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DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE - INRP

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11 NOV. 33 LANGUE FRANÇAISE : COURS PRÉPARATOIRE 107<br />

CENTRE D'INTÉRÊT : LE VENT ET LA PLUIE<br />

M R Ï Ë P A R A T O<br />

I. — liKtlTATSO.^J<br />

LES GIROUETTES<br />

C'est fête<br />

sur les toits.<br />

Le vent se bat<br />

avec les girouettes.<br />

Les girouettes sont folles et tournent<br />

en criant, soir et matin,<br />

au vent qui les rabat,<br />

les girouettes à grand fracas,<br />

soir et matin,<br />

pivotent d'un pied adroit<br />

sur leurs chapeaux de zinc.<br />

Bonnes cheminées<br />

au vent secouées<br />

comme des mâts,<br />

savez-vous pas?<br />

C'est la fête sur les toits.<br />

Le vent se bat<br />

avec les girouettes. G. CAUDION.<br />

La Prairie fauchée : V Imagerie. Edit. Poésie.<br />

II. — ïîLO€UT2«ra ET V«CAKUI,.%ÏKE<br />

MONSIEUR LE VENT<br />

Un soir que Jean-Pierre se désolait, la porte s'ouvrit<br />

et un géant extraordinaire entra. Il avait un grand<br />

manteau rouge et un haut bonnet blanc. Ses longs pieds<br />

ne touchaient pas la terre quand il marchait :<br />

« Bouh! bouh! prête-moi une chaise, dit-il.<br />

— Voilà, dit Jean-Pierre en tremblant.<br />

— N'aie pas peur, répondit le géant, je suis monsieur<br />

le Vent; je veux me reposer un peu avant de repartir.<br />

Ta maison me plaît, tu m'as prêté une chaise, c 'est gentil :<br />

que veux-tu recevoir en récompense?<br />

— Monsieur le Vent, soufflez trois ou quatre heures<br />

par jours sur mon moulin.<br />

— Entendu, mon bon Jean-Pierre.... »<br />

Et monsieur le Vent s'élança par la porte, et disparut<br />

vers Paris où. il avait encore, disait-il, douze cheminées à<br />

renverser. D'après P. <strong>DE</strong> MUSSET.<br />

Monsieur le Veni el Madame la Pluie. Hachette.<br />

Elocution. — Que font les meuniers ?>-> ils<br />

écrasent, ils moulent le blé pour le réduire en farine.<br />

— Pourquoi Jean-Pierre était-il triste? Son moulin<br />

ne marchant pas, il n'avait pas de farine à vendre,<br />

partant, pas d'argent. -—• Au lieu de dire se désolait,<br />

on pourrait dire ? *-> se désespérait.— Qui arriva?—<br />

Qu'est-ce qu'un géant ? »-> Un homme très grand. —<br />

Dans quel conte est-il question d'un géant ? »-»<br />

Petit Poucet (l'ogre). — Comment M. le Vent étaitil<br />

habillé?— Pourquoi ce grand manteau ? »-* Parce<br />

qu'il soufflait si fort qu'il aurait pu, lui-même,<br />

s'enrhumer. — Que fit Jean-Pierre ? »-» Il se montra<br />

obligeant, hospitalier. — Que promit le Vent ?<br />

—• Quels peuvent être les méfaits du vent?<br />

Vocabulaire. — 1° Les nuages, l'averse, une<br />

giboulée, l'orage, la tcmpCle, le tonnerre, la foudre,<br />

les éclairs, l'arc-en-ciel.<br />

2° Un temps nuageux-, de gros nuages noirs,<br />

sombres; un grand orage; une tempête violente-,<br />

le tonnerre assourdissant; les éclairs aveuglants.<br />

3° Le ciel s'assombrit; les nuages crèvent; la<br />

pluie tombe à verse;le tonnerre tonne, retentit; l'orage<br />

se calme; le temps s'éclaircit.<br />

„ C O U R S É L Ê M E N I A I R E<br />

1. — TEXTES A ETUDIER<br />

A. — LA GRELE<br />

Les légers grêlons de la grêle<br />

Bondissent sur le bord des toits;<br />

