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12 Fès-Boulemane Semaine nationale de la qualité www.lematin.ma sur notre site vous trouverez d’autres informations et toutes nos rubriques pratiques : TV, jeux, météo… LE MATIN Mercredi 14 novembre 2012 La sécurité au travail, un levier déterminant pour le succès Les participants à une journée d’étude organisée à Fès par la délégation du commerce et de l’industrie, en partenariat avec l’Université Sidi Mohammed Ben Abdellah dans le cadre de la Semaine nationale de la qualité, se sont accordés sur le fait que la sécurité au travail représentait un gage de succès pour les entreprises. Dans le cadre de la Semaine nationale de la qualité, dont la 16 e édition s’est déroulée cette année autour du thème «Pas de qualité sans sécurité au travail», la Délégation du commerce et de l’industrie de Fès et l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, ont organisé le 8 novembre à Fès, une Journée d’étude pour débattre du rôle important de la sécurité au travail dans la garantie de la qualité dans toute entreprise. Dans ce sens, le délégué du commerce et de l’industrie à Fès, Sadok Driss, a fait savoir que le thème de la Semaine de la qualité, cette année, Seminaire La qualité et la sécurité sont intimement liées et la déchéance de l’une d’elles peut affecter tout le cycle de production de l’entreprise. a été choisi dans le but de montrer que la sécurité au travail représente un enjeu de compétitivité pour les entreprises. «Les entrepreneurs doivent toujours mettre à la tête de leurs priorités la qualité et la sécurité au travail. En effet, la qualité et la sécurité sont intimement liées et la déchéance de l’une d’elles peut affecter tout le cycle de production de l’entreprise. Pour cette raison, les entreprises ont de plus en plus tendance à mettre en œuvre une approche globale qui prend en considération les aspects de la qualité, de la sécurité, et de la gestion des risques», a-t-il précisé, avant d’ajouter que la stratégie du gouvernement pour la promotion de la qualité repose sur trois axes. «Le premier est relatif à la sensibilisation quant à l’application des normes de qualité, le deuxième axe, consiste en l’appui et le renforcement des capacités techniques des PME et le troi- Pour la promotion à l’export de l’artisant local Un séminaire sur la promotion de l’export des produits artisanaux a été organisé à Fès. Il y a été question d’informer les artisans sur les avantages de la participation aux salons et sur les aspects juridiques de l’export. Dans le cadre du projet RIFA, Réseau interrégional pour l’adaptation de la formation technique et professionnelle aux besoins de l’artisanat, la Chambre d’artisanat de Fès-Boulemane a organisé du les 7 et 8 novembre à Fès, un séminaire sur la promotion de l’export des produits artisanaux. Le programme de ce colloque qui a connu la participation de nombreux producteurs et exportateurs travaillant dans le textile, la dinanderie, la cosmétique, les bijoux, la mode, la vannerie, etc., a été décliné en deux axes. Le premier relatif aux conditions de succès d’une participation aux salons et foires et le deuxième portant sur les aspects juridiques de l’export. Les participants ont ainsi bénéficié d’une formation concernant ces deux sujets et ont pu avoir une idée sur les informations pratiques pour réussir leur participation aux salons et aux foires. «Participer aux salons internationaux pour présenter les produits dans un cadre professionnel est un bon moyen de développer l’artisanat, notamment au niveau de l’export. La participation aux salons, représente, en effet, un véritable outil de promotion de l’artisanat marocain à l’étranger puisqu’elle constitue une plateforme idéale de communication avec les clients et les fournisseurs, ainsi qu’une source d’informations directes sur la concurrence et le marché», a ainsi affirmé Inès Ben Youssef, consultante en exportation, lors de cette rencontre. Et d’ajouter, «Quand il prend part à un salon, l’artisan a l’opportunité de rencontrer directement des clients, de montrer et tester de nouveaux produits, de rechercher de nouveaux clients et partenaires, d’augmenter les contrats de vente et le chiffre d’affaires et d’avoir des informations précieuses sur les niches du marché, les tendances, les nouveautés et la concurrence». Par ailleurs, M me Ben Youssef a précisé qu’une participation réussie aux salons passe avant tout par une préparation préalable qui consiste à définir des objectifs spécifiques