Mali - Convention on Biological Diversity

6.3 renforcement des capacités humaines
Les activités de renforcement des
capacités humaines pour la
conservation de la diversité biologique
par le Gouvernement (Ministère
chargé de l’Environnement, Ministère
du Développement Rural, Ministère de
la Communication, Ministère de
l’Education Nationale), les partenaires
au dévelopement (BM, CILSS, France,
Pays-Bas, PNUD, PNUE, Suisse, Union
Européenne, USAID), les ONGs
(Groupe Pivot-GRN/CCA-ONG,
UICN, SECO-ONG) et les médias
(radios de proximité, ORTM) sont
encore timides. Elles ont porté sur la
compréhension de la problématique et
les enjeux de la biodioversité aux
niveaux national et local ; sur les
solutions de conservation ; et sur le
développement des outils de
planification et de gestion
Au niveau des populations, elles ont été
réalisées à travers la sensibilisation, la postalphabétisation,
les visites d’échange,
l’adoption de nouvelles fonctions de gestion
et l’implication dans les organes de gestion
de type comité villageois de gestion des
ressources naturelles (CVGRN), Comité de
gestion des marchés ruraux de bois, les
formations techniques et le développement
de nouvelles opportunités économiques
liées à la biodiversité ;
Au niveau des cadres, elles ont été
réalisées à travers les ateliers
thématiques de formation sur la
diversité biologique, la participation aux
conférences internationales, la
connection Internet à différents sites sur
la biodiversité, le processus de
planification et de programmation de la
SNPA-DB, l’implication dans
l‘élaboration de projets et programmes
de nouvelle génération, ciblant spécifiquement
la biodiversité, les stages de formation et les
visites d’échange, la création de réseaux
d’échange ;
Au niveau scolaire et universitaire, elles ont
concerné respectivement la formation apportée
aux élèves du cycle fondamental de
l'éducation nationale par le programme PFIE
(Programme de Formation Information
Environnementales du CILSS) et la
restructuration des modules de formation au
niveau de l’IPR/IFRA.
6.4 valorisation des connaissances et
pratiques traditionnelles
Diverses connaissances et pratiques
traditionnelles sont utilisées par les hommes et
les femmes du <strong>Mali</strong> pour gérer durablement
les ressources naturelles. De nombreuses
pratiques ont survécu aux vicissitudes du
temps parce que profondément enracinées
dans les comportements des individus.
Certaines de ces pratiques et connaissances ont
des fondements scientifiques qui les rendent
perfectibles grâce à l’évolution technique et
technologique.
Des efforts de valorisation des connaissances,
pratiques traditionnelles ont été du reste pris
en compte dans l’élaboration de la législation
sur les ressources naturelles et dans la mise en
oeuvre des actions par les structures
techniques de l’Etat et les ONG.
Chez les Bozos et les Somonos, les rituels de
pêche sont dirigés par les maîtres des eaux
(djitigui) ayant pour rôle l’organisation des
pêches collectives, l’arbitrage des droits
d’usage entre les familles, le règlement de
l’installation des barrages de pêche et de
l’utilisation des instruments de pêche, en
fonction des saisons et des lieux de pêche. Par
exemple, ces pratiques ont été respectées par
l’Opération Pêche Mopti à travers la
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