n ° 3258 6 octobre 2011 - L'Hôtellerie Restauration
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20 L’Hôtellerie<strong>Restauration</strong><br />
Une question ? Allez sur<br />
les Blogs des Experts sur<br />
www.lhotellerie-restauration.fr<br />
En Alsace, peut-on appeler Kir royal un<br />
mélange de crème de cassis et de crémant ?<br />
Bonjour, je voudrais savoir s’il est vrai qu’en Alsace, il est possible d’appeler<br />
Kir royal un mélange de crème de cassis et de crémant. Beaucoup de restaurateurs<br />
alsaciens le servent ainsi et prétendent qu’ils en ont le droit. Merci.<br />
Éric<br />
Pascale-Carbillet, auteur : Kir royal est une marque déposée par Lejay Lagoute.<br />
Il n’est donc pas possible d’utiliser ce nom sans accord de la marque<br />
et surtout pour un produit qui ne correspond pas au Kir royal. De plus, Kir est<br />
aussi une marque déposée.<br />
Éric : Dans la plupart des restaurants on peut trouver Kir royal à la carte. De<br />
plus, j’ai lu dans un ouvrage appelé 100 noms propres devenus communs que le<br />
Kir venait d’un député-maire nommé Kir qui ajoutait de la crème de cassis<br />
dans son vin blanc pour recevoir ses convives. Mais selon les ouvrages ou les<br />
sites internet, l’histoire, voire même la composition, ne sont pas les mêmes.<br />
Merci pour la rapidité de votre réponse.<br />
Pascale-Carbillet, auteur : Voici une version de l’histoire selon Lejay Lagoute<br />
figurant sur son site internet :<br />
Un blanc cassis devenu Kir ®<br />
Arrivée progressivement dans les cafés à la seconde moitié du XIX e siècle,<br />
la crème de cassis est ajoutée au Vermouth de Chambéry, très populaire<br />
à l’époque, ainsi qu’au vin blanc de comptoir, souvent un peu acide : cet<br />
ajout lui apporte moelleux et fruité. Au début des années 1950, le députémaire<br />
de Dijon, le chanoine Kir, homme politique d’envergure, pittoresque<br />
et haut en couleur, prend l’habitude d’offrir à ses invités le blanc<br />
cassis : alliance de Bourgogne aligoté et de cassis de Dijon. Reconnu<br />
pour son engagement massif pour la ville de Dijon, il a marqué l’esprit de<br />
la ville par son franc-parler légendaire. Le 20 novembre 1951, sur papier<br />
à en-tête de l’Assemblée nationale, le chanoine Kir rédige le courrier<br />
suivant : “Le chanoine Kir, député-maire de Dijon, déclare donner en exclusivité<br />
à la Maison Lejay Lagoute, représentée actuellement par Roger Damidot, le<br />
droit d’utiliser son nom pour une réclame de cassis, dans la forme qu’il lui plaît et<br />
notamment pour désigner un vin blanc cassis.” Forte de cet accord, la Maison<br />
Lejay Lagoute dépose la marque Kir ® dès mars 1952. Souvent enviée, la<br />
marque appartient définitivement à la société Lejay Lagoute depuis l’arrêt<br />
de la cour de cassation d’<strong>octobre</strong> 1992. Lejay Lagoute a également déposé<br />
la marque Kir royal. Lire la suite de la discussion avec le code RTK5179 sur<br />
le moteur de recherche de www.lhotellerie-restauration.fr<br />
Une question ? Allez sur le Blog des Experts de Pascale Carbillet ‘Droit et réglementation<br />
en CHR’ sur www.lhotellerie-restauration.fr<br />
<br />
Questions-Réponses<br />
& Blogs des Experts<br />
Bouteille à emporter : où trouver les<br />
informations juridiques et sanitaires<br />
Bonjour,<br />
Auriez-vous des informations d’ordre juridique ou sanitaire<br />
(précautions à prendre) sur la vente de bouteille à emporter,<br />
une pratique de plus en plus répandue ? Merci. Gary<br />
Bonjour,<br />
Je me réjouis que, pour<br />
enrayer la baisse des<br />
ventes de vin en restauration,<br />
différents<br />
organismes, dont le CIVB<br />
(Comité interprofessionnel<br />
des vins de Bordeaux) et le<br />
CIVA (vins d’alsace) aient<br />
eu, il y a quelques années<br />
déjà, une idée originale<br />
en proposant que le client<br />
puisse repartir avec sa<br />
bouteille. En effet, si celui-ci ne souhaite pas finir la<br />
bouteille qui a accompagné son repas, il peut l’emporter<br />
dans un étui-cadeau. Beaucoup de restaurateurs ont des<br />
étuis personnalisés.<br />
Cette pratique est de plus en plus répandue et elle est<br />
très appréciée de nombreux clients qui souhaitent concilier<br />
gastronomie et conduite automobile. À signaler que<br />
depuis longtemps aux États-Unis, à la fin du repas, on<br />
propose au client d’emporter la nourriture non consommée.<br />
Pour répondre plus précisément à votre question,<br />
rien ne s’oppose à ce qu’un restaurateur propose à un<br />
client de repartir avec sa bouteille entamée (source :<br />
répression des fraudes).<br />
Sur le plan sanitaire, je ne vois pas où il pourrait y avoir<br />
un problème. Une petite précaution : pour éviter tout<br />
risque de contamination, il serait souhaitable de reboucher<br />
la bouteille entamée avec le bouchon d’origine.<br />
Lire la suite de la discussion avec le code RTK1177 sur le<br />
moteur de recherche de www.lhotellerie-restauration.fr<br />
© Thinkstock<br />
Une question ? Allez sur le Blog des Experts de Paul Brunet ‘Vins au<br />
restaurant’ sur www.lhotellerie-restauration.fr