et bien réfléchis. Il s’agit, selon elle, d’obtenir de nouvelles parts du marché, de détecter de nouveaux marchés, prospecter de nouveaux clients, maintenir le contact avec la clientèle, promouvoir un nouveau produit, présenter sa gamme de produits et s’affirmer face à la concurrence. «Finalement, pour terminer sa mission avec succès, l’artisan-exposant doit veiller après sa participation à un salon, à évaluer ses résultats et à analyser les opinions et suggestions données par les visiteurs sur les produits, les prix, les conditions de livraison et le stand, pour tirer des conclusions qui peuvent lui être utiles à l’avenir», a expliqué M me Ben Youssef. Quant aux aspects juridiques de l’export, deuxième axe du programme de ce colloque, Heike Hoeher-Crohn, représentante de la Chambre des métiers Frankfurt-Rhein-Main a précisé que le contrat est régi par la loi choisie par les parties. «Ce choix doit être exprès ou résulter de façon certaine des dispositions du contrat ou des circonstances de la cause. Par ce choix, les parties peuvent désigner la loi applicable à la totalité ou à une partie seulement de leur contrat. Quant à la réglementation de l’exportation, elle impose que les parties doivent régler avec précision et d’une manière explicite les obligations qui concernent le rapport juridique (ex. la vente)», a-telle souligné. À noter que le projet «RIFA» est le fruit d’une convention, signée entre la Chambre d’artisanat de Fès et son homologue allemande de Rhein-Main. Le Maroc a été choisi comme d’autres pays bénéficiaires, (Côte d’Ivoire, Bénin, El Salvador, Guatemala et Brésil), pour abriter ce projet financé par l’Union européenne sur trois ans à partir de janvier 2010. Le projet vise à améliorer les conditions de travail des artisans à travers un enseignement technique et professionnel avec des sième axe concerne, quant à lui, la mise en place d’un cadre juridique complet qui garantit et assure la compétitivité dans le marché, les droits des employés ainsi que la protection des consommateurs.» Pour sa part, Dr Fouad Boulaguigue, président de l’association de Santé au travail de Fès s’est attardé dans son intervention sur la nécessité de la présence d’un service médical au sein La stratégie du gouvernement pour la promotion de la qualité repose sur trois axes. des entreprises, expliquant que le Code du travail marocain stipule qu’un service médical du travail indépendant doit être créé auprès des entreprises industrielles, commerciales et d’artisanat ainsi que des exploitations agricoles et forestières et leurs dépendances lorsqu’elles emploient cinquante salariés au moins. Les accidents du travail ont, par ailleurs, été au cœur de la présentation de Pr Lotfi Aarab, directeur du Laboratoire des molécules bioactives : structure et fonction (L.M.B.S.F) à la Facultés des sciences et techniques (FST) de Fès. Pr Aarab a indiqué qu’il y a au Maroc une absence d’informations fiables sur les accidents de travail éléments de formation de type dual et à travers également un apprentissage par les pairs. Coup de pouce à la participation aux salons Créée en 1957, la Maison de l’artisan est un établissement public chargé de promouvoir la commercialisation des produits et services de l’artisanat aux niveaux national et international ainsi que d’exécuter la politique gouvernementale dans le domaine de l’artisanat. Outre des actions de prospection, de démarchage et de développement Pour toutes vos annonces & publicités veuillez contacter le : 0522 48 91 03 à 06 (AT), ce qui complique le recours à la prévention. «Les accidents du travail ont coûté aux entreprises marocaines en 2010 près de 1,9 milliard de DH, auquel il faut ajouter les coûts indirects et sociaux. Ces coûts ont un impact négatif sur la productivité et la compétitivité des entreprises marocaines. Pour remédier à cette situation, la prévention s’impose comme un investisse- ment qui rapporte au moins u n b é n é fi c e de deux fois le coût. Néamoins, entre 60 000 et 200 000 accidents de travail annuellement, les chiffres varient, ce qui ne donne pas une vision claire de la situation. C’est ainsi que s’illustre le rôle de l’université à travers ses travaux de recherche, et ce dans l’aide à l’étude des accidents de travail, la détermination des chiffres exacts par domaine, la contribution à l’élaboration des normes et l’accompagnement des entreprises pour contribuer à la réduction des accidents du travail et à la promotion de la prévention sur les lieux de travail», a-t-il expliqué. n Afaf Razouki des relations entre producteurs et réseaux de distribution pour favoriser les échanges commerciaux et les opportunités d’affaires, la Maison de l’artisan assiste les PME d’artisanat et les artisans individuels à leur participation aux salons professionnels et foires commerciales par la prise en charge partielle des frais de location des espaces d’exposition. De plus, la Maison de l’artisan développe des partenariats avec des réseaux de distribution nationaux et internationaux pour faciliter et augmenter la commercialisation des produits de l’artisanat. n A.R.
