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Mali - Convention on Biological Diversity

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au <str<strong>on</strong>g>Mali</str<strong>on</strong>g> : race Guinea et race Durra. Les<br />

prospecti<strong>on</strong>s et collectes réalisées <strong>on</strong>t permis<br />

de c<strong>on</strong>stituer la collecti<strong>on</strong> malienne de sorgho.<br />

Plus de 1 200 écotypes de sorgho <strong>on</strong>t ainsi été<br />

collectés. Ce matériel a été évalué et utilisé<br />

dans diverses localités.<br />

Les différentes races de sorgho représentées<br />

dans la collecti<strong>on</strong> s<strong>on</strong>t Guinea (70%) avec ses<br />

deux principaux groupes : kéninké (54%),<br />

kendé (16%), la race durra (17%), la race<br />

caudatum (moins de 1%). Il y a un dernier<br />

groupe de sorgho de formes intermédiaires<br />

(13% de la collecti<strong>on</strong>). Dans les régi<strong>on</strong>s de<br />

Kayes, de Ségou et de Mopti, <strong>on</strong> renc<strong>on</strong>tre un<br />

type de sorgho appartenant au groupe<br />

membranaceum, c<strong>on</strong>nu sous le nom “ keniké ”<br />

ou “ bimbiri ”. Les sorghos maliens de race<br />

"guineense" <strong>on</strong>t un cycle de maturité variable<br />

pouvant atteindre plus de 150 jours pour les<br />

photosensibles et tardives de la z<strong>on</strong>e sud du<br />

pays et 85 jours pour les “ kéniké télini ” de<br />

cycle relativement précoce. Ces variétés s<strong>on</strong>t<br />

retenues comme des variétés hâtives par les<br />

cultivateurs des z<strong>on</strong>es de Koutiala et de Ségou.<br />

Il existe également un petit groupe de sorgho<br />

“guineense” cultivé au <str<strong>on</strong>g>Mali</str<strong>on</strong>g>, le Guinense<br />

margariteferum, c<strong>on</strong>nu localement sous le nom<br />

de “ kendé ”. Ces variétés s<strong>on</strong>t caractérisées<br />

par leur grain dur et petit, grain souvent utilisé<br />

pour faire un plat ressemblant au riz “ le<br />

Niènyen kini ”.<br />

Dans la z<strong>on</strong>e sahélienne des régi<strong>on</strong>s de Kayes<br />

et de Ségou du <str<strong>on</strong>g>Mali</str<strong>on</strong>g>, la race Durra est la plus<br />

cultivée. Elle est c<strong>on</strong>nue sous plusieurs<br />

appellati<strong>on</strong>s d<strong>on</strong>t la plus courante est<br />

“ Gadiaba ”. Les sorghos gadiaba <strong>on</strong>t des<br />

plantules vigoureuses et bien développées et<br />

possèdent cette capacité de rester en état de<br />

dormance durant les périodes sèches et<br />

chaudes au cours de s<strong>on</strong> développement<br />

végétatif et d’utiliser l’humidité résiduelle du<br />

sol au stade de remplissage du grain en<br />

l’absence de toute pluie. Quand il pleut<br />

beaucoup au cours du remplissage, <strong>on</strong><br />

obtient un grain de qualité médiocre.<br />

Dans les régi<strong>on</strong>s de Kayes, Ségou et Mopti,<br />

il existe une race de sorgho appartenant au<br />

groupe membranaceum, c<strong>on</strong>nue sous le<br />

nom de “ Nio-fi<strong>on</strong>to ” (sorgho aveugle) en<br />

milieu paysan à cause de ses l<strong>on</strong>gues<br />

glumes couvrant complètement s<strong>on</strong> gros<br />

grain. Les panicules s<strong>on</strong>t compactes et<br />

légèrement courbées.<br />

La collecti<strong>on</strong> originaire de la z<strong>on</strong>e lacustre<br />

(régi<strong>on</strong>s de Mopti et Tombouctou),<br />

c<strong>on</strong>tient une grande diversité de formes<br />

intermédiaires gadiaba X kéninké, d<strong>on</strong>t les<br />

groupes majeurs s<strong>on</strong>t appelés “ Saba ”,<br />

“ Sota ” et “ Hambo ”.<br />

Malheureusement, les sorghos des z<strong>on</strong>es<br />

lacustres, où existe une faible pressi<strong>on</strong> de<br />

maladie, s<strong>on</strong>t extrêmement sensibles à la<br />

bande de suie, quand elles s<strong>on</strong>t cultivées<br />

dans la z<strong>on</strong>e sorghicole du pays, c’est-àdire<br />

l’Ouest et le Sud. La collecti<strong>on</strong> de la<br />

régi<strong>on</strong> de Gao du <str<strong>on</strong>g>Mali</str<strong>on</strong>g> est dominée par les<br />

types Durra ayant des Panicules très<br />

compactes.<br />

Les résultats des différents travaux de<br />

recherche effectués sur le sorgho au <str<strong>on</strong>g>Mali</str<strong>on</strong>g><br />

<strong>on</strong>t permis de proposer à la vulgarisati<strong>on</strong><br />

beaucoup de variétés.<br />

Le riz (Oryza sp)<br />

Du point de vue génétique, <strong>on</strong> distingue<br />

deux races cultivées (Oryza glaberrima et<br />

Oryza sativa) et deux variétés<br />

sauvages :Oryza l<strong>on</strong>gistaminata (diga) et<br />

Oryza barthii (sego).<br />

Le Delta Central du Niger c<strong>on</strong>stitue, sel<strong>on</strong><br />

de nombreux auteurs, un important foyer<br />

de diversité et même un centre de

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