Manuscrit - laboratoire PROTEE - Université du Sud - Toulon - Var
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λ(EX)<br />
λ(EM)<br />
l<br />
Figure 10: Passage des faisceaux d’excitation et d’émission de fluorescence dans la cuve de mesure<br />
II.B.1.b.iii Simple mesure de l’intensité en suivi environnemental<br />
Les mesures de l’intensité de fluorescence en un point fixe (λEX, λEM) sont généralement utilisées<br />
pour des mesures sur place ou in-situ (Vodacek et al., 1997 ; Tedetti et al., 2010). Initialement<br />
utilisée pour des raisons techniques, cette méthode de mesure de fluorescence est encore appliquée<br />
pour le suivi environnemental, car facile à mettre en oeuvre. Toutefois, les informations apportées<br />
par ce type de mesure sont limitées si l’on tient compte <strong>du</strong> domaine spectral restreint observé.<br />
La Figure 11 représente un exemple de l’information obtenue à l’aide d’un spectrofluorimètre<br />
embarqué qui mesure l’intensité de fluorescence pour une longueur d’onde d’excitation de 355 nm,<br />
le long d’un estuaire. On observe une décroissance de la fluorescence en fonction de la salinité. Cette<br />
variation semble dépendre de la saison. Il est toutefois difficile d’aller au delà de cette simple<br />
interprétation, car la fluorescence mesurée ne donne pas d’information sur la composition de la<br />
MON présente dans le milieu.<br />
Figure 11: <strong>Var</strong>iations saisonnières <strong>du</strong> coefficient d'absorption et de fluorescence de la MODC<br />
(Chromophoric Dissolved Organic Matter) à 355 nm et en fonction de la salinité pour la rivière <strong>du</strong> Delaware<br />
l<br />
Tube PM<br />
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