LE MATIN www.lematin.ma sur notre site vous trouverez Santé Mercredi 14 novembre 2012 Hypersensibilité alimentaire d’autres informations et toutes nos rubriques pratiques : TV, jeux, météo… 13 Quand l’allergie devient un handicap Liée à un mécanisme de défense du système immunitaire, l’intolérance alimentaire peut s’avérer invalidante. De plus en plus de personnes souffrent d’intolérances alimentaires sans le savoir et vont même jusqu’à en aggraver le processus, puisque très souvent l’intolérance est liée à des aliments que l’on apprécie et que l’on consomme souvent. L’intolérance alimentaire est une hypersensibilité à certaines substances alimentaires comme l’impossibilité pour des personnes de pouvoir digérer certains aliments comme les produits laitiers (lactose, lactoglobulines) et les céréales contenant du gluten (gliadine). L’hypersensibilité ou l’intolérance alimentaire est une forme d’allergie alimentaire. On distingue trois types d’allergies alimentaires selon leur évolution dans le temps. Les allergies de type 1, qui constituent un mécanisme de défense de l’organisme vis-à-vis d’une substance inoffensive. Des réactions intenses, telles qu’une éruption cutanée, des crises d’éternuement et une sensation de suffocation, qui se manifestent rapidement sont des signes typiques d’une allergie. Les réactions surviennent de façon générale dans un laps de temps relativement court après la consommation de l’aliment en cause. Ensuite, il y a les réactions pseudoallergiques, dites de type 2, qui surviennent dans les heures suivant la consommation de l’aliment antigène. Elles se manifestent cliniquement par des symptômes respiratoires, cutanés et parfois systémiques. Enfin, les allergies de type 3, appelées aussi les hypersensibilités ou intolérances alimentaires. Elles sont tout à fait différentes des allergies. En DES COMPLICATIONS DANGEREUSES En plus des symptômes particuliers des intolérances alimentaires, celles-ci peuvent donner lieu à des maladies plus ou moins graves, mais qui peuvent être handicapantes. En effet, les personnes souffrantes d’hypersensibilité alimentaire connaissent souvent des problèmes de santé tels que des maladies chroniques, des troubles intestinaux, la maladie ❶Quelle est la différence entre les types d’allergies alimentaires ? Il existe trois allergies alimentaires principales. Les allergies classiques de type 1, elles sont des effets immédiats, avec un risque de choc anaphylactique et nécessitent un recours urgent aux antihistaminiques sinon elles peuvent être fatales ; les allergies de type 3 (appelées aussi hypersensibilités ou intolérances alimentaires), avec effets retardés jusqu’à cinq jours, inflammations chroniques. Les allergies de type 3 sont difficiles à percevoir sans test sanguin ; enfin les déficiences enzymatiques, par exemple les réactions au lait (troubles digestifs principalement) liées à une déficience en lactase. ❷Quelles sont les allergies alimentaires de type 3 les plus courantes au Maroc ? Certainement le blé (gluten) et aussi les épices du fait de leur présence très répandue dans l’alimentation. ❸Comment se manifestentelles et comment les prévenir ? Les allergies de type 3 (intolérances) induisent des maladies inflammatoires chroniques (migraine, diabète de type 2…), mais LES BONS RÉFLEXES DE SURVIE Le monoxyde de carbone, un tueur silencieux Les sources génératrices de monoxyde de carbone sont quant à elles nombreuses et diverses, allant des dispositifs de chauffage traditionnels comme le kanoun, aux chauffe-eaux les plus sophistiqués, en passant par les émanations des pots d’échappement des voitures, les fumées, notamment de cigarettes... Les lieux fermés et les ambiances confinées constituent des facteurs aggravants pour toutes ces sources. Au Maroc, bien que peu d’études aient mis l’accent sur la place du monoxyde de carbone dans la pathologie toxique, certaines d’entre elles ont montré qu’il constitue