PARTIE SCOLAIRE JTRT TOPT? A PT4TT? IMDUVP A (Sous cette rubrique» nous mettons ici, chaque semaine, l'annonce des HDi-/i ilii- — IJ/IUII-JO publications pouvant intéresser nos lectrices et lecteurs). A VIE privée de Louis XIV, par GEORGES MONGRÉDIEN. Collection des Vies privées.- Un volume in-16, broclié : 18 fr. La nouvelle Collecllon des c Vies privées » offrira au lecteur friand du passé une galerie originale où lf = porsonnagos •(•libres lui seront montrés dans leur existence, quotidienne. Il connaîtra l'ensemble de leurs attaches familiales et amialcs, leurs habitudes domestiques, leur vie amoureuse, etc. Fondée sur la recherche historique la plus minulieus»-, m-sentéo, sous la forme do récits accessibles à tous, clairs, vivants et colorés, cette collection passionnera tout lé notule... Le premier volume de celle collection, consacré à Louis XIV, nous en apprend plus sur le Roi, sur une société et sur in. ipoque, que bien des traités pesants, et il se lit d'un bout à l'autre avec le plus constant et le plus vif agrément... WMMMÊ A L'ËCOLE ^ • É D U C A T I O H ' : M O R A L E : v ^ Soyons bons. I. « Cet âge est sans pitié ». •— a) Un nouveau nu fi l'école, gaucho, embarrassé... — Un élève ni , ayant mal entendu une question du maître, pond tout de travers... — Un camarade atteint l'une légère infirmité ou simplement un peu dilïéut des autres (cheveux rouges, taille très petite, ou i: - grande...) —• En récréation, quelqu'un qui, en •ourant, vous bouscule involontairement... — 6) A la r.aison, la maman malade, personne pour mettre la aixentre frères et sœurs... — c) Ailleurs, un malheuux chat qui miaule et que rencontre une bande de ;:imins..,; un nid, à portée de la main, avec des •isillons...; au cinéma, des boxeurs qui se portent le violents coups de poing, tombent, saignent...; me quête dans une réunion au profit de sinistrés, nais vous avez bien envie de vous offrir un stylo ivec vos économies.... etc... Choisir, parmi ces circonstances, ou d'autres plus lirectement inspirées de la réalité locale, et deman- 1er par écrit aux enfants quelle a été leur attitude lans ces cas. Conclure en blâmant tout ce qui est cause de souffrance pour autrui : la taquinerie, la malveillance, es querelles, les injures, la méchanceté, la brutalité. Xous n'aimons pas pour nous la peine, le chagrin, la iouleur. Efforçons-nous donc de les éviter aussi aux lutres. Pensons à eux, mettons-nous à leur place, soyons altruistes, non égoïstes, et nous saurons déjà IOUS interdire une multitude de petites méchancetés 1uotidionn.es qui rendent la vie" pénible à beaucoup iic gens, alors qu'il serait si aisé de s'entendre, de se •omprendre, de sympathiser les uns avec les autres et ainsi de créer du bonheur partout autour de sol. II. Soyons bons. — Mais il ne suffit pas d'éviter 3e faire de la peine aux autres. Ce serait encore égoïsme que de vivre replié sur soi, attentif sans doute à ne pas déplaire, mais indifférent aux privalions, aux malheurs, aux souffrances d'autrui. Il faut savoir compatir à ces souffrances, il faut (Ire bon. Exemples ; On trouvera des lectures connues, toujours émouvantes et olTicaces, dans l'œuvre de V. Hugo : les Misérables (épisodes de Gavroche recueillant les deux enfants abandonnés; de l'évêque Myriel), les » Pauvres gens »; dans Daudet (Le secret de maître Cornillo). Cf. aussi : « Un jour je me trouvai à une fête de village. J'aperçus une petite fille qui vendait des pommes sur un éventalre qu'elle portait devant elle. Elle avait beau vanter sa marrhandise, elle ne trouvait pas de chalands. — Combien toutes vos pommes ? lui dis-je. — Toutes mes pommes ? i eprit-clle. Et la voilà occupée à calculer en elle-même. — Six sous. Monsieur, me dit-elle. — Je les prends pour ce prix, à condition que vous irez les distribuer à ces petits Partie scolaire. primaire WÈmmmm Savoyards que vous voyez là-bas.— Ce qu'elle fit aussitôt. Ces enfants furent au comble de la joie do se voir régalés, ainsi que la petite fille de s'être défaite de sa marchandise! Tout le monde fut content et personne ne fut humilié. » J.-J. ROUSSEAU. a) Montrer que la bonté, sous toutes ses formes [empressement, serviabilité, complaisance, bienveillance, indulgence, pardon des offenses, charité, amour), fait le bonheur des autres, al àe soi-même ; • Le plaisir le plus délicat est de faire celui d'autrui » (LA BnuvÈRE). Donner ou faire trouver des exemples de ces divers aspects de la bonté. b) Les autres biens : la richesse, la beauté, Vintelligence, la puissance ne sont rien sans la bonté, et ne valent que si on sait en faire profiter autrui. c) La bonté doit être discrète. Il faut, par exemple, savoir venir en aide, donner un jouet, des fruits, ou de l'argent.s ans n. le faire publier dans le journal » (cf. les dons anowjmes, expliquer). Que pensez-vous justement du récit de J.-J.-Rousseau ? Sa bonne action n'aurait-élle pas gagné à n'être pas racontée à la postérité ? Quand lu fais le bien, dit un auleur ancien, ne sonne pas la trompette devant loi. d) La bonté n'est pas la faiblesse : est-ce bonté pour une mère de laisser faire toutes sortes da sottises à son fils sans le réprimander ? pour un maître de laisser bavarder les élèves ? pour un chef de tolérer les retards, la négligence, les malfaçons de ses employés ? III. Notre B. A. quotidienne. — n Quand vous vous levez le matin, rappelez-vous qucT vous avez un service à rendre à quelqu'un dans la journée; s'il vous arrivait d'avoir oublié, faites deux bonnes actions (B. A.) le lendemain. Souvenez-vous que votre promesse d'éclaireur vous engage sur l'honneur à rendre ce service quotidien. » (BADEX-POWEL. Les éclaireurs). Obtenir des élèves qu'ils fassent chaque jour leur B. A. : recoudre un bouton à la blouse du petit frère sans que personne l'ait demandé, sarcler une planche du jardin, ouvrir et fermer doucement la porte de la chambre d'un malade, donner sou dessert, aller chercher son père au travail pour lui annoncer une bonne nouvelle; à l'école, aider et consoler un camarade qui a fait une chu't'e, rendra des billes à celui qui les a toutes perdues; ailleurs, offrir sa place, aider à porter un paquet, aller passer quelques heures avec un convalescent pour le distraire, etc... Susciter les B. A. colleclives : lettra collective (signée par tous les élèves) à un camarade malade au loin; souscriptions de la classe à une œuvre de solidarité; aide en commun à une personne du village ou du quartier; contribution à la * Semaine de bonlé », mais ne pas se contenter de cette semaine: d'une façon permanente, secourir discrètement quelque misère du voisinage. L. LETERniEH, Directeur d'Ecolo normale. JV 0 S2.
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