coq-de-roche orange - W ebtice

More documents

Recommendations

Info

d’après midi, et 100% quasiment chaque matin vers 6 heures. Soumise au régime permanent des alizés, la Guyane est régulièrement ventilée par des flux de Nord- Est en saison des pluies et Sud-Est en saison sèche. Ces vents sont faibles à modérés, on enregistre parfois quelques rafales sous les grains, le vent maximal enregistré ne dépasse pas les 80 km/h. La durée du jour est quasiment invariante tout au long de l’année et le soleil passe deux fois par an au zénith, en mars et septembre. En raison des fortes précipitations, on pourrait croire que le soleil se montre rarement. Pourtant, il n'en est rien, l'ensoleillement est généreux en Guyane, avec en moyenne 2200 heures d’insolation annuelle, les maxima étant situés sur la bande côtière Ainsi en saison des pluies une moyenne journalière de 5 h d'ensoleillement est enregistrée, celle ci atteint les 8 h par jour en saison sèche. La moyenne annuelle à Kourou est de 2300 heures. La température moyenne est de 26°C, cependant en saison sèche, elle peut avoisiner les 30°. On enregistre toutefois quelques minima de 16° à 18°, le matin sur l’intérieur du pays et des maxima de 34° à 36° en début après midi, surtout en période sèche. La position équatoriale du département limite la fluctuation des températures. La température de la mer varie elle de 26°C de janvier à mars pour atteindre 29°C août à septembre. Au niveau du CSG, on note une température annuelle moyenne de 26,4°C, avec un minima en juin et en janvier (26,1°), et un maxima en octobre (26,9°). Les variations mensuelles y sont inférieures à 1°C. Ces paramètres de chaleur, d'humidité et de précipitations généreuses sont à l'origine de la composition végétale d'origine de la Guyane, où la forêt ombrophile recouvre la quasi totalité des terres, à l'exception des zones inondées… 1.1.3 Pédologie Le sols dépendent essentiellement de la géologie et du climat, et de facteurs biotiques : les écosystèmes naturels naturelle, et leur altération pouvant entraîner une dégradation des sols… Le référentiel des sols de Guyane a été étudié par l'Institut de Recherche et de Développement (IRD). Le site http://miruram.mpl.ird.fr/valpedo/miruram/index.html les présente de façon complète avec leur définition. Nous n'avons pas voulu doubler ce travail structuré dans ce document. 4
1.2 Les milieux naturels 1.2.1 La forêt Texte rédigé par Jean Obstancias, ONF – Sylvétude Les forêts de notre planète ont une immense valeur difficile à traduire en chiffres et en images. La vie et la subsistance de l’être humain sont liées étroitement au devenir des forêts qui peuplent notre terre. Elles abritent, de plus, de nombreuses espèces animales et végétales, qui, à l’heure actuelle, n’ont toujours pas été toutes identifiées. La contradiction entre la destruction des écosystèmes qui progresse à grands pas et les découvertes restant à faire devrait pourtant attirer l’attention et mobiliser l’action. A l’échelle mondiale, 28 hectares de forêts disparaissent chaque minute, soit à l’échelle d’une année, une surface équivalente à presque 4 fois la superficie de la Suisse ! Les fonctions remplies par la forêt, espace vital pour une multitude de plantes et d’animaux, poumon ver t de la planète, pourvoyeur de matières premières et régulateur du cycle de l’eau etc. , ne sont plus assurées tant pour les hommes que pour les autres espèces vivantes. Pour remédier à cet état de fait, nous devons la protéger, et faire en sor te que son exploitation soit réalisée avec sagesse. Il convient de ne guère prélever plus que ce que la forêt peut produire et de préserver l’intégrité des relations, complexes, existant entre règnes animal et végétal. Amener la nouvelle génération à mieux connaître l’étendue de la richesse de la forêt et lui faire prendre conscience de sa fragilité et de la nécessité de la protéger revêt une grande importance pour la pérennité de la forêt de demain et de tous les écosystèmes qui en dépendent. 