une cause d’intoxication loin d’être né- effet, les intolérances alimentaires se caractérisent par la présence d’IgG (les immunoglobulines sont les globulines plasmatiques douées de propriétés immunitaires), elles sont à l’origine d’une porosité intestinale et sont responsables de pathologies de type subaigües avec manifestations retardées. Les intolérances sont fréquentes et se développent au fur et à mesure de la vie d’un individu et souvent de façon spontanée. Le plus compliqué est que les symptômes d’une intolérance alimentaire sont, contrairement à l’allergie, extrêmement variés, peuvent même ressembler à ceux d’une allergie, mais se manifester seulement des heures de Crohn, la maladie céliaque, la migraine chronique, l’eczéma, le psoriasis, le diabète, la fibromyalgie, la polyarthrite, des douleurs articulaires, musculaires et dorsales, mais pas seulement, dans certains cas, l’intolérance alimentaire peut se développer en hypertension artérielle, dépression ou cancer. En effet, selon les études réalisées par les scientifiques, un grand nombre de per- Le monoxyde de carbone ne se reconnaît ni par l’odeur, ni par la couleur, et l’intoxication qu’il provoque ne se manifeste pas non plus par des signes annonciateurs. Plus que cela, elle occasionne des troubles de conscience qui empêchent la victime de sortir de l’ambiance contaminée. Les intolérances peuvent se manifester de diverses façons et la meilleure manière d’éviter les complications est d’établir un bilan des éventuelles allergies. gligeable. De 1991 à 2007, le CAPM a collecté 11 488 cas d’intoxications au monoxyde de carbone, soit 15,8% de l’ensemble des cas d’intoxication reçus pendant la même période. Les déclarations étaient progressivement évolutives et suivaient la progression globale des intoxications. L’hiver puis l’automne... La majorité des intoxications au monoxyde de carbone a été observée en hiver (39,4%) suivi de l’automne (28,5%), du printemps (20,5%) et enfin de l’été (11,5%). La répartition géographique montre que toutes les régions du Maroc ont été touchées avec une prédominance de la région de ou des journées après l’ingestion des aliments. Aussi, les symptômes d’une intolérance sont souvent banalisés, ce qui la rend difficile à diagnostiquer. Ainsi, les intolérances peuvent se manifester de diverses façons telles que : des troubles respiratoires (rhinite, sinusite, asthme, otite, maux de gorge, toux, enrouement, obstruction par mucosités) ; des troubles digestifs (vomissements, ballonnements, crampes, nausées, sentiments de plénitude, constipation, diarrhée, coliques, colon irritable…) ; des troubles cutanés (urticaire, eczéma, dermatite atopique, acné, psoriasis, rougeurs, peau sèche, démangeaisons) ; des troubles nerveux (migraine, sonnes souffrant de ces maladies ont vu leur santé s’améliorer en découvrant l’aliment antigène et en le supprimant définitivement de leur nourriture. Les spécialistes conseillent, d’ailleurs, aux personnes souffrant de ce genre de problème de santé de manière chronique depuis des années, de faire le test pour vérifier si leurs maux ne sont pas causés par une allergie alimentaire de type 3. Meknès Tafilalet suivie de la région de Tanger Tétouan et la région de Tadla Azilal. L’âge moyen des intoxiqués était de 25,4 ± 0,3 ans, 60,4% parmi eux étaient des adultes, 17,0% des enfants et 14,5% des adolescents. L’étude des caractéristiques des intoxications a montré que la circonstance accidentelle représentait 98,5% alors que la circonstance volontaire ne représentait que 1,5%. La majorité des intoxications est survenue à domicile (96,8%), dans un milieu de travail dans 1,2% des cas et dans les lieux publics dans 1,8%. Les intoxications oxycarbonées étaient isolées dans 75,5% des cas et collectives dans 24,5% des cas. Risques de mort La conduite conseillée par le CAPM lors des appels correspondait à un traitement symptomatique dans 31% des cas, à de premiers gestes à la maison dans 27,5% des cas, à une surveillance médicale dans 7% des cas, à une oxygénothérapie hyperbare dans 16,6% REPÈRES ■ Le test ImuPro a été présenté lors d’une conférence qui a eu lieu récemment à Casablanca. ledit test a déjà fait ses preuves en Europe. ■ Le test ImuPro permet de déterminer les intolérances alimentaires et c’est une méthode pour la gestion personnalisée de l’immunonutrition. ■ Il existe trois types de tests «100», «200» ou «300», chacun permet d’analyser entre 90 et 270 aliments (aliments verts, jaunes, rouges : additifs, conservateurs…), et