18.08.2013 Views

Manuscrit - laboratoire PROTEE - Université du Sud - Toulon - Var

Manuscrit - laboratoire PROTEE - Université du Sud - Toulon - Var

Manuscrit - laboratoire PROTEE - Université du Sud - Toulon - Var

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

113<br />

V.C.1 Quenching en 1D (1 λEX et 1 λEM fixées)<br />

L’étude par quenching 1D a été réalisée en premier en 1980. Saar & Weber (1980) ont testé la<br />

complexation entre le cuivre et la MOND (acide fulvique extrait de rivière, Suwanne River Fulvic<br />

Acid, SRFA) avant que Ryan & Weber (1982) aient établi la théorie de la complexation pour un<br />

modèle 1:1. Ce modèle a été testé tout d’abord sur la complexation tyrosine-cuivre, même si la<br />

complexation entre la tyrosine et le cuivre devrait être considérée comme un modèle de type MON:Cu<br />

= 2:1, et ensuite sur la MON (SRFA). En 1982, la spectrométrie de fluorescence de la MON permettait<br />

de mesurer uniquement l’intensité de fluorescence pour un couple de longueurs d’onde donné :<br />

λEX/λEM=350nm/445nm. Ce domaine spectral a par la suite été identifié comme étant celui d'un pic de<br />

fluorescence de substances humiques (Coble, 1996). Ce travail a montré aussi l’influence <strong>du</strong> pH dans<br />

le quenching de fluorescence permettant d’attirer l’attention sur le contrôle <strong>du</strong> pH dans les études de ce<br />

type.<br />

Cabaniss & Shuman (1986) ont combiné la mesure de l’électrode sélective (ISE) de cuivre avec un<br />

quenching 1D. Puis, ils ont employé pour la première fois (1988) la matrice d’excitation et d’émission<br />

(MEEF) afin d’améliorer la précision sur la détermination des maximums des pics, et par conséquent,<br />

sur les positions des fluorophores. Cinq sites de complexation ont pu être identifiés dans le SRFA à<br />

l'aide de cette technique. Le traitement <strong>du</strong> signal de quenching de fluorescence a été réalisé sur chacun<br />

de ces sites séparément.<br />

Parmi toutes ces études sur le quenching de fluorescence en provenance de la complexation<br />

MON-métaux, les mesures ont systématiquement été limitées par la technique de mesure en spectre<br />

1D.<br />

Le quenching 1D ne permet d’observer qu’une petite partie <strong>du</strong> domaine spectral. Il est donc<br />

parfaitement adapté lorsqu'il s'agit d'analyser une molécule dont on connaît la position de son pic de<br />

fluorescence maximum. Par contre, dans un mélange complexe comme la MOND, un seul point<br />

d’observation peut être influencé par différents fluorophores. Par conséquent, le quenching 1D n’est<br />

pas suffisant pour analyser un système plus complexe comme la MON.<br />

V.C.2 Quenching en 2D (1 λEX ou 1 λEM fixée)<br />

Avec l’utilisation des spectres synchrones intro<strong>du</strong>its par Miano & Senesi (1992), il devient nécessaire<br />

d’utiliser une comparaison multi-pics directement. Les modifications de l’intensité de fluorescence<br />

entre différents fluorophores ne sont pas toujours identiques dans la MOND, ceci étant dû à la<br />

complexité de sa composition. Le quenching de fluorescence 2D a plus largement été appliqué dans<br />

des analyses environnementales. Les résultats <strong>du</strong> quenching d’échantillons d’eaux de mer<br />

(Midorikawa & Tanoue, 1998 ; Lu & Jaffé, 2000), d’eaux douces (Zhao & Nelson, 2005), de sols<br />

(Esteves da Silva, 1998 ; Provenzano et al., 2004) et encore de déchets (Provenzano et al., 2004) sont<br />

souvent comparés avec de simples superpositions de spectres 2D sur une même figure afin de faciliter<br />

la visualisation des différences entre les spectres correspondant à différents ajouts d’ion métallique<br />

(Midorikawa & Tanoue, 1998 ; Esteves da Silva et al., 1998 ; Lu & Jaffé, 2000 ; Provenzano et al.,<br />

2004 ; Zhao & Nelson, 2005 ; Zhang et al. 2008). Cependant, les calculs par l’équation Ryan-Weber<br />

sont généralement basés sur un seul fluorophore qui donne une série de valeurs de fluorescence<br />

provenant d’un couple de longueurs d’onde (Ex et Em) fixé sur la courbe de mesure en spectre 2D<br />

(Seritti et al., 1994 ; Midorikawa & Tanoue, 1998 ; Esteves da Silva, 1998). Certains auteurs (Smith &<br />

Kramer, 2000 ; Elkins & Nelson, 2001) ont tenté une prise en compte simultané des signaux de

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!