Mali - Convention on Biological Diversity

chaque collectivité territoriale ou particulier
est tenu d’édicter les mesures de protection
nécessaires et de conservation appropriées
de ses ressources.
6.2 actions de conservation
Les réserves de faune et les forêts classées
constituent des moyens efficaces de
conservation in situ des ressources
biologiques. Au <strong>Mali</strong>, les superficies des
réserves de faune et les forêts classées sont
estimées respectivement à 3 813 000 ha
(Profil environnemental du <strong>Mali</strong>, BAD,
1996) et 1 266 000 ha soit au total un peu
plus de (4 %) de la superficie du territoire
national. Ce taux est insuffisant.
Le seul Parc biologique qui se compose d’un
jardin botanique et d’un jardin zoologique,
est installé sur un site naturel de 30 ha, au
pied de la Colline du Point G à Bamako. Ce
Parc biologique, à vocation de conservation
in situ et ex situ, offre à certains endroits des
gites et espaces de vie pour les animaux et
renferme présentement des spécimens
d’espèces végétales rares ou menacées.
Dans le domaine de l’agrobiodiversité, un
projet de préservation de la race bovine
N’dama a été exécuté dans son berceau. La
N’Dama, à cause de sa trypanotolérance et
de sa rusticité, constitue une ressource
génétique de première importance pour
l’élevage de bovins en zones sub-humides et
humides de l’Afrique de l’Ouest
Depuis la ratification de la <strong>Convention</strong> sur
la Diversité Biologique par le <strong>Mali</strong> en mars
1995, des projets spécifiquement orientés
vers la conservation de la diversité
biologique, ont vu le jour. Il s’agit :
du Projet de Gestion Durable de la
Biodiversité dans le Gourma malien ;
du Projet de Gestion Durable de la Biodiversité
dans la Réserve de Faune du Bafing ;
du Projet de Gestion Durable de la Diversité
Biologique dans le Delta Intérieur du Niger ;
du Projet de Gestion Durable des Forêts en
3ème région ;
des Projets de faible envergure financés dans
le cadre du Programme des Petites
Subventions du Fonds pour l’Environnement
Mondial/PNUD ;
du Projet de Gestion Durable de la Biodiversité
de la Boucle du Baoulé ;
du Projet d'Elaboration de la Stratégie
Nationale de Biodiversité et son Plan d'action;
et
du Projet de Réhabilitation de la végétation
autochtone en Zones aride et semi-aride
d’Afrique.
Avant cette ratification, de nombreux
engagements en faveur de la conservatiion des
ressources naturelles se reflétaient à travers
divers projets et programmes. D'une façon
générale, ces projets et programmes visaient la
conservation des ressources forestières, la
gestion des ressources naturelles, la promotion
des productions animales et végétales depuis
l'installation des sécheresses et des famines
durant la decennie 1970. Une classification
thématique de ces projets nouveaux et anciens
est donnée dans les neuf catégories ci-dessous..
Les projets orientés vers l’organisation
rationnelle de l’exploitation des ressources
forestières par les populations riveraines des
forêts classées pour leur procurer des
revenus, pour résoudre le conflit populations-
aire protégée et mieux garantir leur maintien
comme domaine de diversité biologique, de
ce qui restera de la forêt classée. C’est le cas
du projet de cogestion des forêts des Monts
Mandingues, la Faya, Sounsan, le Projet
Aménagement des Ressources forestières
dans le Cercle de Kita, le Projet gestion des
Forêts en 3ième Région et de nombreux
projets des
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