l’analyse peut durer six heures. maux de tête, vertiges, troubles de la concentration, somnolence, dépression, hyperactivité) ou articulaires (arthrite, douleurs articulaires, musculaires, douleurs dorsales, faiblesse, fibromyalgie, crampes). «Je souffre d’une allergie au gluten depuis l’enfance, mais je ne l’ai découvert qu’à l’âge de 22 ans. Et pour cause, les symptômes dont je souffrais ne ressemblaient en rien à ceux et à un dosage de la carboxyhémoglobine dans 15,4% des cas. Dans 26,5% des cas, les intoxiqués ont été orientés vers une structure hospitalière. L’évolution des patients a été favorable dans 98,8% des cas. Néanmoins, 1% des patients (79) sont décédés. Le monoxyde de carbone a été responsable de 7,1% de l’ensemble des décès par produit toxique avec un maximum dans la région de Tanger-Tétouan. Par ailleurs, 0,2% (21 cas) ont gardé des séquelles à type de cécité et de neuropathie. Il est donc nécessaire de renforcer le système d’information existant et de déterminer un bouquet d’indicateurs pertinents d’une allergie alimentaire. J’avais des diarrhées chroniques, des douleurs abdominales, des vomissements, une fatigue chronique, une anémie, un eczéma… et la liste est longue. Aujourd’hui, je suis au régime strict, je n’ai le droit de manger que ce que je prépare à la maison et dès que je fais une erreur, les symptômes reviennent immédiatement. C’est très pénible à vivre», confie Saïda. En effet, vivre avec une hypersensibilité alimentaire peut être invalidant pour la personne. Le corps ne fabriquant pas les enzymes nécessaires à la bonne digestion de l’aliment, cela peut entraîner des troubles digestifs désagréables et bien qu’on entende souvent parler d’intolérance au lactose ou au gluten, il faut savoir qu’on peut être intolérant à n’importe quel produit. Les intolérances alimentaires perturbent de suivi pour améliorer nos connaissances sur les facteurs d’exposition et sur les populations à risque. Ceci nous permettrait d’évaluer de façon précise la performance des actions qui seront mises en place. ■ EXPLICATIONS Dr Najia Dhiba, docteur en biologie et directeur Développement à Isolabo «Les allergies au blé et aux épices sont les plus fréquentes au Maroc» aussi la prise de poids due aux désordres métaboliques créés par l’inflammation chronique. L’exclusion temporaire est la solution pour réduire les effets des aliments qui créent l’inflammation. À terme (variable selon le degré d’intolérance mesurée), les aliments peuvent être réintroduits individuellement et successivement dans l’alimentation avec précaution en respectant le concept clef de la rotation (ne pas re-consommer le même aliment pendant 4/5 jours de suite et varier au maximum son alimentation). ❹Peuvent-elles être dangereuses pour la santé ? Si oui, à quel point ? L’inflammation chronique crée des désagréments et affecte le bien-être de la personne atteinte. La prise de poids induite peut conduire au développement du diabète de type 2. Dans certains cas extrêmes, la maladie s’installe en devenant invalidante : migraines chroniques, maladie de Crohn… ❺Peut-on en guérir ? On peut prévenir et guérir en stoppant le développement de ses inflammations. Ceci en reconsidérant son mode d’alimentation sur la base des résultats du test Immunal. la fonction intestinale. Les aliments responsables ne sont pas complètement assimilés et les résidus partiellement digérés mobilisent le système immunitaire. Ces résidus sont reconnus et attaqués en tant que corps étrangers, c’est cette inflammation chronique qui est à l’origine de l’hypersensibilité alimentaire. L’autre difficulté de cette maladie est qu’il n’y a pas de traitement pouvant guérir les intolérances alimentaires. Le seul moyen efficace est de supprimer l’aliment auquel on est intolérant. Selon les tests effectués, les symptômes disparaissent au bout de trois jours et si on veut vraiment se débarrasser d’une hypersensibilité alimentaire, il faut suivre un régime strict (supprimer l’aliment antigène) pendant deux ans, le temps que les cellules mémorisantes meurent. ■ Hafsa Sakhi Le monoxyde de carbone constitue une cause d’intoxication loin d’être négligeable. Centre antipoison et de pharmacovigilance Appelez, nous écoutons - Notifiez, nous agissons N° éco : 0801 000 180 Tel d’urgence : 05 37 68 64 64. Rue Lamfedel Cherkaoui , Madinate Al-Irfane, BP : 6671, Rabat 10 100, Maroc. - Standard : 05 37 77 71 69/05 37 77 71 67 - Fax : 05 37 77 71 79 www.capm.ma
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