- Qui est ce bonhomme? Se relevant lentement ... - Lobsang Rampa
- Qui est ce bonhomme? Se relevant lentement ... - Lobsang Rampa
- Qui est ce bonhomme? Se relevant lentement ... - Lobsang Rampa
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
Hogy regardait, muet. Tout le pro<strong>ce</strong>ssus lui semblait<br />
bien particulier. Les ailes du vieux <strong>bonhomme</strong> s'agitaient<br />
en faisant un bruit de portes rouillées sur leurs gonds.<br />
Puis faisant un g<strong>est</strong>e du pou<strong>ce</strong> par-dessus son épaule,<br />
l'ange chargé du registre dit à Hogy :<br />
- Par là, la sortie. Ils vous attendent dehors. Ils feront<br />
<strong>ce</strong> qu'il faut pour vous.<br />
Hogy se trouva en mouvement; il avançait sans avoir<br />
à faire le moindre effort, et se retrouva dehors. Dès qu'ils<br />
le virent, ses aides mirent leurs ailes en marche tout en<br />
lui souriant et, s'emparant de lui, ils le soulevèrent dans<br />
les airs.<br />
- Maintenant, il vous faut aller à l'église, dit l'un.<br />
- Oui, reprit l'autre. C'<strong>est</strong> préférable de se mettre au<br />
courant de <strong>ce</strong>s choses dès le début.<br />
Et sur <strong>ce</strong>s mots, ils des<strong>ce</strong>ndirent et entrèrent dans une<br />
cathédrale au portail maj<strong>est</strong>ueux. L'intérieur était tout<br />
peuplé d'anges assis dont les ailes battaient au rythme<br />
de la musique. Ce spectacle qui ressemblait à une<br />
sorte de parodie le choquait de plus en plus; mais il<br />
assista au servi<strong>ce</strong> qui fut interminable, et tout au long<br />
duquel les anges agitaient leurs ailes, se signaient<br />
et s'inclinaient devant l'auteL Puis le servi<strong>ce</strong> enfin<br />
s'acheva, les anges s'envolèrent comme une nuée de<br />
pigeons et Hogy demeura seul dans la cathédrale<br />
vide.<br />
Il promena autour de lui un regard étonné. Il était<br />
impossible que <strong>ce</strong> lieu fût le paradis. On l'avait, depuis le<br />
début, induit en erreur. Cette histoire d'anges était une<br />
pure absurdité; de même que <strong>ce</strong>s gens chantant et allant<br />
à l'offi<strong>ce</strong> tout le temps était une fable par trop stupide<br />
pour être crédible. Hogy venait à peine de décider que<br />
toute <strong>ce</strong>tte histoire était parfaitement ridicule quand il se<br />
produisit un bruit comme un coup de tonnerre, et du ciel<br />
une lumière des<strong>ce</strong>ndit en cascade jusqu'au sol; c'était<br />
comme si un grand rideau se déchirait et tombait. Hogy<br />
137