1.2.1.1 Comprendre la forêt 1.2.1.1.1 La forêt, un ensemble vivant Présentons tout d’abord quelques concepts d’écologie forestière, valables pour tous types de forêts... 1.2.1.1.1.1 La forêt est un ensemble dont les arbres constituent les éléments structurants : Les caractéristiques d’une forêt sont inhérentes à celles des arbres et fonction du temps, de la complexité, du rôle de la photosynthèse, des dimensions et de l’importance du milieu naturel. La forêt est constituée d’arbres, de plantes, mousses, champignons, herbes, arbustes, lianes, etc., et aussi d’animaux qui s’y abritent, s’y nourrissent... Espèces animales et végétales vivent en étroites relations et sont toutes interdépendantes les unes des autres. Les relations sont nombreuses et complexes au sein des écosystèmes : prédation, compétition, symbiose, parasitisme... Pour en savoir plus : Une description des parties d’un arbre, de la photosynthèse, etc. peut facilement être trouvée dans de nombreux ouvrages botaniques ou de sciences naturelles. 1.2.1.1.1.2 La forêt évolue dans l’espace... La composition d’une forêt naturelle résulte du sol et du climat de l’endroit où elle se développe. La forêt couvre naturellement la plupart des terres émergées, à l’exception des zones aux conditions météorologiques ou pédologiques extrêmes (zones trop humides, trop froides, trop sèches, trop salées etc.). 1.2.1.1.1.3 Et dans le temps... La vie de la forêt s’inscrit dans des cycles longs liés à la durée de vie maximale des grands arbres. Cela rend la forêt difficile à appréhender, car la plupart des hommes ont tendance à raisonner à court terme (« long terme » signifie 10 ans pour un banquier, 100 ans pour un forestier). On a constaté qu’il était plus facile pour des scientifiques de modéliser la culture des tomates, que de comprendre la biodiversité de la forêt tropicale où mesures et expériences doivent s’étaler sur des dizaines d’années… La forêt est structurée par des «grands» arbres dont l’âge est de l’ordre du siècle. Notons toutefois que pour un grand arbre en âge de se régénérer, des milliers de semis et de jeunes arbres sont morts… Dans la nature, les cycles forestiers se succèdent pour parvenir à un stade d’équilibre (le "climax"). Une catastrophe naturelle, entraînant la disparition de la forêt, provoque, dans la zone dévastée, la colonisation des essences pionnières dites "héliophiles" , c’est à dire nécessitant un fort taux d’ensoleillement pour se développer. Cette étape est suivie par l’arrivée progressive des essences d’ombre (dites "sciaphiles") qui vont finir par dominer et structurer durablement la forêt : elles représentent le stade climax, c’est-à-dire l’état "final" de la succession écologique, le plus stable et le plus abouti dans les conditions existantes. La végétation présente est 5
Page 1 and 2: Sommaire 1. La Nature guyanaise ...
Page 3: 1.1 Géologie, Climat et pédologie
Page 7 and 8: 1.2.1.1.2.3 Influence des sols, de
Page 9 and 10: plus difficile à prendre en compte
Page 11 and 12: ois provenant des forêts anciennes
Page 13 and 14: quatre compartiments interdépendan
Page 15 and 16: monde présentant l’une des plus
Page 17 and 18: Nanophanérophyte : plante ligneuse
Page 19 and 20: Citons aussi un lieu historique qui
Page 21 and 22: sécheresses de l’ère du Pléist
Page 23 and 24: 1.2.5 Les cours d’eau de Guyane 1
Page 25 and 26: mètres carrés ! 1.2.5.2.2.3 Le pe
Page 27 and 28: 1.3 La Flore 1.3.1 Classification 1
Page 29 and 30: autorisé que dans des conditions e
Page 31 and 32: 1.3.3 Les études scientifiques en
