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Cours et activités en arithmétique pour les classes ... - Robert Rolland

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Complém<strong>en</strong>ts d’<strong>arithmétique</strong> 61<br />

<strong>pour</strong> que b divise a il faut <strong>et</strong> il suffit que l’<strong>en</strong>semble des multip<strong>les</strong><br />

de a soit inclus dans l’<strong>en</strong>semble des multip<strong>les</strong> de b.<br />

Ainsi la relation de divisibilité s’exprime simplem<strong>en</strong>t à travers la relation<br />

d’inclusion <strong>en</strong>tre certaines parties de Z. Ce sont ces parties (<strong>en</strong>semb<strong>les</strong> de<br />

multip<strong>les</strong>) que nous allons donc étudier dans un premier temps.<br />

Idéaux <strong>et</strong> <strong>en</strong>semb<strong>les</strong> de multip<strong>les</strong><br />

Soit a ∈ Z. Notons aZ l’<strong>en</strong>semble des multip<strong>les</strong> de a. Il est très facile de<br />

vérifier que l’<strong>en</strong>semble aZ possède <strong>les</strong> propriétés suivantes :<br />

• aZ est un sous groupe de Z ;<br />

• le produit d’un élém<strong>en</strong>t quelconque de aZ par un élém<strong>en</strong>t quelconque de<br />

Z apparti<strong>en</strong>t à aZ.<br />

Ces deux propriétés définiss<strong>en</strong>t ce qu’on appelle un idéal de Z.<br />

Ainsi, dans Z, tout <strong>en</strong>semble de multip<strong>les</strong> est un idéal de Z.<br />

Réciproquem<strong>en</strong>t, tout idéal de Z est l’<strong>en</strong>semble des multip<strong>les</strong> d’un élém<strong>en</strong>t<br />

a de Z. En eff<strong>et</strong>, Soit I un idéal de Z. Si I = {0} le résultat est bi<strong>en</strong> vrai<br />

avec a = 0. Sinon, il existe dans I un plus p<strong>et</strong>it <strong>en</strong>tier strictem<strong>en</strong>t positif a.<br />

Alors, si b ∈ I, par division euclidi<strong>en</strong>ne on obti<strong>en</strong>t b = aq + r avec 0 ≤ r < a.<br />

Comme a <strong>et</strong> b sont dans I, il <strong>en</strong> est de même <strong>pour</strong> r ; donc <strong>en</strong> vertu du<br />

choix de a on conclut r = 0, ce qui prouve le résultat. En conclusion on a le<br />

théorème<br />

Théorème 4.2.1 la classe des idéaux de Z est la classe des sous <strong>en</strong>semb<strong>les</strong><br />

de Z de la forme aZ. (On dit que dans Z tout idéal est principal ou <strong>en</strong>core<br />

que Z est principal).<br />

Remarque : La démonstration du théorème 4.2.1 est importante car elle<br />

reflète une démarche très fréqu<strong>en</strong>te dans ce type de situations.<br />

Si I est un idéal il existe un <strong>et</strong> un seul a ≥ 0 tel que I = aZ.<br />

Conséqu<strong>en</strong>ces, théorème de Bezout, applications<br />

Nous nous intéressons maint<strong>en</strong>ant à la somme de deux idéaux I1 = aZ <strong>et</strong><br />

I2 = bZ<br />

I1 + I2 = {i = i1 + i2 | i1 ∈ I1, i2 ∈ I2} = {au + bv | u ∈ Z, v ∈ Z}<br />

ainsi qu’à leur intersection I1 ∩ I2.

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