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Manuscrit - laboratoire PROTEE - Université du Sud - Toulon - Var

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l’environnement (Stedmon, Markager et Bro, 2003). Depuis ces travaux, l'application de PARAFAC<br />

est devenu courante (Zepp et al., 2004 ; Stedmon et Markager, 2005 ; Cory et Mcknight, 2005 ;<br />

Holbrook et al., 2006 ; Wang et al., 2007 ; Hunt et al, 2008 ; Luciani et al., 2008, 2009 ; Murphy et<br />

al., 2008 ; Nie et al., 2008 ; Chen et Kenny, 2010 ; Chen et al., 2010 ; Gheorghiu et al., 2010).<br />

III.C.1 Principe<br />

PARAFAC est une méthode d’analyse de données basée sur un modèle trilinéaire. Cet algorithme<br />

utilise un jeu de données, noté X, constitué de l’ensemble des MEEF mesurées. Chaque élément xi,j,k<br />

de X correspond à l’intensité de fluorescence <strong>du</strong> i-ième échantillon obtenue pour la j-ième longueur<br />

d’onde d’émission et pour la k-ième longueur d’onde d’excitation. Dans ce modèle trilinéaire, le jeu<br />

de données X dépend de trois matrices A, B et C, appelées modes, dont les dimensions respectives<br />

sont I×N, J×N et K×N avec N qui représente le nombre estimé de fluorophores, I le nombre<br />

d'échantillon, J et K respectivement le nombre de longueurs d'émission et d'excitation mesurées. La<br />

colonne a.n de la matrice A contient les facteurs de fluorescence (pro<strong>du</strong>it des concentrations et <strong>du</strong><br />

rendement quantique) <strong>du</strong> fluorophore n pour les I échantillons. Les colonnes b.n et c.n représentent<br />

respectivement le spectre d’émission (composé de J valeurs) et le spectre d’excitation (composé de<br />

K valeurs) <strong>du</strong> fluorophore n. Si le jeu de données X vérifie exactement le modèle trilinéaire, les<br />

éléments xi,j,k ont la forme suivante :<br />

N<br />

∀ i , j,<br />

k xi<br />

j,<br />

k = ∑<br />

n=<br />

a<br />

b<br />

c<br />

, in jn kn<br />

Équation 28<br />

1<br />

Dans le cas d'un jeu de données obtenues à partir de mesures de MEEF, il est extrêmement rare que<br />

X suive exactement le modèle trilinéaire. Cela signifie donc qu'il existe un écart rési<strong>du</strong>el ei,j,k entre<br />

l’intensité de fluorescence mesurée xˆ i,<br />

j , k et le modèle trilinéaire xi,j,k. On a alors :<br />

∀ i , j,<br />

k x ˆ i,<br />

j,<br />

k ainb<br />

jnc<br />

kn + ei,<br />

j,<br />

k<br />

N<br />

= ∑<br />

n=<br />

1<br />

Équation 29<br />

L’algorithme PARAFAC estime les trois matrices A, B et C à partir <strong>du</strong> jeu de données X en utilisant<br />

habituellement la méthode ALS « Alternating Least Squares ». L'avantage de PARAFAC par rapport<br />

à toutes les autres méthodes de séparation de contributions est sa capacité à calculer une solution<br />

unique de matrices A, B et C, à une permutation quelconque de leurs colonnes près.<br />

Dans ce qui suit, nous rappelons brièvement le principe de la méthode ALS. Dans un premier temps,<br />

on initialise les matrices A, B et C avec des coefficients aléatoires. Ensuite, on estime<br />

successivement ces trois matrices en utilisant les relations suivantes :<br />

( B, Ĉ)<br />

ˆ<br />

( Ĉ,<br />

Â)<br />

( B) ˆ Â,<br />

 = f A<br />

Équation 30<br />

B f ˆ = Équation 31<br />

B<br />

Ĉ = fC<br />

Équation 32<br />

36

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