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Méthodes spectrales pour une analyse en fatigue des structures ...

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2 Simulations de Monte-Carlo 27<br />

quinzaine de réalisations du processus considéré. Les caractéristiques du matériau <strong>en</strong><br />

<strong>fatigue</strong> sont β = 7 et C = 4.88×1029 . Le matériau considéré ne prés<strong>en</strong>te pas de limite<br />

d’<strong>en</strong>durance.<br />

Les résultats de ces simulations sont représ<strong>en</strong>tés Fig. 2.9. Pour les processus <strong>en</strong> bande<br />

étroite (valeurs faibles de l’amortissem<strong>en</strong>t ξ ou du paramètre α), les simulations<br />

confirm<strong>en</strong>t la théorie, à savoir que les trois métho<strong>des</strong> donn<strong>en</strong>t <strong>des</strong> estimations du<br />

dommage équival<strong>en</strong>tes. Nous observons égalem<strong>en</strong>t que l’approximation de Rayleigh<br />

prédit un dommage constant, quelque soit la largeur de bande du processus et la forme<br />

spectrale, σs et ν + 0<br />

étant constants. Lorsque la largeur de bande augm<strong>en</strong>te, l’approxi-<br />

mation de Rayleigh devi<strong>en</strong>t de plus <strong>en</strong> plus conservative. Ceci est dû au fait que, <strong>pour</strong><br />

un processus <strong>en</strong> bande étroite, chaque maximum est associé à un minimum de même<br />

amplitude, contrairem<strong>en</strong>t à un processus large bande qui est constitué d’oscillations<br />

de gran<strong>des</strong> amplitu<strong>des</strong> sur lesquelles se superpos<strong>en</strong>t <strong>des</strong> oscillations de faibles amplitu<strong>des</strong>.<br />

Pour <strong>une</strong> même longueur d’échantillon temporel, le nombre de cycles rainflow<br />

de gran<strong>des</strong> amplitu<strong>des</strong> est donc beaucoup plus faible <strong>pour</strong> un processus large bande<br />

que <strong>pour</strong> un processus bande étroite. Par contre, la décroissance du dommage observée<br />

sur les résultats <strong>des</strong> simulations rainflow, lorsque la largeur de bande augm<strong>en</strong>te, est<br />

très bi<strong>en</strong> approximée par la méthode du single mom<strong>en</strong>t. Ceci est donc bi<strong>en</strong> cohér<strong>en</strong>t<br />

avec les observations de Lars<strong>en</strong> & Lutes [17].<br />

Quant aux temps de calcul, les routines relatives aux simulations rainflow ont été<br />

implém<strong>en</strong>tées <strong>en</strong> FORTRAN et les métho<strong>des</strong> <strong>spectrales</strong> ont été implém<strong>en</strong>tées dans<br />

MATLAB. Les différ<strong>en</strong>tes simulations ont été effectuées sur <strong>une</strong> station de travail<br />

de type DEC alpha. Pour chaque estimation du dommage, les simulations rainflow<br />

pr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t 130 secon<strong>des</strong>, alors que le calcul dure 1.8 s <strong>en</strong> utilisant l’approximation de<br />

Rayleigh où l’évaluation de deux mom<strong>en</strong>ts spectraux est réalisées, et 0.9 s <strong>en</strong> utilisant<br />

le ”Single Mom<strong>en</strong>t” qui nécessite le calcul d’un seul mom<strong>en</strong>t spectral.<br />

2.4.2 Distribution <strong>des</strong> cycles rainflow et du dommage<br />

Le rapport<br />

f(b)db = ∆(b)db<br />

E[D]<br />

(2.34)<br />

représ<strong>en</strong>te la fraction du dommage associée aux contraintes dont l’amplitude est comprise<br />

dans l’intervalle [b, b + db[, ∆(b)db est le dommage produit par unité de temps<br />

par les cycles dont les amplitu<strong>des</strong> sont comprises dans l’intervalle [b, b + db[, comme<br />

le montre l’éq. (2.24), et E[D] est le dommage total produit par unité de temps, <strong>en</strong><br />

pr<strong>en</strong>ant <strong>en</strong> compte tous les maxima positifs.<br />

Dans l’hypothèse d’un processus <strong>en</strong> bande étroite, nous pouvons remplacer p(b) par la<br />

distribution de Rayleigh dans l’éq. (2.24) qui constitue le numérateur de l’éq. (2.34).<br />

Le dénominateur de cette même équation, E[D], est dans ce cas donné par l’approximation<br />

de Rayleigh c’est-à-dire par l’éq. (2.30). En réduisant les amplitu<strong>des</strong> <strong>des</strong><br />

maxima par rapport à la moy<strong>en</strong>ne quadratique du processus, η = b/σs, il est possible<br />

de montrer que, <strong>pour</strong> <strong>une</strong> distribution de Rayleigh <strong>des</strong> maxima, la d<strong>en</strong>sité de

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