Page 33 and 34: - les informations associées aux
Page 35 and 36: 1.4 La faune 1.4.1 Classification 1
Page 37 and 38: osseuse médiane sur la face ventra
Page 39 and 40: Les perroquets, les toucans, les ja
Page 41 and 42: Troglodyte familier et le Tyran qui
Page 43 and 44: afin de détecter rapidement les ca
Page 45 and 46: Ces oiseaux ne peuvent réussir ce
Page 47 and 48: Mais d’autres espèces plus discr
Page 49 and 50: Contrairement aux reptiles (dont il
Page 51 and 52: Pour en savoir plus : - Consulter l
Page 53 and 54: En Guyane, et plus généralement d
Page 55 and 56:
des rongeurs, il s’agit pourtant
Page 57 and 58:
meinertzhageni) d’Afrique mais au
Page 59 and 60:
1.4.3.4.2 Zoom sur les Primates de
Page 61 and 62:
sont souvent coûteuses en énergie
Page 63 and 64:
Le paca est exclusivement nocturne.
Page 65 and 66:
il se nourrit de fruits, de graines
Page 67 and 68:
du nord de l’Argentine à l’ext
Page 69 and 70:
1.4.3.4.8 Zoom sur les Ruminants de
Page 71 and 72:
1.4.3.4.9 Zoom sur le dauphin tucux
Page 73 and 74:
croyances se retrouve aussi sur d
Page 75 and 76:
touristiques peu scrupuleux n’hé
Page 77 and 78:
jamais été étudié en Guyane, il
Page 79 and 80:
1.4.4.1.3 La Guyane : refuge pour l
Page 81 and 82:
Espèce menacée en danger (Livre r
Page 83 and 84:
1.4.4.2.2 Les menaces liées aux ac
Page 85 and 86:
Cependant des progrès sont en cour
Page 87 and 88:
et les flashs. Il est impératif de
Page 89 and 90:
(Alouatta seniculus) ou les "Macaqu
Page 91 and 92:
2. L’homme et la nature en Guyane
Page 93 and 94:
le cadre chronologique pour les pé
Page 95 and 96:
2.1.1.3.2 Les sociétés, du premie
Page 97 and 98:
courants marins permettent une navi
Page 99 and 100:
part, la recherche est encore trop
Page 101 and 102:
A l'inverse, le maintien des arbres
Page 103 and 104:
exploitée dans les zones du littor
Page 105 and 106:
d'assiette territoriale et la gesti
Page 107 and 108:
L'or est une des premières ressour
Page 109 and 110:
- les Petites et Moyennes Entrepris
Page 111 and 112:
2.2.1.7 Activités liées directeme
Page 113 and 114:
2.2.1.9.1 Histoire du tourisme La G
Page 115 and 116:
Sur les 200 000 personnes vivant en
Page 117 and 118:
2.3 L’homme et l’eau 2.3.1 Les
Page 119 and 120:
2.4 Les paysages Un paysage est une
Page 121 and 122:
faudra forcément choisir entre une
Page 123 and 124:
Ces créations liées au désenclav
Page 125 and 126:
3.2.3 Espaces protégés Il existe
Page 127 and 128:
aison de l’humidité permanente q
Page 129 and 130:
3.3.4.1.1 La forêt et le développ
Page 131 and 132:
Le flux touristique de la Guyane es
Page 133 and 134:
3.4 Gestion des Déchets et de la p
Page 135 and 136:
publics (administrations, écoles,
Page 137 and 138:
Le PREDIS est donc un document comp
Page 139 and 140:
Circulaire DPP/SEI n° 4311 du 30 a
Page 141 and 142:
novembre 2005. L'éco organisme dé
Page 143 and 144:
cas échéant, des flux plus import
Page 145 and 146:
3.4.2.1.1.1 Qui l'institue ? Les co
Page 147 and 148:
Les recettes de valorisation - Vent
Page 149 and 150:
Le C.S.D.U- Le Centre de stockage d
Page 151 and 152:
des hydrocarbures, des composés mi
Page 153 and 154:
On nomme compost la transformation
Page 155 and 156:
source de difficultés. La Communau
Page 157 and 158:
Des paramètres physico-chimiques :
Page 159 and 160:
communes sont compétentes en mati
Page 161 and 162:
• Les eaux ménagères qui ont po
Page 163 and 164:
aignade. Ces sites sont contaminés
Page 165 and 166:
d’une perte de glace par fonte su
Page 167 and 168:
Le travail de Météo France, en ce
Page 169 and 170:
Référentiel d’éduction à l’
Page 171 and 172:
Page 173 and 174:
Page 175 and 176:
show all

coq-de-roche orange - W ebtice

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

Delete template?

Save as template?