- Qui est ce bonhomme? Se relevant lentement ... - Lobsang Rampa
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quelque chose me guide! » Et à <strong>ce</strong>tte pensée, il sentit<br />
quelque chose; il n'aurait pu dire <strong>ce</strong> que c'était, mais il<br />
avait la sensation que des gens étaient près de lui. C'était<br />
comme lorsqu'il avait dormi à l'asile de nuit; dès qu'un<br />
clochard entrait dans <strong>ce</strong>tte grande piè<strong>ce</strong>, il sentait sa<br />
présen<strong>ce</strong>, non pas au point de se réveiller, mais au point<br />
de devenir vigilant au cas où l'intrus essayerait de voler la<br />
montre ou le min<strong>ce</strong> portefeuille qu'il avait blottis sous<br />
son dos. C'était un peu comme un état de veille.<br />
Il formula une pensée : « Aidez-moi, aidez-moi », et il<br />
lui sembla sentir qu'il avait des pieds. C'était comme une<br />
sensation aux extrémités, une sensation étrange et - oui -<br />
il avait des pieds; avec une affreuse terreur il découvrit<br />
que ses pieds étaient sur quelque chose de collant et de<br />
gluant - du goudron peut-être. Il se rappelait le jour, où,<br />
enfant, il était sorti de la maison en courant et avait<br />
marché vers l'endroit où les ouvriers de la ville goudronnaient<br />
la grand-route. Et il retrouvait <strong>ce</strong> qu'avait été sa<br />
terreur - il était très jeune - à la pensée qu'il était<br />
prisonnier de la route et n'en sortirait jamais. C'<strong>est</strong> <strong>ce</strong><br />
qu'il éprouvait en <strong>ce</strong>t instant - il était pris dans le<br />
goudron. Et alors, il pensa que le goudron montait le long<br />
de son corps - car il pouvait sentir son corps maintenant;<br />
il avait des bras, des mains, des doigts, mais était incapable<br />
de les remuer pris qu'ils étaient dans le goudron ou<br />
dans une matière collante qui empêchait le mouvement;<br />
et au-dessus de lui il y avait des gens et <strong>ce</strong>s gens<br />
l'observaient. Il l'aurait juré. La fureur le prit, une fureur<br />
presque meurtrière et il émit la pensée : « O.K., vous, les<br />
gars, pourquoi me regardez-vous ainsi bouche bée? Pourquoi<br />
ne venez-vous pas me donner un coup de main? Ne<br />
voyez-vous pas que je suis coincé? » La pensée revint à<br />
lui claire et forte, presque comme <strong>ce</strong>s choses qu'il avait<br />
vues sur les écrans de télévision, dans les vitrines des<br />
marchands. « Vous devez croire, vous devez croire, vous<br />
devez ouvrir votre esprit avant que nous puissions vous<br />
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