feu et des litres de lave en fusion se déversaient dans mes veines. Il me caressa et m’embrassa encore et encore tandis que son corps allait et venait sans <strong>ce</strong>sse en moi. Jamais à <strong>au</strong>cun moment son regard ne s’était décroché du mien. Lorsque je fermais les yeux, Gabriel m’obligeait avec for<strong>ce</strong> et dou<strong>ce</strong>ur à le regarder. Une vague douloureuse de plaisir me submergea, mon cœur <strong>ce</strong>ssa de battre… et puis plus rien.
Chapitre 47 Mais je suis où là… Je me réveillais plusieurs heures plus tard, seule et désorientée, dans grand un lit <strong>au</strong> milieu d’une chambre inconnue. Je ne me souvenais de rien. Le vide intersidéral. Les minutes passèrent et, retrouvant petit à petit mes esprits, j’analysais les images que mes yeux transmettaient à mon <strong>ce</strong>rve<strong>au</strong>. Ça et là, dans la chambre, des débris inconnus gisaient sur le sol. Je reconnus la chambre d’hôtel et me rappelai que j’étais à Londres, en Grande-Bretagne. Je tentais de me remémorer les événements de la veille. Mais, était-<strong>ce</strong> la veille ? Quelle heure était-il ? Et quel jour ? Soudain, ça fit « tilt ». Il m’avait hypnotisée. Ce connard m’avait hypnotisée et avait effacé ma mémoire ! J’allais le tuer. S’il était encore dans les parages, j’allais le tuer. Je me sentais sale et trahie. M’enroulant dans le drap -par<strong>ce</strong> que oui, j’étais encore nue-je sortis du lit et me dirigeai vers la salle de bain. Les petites marques bleutées en croissant de lune, ainsi que les vêtements de Gabriel sur le sol, ne me laissaient que très peu d’imagination sur <strong>ce</strong> qui s’était passé. C’est là que je vis les deux petits trous dans le creux de mon cou. L’enfoiré, il m’avait mordue ! C’était un homme, enfin un vampire… ou un démon, enfin peu importe, mort. J’étais dans une colère noire, mais malgré tout, je ne pu réprimer le sourire béat qui s’étalait sur mes lèvres. Aaargh ! Des voix étouffées me parvenaient du rez-de-ch<strong>au</strong>ssée. Discrètement, j’ouvris la porte et sortis dans le couloir. À pas de loup, je me dirigeai vers l’escalier pour écouter en dou<strong>ce</strong> la discussion plus qu’animée qui avait lieu en bas. Plus j’approchais, mieux je pouvais distinguer les voix. — Tu pues le sexe vieux, ne me dis pas que tu l’as baisée ! — Qu’est-<strong>ce</strong> que tu fous là Julian. — Si si, tu l’as baisée ! Remarque tant mieux, maintenant que tu t’es soulagé, tu vas pouvoir faire ton boulot ! — Je répète, qu’est-<strong>ce</strong> que tu fous à Londres ? — Du shopping. Dis, quand tu <strong>au</strong>ras fini de jouer, tu me la prêteras ? Assise par terre le long du mur du couloir, je m’étranglais tellement j’étais outrée par les paroles de <strong>ce</strong> type. Je risquai un coup d’œil pour voir la tronche du connard qui m’insultait. — Surveille tes paroles Julian, je vais finir par m’énerver. Bien dit. — C’est qu’il serait sus<strong>ce</strong>ptible le petit bâtard de démon ! Elle sait <strong>ce</strong> que tu es ou bien tu as encore fait un tour de passe-passe pour qu’elle n’y voie que du feu ? Apparemment, je n’étais pas son premier coup d’essai, <strong>ce</strong> qui me mit dans une rage encore plus meurtrière. — Mon hospitalité a ses limites. — Très bien. Figure-toi que pendant que tu prenais du bon temps avec ta nouvelle poupée…
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PROLOGUE Gévaudan, centre de la Fr
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Chapitre Premier — Bon tu te dép
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M. York nous disait toujours « l
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Chapitre 3 Ne faillant pas à ma r
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J’avais opté pour une petite rob
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La route du retour fut interminable
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c’est moi qui conduisais !). Tout
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Chapitre 7 Je me tenais debout deva
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Chapitre 8 Ça m’énervait de l
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Chapitre 9 Quelle soirée… Il ét
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l’ornaient. Je haussai les épaul
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avait plus que lui et moi. Je pris
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Chapitre 11 Comme d’habitude, j
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— Ben oui, il est de notoriété
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Mon corps réagissait instinctiveme
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— Je l’ai tué ! C’est moi qu
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tu signes ton arrêt de mort ! Je l
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Il ne finit pas sa phrase. — Enfi
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programme. Soudain, une phrase me r
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Au bout de 4 heures d’une doulour
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Chapitre 19 L’intérieur était s
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Gabriel se mit à rire à gorge dé
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cause de la bêtise humaine. — Ex
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— Ne te fie pas aux apparences. I
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— Ils ne peuvent pas, mais ça ne
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