Cours et activités en arithmétique pour les classes ... - Robert Rolland
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66 Chapitre 4<br />
Pour avoir dans une table de résultats tous <strong>les</strong> nombres premiers ≤ n, on<br />
écrit dans une table de départ <strong>et</strong> dans l’ordre habituel, tous <strong>les</strong> nombres de<br />
2 à n. On itère jusqu’à épuisem<strong>en</strong>t de la table de départ l’action suivante :<br />
on m<strong>et</strong> dans la table de résultats le premier nombre qui se trouve dans la<br />
table de départ <strong>et</strong> on supprime de c<strong>et</strong>te dernière ce nombre ainsi que tous<br />
ses multip<strong>les</strong>.<br />
Li<strong>en</strong>s avec <strong>les</strong> idéaux<br />
Un idéal premier d’un anneau A est un idéal I distinct de A <strong>et</strong> tel que si<br />
un produit ab d’élém<strong>en</strong>ts de A est dans I, alors l’un des deux élém<strong>en</strong>ts a ou<br />
b est dans I.<br />
Les idéaux premiers de Z sont l’idéal {0} <strong>et</strong> <strong>les</strong> idéaux pZ où p est premier.<br />
Un idéal maximal d’un anneau A est un idéal M distinct de A tel que A soit<br />
le seul idéal qui conti<strong>en</strong>ne strictem<strong>en</strong>t M. Tout idéal maximal est premier.<br />
Les idéaux maximaux de Z sont <strong>les</strong> idéaux pZ où p est premier.<br />
Nous r<strong>en</strong>voyons à l’annexe III <strong>pour</strong> des informations plus précises sur ces<br />
notions.<br />
4.3 Les <strong>classes</strong> résiduel<strong>les</strong> : Z/nZ<br />
4.3.1 Définition<br />
Soit n ≥ 0. Dans Z définissons la relation xRy si <strong>et</strong> seulem<strong>en</strong>t si x − y ∈ nZ.<br />
C<strong>et</strong>te relation est une relation d’équival<strong>en</strong>ce dans Z. Si x <strong>et</strong> y sont dans la<br />
même classe (i.e. équival<strong>en</strong>ts), nous dirons que x est congru à y modulo n<br />
<strong>et</strong> nous noterons<br />
x ≡ y (n).<br />
Remarquons que si n ≥ 1, x est congru à y modulo n si <strong>et</strong> seulem<strong>en</strong>t si <strong>les</strong><br />
divisions euclidi<strong>en</strong>nes de x par n <strong>et</strong> de y par n ont le même reste.<br />
Sur l’<strong>en</strong>semble quoti<strong>en</strong>t on définit une addition <strong>et</strong> une multiplication <strong>en</strong> posant<br />
x + y = x + y<br />
xy = xy