coq-de-roche orange - W ebtice

- Mammifères :
• Fourmilier Géant Grand tamanoir – Myrmecophaga tridactyla (intégralement protégé par l'arrêté
ministériel du 15/05/1986)
• Jaguar – Panthera onca (intégralement protégé par l'arrêté préfectoral du 31/01/1975)
• Puma – Felis concolor (intégralement protégé par l'arrêté préfectoral du 31/01/1975)
• Ocelot – Leopardus pardalis (intégralement protégé par l'arrêté ministériel du 15/05/1986)
• Grison – Galictis vittata (intégralement protégé par l'arrêté préfectoral du 31/01/1975)
• Renard des savanes – Cerdocyon thous (intégralement protégé par l'arrêté ministériel du
15/05/1986)
• Tapir – Tapirus terrestris (commerce soumis à autorisation préfectorale par l’arrêté du
27/03/1995)
- Oiseaux :
• Tyranneau barbu - Polystictus pectoralis (inscrit sur la liste rouge de l'UICN)
• 70 espèces caractéristiques du milieux savanicoles dont 45 considérées comme patrimoniales (*)
- Plantes :
• 22 espèces patrimoniales (*) dont Acisanthera crassipes
• 9 espèces protégées telles que Drosera cayennensis, Eriocaulon guianensis (endémique),
Genlisea pygmae, Habenaria leprieurii, Habenaria platydactyla, Galeandra styllomisantha,
Websteria confervoides
"La flore des savanes est connue pour être riche et fragile en raison de leur superficie très limitée en Guyane et
de leur localisation dans une zone fortement menacée par les actions anthropiques" (JJ de Granville, 2007).
Notons que de nombreuses savanes font partie intégrante de Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique,
Floristique et Faunistique (ZNIEFF), accréditant le fait de leur considérable intérêt écologique sur le territoire
guyanais (parmi les 78 ZNIEFF de Guyane, 14 représentent des savanes). En effet, les ZNIEFF sont des secteurs
du territoire particulièrement intéressant sur le plan écologique, participant au maintien des grands équilibres
naturels ou constituant le milieu de vie d’espèces animales et végétales rares, caractéristiques du patrimoine
naturel régional.
Savanes se trouvant en ZNIEFF (hors savanes roches) :
Savane Sarcelle (n°4), savane de Grand Macoua, de Mamaribo et savane Flèche (n°8), savane Counamama
et Gabriel (n°11), savane de Trou poissons (n° 12), savane de Corossony (n°13), savane de Malmanoury
(n°18), savane Karouabo (n°21), savane Bois-Diable (n°23), savane de Pariacabo (n°24), savane des Pères
(n°25), savane Malmaison (n°30), savane Onemark (n°31).
(*) : la notion d'espèces patrimoniales a été définie par le Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel de
Guyane : espèces vis à vis desquelles nous avons une responsabilité, du fait de sa répartition ou rareté, sur le
plan régional, national et international (CSRPN, 2000).
1.2.3.4.2 Intérêt paysager
Les savanes constituent des milieux ouverts là où la forêt réduit les lignes de fuite à néant. Elles
offrent ainsi à la vue des horizons dégagés appréciables.
Leur intérêt réside aussi dans le fait qu’elles présentent généralement une étonnante diversité de faciès
qui lui confèrent des atouts paysagers certains. De grandes étendues verdoyantes, parsemées d’îlots forestiers,
offrent à la vue un sentiment d’évasion lié aux grands espaces.
On notera pour l’illustration la savane de Trou Poisson, située sur la commune d’Iracoubo et la savane
de Brigandin (commune de Sinnamary), savane sèche arbustive présentant des arbres tortueux séculaires.
1.2.3.4.3 Intérêt culturel
Plusieurs savanes du littoral présentent des traces d’occupations pré-colombiennes. Des champs
surélevés sont même visibles depuis la RN1, entre Macouria et Kourou. Ces vestiges d’un passé riche
témoignent de l’intérêt de ces espaces que l’on pourrait préserver et/ou mettre en valeur.
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