Leur chute claire s'amoncelle,<br />

Au pied des murs, en tas étroits;<br />

Parfois, se heurtant aux parois,<br />

Un grain rejaillit et sautelle<br />

Sur les pavés mouillés et froids,<br />

Comme une blanche sauterelle.<br />

Le sol un instant étincelle,<br />

Argenté de ce fin gravois;<br />

Les légers grêlons de la grêle<br />

Bondissent sur le bord des toits.<br />

AUGUSTE ANGELLIER.<br />

Le chemin des Saisons. Hachette.<br />

Explications.—• Gravois : ou gravas, les grêlons<br />

ressemblent à de la grosse poussière de plâtre.<br />

B.— LE PARAPLUIE-OMNIBUS<br />

A Strasbourg, il pleuvait beaucoup. « Grédel<br />

et sa petite sœur, pour aller à l'école, se prélassaient<br />

sous un ample parapluie d'une solidité à toute épreuve<br />

et d'un rouge sang de bœuf, pâli seulement par places<br />

dans le sens des plis.<br />

Elles passaient un matin dans une rue noire et triste,<br />

devant une maison triste et noire. La pluie redoublait de<br />

rage. Un petit écolier était à l'abri sous une porte<br />

cochère. Au comble de la détresse, il regardait tantôt le<br />

ciel qui se fondait tout en eau, tantôt le ruisseau bourbeux<br />

qui roulait des vieux papiers et des trognons de choux.<br />

« Ohé du parapluie! cria-t-il. Une petite place, hé?<br />

— Pourquoi pas, répondit Grédel. Allons, dépêche-toi,<br />

voilà qu'il est huit heures moins dix. »<br />

Le soir, ils revinrent ensemble... Tout à coup, le petit<br />

garçon dit d'un air de pitié : « H y en a une là-bas qui<br />

n'est pas heureuse, l'entends-tu tousser?...<br />

— Où demeures-tu ? demanda Grédel.<br />

— Bue de la Nuée-Bleue, répondit la fillette... »<br />

Le lendemain matin, le parapluie partit un peu plus<br />

tôt et passa rue de la Nuée-Bleue, où la pauvre fillette<br />

attendait ses amis de la veille.... Et ce jour-là, un autre<br />

garçon vint, tout grelottant, se blottir contre les autres<br />

voyageurs. « Voilà l'arche de Noé, criaient les gamins.<br />

— Voilà le parapluie-omnibus ! »<br />

Et tout le temps que dura cette série de jours pluvieux,<br />

le parapluie continua à changer sa route habituelle,<br />

pour prendre ses voyageurs à domicile et les déposer<br />

au retour. D'après J. GIRARDIN.<br />

Petits contes alsaciens. Hachette.<br />

Elocution. — Strasbourg est la ville des petits<br />

alsaciens. — Comment sont-ils habillés? — Par<br />

quoi pourrait-on remplacer « se prélassaient » ?<br />

Par se tenaient commodément, à l'aise. — Au<br />

lieu de dire «ample», on pourrait dire? »-> grand,<br />

large, immense. — Qui se sert encore d'un grand<br />

parapluie ? s-» Le groom à la porte des grands<br />

magasins. — Pour quoi faire ? •— Qu'est-ce qui<br />

avait pâli le parapluie ? s>-> l'air, la pluie, le soleil.—<br />

A quoi sert une porte cochère ? »->• A laisser pénétrer<br />

les «coches», les voitures. —On pourrait dire?»-»<br />

un portail. — Quel temps faisait-il ? — En quelle<br />

saison devait-on Ctre ? —-A qui appartenait le<br />

parapluie ? — Que faisait l'écolier ? — Que demanda-t-il<br />

? — Pourquoi? — Que fit Grédel? — Et<br />

ensuite ? — Et le lendemain ? — Qu'aurait pu<br />

faire la fillette ? — Etait-ce bien d'agir ainsi ? —<br />

Pourquoi?<br />

GABETETGILLARD. Vocabulaire et Méthode d'Ortliographe. «rt 6. 7.50

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