coq-de-roche orange - W ebtice

donc choisir un échantillon. Cet échantillon sera choisi au hasard pour ne pas fausser les résultats. Puis en
faisant de la bibliographie sur les études faites en Amérique du Sud sur les arbres il réalise que la plus part du
temps le choix cet échantillon est de 1 hectare, nous choisirions donc 1 hectare, ce qui nous permettra des
comparaisons à taille égale.
Les missions de terrains peuvent commencer : récolte des fruits, des fleurs, des feuilles pour la
réalisation des herbiers.
À la suite de tous ces relevés, un traitement-statistique est effectué, il permettra de faire ressortir le
nombre d’espèce, les espèces les plus communes, les plus rares,…
L’analyse des données permettra donc de répondre à la question de départ en comparant ces résultats à
ceux des autres sites qui ont utilisé le même protocole.
N’oublions pas que l’on ne peut comparer que ce qui est comparable.
1.3.3.1 Les inventaires floristiques
Le point de départ consiste à acquérir le maximum d'informations sur la flore et, en particulier, à
connaître les stations des plantes rares ou en voie de disparition. Les efforts doivent porter en priorité sur les
espèces rares, vulnérables, menacées et/ou protégées inscrites sur les listes nationales ou régionales, sans
toutefois négliger d'autres espèces qui peuvent présenter un intérêt local ou dont les conditions d'évolution sont à
suivre de près.
Il existe trois sources d'information :
- Les inventaires de terrain,
- La bibliographie
- Les herbiers.
Le programme consiste à rassembler les renseignements sur les stations des plantes issues de ces trois
sources dans une même base de données.
1.3.3.1.1 Les inventaires de terrains
Ces inventaires nécessitent une connaissance approfondie de la flore locale, c'est pourquoi tous les
botanistes sont sollicités pour leur réalisation.
Ils sont à la base des mesures de conservation et de protection. De nombreux inventaires sont réalisés
sur le territoire ou en cours de réalisation mais il est indispensable de poursuivre ces inventaires car une simple
information de localisation est insuffisante dans une optique de conservation. Outre cette information, sont
nécessaires des renseignements sur l'état des populations, sur les menaces qui pèsent sur elles, sur le milieu et sur
la parcelle où se trouve la station. On peut réaliser 2 types d’inventaires :
- Un inventaire général de toutes les espèces
- Un inventaire particulier des espèces protégées ou rares.
L'inventaire général a pour but d'obtenir des informations sur la répartition générale des espèces se
trouvant sur le territoire, et sur les regroupements d'espèces par milieux. L'inventaire particulier des espèces
protégées ou rares vise à décrire la situation de chaque espèce ainsi que l'état des populations. Cet inventaire est
réalisé au niveau de la population.
1.3.3.1.2 La bibliographie
Le principe est simple, il consiste à chercher les informations sur la présence ou l’absence de telle ou
telle plante dans les rapports d’études à travers le monde et dans les archives des muséums.
Les données contenues dans ces documents constituent une mémoire des aires de répartition connues
des espèces. Pays de longue tradition botanique, la France possède des données qui remontent au XVI éme siècle
et qui constituent donc une source d'information exceptionnelle pour suivre l'évolution des flores et cerner les
facteurs qui influent sur les aires de répartition des espèces.
1.3.3.1.3 Les herbiers
Les informations conservées dans les herbiers sont intéressantes à double titre :
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