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simplifier le traitement <strong>de</strong>s données.<br />
1.3.3.2.3.2 Comment i<strong>de</strong>ntifier les plantes ?<br />
Lorsque cela était possible, l’i<strong>de</strong>ntification était faite sur pied. Pour <strong>de</strong> nombreuses espèces, les agents<br />
et ouvriers <strong>de</strong> l’équipe ont été en mesure <strong>de</strong> produire un nom scientifique, tout au moins un nom vernaculaire<br />
(commun) permettant une i<strong>de</strong>ntification rigoureuse. Pour certaines familles, diversifiées et mal étudiées comme<br />
les Sapotaceae et les Lauraceae, l’échantillonnage a été réalisé <strong>de</strong> façon presque systématique. Tous les arbres<br />
pour lesquels l’i<strong>de</strong>ntification sur pied présentait un doute ont été échantillonnés au fusil. Les échantillons ont été<br />
séchés sur place et leur i<strong>de</strong>ntification faite par <strong>de</strong>s botanistes à l’Herbier <strong>de</strong> Guyane.<br />
Puis un échantillonnage <strong>de</strong> façon la plus exhaustive possible, les plantes - tous types biologiques<br />
confondus - présentant <strong>de</strong>s fruits ou <strong>de</strong>s fleurs. En effet, l’i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s espèces, d’après les seuls caractères<br />
végétatifs (feuilles, tronc) est difficile voire parfois hasar<strong>de</strong>use. Les parties fertiles <strong>de</strong>s plantes, fleurs et fruits,<br />
qui sont à la base <strong>de</strong> toute la classification sont un élément essentiel lors du processus d’i<strong>de</strong>ntification. Toutefois<br />
les conditions générales en forêt tropicale font que la plupart <strong>de</strong>s échantillons prélevés dans le cadre<br />
d’échantillonnage systématique sont stériles (pas <strong>de</strong> fruits ni <strong>de</strong> fleurs). Les plantes collectées lors <strong>de</strong> la<br />
<strong>de</strong>uxième mission ont permis d’une part <strong>de</strong> confirmer ou d’infirmer l’i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong> certains arbres <strong>de</strong>s<br />
placettes qui ont été retrouvées fertiles. D’autre part, elle a permis d’augmenter notre connaissance globale <strong>de</strong>s<br />
espèces présentes dans la réserve.<br />
Un certain nombre d’espèces nouvelles a ainsi pu être échantillonné. Malgré les efforts<br />
d’i<strong>de</strong>ntification, un certain nombre <strong>de</strong> spécimens restent toujours indéterminés. Les échantillons effectués au<br />
cours <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux missions ont été répartis entre l’ONF, l’Herbier <strong>de</strong> Cayenne et les grands Herbiers<br />
internationaux. La majorité <strong>de</strong>s herbiers stériles (sans fleurs ni fruits) restent comme herbiers <strong>de</strong> référence à<br />
l’ONF. Les herbiers fertiles (avec fleurs ou fruits) sont distribués en fonction <strong>de</strong> leur intérêt entre dans les grands<br />
herbiers internationaux pour atterrir entre les mains <strong>de</strong>s spécialistes <strong>de</strong> leur famille.<br />
1.3.3.2.4 Définir la biodiversité d’un site ?<br />
La notion <strong>de</strong> biodiversité se traduit par la richesse spécifique et la diversité ; elle intègre aussi <strong>de</strong>s<br />
paramètres <strong>de</strong> composition floristique comme l’abondance (ou <strong>de</strong>nsité) et la dominance.<br />
Nous définissons ainsi ces paramètres :<br />
- La richesse est le nombre total d’espèces présentes. Différents outils statistiques sont utilisés pour<br />
estimer la richesse spécifique totale à partir <strong>de</strong> la richesse <strong>de</strong> l’échantillon. Par exemple à Trésor il a<br />
été trouvé 165 espèces d’arbres sur 1 hectare,<br />
- La diversité spécifique est une mesure <strong>de</strong> la répartition <strong>de</strong>s abondances entre les différentes<br />
espèces qui composent le cortège floristique.<br />
- L’abondance ou <strong>de</strong>nsité est le nombre d’individus d’une famille ou d’une espèce divisée par le<br />
nombre total d’individus.<br />
- La dominance est la surface au sol qu’occupe une famille <strong>de</strong> plante ou une espèce divisée par la<br />
surface au sol totale.<br />
1.3.3.2.5 Richesse globale du site d’étu<strong>de</strong> - Résultats ?<br />
Sur l’ensemble <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux hectares échantillonnés, 954 arbres ont été inventoriés, soit au total 261<br />
espèces réparties en 47 familles. Sur ces 954 individus, 953 ont été déterminés à la famille, 929 au genre et 868 à<br />
l’espèce soit un taux d’i<strong>de</strong>ntification total à l’espèce <strong>de</strong> 91%.<br />
Ne pouvant comparer que ce qui est comparable, il est possible <strong>de</strong> comparer les sites qui ont choisi la<br />
même taille d’échantillon par exemple en Bolivie et en Guyane (Nouragues et à la Trinité).<br />
On remarque que les nombres d’espèces pour la Guyane sont étonnements homogènes d’un site à<br />
l’autre. Par rapport à quelques données sur le reste <strong>de</strong> l’Amérique du sud, ces chiffres sont supérieurs à ceux qui<br />
sont obtenus au Guyana mais restent inférieurs aux hautes diversités observées en Equateur et en Colombie. Les<br />
données du Nord du Brésil sont à rapp<strong>roche</strong>r <strong>de</strong> celles <strong>de</strong> Guyane.<br />
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